109, rue du Septième Art
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MessageSujet: SUJET ANNULE   SUJET ANNULE EmptyVen 30 Avr 2010, 16:50

    Une silhouette encapuchonnée déambulait d’un pas lent dans le cimetière qui bordait les alentours de la ville de Ludlow dans l’état du Maine. Elle semblait avoir été guidé par le hasard, suivant simplement le chemin que ses pieds lui indiquaient sans contestation d’aucune sorte. Cette silhouette se fondait parfaitement bien dans l’obscurité effrayante de cette nuit un peu trop froide pour la saison. N’importe qui aurait pu la comparer à un spectre venant se repaître du spectacle macabre qu’offrait l’univers du cimetière lorsque la brume serpentait dans ces sinueuses allées. Aucun aspect de sa personne n’était perceptible, ses mains étaient recouvertes par ses longues manches et son visage était camouflé par cette large capuche. Bien qu’elle savait que ce déguisement n’abuserait pas un dangereux psychopathe de l’agresser, Evey s’offrait au moins l’espoir et le privilège d’être assez inquiétante pour que l’on ne vienne pas l’importuner.

    Le firmament exposait avec fierté les trésors étincelants dont il était le seul propriétaire ne se souciant guère des envieux qu’il pouvait faire sur Terre. L’astre nocturne, quant à elle, se trouvait sous sa forme dont Evey la préférait le plus : pleine. Malgré les malédictions que l’on a pu associer à la lune, elle n’en restait pas moins spectaculaire et fascinante. Pour beaucoup de gens, d’ailleurs, c’est en la contemplant qu’ils y puisaient leur inspiration. Elle représentait aussi la seule compagne et confidente pour toutes ces âmes en peine accablées pas la solitude. De plus, Evey avait passé l’âge de croire à toutes ces légendes païennes. Les loups garous, elle les avait jeté au placard. N’ayant aucune raison de percevoir des craintes de ce côté-là, l’anglaise n’en resta pas moins sur ses gardes car elle était loin de se trouver dans un endroit sécurisant. Elle s’en rendit compte lorsqu’elle trébucha sur une croix détachée de son édifice funèbre. Evey alterna son regard de la croix jusqu’à la tombe dont cette dernière s’était séparée. La sépulcre avait été sujette aux dégâts infernaux du temps et s’était ébréchée de toute part jusqu’à la croix qui se trouvait échouée lamentablement dans la terre molle et humide du cimetière. C’est à cet instant et seulement là que la jeune femme comprit où elle se situait.

    En jetant ainsi son regard déboussolé sur ce qui l’entourait, comme quelqu’un victime d’amnésie et qui vient subitement de retrouver la mémoire, elle tenta de se remémorer la raison de sa venu ici mais fut incapable de se souvenir. A vrai dire, elle se demandait même pourquoi ses pas l’avaient mené jusqu’ici. Avait-elle l’âme si ravagée que ça pour que son subconscient en vienne à l’entraîner dans un endroit aussi macabre ? Néanmoins, traîner inconsidérément, seule et sans escorte dans ces sinistres lieux revenait à signer son arrêt de mort. Visiblement, ses sombres songes avaient finis par agir directement sur son comportement.

    Alors qu’elle empruntait le chemin du retour, elle sentit une présence qui se faisait de plus en plus palpable. Son cœur manqua quelques battements quand elle s’imagina le pire. Etait-elle en danger ? Allait-elle se faire attaquer, violer et/ou tuer ? Un gouffre se creusa dans son âme alors que le sentiment de peur contamina son sang jusqu’à son cœur dont les pulsions devenaient douloureuses. Elle halta le pas, préservant sa méfiance et scruta les horizons comme une louve affolée à l’idée de savoir ses petits en danger. Elle longea l’allée principale jetant des regards paniqués autour d’elle. Elle s’arrêta un moment pour se retourner et lorsqu’elle emboita de nouveau le pas, elle rencontra de plein fouet un obstacle. Elle sursauta à son contact et se recula, les mains tendues devant elle par réflexe. Le calme retrouvait, elle décrocha de ses poumons un profond soupir.


    - Oh excusez-moi je ne vous avez pas vu...j’espère que je ne vous ai pas fait mal…

    S’inquiéta t-elle, la voix chevrotante à la fois dûe par la crainte qui l’habitait et par la collision avec ce personnage qui s’identifia comme étant un homme. Un homme plutôt jeune et dont les traits du visage paraissaient doux et réconfortant. Un sourire hésitant mais qui se voulait chaleureux se profila doucement sur ses fines lèvres.


Dernière édition par Evey Hammond le Sam 07 Aoû 2010, 08:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: SUJET ANNULE   SUJET ANNULE EmptyJeu 13 Mai 2010, 17:12

    Carlisle venait d'avoir une semaine de congé. Quoi de plus normal me diriez vous ? Mais pour Carlisle, rien que le fait d'avoir un jour de congé c'était le bagne pour lui. Pourquoi ? Parce que cela signifiait rester chez lui ou, dans le cas présent, rester dans son appartement et le vampire détestait devoir rester à tourner en rond comme un lion en cage.
    Étrangement, il ne contesta pas cette semaine de congé. Pourquoi ? Parce qu'il profiterait d'un moment pour aller chasser. D'ailleurs, ce moment était arrivé, c'est pour cela qu'après des signes de la main à ses collègues en guise d'en revoir, il se dirigea vers son casier.
    Excité par l'idée d'aller chasser, le vampire remarqua cependant que quelque chose clochait. En effet, il repéra sans aucune difficulté qu'on avait crocheté son casier et qu'on l'avait sans doute fouiller.
    Ouvrant son casier, Carlisle remarqua avec un grand soulagement qu'on ne lui avait rien piqué. Était ce dans les habitudes ici de crocheter les casiers des « petits nouveaux » ? Bref...il allait tourner la page lorsqu'il sentit une odeur humaine sur son écharpe.
    Hum...odeur de médicaments...Carlisle n'avait donc aucun doute sur celui qui avait « visiter » son casier. Son « visiteur » était donc House et il avait manipulé son écharpe. Pour quelle raison ? Dans quel but ? Mystère...
    Bref, n'ayant pas forcément envie de se plonger sur le problème Carlisle se dirigea tranquillement vers le vestiaire, changea sa blouse de médecin contre une tenue un peu plus « soft » et se dirigea d'un pas tranquille vers sa voiture.
    Le vampire démarra et prit la route, en direction d'une petite ville nommée Ludlow, dans le Maine. Pourquoi cette ville ? Parce qu'il espérait trouver une forêt déserte dans laquelle il pourrait se nourrir sans éveiller les soupçons.
    Carlisle espérait également que la chasse serait bonne, car il commençait à douter de lui. S'il n'allait pas chasser pendant ces jours de congés, il n'était pas sûr de pouvoir se contrôler à l'hôpital, que ce soit avec les patients ou les médecins et il savait que toute erreur aurait des conséquences dramatiques....
    Donc, arrivant à Ludlow, le vampire attendit que la nuit arrive pour pouvoir aller chasser. Heureusement, il repéra une forêt assez grande et s'y engouffra. Son excitation remonta d'un cran lorsqu'il su que la chasse tant attendue était toute proche.
    Après s'être assuré qu'un humain ne peuplait le périmètre, Carlisle laissa son odorat ultra-développée travailler pour lui. Il ne tarda pas à sentir une harde d'une dizaines de cerfs qui pesait un peu plus au sud de sa position actuelle.
    Cessant de réfléchir, Carlisle fonça, utilisant la vitesse pour la première fois depuis....une éternité lui semblait il....Il commençait à comprendre Edward : se laisser aller à courir comme cela c'était une sensation tout bonnement fantastique !
    Pourtant, il savait qu'il devait se montrer discret et faire tout son possible pour se montrer humain. Donc, hors de question de faire de « l'hyper-vitesse » au travail, même si cela pouvait faire diminuer le temps d'attente entre deux consultations.
    Bref....hors de question de parler boulot pendant la chasse ! Il s'enfonça donc, sans vraiment sans rendre compte, vers l'endroit où se trouvait la harde de cerfs. Son odorat ne le trompant jamais, il se cacha derrière un buisson, attendant le meilleur moyen pour attaquer les animaux et se « nourrir » enfin.
    Trouvant son bonheur, il se jeta sur un gros mâle qu'il mordit instinctivement à la gorge, fonçant sur sa jugulaire, aspirant son sang, tandis que le pauvre animal se débattait de moins en moins fortement, pour, finalement, mourir dans les bras du vampire.
    Une fois son « repas » terminé, Carlisle déposa le cadavre du cerf pour se jeter à la gorge d'un autre animal, histoire d'être complètement repus. Il reprit ensuite le chemin du retour, sauf qu'il n'avait pas penser à quelque chose.
    En effet, Carlisle venait de remarquer qu'il y avait un cimetière non loin du lieu où il se trouvait. Il faisait nuit et, normalement, ce genre d'endroit était censé être désert mais il sentit quand même une odeur humaine.
    Étonné, le vampire avança vers le cimetière par simple curiosité. Il arriva à destination. L'endroit était un cimetière tout à fait ordinaire et Carlisle eut un petit sourire ironique : oui, en effet, il faisait nuit et il était dans un cimetière, après tout l'endroit idéal pour ce qu'il était : c'est à dire un vampire. Il devait normalement rebrousser chemin, m ais le bruit d'un coeur humain l'alerta.
    Quelqu'un était dans les environs et s'approchait. Soudain, tellement vite qu'il n'eut pas le temps de le voir arriver, quelqu'un buta contre son torse de pierre et Carlisle recula d'un pas pour voir une jeune femme encapuchonnée, qui s'excusait de l'avoir ainsi bousculé.
    Après s'être remit de sa surprise : en effet, le vampire se demandait ce qu'une jeune femme, ainsi vêtue faisait dans un endroit pareil, il lui répondit :

    « Il n'y a pas de mal. C'est moi qui m'excuse de ne pas vous avoir vu. J'étais perdu dans mes pensées....je ne vous ai pas vu arriver.... »

    Carlisle eut un sourire réconfortant. Il ne voulait pas effrayer la jeune humaine mais il se disait tout de même, dans son fort intérieur, que c'était ironique de rencontrer un vampire dans un cimetière, surtout la nuit...
    Pourtant, il ne dit rien et écouta attentivement son coeur. Il battait anormalement pour son ouïe vampirique et, le médecin qui était en lui s'inquiéta aussitôt pour l'état de santé de la jeune femme qui était toujours là :

    « Pardonnez moi de vous avoir effrayée. Je ne voulais pas vous faire peur. Désirez vous de l'aide ? Je suis médecin, si je peux vous être utile.... »

    Le vampire se montrait rassurant car il ne tenait pas à inquiéter la jeune femme plus qu'elle ne semblait l'être vu les battements de son coeur...
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MessageSujet: Re: SUJET ANNULE   SUJET ANNULE EmptyJeu 13 Mai 2010, 20:26

    La nuit était sombre et lourde, et le ciel, chargé en nuage, avait du mal à laissé filtrer la lumière de la lune ne serait-ce pour chasser un tantinet cette obscurité angoissante. Evey avait donc quelques difficultés à discerner les traits physiques du personnage qui lui faisait face mais qui, d’une voix chaleureuse, s’était excusé. Elle se fia à son timbre vocal, rassurant, mais n’en resta pas moins méfiante. Un homme qui se promène comme ça dans un cimetière à de quoi ameuter les gens. Étrange raisonnement pour une femme qui, justement, déambule dans ce même endroit morbide, à une heure pareille, mais lorsqu’elle avait débutée sa promenade pédestre, le soleil gouvernait encore les cieux.

    Avait-il parlé de « pensées » ? Elle aussi s’était égarée à trop se cloîtrer dans les 4 murs épais de ses songes. Si elle avait été plus attentive à ce qui se déroulait autour d’elle, elle ne se serait certainement pas aventurée dans un endroit tel que celui-ci et encore moins durant la nuit. Or il était un peu tard pour penser à cela. Elle pria intérieurement pour que cet individu ne soit pas un serial killer sévèrement atteint de schizophrénie. Peut-être en faisait-elle trop mais les Etats-Unis étaient loin d’être un havre de paix où les anges battaient de l’ail un peu partout. C’était à ce demander pourquoi elle avait choisi ce continent pour tirer un trait sur sa vie passé mais…quelque chose d’inexplicable l’avait encouragé à venir ici. Une intuition insolite…

    Un rayon lunaire parvint à s’immiscer assez longtemps au travers de l’épaisse couche de cumulus pour qu’Evey puisse apercevoir son interlocuteur. Comme elle l’avait présagé, il était jeune, environ la trentaine, blond aux yeux…Mon dieu ses yeux ! La couleur qui englobait ses pupilles était incroyablement magnifique. Un joli teint de miel, ambré striée ses prunelles que l’astre nocturne ne manquait pas de mettre en valeur. Son éclat laiteux les rendait pratiquement translucide, clair, céleste…Un tel spectacle avait de quoi faire chanceler votre mur monté scrupuleusement pour préserver votre sécurité. Après s’être réveillée de sa torpeur, la jeune femme redressa ses boucliers. Son esprit commença à lui envoyer d’étranges images sur l’homme qui avait tout du profil aryen, excepté les yeux…Elle le voyait séduire ses proies à l’aide de son arme redoutable qui dormait dans son regard pour ensuite s’atteler à des actes effroyables ne s’inscrivant que dans les pages frémissantes d’un livre d’épouvante. L’homme mit un terme à ses fictions insalubres en lui proposant de l’aide. Il devait avoir sentit sa terreur. Un aveugle aurait perçu l’aura palpable de sa frayeur. Il se présenta comme étant un médecin. Pas très rassurant pour un susceptible psychopathe. Evey baissa le visage et esquissa un discret petit sourire. Elle se trouva ridicule à songer à de telles diffamations. C’était elle qui était atteinte d’une sérieuse pathologie : la paranoïa. Faisant preuve de maturité mais surtout de lucidité, elle retira son « costume de camouflage » pour se dévoiler au clair de lune. Elle redressa alors son visage et dans une longue inspiration afficha un sourire travaillé.


    - Non je vais bien, j’ai juste été sujette à une grande panique. Vous serez d’accord sur le fait qu’un cimetière n’a rien de rassurant et encore moins lorsque l’on n’est pas seul…

    Elle tenta de dissimuler tant bien que mal la fascination qu’elle portait pour la teinte de ses yeux topazes en simulant de fausses marques d’attention aux tombes. Elle revint finalement à fixer l’inconnu. Le silence était angoissant, il était alors préférable de combler les blancs afin de tirer le plus d’informations et d’effectuer un bilan personnel sur son interlocuteur.

    - Vous deviez être pas mal plongé dans vos pensées pour vous être ainsi égaré. Je vous dis ça car justement je suis dans ce cas de figure.

    Avoua t-elle dans un léger rire flûté.
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MessageSujet: Re: SUJET ANNULE   SUJET ANNULE EmptyJeu 13 Mai 2010, 22:05

    Ainsi, la jeune femme le croyait égaré ? Carlisle sourit : si elle savait ce qu'il était réellement entrain de faire dans cette forêt, nul doute qu'elle se serait déjà enfuie en courant ou qu'elle aurait, au moins, prit ses jambes à son cou.
    Bref, oui, ce n'était pas qu'elle avait l'air effrayée, mais elle était réellement effrayée. D'un coté, c'était normal : une jeune humaine se promenant toute seule dans un cimetière la nuit, encapuchonnée ainsi...c'était étrange mais sûrement moins étrange que de rencontrer un vampire.......
    Carlisle regarda le ciel en se demandant si la jeune femme était perdue et si, oui ou non, il devait se proposer de la ramener chez elle. Après tout il se souvenait d'avoir garé sa voiture non loin d'ici donc, ce serait un jeu d'enfant de la retrouver.
    Pourtant, le vampire ne fit pas tout de suite cette proposition. Ses sens étaient fixés sur les battements de son coeur. Il ralentissait et augmentait au fur et à mesure de ses sentiments. Peur...panique...peur...pourquoi était elle autant paniquée ?
    Devait il lui poser la question ? Carlisle l'ignorais et, en ce moment, il se maudit de ne pas avoir le don d'Edward. Il aurait tellement aimé savoir ce que la jeune femme pensait pour être à même de l'aider du mieux qu'il pouvait.
    Pourtant, pour cela, il fallait qu'il se présente. Sans être devin, tout le monde pouvait comprendre qu'une jeune femme refuserait de suivre un homme la nuit, surtout dans cimetière. Pour un lieu de rencontre c'est assez original non ?
    Bref, peut être la prenait il pour quelque chose qu'il n'était pas. Évidemment, il n'y a qu'une faible chance pour qu'elle vise juste et lui soumette l'idée d'un vampire mais peut être la prenait il pour un maniaque, un malade ou autre....
    Profitant d'un faible éclat de lune, Carlisle pu voir le regard de la jeune femme se diriger vers son visage pour le dévisager. Le vampire se raidit : allait elle lui poser des questions ? Il était habitué à tout cela et avait les réponses toutes prêtes évidemment, même s'il répugnait à s'en servir. Il n'aimait pas le mensonge mais il y était bien obligé....
    Comme Carlisle le redoutait, le regard de la jeune femme s'attarda sur ses yeux. Avant d'avoir chassé, ils étaient légèrement foncés mais, à présent, ils avaient repris leurs couleurs habituelles, c'est à dire, le doré. Enfin...leurs couleurs habituelles pour lui évidemment....
    étrangement, il remarqua qu'au lieu de la rassuré, ce qu'il avait dit avait eu pour conséquence d'augmenter la panique de la jeune femme. Ne le croyait elle pas quand il disait qu'il était médecin ? Comment faire pour se justifier à ses yeux ?
    Carlisle réfléchit, il voulait tout faire pour essayer de ne pas augmenter encore plus la panique déjà plus que palpable de la jeune femme. Peut être qu'en se présentant réellement devant elle ? Enfin...en disant « présentant réellement » il pensait à lui donner son nom et prénom évidemment. Il ne pensait absolument pas à lui révéler sa condition de vampire.
    C'était évident pour lui. C'est d'ailleurs pour cela que, sans se répartir de son sourire rassurant, il répondit à la jeune femme :

    « Oui vous avez raison. Ce n'est pas très raisonnable de se promener dans un cimetière en pleine nuit, surtout pour une jeune femme. C'est triste à dire mais il faut se méfier de tout le monde au jour d'aujourd'hui..... »

    Oui, il fallait se méfier de tout le monde, surtout de la créature qui se tenait en face de la jeune femme et qui lui parlait. Pourtant, Carlisle venait de chasser, il n'y avait donc aucune chance pour qu'il perde le contrôle. Enfin...il l'espérait...
    Sa voix était douce et rassurante, mais il voulait montrer à la jeune femme qu'il ne voulait rien d'autre que l'aider et, même si le ton de sa voix se faisait charmeuse et séduisante, il savait qu'il n'insisterait pas si la jeune femme ne voulait pas de son aide.
    De plus, elle n'aurait pas tord de ne pas lui faire confiance. Qui serait assez fou pour suivre les conseils d'un inconnu rencontré dans un cimetière en pleine nuit ? Carlisle était plongé dans ses pensées et reprit contact avec la réalité quand la jeune femme lui confia qu'elle s'était égarée, en lui demandant s'il n'était pas égaré lui même. Ce fut avec un sourire courtois qu'il lui répondit :

    « Non j'étais simplement perdu dans mes pensées parce que je...décompressais et même si ce n'est pas un endroit convenable pour une promenade je peux vous assurer que, quand on en a besoin de prendre l'air, cela fait du bien »

    Partant d'un petit rire, le vampire regarda ensuite la jeune femme, toujours en se demandant s'il devait lui révéler son identité. Peut être serait ce plus raisonnable en effet, car son interlocutrice était toujours autant effrayée.
    Donc, jouant la carte du rassurant, Carlisle se présenta officiellement :

    « Pour éviter que vous ne me preniez pour un quelconque psychopathe, je vais me présenter officiellement. Je me nomme Carlisle Cullen, médecin travaillant dans une petite bourgade des Etats Unis nommée Forks et actuellement en stage à l'hôpital du 109, rue du 7ème Art. J'espère que cette présentation dans les règles vous rassure quelque peu sur ma personne »

    Après une légère hésitation, le vampire tendit la main à la jeune femme. Oui, être poli quelques soient les circonstances !
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MessageSujet: Re: SUJET ANNULE   SUJET ANNULE EmptyVen 14 Mai 2010, 13:58

    Cet instant de clarté que leur avait offert la lune pour leur permettre de se découvrir avait mis le jeune inconnu mal à l’aise. Le regard de la jeune femme s’était montré insistant et pouvait être jugé comme étant offensant vis-à-vis de l’homme. Elle ne devait pas être la première à l’avoir toisé ainsi. L’attitude qu’il prenait le laissait entrevoir en tout cas. Désarçonnée, elle dériva un instant son regard replaçant instinctivement une mèche derrière son oreille droite. Sa frayeur diminua sous le coup de la confusion.

    Ce qu’il disait été juste. Elle était la première à se méfier de tout et de tout le monde avec, d’ailleurs, un peu trop d’importance. Ca sautait souvent aux yeux des gens et son interlocuteur comptait parmi eux. Elle ne leur en voulait pas. Leur surprise éveillait chez Evey un peu plus de confiance. Un homme lui voulant véritablement du mal se délecterait de sa frayeur. Ce ne fut pas le cas avec Miles Edgeworth ni avec le Capitaine James Hook. Quoi que James ce n’était pas comparable…


    - Oui…enfin il est comme même préférable d’aérer son esprit sur son balcon, c’est moins dangereux.

    Carlisle Cullen…Habitant de Forks…Médecin, en stage…Hum intéressant. Il était venu seul ? Il y avait de fortes chances. Un homme accompagné ne se serait jamais hasardé seul dehors. Un homme accompagné n’a que très peu de temps à consacrer à ses soucis. Elle en conclu, sans même lui demander, qu’il avait laissé sa famille à Forks, si tant il en avait une. Elle fixa un moment sa main, tendit lentement la sienne pour répondre à sa salutation. Le contact de sa peau chaude et humide avec celle froide et rigide de l’homme lui procura un intense frisson. Un homme à la peau fraîche était assez rare à dénicher. Elle esquissa un sourire légèrement crispé.

    - Moi c’est Evey Hammond, actuellement à la recherche d’un nouvel emploi dans le domaine du secrétariat. J’ai emménagé en ville il n’y a pas longtemps donc…si un poste s’offre à moi, je n’hésiterai pas à sauter dessus.

    En parlant de médecine, ça lui aurait plu de devenir secrétaire médicale…Mais bon, entre ce que l’on veut et ce que l’on peut avoir, il y a une marge. La jeune femme émit un léger rire face à sa dernière remarque.

    - Oui merci, encore désolé de me montrer si méfiante. Je dois vous avouer que j’ai imaginé des choses pas très catholiques à votre égard…Mais…passons.
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MessageSujet: Re: SUJET ANNULE   SUJET ANNULE EmptyVen 14 Mai 2010, 15:08

    Evey Hammond, ainsi était le nom de la jeune femme. Ainsi les présentations s'étaient faites dans les règles mais, étrangement, cela ne sembla pas la rassurer. Plus Carlisle la regardait, plus il se disait que les humains étaient décidément des créatures fascinantes.
    En effet, aucune humaine se serait assez folle pour se promener en pleine nuit, seule, dans un cimetière ? Si ? Enfin...comme c'était étrange de rencontrer un vampire dans le fameux cimetière mais bon...il pouvait bien y avoir des exceptions à la règle non ?
    Aérer son esprit sur son balcon ? Oui, ce serait effectivement moins dangereux que de se promener seule la nuit mais....on pouvait aisément tomber par dessus et se fracturer les os, cela dépendait ensuite de la hauteur du balcon.
    Carlisle souriait : il était replongé dans ses réflexions médicales alors qu'il devait être en congé mais...que voulez vous ? Quand je vous disait que le moindre jour de congé était un supplice pour lui, je ne mentais pas !
    Heureusement, son cerveau de vampire lui permit de penser à plusieurs choses en même temps : alors que la partie dite « médicale » de son cerveau analysait ce que venait de dire Evey sur cette histoire de balcon, une autre partie essayait de prévoir les moindre dangers.
    Malgré tout, Carlisle ne pouvait empêcher tous ces sens d'être en éveil, à l'affut, prêt à se défendre en cas de besoin ou, au pire, à attaquer mais, cela se ferait, évidemment, en ultime recours, en cas de nécessité.
    Donc, Carlisle resta silencieux, ne coupant pas la parole à Evey, la laissant finir ses phrases, tout en analysant ses réponses. Sans doute avait elle perçue son propre malaise ? Dans ce cas, ils seraient deux à être mal à l'aise....
    Pourtant, ils n'allaient tout de même pas continuer à discuter dans ce cimetière en pleine nuit si ? Ce ne serait pas un endroit très approprié pour avoir une discussion....De plus, Carlisle ne s'imaginait que trop bien la scène décrite dans les livres d'horreurs « classiques » : une jeune femme esseulée dans un cimetière la nuit, un bel homme qui passe par là par le plus grand des hasards.....histoire de vampire classique en somme...
    Secouant discrètement la tête pour chasser ses pensées, heureusement qu'Edward ne l'avait pas accompagné, il aurait sûrement donner mal à la tête à son « fils »....enfin, s'il croyait que les vampires pouvaient avoir mal à la tête bien sûr, il revint à la situation présente.
    Souriant, il ne pu s'empêcher de répondre à Evey :

    « Vous avez sûrement raison mais, voyez vous, prendre l'air sur son balcon comporte aussi quelques risques non négligeables. Par exemple : un faux mouvement et vous pouvez basculer de votre balcon et risquer de vous fracturer les os mais passons....Tout ça pour dire que le risque zéro n'existe pas dans ce monde »

    Carlisle se mit aussitôt une claque mentale : bravo pour le cours de médecine, professeur ! Dire qu'il ne souhaitait pas inquiéter la jeune femme plus qu'elle ne semblait déjà l'être alors là...lui parler du risque de se fracturer les os en basculant d'un balcon....il avait toutes ses chances de l'effrayer sur ce coup là....
    Bref, il ne pouvait pas nier qu'il était médecin et en temps que tel, il se devait de conseiller les gens, pour ne pas qu'il leur arrive quelques chose. Pourtant, Carlisle ne serait pas étonné s'il était allé trop loin.
    Revenons à la discussion ! Apparemment, la jeune femme était en recherche d'un travail dans le domaine du secrétariat. L'hôpital recrutait il ? N'étant appelé qu'en tant que médecin stagiaire, Carlisle n'en avait aucune idée mais il se demandait si cela plairait à Evey d'aller demander au directeur de l'établissement si un poste de secrétaire était à pourvoir.
    Esquissant un sourire qu'il voulait rassurant, le vampire posa la question à voix haute :

    « Vu que je suis moi même médecin stagiaire à l'hôpital du 109, cela vous aiderait il si je demandais au directeur de l'établissement s'il n'y a pas un poste de secrétaire de libre ? Vous pourriez me laisser vos coordonnées, je pourrais m'informer et vous contacter si besoin est ? Qu'en dites vous ? »

    Encore une fois, Carlisle analysa le moindre de ses mots. Il avait proposé a Evey de lui donner ses coordonnées. Peut être que la jeune femme allait se méprendre et croire qu'il l'invitait en fait chez lui pour abuser d'elle une fois « sur son territoire » ?
    Le vampire s'obligea à ne pas avoir ce genre de pensées mais il fallait être réaliste. De nos jours on pouvait croire à tout et n'importe quoi, mais heureusement, croire aux vampires ne se situait qu'au bas de la liste....
    Carlisle sourit lorsqu'il entendit que la jeune femme avait eu des pensées pas très catholiques sur lui. En fait, si elle savait qu'elle n'était pas loin de la vérité, comment allait elle réagir ? Le vampire se contenta néanmoins de sourire, avant de répondre :

    « Ce n'est rien. Je peux tout à fait comprendre que vous vous êtes méfiée de moi. Après tout, il est difficile de faire confiance à un inconnu rencontré en pleine nuit, surtout dans un cimetière. Rassurez vous, je ne vous en veux pas et vous n'avez aucune raison de vous en vouloir »
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MessageSujet: Re: SUJET ANNULE   SUJET ANNULE EmptyMar 25 Mai 2010, 22:36

    Evey ne resta pas insensible face aux efforts que faisait son interlocuteur afin de la mettre à l’aise. Il ne manquait pas d’humour, son ton était agréable, doux, son regard ambré bien qu’étrange paraissait inoffensif. Il n’avait aucune attitude suspect ni de paroles douteuses, il était juste un égaré comme elle, pensif et peut-être même mélancolique. Elle ignorait si la douceur qui régnait dans ses prunelles était naturelle ou si cet état de tristesse était passager, dû à un évènement accablant. Il était trop tôt pour se permettre se genre de question, mais Evey aimait à sonder les traits de ceux avec qui elle s’entretenait. A défaut de connaître intimement la personne, on se contentait de ce qu’on avait sous la main. La première impression n’était-elle pas décisive après tout ?

    Citation :
    « Vous avez sûrement raison mais, voyez vous, prendre l'air sur son balcon comporte aussi quelques risques non négligeables. Par exemple : un faux mouvement et vous pouvez basculer de votre balcon et risquer de vous fracturer les os mais passons....Tout ça pour dire que le risque zéro n'existe pas dans ce monde »

    Le dénommé Carlisle était décidément plus pessimiste qu’elle. Il voyait des fins terribles partout et de façon véritablement infortune. Elle ne pipa mot pour lui répondre car dans le cas contraire ils auraient pu disserter sur le sujet jusqu’au retentissement des trompettes célestes mais s’autorisa une réflexion.

    « Certes il n’existe pas…mais j’aurai bien aimé contempler le pourcentage d’accident de ce genre. Il doit être minime, voir insignifiant. »

    En effet, on ne peut pas dire que ce soit là un fait fréquent. Il valait mieux s’attarder sur le risque de rencontrer quelqu’un de suspect ou bien être à l’affût lorsque l’on traverse une route plutôt que de se préoccuper de son balcon. La nuance était flagrante et incomparable. De toute évidence, Evey préférait contemplait l’a pénombre depuis cette hauteur rassurante plutôt qu’en plein cœur de cet univers fait de ténèbres. Quelle étrange contradiction que ce portrait lugubre représentait : une nuit de pleine lune, un cimetière, un étrange personnage et une jeune femme apeurée. La jeune femme esquissa un mouvement négatif de la tête et émit un léger rire contenu devant la situation. Elle abaissa un peu ses murs dévoilant très chastement une attitude plus sereine. Elle semblait se sentir moins menacée ; plus surprise de ne pas se trouver seule que la présence de Carlisle en elle-même.

    Ils changèrent aussitôt de sujet, la recherche d’emploi ayant captivé l’inconnu. Il se proposa porte parole d’Evey afin de parler d’elle à son lieu de travail. Elle ne savait pas vraiment comment réagir, ce qui était certain c’est qu’elle se sentait gênée. Il allait un peu vite en besogne après tout…En plus de cela, il se permit de lui demander ses coordonnées. La jeune femme fronça les sourcils et baissa légèrement le visage en direction d’une tombe qu’elle fixa sans véritablement y trouver d’importance.


    - Ecoutez…c’est gentil de votre part mais j’aime à faire mes démarches moi-même, je ne suis que plus satisfaite du travail personnel fourni. Mais…Merci.

    Trouva t-elle à dire pour ne pas lui balancer une réplique cinglante et blessante, qui n’était pas du tout son genre au passage. Evey avait des bonnes manières et ne se serait jamais permit un tel écart.
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