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 Dans les rues du New Jersey, on ne croise pas de lapins, mais des Chapeliers... (Chapelier Fou)

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MessageSujet: Dans les rues du New Jersey, on ne croise pas de lapins, mais des Chapeliers... (Chapelier Fou)   Dans les rues du New Jersey, on ne croise pas de lapins, mais des Chapeliers... (Chapelier Fou) EmptySam 07 Aoû 2010, 20:18

Alice avait quitté son appartement assez tôt en veillant à être la plus discrète possible, elle ne tenait pas à briser le sommeil de sa colocataire. Robin devait certainement être en train de rêver, et pour Alice, le rêve était sacré. Avant de partir, Alice se souvenait d’avoir sourit en observant la jeune femme dormir, elle avait l’impression de se regarder elle-même. D’ailleurs elle ignorait où son vraie corps s’était assoupie et si elle était en sécurité car elle ne s’était pas réveillée depuis un moment déjà. Le temps se faisait long. Le Chapelier aurait certainement rigolé à cette remarque concernant le temps car lui, il ne le connaissait pas.

Elle ne se souvenait pas de ce rêve et pour preuve, Alice était en train de le découvrir, du moins c’est ce qu’elle croyait car elle était bel et bien en train de vivre dans la réalité. Elle portait toujours sa robe bleue sur le dos, robe pour laquelle elle portait un grand attachement tout autant que pour la couleur. Certes, elle paraissait démodée comparé à l’époque qu’elle visitait. Pour Alice ça n’avait pas d’importance car si les gens étaient exaspérés pour si peu, alors c’est avec plaisir qu’elle les invitait dans son rêve favori. Ils étaient sûrs de ne pas être déçu et en auraient certainement perdu la tête, dans tous les sens du terme.

Pour le moment, Alice remontait l’allée principale au pied de l’immeuble qu’elle venait de quitter. Ne sachant trop où se rendre, elle fit confiance à son instinct qui guida ses pieds ici et là. Son regard sauta de fixation en fixation sur tout ce qui pouvait l’entourer. Ces immenses graticiels la laissait sans voix, elle était essoufflée rien qu’en imaginant le nombre de marches qu’il pouvait y avoir. Or, cela pouvait être amusent de consacrer un peu de temps à les compter. Elle aurait choisi celui qui lui semblait percer le ciel et aurait débuté l’énumération des marches. Elle fit un tour sur elle-même tout en continuant à marcher et entra en collision avec une femme plutôt mal famé. Sa robe était trop courte et son décolleté trop ravageur au goût d’Alice. Le visage de cette brune semblait si artificiel tant il était barbouillé de maquillage. Elle ignorait sur quoi arrêter son regard mais tenter de le poser sur ces deux trous noirs représentant ses yeux.


- Non mais tu ne peux pas faire attention où tu mets les pieds Mary Ingalls ?

- Excusez moi je ne vous avez pas vu. Oh et…je ne connais pas de Mary Ingalls. Vous devez faire erreur sur la personne car je m’appelle Alice Kingsley. Oh si je peux me permettre d’ajouter une touche personnelle à votre costume, vous devriez essayer de mettre deux collants à rayures différents. Disons l’un en noir et blanc et l’autre en orange et blanc. En dehors de ça, c’est très réussi, j’en ai presque peur moi-même.

Elle assura un sourire sincère et courtois à la prostituée et passa sa route. A l’instant même ou l’attention de la femme de joie se déporta sur ses mots, les yeux de cette dernière s’écarquillèrent alors d’effroi tandis que ses lèvres s’entrouvrirent de stupéfaction comme si on venait de lui offrir une malle remplie d’or sans même lui avoir proposé de disposer de son corps. Notre rêveuse continua sa route vers…l’inconnu et quelques mètres plus loin stoppa sa course pour considérer de plus près ces engins métalliques montés sur 4 roues. Une force, qui échappait à la jeunette, propulsait ces véhicules dans un lourd ronronnement. Leur vitesse variée selon les conducteurs. Qui plus est, ces machines étranges projetées des sons aussi forts et désagréables qu’un cor. C’était sans nul doute le moyen de déplacement des gens d’ici. Ça avait l’air sympathique et surtout pratique, mais Dieu que l’odeur de ces machines empestait ! Ça ressemblait étrangement au fioul que l’on se servait pour les bateaux. Peut-être était-ce la même énergie…bref, Alice était fascinée par ces diables appareils. Elle en voyait venir de partout. Celles en mouvements circulaient au milieu, comme les charrettes de son époque et celles qui n’étaient pas en fonction étaient rangées sur le bas côté. Tous le monde pouvait diriger cette étrange boite métallique ? Chacun en avait une ? La jeune femme soupira, agacée par son ignorance. Elle accosta le premier passant qu’elle vit et pointa du doigt un quelconque véhicule en stationnement.

- Pardon mais…

Comment ne pas se trouver ridicule…

…comment la trouvez-vous ?

- Quoi la voiture ?

Au mot « voiture » un sourire chafouin souligna ses lèvres tandis que ses yeux pétillaient de satisfaction. Finalement, ce mot existait encore à cet époque.

- Oui.

- Et bien ma foi…garée !

L’homme traça sa route, riant aux éclats. Elle ne compris point la nature de son exaltation, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle n’avait pas pu éviter la moquerie. Qu’importe, elle connaissait le nom qu’on leur attribuait. Alice contempla encore un instant la voiture d’un rouge cramoisie puis poursuivie son parcours. Elle prit la seconde allée qui tournait sur la droite et là, ce qu’elle vit concrétisa l’idée qu’elle rêvait. Un homme, qui portait un chapeau haut de forme sur une chevelure de feu, déambulait lui aussi dans les rues, l’air aussi curieux qu’elle. Ses vêtements, légèrement excentriques, attiraient le regard de beaucoup. Un élan de joie la raviva ! Sans même hésiter, sa garde toujours aussi basse, elle traversa la route manquant de se faire 3 fois renverser. Elle n’entendait même plus les klaxons lui hurler dessus, elle ne voyait plus que le Chapelier. Arrivée à son niveau, elle se stoppa, un sourire radieux montant jusqu’aux oreilles.

- Chapelier ! Cette fois-ci je suis certaine que je rêve, il n’y a pas de doutes. Que faites-vous ici ?
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