Retour d'une journée bien remplite...(PV Rose)

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Le temps était pluvieux, les nuages de plus en plus replet et obscur. La brume arpentait les rues, un orage se préparait, il était seulement dix-huit heures mais avec ce temps ont aurait dit qu’il était déjà vingt et un heures.

Blair se trouvait dans taxi en direction de son appartement, elle revenait du centre ville avec beaucoup de paquets contenant des choses qui faisaient son bonheur ; des bijoux et des vêtements qui s’associaient à ses goûts si raffinés. Elle venait de découvrir une boutique qui se trouvait à l’autre bout de la ville, cet établissement lui rappelait beaucoup ceux qu’elle fréquentait auparavant. Ces boutiques qui avaient une clientèle précise, des femmes de 18 à 50 ans qui ont de la classe et qui aiment la haute couture, les femmes comme B. Le chauffeur de taxi dont physique était négligeait la regarda dans son rétroviseur :

- Vous êtes arrivée Mademoiselle ! Cela vous fera 35 dollars.

Blair sortit deux billets de vingt dollars et les donna avec un sourire cordial.

- Gardez la monnaie. Blair ouvra la portière tout en prenant ses sacs. Merci bonne soirée à vous.

Blair s’avança vers le hall de son immeuble, chargée de ses paquets.

Le chauffard à qui elle venait de donner un pourboire ne l’avait même pas invité à lui monter ses affaires, quel ingrat. Blair devait sortir ses clefs ce qui l’obligeait à poser ses sacs sur le sol humide. Malgré tout Blair ouvrit la porte et alla jusqu'à l’ascenseur. Celui-ci comportait un écriteau avec inscrit « en panne ».

- De mieux en mieux ! Dit-elle agaçait.

Blair n’habitait qu’au deuxième étage mais ses sacs étaient assez lourds.

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Maintenant loge et installée, Rose espérait maintenant décrocher un poste. Refusant de devenir vendeuse dans un magasin de vêtements à cause d’un mauvais souvenir avec des mannequins en plastique qui avait essayé de l’attaquer, Rose s’était proposé pour devenir professeur d’anglais.

En comparaison avec les autres professeurs du pays, son accent était et resterait anglais. Elle refusait d’oublier cet accent et parler comme les américains, bien qu’elle n’est absolument rien contre les américains. Elles les trouvaient sympathiques et accueillants, seulement elle tenait trop à ses origines.

Elle passa la journée, rendez vous sur rendez vous, a passé des entretiens d’embauche. Si elle voulait devenir professeur, elle devait se dépêcher, la rentrée approchait maintenant et très rapidement. Elle s’occuperait aussi. Ne rien faire de sa journée, sans doute était ce merveilleux pour certains, mais Rose savait qu’elle finirait par s’ennuyer.

Elle rentra assez tard au 109 rue du septième art, passa sans regarder à proximité d’un taxi où une jeune femme en sortait avec ses paquets. Devant elle, la fille avait l’air chargée, fatiguée, et lorsqu’elle atteignit l’ascenseur, poussa un soupir d’ennui et exprima son mécontentement. En panne. Rose, qui la suivait et qui, habitant au sixième étage, ne voulait pas monter à pied, poussa un soupir.

*C’est bien ma vaine*

Enfin, en regardant la jeune femme, elle avait l’air plus chanceuse qu’elle. Chargée de paquets, si elle vivait au huitième, elle allait y passer la soirée. Aussi Rose proposa son aide car elle avait vraiment l’air d’en avoir.

Mademoiselle, puis je vous aider à porter deux ou trois de vos paquets ? Vous m’avez l’air bien chargée et je n’ai rien mise à part une pochette … Comme l’ascenseur est en panne ça vous évitera de faire plusieurs allers-retours.

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A Manhattan les chauffeurs descendent pour monter les affaires de B jusqu’à chez elle, mais à Manhattan tout le monde connaît les Waldorf, sa mère Eleanor Waldorf grâce à ses créations hautes coutures hors de prix vendues dans ses prestigieuses boutiques. Harold Waldorf à cause de son scandale qu’il a fait endurer à sa famille du faite qu’il ait trompé et quitté sa femme pour un mannequin. Un homme de trente et un ans qui travaillait pour son épouse et leur fille grâce à sa réputation qu’elle sait faite au lycée et dans le site de Gossip Girl. Blair n’aime pas être invisible elle fait tout pour exister et on se demande si ses parents ne sont pas pareil, héritage de famille sans doute.

Elle entendit des pas derrière elle, c’était une jeune femme à la chevelure blonde légèrement dorée avec la luminosité de la pièce, qui venait d’intégrer le hall d’entrer aux pavés légèrement humides. Elle avait l’air également très contrariée que l’ascenseur fasse des siennes.

La jeune femme, en regardant Blair avec tous ses paquets, lui proposa de l’aider à les monter jusqu’à son appartement. Blair ne pouvait pas rêver mieux, elle qui commençait à désespérer.

- Oui merci volontiers, au passage moi c’est Blair Waldorf. Blair posa ses sacs pour serrer la main de la jeune femme, comme une fille de bonne famille qu’elle était. J’habite au 202…Vous venez d’emménager?

Puis Blair reprit deux paquets pour les guider en direction de la demoiselle avec un grand sourire chaleureux.

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La jeune femme à qui Rose venait de s’adresser avait l’air d’être une fille de bonne famille pour avoir autant de paquets provenant des magasins les plus chics. Enfin, il existait aujourd’hui des femmes qui dépensaient jusqu’au dernier sou rien que pour des fringues et qui après se retrouvaient sur la paille.

L’inconnue appréciait les vêtements de luxe, ce qui n’était pas vraiment le genre de Rose, bien qu’elle ait travaillé dans un magasin de vêtements à Londres. Elle s’habillait de manière assez classique, sans grande fantaisie à vrai dire. Pratique pour s’adapter à toutes les situations qu’elle rencontrait.

La jeune femme s’appelait Blair Waldorf, et habitait au deuxième. Au moins, l’étage où elle vivait n’était pas plus haut que le sien. Habitant au sixième, la plupart des personnes qu’elle croiserait vivrait à un étage inférieur pour la plupart.

Elle serra la main de la jeune femme, pour paraitre polie. Rose trouva que c’était un peu solennel comme présentation mais ne dit rien.

Rose Tyler. Je vais vous décharger. Vous en avez pris combien ? Au moins vous n’aurez plus à refaire les boutiques avant un petit moment.

Ou pas. Certaines faisaient très régulièrement les magasins, au grand bonheur de ces chers vendeurs, qui récoltait une sacrée recette ce jour là. Surtout si Blair y allait toutes les semaines…

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La jeune femme qui venait de proposer son aide regarda Blair et ses affaires avec un regard insistant et analyseur. B n’aimait pas être observée de cette manière même si elle glorifiait qu’on s’intéresse à elle. Elle détestait être jugée, que ce soit par un proche ou un inconnu ce droit n’était destiné qu’à elle.

Mais la jeune femme avait la gentillesse de l’aider à monter ses sacs jusqu’à son appartement. Alors Blair se tue pour ne pas froisser la femme en face d’elle qui se présenta sous le nom de Rose. Blair lui répondit poliment et amicalement :

- Merci encore Mademoiselle Tyler, faire les boutiques est un de mes passe-temps favoris, ça me détend. Je dois tenir cela de me mère. Elle…elle est créatrice de prestigieux vêtements …Que faites vous dans la vie Rose ?

Blair fixait à son tour son interlocutrice qui était habillée assez sobre et ordinaire. Rose était surement l’envers de B, cette dissociation allait-elle rapprocher les deux jeunes et gracieuses femmes ou au contraire les éloigner ? Blair n’avait pas encore décidé de ce qu’allait être cette Rose Tyler pour elle. Cependant, nouvelle locataire dans cet immeuble, il fallait bien qu’elle se fasse de relations amicales.

B donna deux de ses sacs les plus lourds avec un grand sourire qui inspirait confiance et en garda trois puis invita la jeune femme à la suivre dans les escaliers.

- Vous aurez bien le temps de prendre un café?