Yoroshikun ne ! [PV Mikan-chan]

C'était étrange. Comme un pressentiment, quelque chose de ce genre. Haruhi s'était levée après une grasse matinée, elle s'était étirée comme un chat, s'était habillée, avait petit-déjeuné. Et, entendant une valise rouler devant sa porte, elle sut qu'elle devait aller voir. Seulement, son téléphone, ce maudit téléphone, sonna. Kyon. Bien sûr, que c'était Kyon. Elle n'avait pas besoin de regarder le numéro pour le savoir. C'était le seul qui continuait, inlassablement, d'appeler. Même ses parents avaient arrêté au bout de trois essais. Kyon, lui, appelait parfois jusqu'à cinq fois par jour.Quelle heure pouvait-il bien être au Japon ? Dans les environs de minuit ? Et lui, il ne dormait pas, il appelait, toujours, encore. Il voulait comprendre pourquoi elle était partie, sûrement. Et ce n'était pas trop tard, elle pouvait décrocher, s'expliquer. Pas s'excuser, Haruhi Suzumiya s'excusera le jour où un Martien vaincra sa timidité et se montrera. Ce qui ne signifiait pas "jamais" mais "pas aujourd'hui". Elle ferma les yeux. Quatrième sonnerie. Cinquième. Et enfin, le silence total.
Chouchou n'était plus là. Ou alors, peut-être dormait-il encore ?
La valise. Mais oui, cette valise, celle qu'elle s'était promise de suivre ! C'était trop tard, elle ne l'entendait plus. Elle se précipita dans le couloir. Elle entendait encore doucement le bruit des roulettes dans l'escalier. Elle ferma doucement la porte et grimpa les marches quatre à quatre. Dans le couloir ! Donc, la personne était à l'étage du dessus. Elle la vit, de loin, devant une porte, de profil. Aucun doute possible, cette fille était japonaise. La curiosité d'Haruhi prit le dessus sans plus tarder.
-Oi, kimi ! Matte, onegai shimasu !
Le meilleur test possible. PArler en japonais. Haruhi ne la connaissait pas, mais elle avait vraiment besoin de parler avec quelqu'un sans avoir de difficultés créées par la langue. Elle reprit, toujours en japonais.
-T'es nouvelle ici ? Moi, j'ai emménagé hier. Je suis à l'étage du dessous. C'est quoi, ton nom ?
Haruhi tenait de se calmer. Elle était de bonne humeur mais l'appel de Kyon lui avait un peu fait l'effet d'une douche froide. Elle avait donc ce regard méchant qui lui était propre, et bien que ce fut involontaire, elle devait effrayer un peu la jeune fille.

Invité

Enfin ! Enfin, elle était arrivée. Tout en soupirant, elle regardait le devant de l'immeuble qui allait devenir son nouveau chez-soi. Après avoir passé quelques minutes à observer le bâtiment, elle entra et alla directement chercher ses clés. Elle prit l'ascenseur et appuya sans le voir sur le chiffre 4, pendant qu'elle réfléchissait. Après tant d'heures de route, qu'elle avait payée avec l'argent qu'elle avait gagnée et le peu qu'elle avait voler à son grand-père, elle était arrivé ici où elle allait faire un nouveau départ sans eux. L'ascenseur s'arrêta et elle chercha son appartement jusqu'à ce qu'elle remarque que aucuns des appartements n'étaient le sien. Ils commençaient tous par un 4. Comme l'idiote qu'elle avait été elle s'était tromper d'étage et le sien était juste au-dessus.
Elle se dirigea vers les escaliers, faisant traîner sa valise. Elle monta difficilement les marchent et espérait ne réveiller personne. Elle trouva rapidement son appartement. Elle resta devant la porte, les clés dans une main, l'autre tenant la poignée de sa valise, quelques minutes, se disant que dès qu'elle passera le pas de la porte, elle aura changer de vie. Elle ne sera plus Mikan Sakura, l'idiote se service, celle qui voulait à tout change, mais simplement Mikan. Elle allait poser sa main sur la poignée pour ouvrir quand elle entendit quelqu'un l'interpeller. Elle se retourna surprise, surtout que la fille, en tout cas la personne avait une voix aigüe, avait parler japonais.
La jeune fille, puisque s'en était une, était une japonais à n'en pas douter. Elle avait les cheveux châtains et des yeux couleurs marrons, qui la fixait d'un regard effrayant.
-Etto … Haï. Etto … Watashi wa Mi … Mikan Sakura.

Sujet: Re: Yoroshikun ne ! [PV Mikan-chan] Dim 13 Mar 2011, 16:29

C'était assez amusant, en soi. La jeune fille avait l'air... Terrifiée. A ce stade, ce n'était plus de la timidité ! Mais bon, Haruhi ne s'était pas trompée, elle était bien japonaise. Elle était contente de rencontrer quelqu'un de son pays, parler japonais la rassurait (elle n'avait rien contre l'anglais mais elle complexait sur son accent)
-Mimikan ? C'est mignon, mais original...
Haruhi réfléchit un instant. C'était quand même bizarre comme prénom. Et soudain, une petite ampoule s'alluma au dessus de sa tête. La petite bégayait ! Elle s'appelait Mikan !
-Mikan, donc ? J'adore les mandarines, ça tombe bien. Bon, on se passe les politesses, hein, je t'appellerai pas Sakura-san, n'y pense même pas. Moi, c'est Suzumiya Haruhi, mais appelle-moi Maîtresse si tu veux, ou Haruhi-sama. Mais bon, je suppose que Haruhi suffira... T'es mignonne, on dirait une toute petite enfant ! C'est vrai que ça attire les gens, les enfants... Le lolita complex, tout ça... Parce que j'avais bien Mikuru, on aurait dit qu'elle avait cinq ans, mais elle avait une telle paire de... Pardon, pardon, je m'emporte et je parle toute seule. Je meurs de faim ! Je sais que tu viens d'arriver, mais tu me fais rentrer ? Je suis gentille, je mangerais n'importe quoi ! Tu viens de quel coin du Japon ? T'as un accent trop mignon ! C'est décidé, je t'intègre à ma bande ! Donc je suis la chef, interdiction de discuter mes ordres. Mais bon, je vais être indulgente avec toi au début, t'as de la chance. Parce que sinon, tu fuirais et je me retrouverais toute seule...
Le regard d'Haruhi s'assombrit et se perdit dans le vague. Tout ce qu'elle racontait, c'était du vécu, du trop bien vécu. Ils l'avaient tous abandonnée. Tous, sauf...
-Kyon. Lui, il est resté fidèle jusqu'au bout...
Elle réalisa soudainement qu'elle avait parlé à voix haute. Ça ne lui arrivait que trop souvent, ces derniers temps ! Mais elle avait des difficultés, ne serait-ce qu'à penser. Tout s'embrouillait tellement dans sa tête, elle était incapable de réfléchir sans devenir folle ou sans avoir envie de pleurer. Secouant la tête en relançant son sourire de "j'ai-une-idée-mais-personne-n'a-dit-qu'elle-était-bonne", elle s'exclama
-Allez, dépêchons, c'est que j'ai faim, moi ! Je t'aide à ranger si tu me fais à manger ! Hayaku !

Sujet: Re: Yoroshikun ne ! [PV Mikan-chan] Dim 13 Mar 2011, 21:57

Sephiroth était à la recherche de quelqu'un au nom d'Haruhi... Ah oui! Haruhi Suzumiya. C'était sa colocataire et il voulait la rencontrer. Cela l'avait surprit qu'on l'avait mit en colo avec une fille, mais ce n'était pas lui qui allait se plaindre. Mais il savait pas où la trouver par contre, vu qu'elle était visiblement pas à l'appartement. Le seul conseil qu'on lui avait donné pour la trouver était de suivre le son d'une voix super aigüe qui disait n'importe quoi en un long monologue. Quel étrange conseil...

Il commença donc sa recherche étage par étage, du premier au dernier. L'apart étant déjà fouillé, c'était inutile d'y rester plus longtemps. Sa quête prit rapidement fin quand il entendit une voix assez... dérangeante, lui faisant vibrer les oreilles.

...Mikan, donc ? J'adore les mandarines, ça tombe bien. Bon, on se passe les politesses, hein, je t'appellerai pas Sakura-san, n'y pense même pas. Moi, c'est Suzumiya Haruhi, mais appelle-moi Maîtresse si tu veux, ou Haruhi-sama. Mais bon, je suppose que Haruhi suffira... T'es mignonne, on dirait une toute petite enfant ! C'est vrai que ça attire les gens, les enfants... Le lolita complex, tout ça... Parce que j'avais bien Mikuru, on aurait dit qu'elle avait cinq ans, mais elle avait une telle paire de... Pardon, pardon, je m'emporte et je parle toute seule. Je meurs de faim ! Je sais que tu viens d'arriver, mais tu me fais rentrer ? Je suis gentille, je mangerais n'importe quoi ! Tu viens de quel coin du Japon ? T'as un accent trop mignon ! C'est décidé, je t'intègre à ma bande ! Donc je suis la chef, interdiction de discuter mes ordres. Mais bon, je vais être indulgente avec toi au début, t'as de la chance. Parce que sinon, tu fuirais et je me retrouverais toute seule... Kyon. Lui, il est resté fidèle jusqu'au bout... Allez, dépêchons, c'est que j'ai faim, moi ! Je t'aide à ranger si tu me fais à manger ! Hayaku !

Aïeuh... Pas de doute, c'était Haruhi. Finalement, le conseil n'était pas si étrange et inutile que cela... Et dire qu'il devrait endurer cette voix en tout temps. C'était presque pire qu'entendre Jenova lui demander de détruire le monde au nom de son amour... Presque était le mot clé. Il ferma les yeux sous le coup des souvenirs douloureux avant de se reprendre en main. Pas le temps de se laisser aller. Fallait sauver cette... Mikan-chan de Haruhi! Il s'approcha donc avec un petit sourire narquois.

- N'êtes-vous pas trop dure envers cette jeune fille, mademoiselle? Cette Mikan-chan n'a pas besoin d'être attaqué verbalement dès son arrivé ici. Oui, votre voix est une attaque en soit: elle me blesse les oreilles et je suis beaucoup plus loin de vous que cette demoiselle.

L'ex-général avait bien calculé son coup, il venait d'en boucher un coin a Haruhi. Un sourire satisfait apparut alors brièvement sur son visage avant de prendre un visage impassible.

- Est-ce-que ça va, Mikan-chan? Désolé de la part d'Haruhi, elle ne sait pas quand arrêter de parler pour respirer et laisser le tour aux autres pour répliquer, semble-t-il. Je suis Sephiroth, ravi de vous rencontrer.

Distraitement, il passa sa main le long de son sabre accroché à sa ceinture. Il avait oublier qu'il était accroché là et que sa présence, après tout un sabre de 6 pieds de long, c'est quelque chose, faisait peur ou effrayait les gens. Le fait qu'il portait aussi un manteau qui laissait voir de son torse et des bottes d'armée, cela devait endurcir son expression. Tant qu'on venait pas le déranger, cela ne le dérangeait pas. Sa ou qu'on lui disait en pleine face qu'il était un monstre a cause de ce qu'il avait fait. Quoiqu'ici, personne savait a propos de cela...

Invité

-Mimikan ? C'est mignon, mais original...

Mimikan ?! Bien sûr que non, elle ne s'appelait pas comme ça ! Foutu bégaiement ! Elle allait lui dire son vrai prénom quand elle fut coupée.

-Mikan, donc ? J'adore les mandarines, ça tombe bien. Bon, on se passe les politesses, hein, je t'appellerai pas Sakura-san, n'y pense même pas. Moi, c'est Suzumiya Haruhi, mais appelle-moi Maîtresse si tu veux, ou Haruhi-sama. Mais bon, je suppose que Haruhi suffira... T'es mignonne, on dirait une toute petite enfant ! C'est vrai que ça attire les gens, les enfants... Le lolita complex, tout ça... Parce que j'avais bien Mikuru, on aurait dit qu'elle avait cinq ans, mais elle avait une telle paire de... Pardon, pardon, je m'emporte et je parle toute seule. Je meurs de faim ! Je sais que tu viens d'arriver, mais tu me fais rentrer ? Je suis gentille, je mangerais n'importe quoi ! Tu viens de quel coin du Japon ? T'as un accent trop mignon ! C'est décidé, je t'intègre à ma bande ! Donc je suis la chef, interdiction de discuter mes ordres. Mais bon, je vais être indulgente avec toi au début, t'as de la chance. Parce que sinon, tu fuirais et je me retrouverais toute seule...

Pipelette. Voilà le mot qui lui correspondait. Pendant toute la tirade, elle n'avait pas put placée un mot, ni une phrase. Mais même si cette fille parlait beaucoup, elle était adorable. En plus, elle était japonaise, donc elle ne se sentira pas seule au moins car elle était un peu nul en anglais. Cela ne la dérangeait pas qu'elle parle beaucoup,car elle était aussi une pipelette, enfin c'est ce que disait souvent Hotaru et les autres. A ce nom elle se figea. Des souvenirs d'enfance remontèrent à la surface, mais elle les chassa vite fait et ce ré-concentra sur Haruhi. Voyant qu'elle avait fini, elle voulut lui répondre mais fut encore coupée par quelqu'un. Ca commençait à bien faire !

- N'êtes-vous pas trop dure envers cette jeune fille, mademoiselle? Cette Mikan-chan n'a pas besoin d'être attaqué verbalement dès son arrivé ici. Oui, votre voix est une attaque en soit: elle me blesse les oreilles et je suis beaucoup plus loin de vous que cette demoiselle.

Ce que venait dire cet personne, fit taire Haruhi, tellement qu'elle n'osa pas dire un seul mot.

- Est-ce-que ça va, Mikan-chan? Désolé de la part d'Haruhi, elle ne sait pas quand arrêter de parler pour respirer et laisser le tour aux autres pour répliquer, semble-t-il. Je suis Sephiroth, ravi de vous rencontrer.

Mikan se retourna vers cet personne pendant qu'elle parlait et vit un homme avec un très long sabre. C'est surtout ça qu'elle vit en premier. Il n'était vraiment habillé de façon normal, mais chacun avait ses goûts.

- Euh...Ca va. Arigatô, Sephiroth-san. Vous...Vous voulez aussi rentrez, Monsieur ? Dit-elle, alors qu'elle ouvrait la porte de son appartement, bagages en main.

- N'êtes-vous pas trop dure envers cette
jeune fille, mademoiselle? Cette Mikan-chan n'a pas besoin d'être
attaqué verbalement dès son arrivé ici. Oui, votre voix est une attaque
en soit: elle me blesse les oreilles et je suis beaucoup plus loin de
vous que cette demoiselle.
Haruhi ne s'en remettait pas. C'était un défi, c'est ça ? Elle allait répondre à son "adversaire" avant d'aviser le sabre. Le très long sabre. Bon, d'accord, elle ne dirait rien pour cette fois.
- Est-ce-que ça va, Mikan-chan? Désolé de la
part d'Haruhi, elle ne sait pas quand arrêter de parler pour respirer
et laisser le tour aux autres pour répliquer, semble-t-il. Je suis
Sephiroth, ravi de vous rencontrer.
Mikan-chan ? Nan mais oh, c'était sa proie à elle, elle l'avait repérée d'abord ! Pour qui il se prenait, l'espadon ? (oui, pour Haruhi, toute personne ayant une épée était un espadon). Elle le fixa furieusement, ayant presque oublié Mikan-chan. Elle allait de nouveau répliquer quand on lui coupa la parole. Mais ils allaient arrêter, tous, à la fin ? Personne ne coupait la parole à l'ancienne chef de la brigade SOS !
- Euh...Ca va. Arigatô, Sephiroth-san.
Vous...Vous voulez aussi rentrez, Monsieur ? Dit-elle, alors qu'elle
ouvrait la porte de son appartement, bagages en main.
-Voyons, Mikan-chan, tu vas laisser rentrer un individu aussi louche que ça sans plus le connaître ? Moi, je me méfierais si j'étais toi. Et toi, l'espadon, que viens-tu faire ici ? Je trouve ça hyper louche un mec qui vient aborder deux jeunes filles comme ça. Et puis ton nom, Sephiroth, tu l'as trouvé dans une pochette surprise ? Moi je te dis, Mikan, fais gaffe à lui, il pourrait être dangereux. Y a qu'à voir comment il est sapé ! Quel type sain d'esprit porterait une épée ? T'as un permis pour ça, l'espadon ?
Encore une fois, elle repartait dans un monologue. Elle avait visiblement oublié qu'elle aussi squattait chez Mikan sans qu'elles se connaissent, mais bon. Haruhi n'avait aucune gêne de toute façon. Elle connaissait à peine les bonnes manières.
-Bon, l'espadon, faisons un marché. Je te laisse rentrer chez cette pauvre enfant innocente à condition que tu sois mon subordonné, sinon, j'appelle les flics. Alors ?
Elle avait un air de défi dans les yeux... Non, en fait, elle avait carrément une aura maléfique qui brûlait tout autour d'elle. On aurait dit un démon. Elle fixa Sephiroth, mais en fait elle en avait rien à faire de sa réponse. Qu'il le veuille ou pas, elle ferait de lui son subordonné. Parce qu'on échappait pas à Haruhi Suzumiya comme ça, à moins de s'enfuir dans un monde parallèle, dans le futur ou dans une entité alien !

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