109, rue du Septième Art
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 

 I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen] Empty
MessageSujet: I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen]   I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen] EmptySam 26 Fév 2011, 05:19



    « When the sun shines, we'll shine together. Told you I'll be here forever. Said I'll always be a friend. Took an oath, Ima stick it out till the end.  » Peter chantait. Oui, le garçon était de bonne humeur, et ce, malgré la pluie torrentielle qui tombait tout autour de lui. La fin du monde ? Tout de même pas. Non, la pluie ne le dérangeait pas outre mesure. Premièrement, parce qu'il fallait bien laisser la terre respirer, ce qui était très utile à NY vu le nombre de prairies s'y trouvant, et ensuite parce que le champ protecteur qui l'entourait le préservait du temps extérieur, sans qu'il n'est à s'en soucier. Pourtant, il trimbalait constamment un parapluie noir, qu'il balançait en avant et en arrière, chantonnant l'un de ses airs favoris. L'infirmier se trouvait en repos, et se promener dehors avait été tout indiqué. Son boulot à l'hôpital se déroulait sans encombres, mais il y passait bien trop de temps pour se vanter d'avoir une quelconque vie sociale. La vérité étant qu'il n'en possédait pas. Le soir, il était bien trop fatigué pour faire autre chose que de s'empaffer comme un loir dans son lit, parfois même sur le canapé tellement l'envie de dormir le submergeait. Ianto le réveillait souvent le lendemain, se foutant royalement de sa tronche, mais Peter ne relevait pas. Il prenait un café, triple dose, avant de partir affronter une nouvelle journée, absolument éreintante, qui, pourtant, lui apportait de grandes satisfactions. Aider le monde était sa passion, sa seule raison de vivre. Son existence n'avait aucun poids vis-à-vis de celles des autres. Si Peter était en ce monde, il le savait, c'était simplement pour porter assistance à tout un chacun.

    Bref, le soir tombait quand il marchait sur la route, disons le trottoir, dans l'optique de rentrer chez lui, juste pour regarder la télévision tranquillement, et se détendre en regardant un bon navet. Peut-être même pouvait-il se rendre chez Ella, afin de partager un petit café, lui racontant la journée ô combien palpitante qu'il venait présentement de passer. Après un tour dans un parc calme et silencieux, Peter s'était rendu chez un marchand de glace ambulant, sans être aucunement dérangé par la saison qui n'était pas encore celle des plaisirs givrés. Pour autant, le jeune homme était bien décidé à profiter de sa vie, ce qu'il ne faisait pas vraiment en temps normal. Et puis, cela commençait vraiment à l'inquiéter, il croulait sous les demandes débiles que son esprit ne cessait de stimuler en lui. La veille, sans même vraiment y réfléchir, Peter avait fabriqué un dispositif permettant de contrôler les appareils électriques de son appartement. Bien entendu, il aurait obtenu le même résultat grâce à son pouvoir de cyberpathie ou de contrôle de l'électricité, mais cette nouvelle capacité qui commençait à couler en lui l'agaçait plus qu'elle ne l'émerveillait. Les maux de têtes affreux qui le réveillait en pleine nuit étaient encore pires, et il ne savait pas comment s'en débarrasser. Un pouvoir surhumain -pour changer- devait se développer en lui. Peter détestait absorber de nouvelles capacités, qu'il mettait très longtemps à contrôler.

    L'infirmier déambulait dans la rue, agitant son parapluie, laissant l'eau tomber sur lui, quand il aperçu une femme, seule, qui marchait elle aussi sous la pluie. A la manière d'un gentleman ou d'un super héros, il s'avança vers elle, enclenchant le système permettant à son parapluie de s'ouvrir, et sursauta lorsque celui-ci s'ouvrit en grand. Bordel qu'il était gros. Peter n'aurait pas penser qu'un outil comme celui-là pouvait cacher tant d'envergure. Sautillant pour éviter les flaques -il n'allait pas voler pour effrayer la divine créature qui se trouvait devant lui- Peter afficha un air joyeux et claironnant lorsqu'il se mit à chantonner légèrement, fixant droit dans les yeux la femme qui lui faisait face. « Tu peux rester sous mon parapluie, eh, eh » L'infirmier sourit, dévoilant une rangée de dents parfaitement alignées, dont la blancheur ne faisait aucun doute. Pour autant, il abandonna très vite son air joyeux, intrigué par celui de la jeune fille, qui ne semblait pas vraiment aller bien. Sa tenue était plus que minime, et se promener ainsi pouvait lui apporter maintes ennuis. Il suffisait qu'un serial-killer en puissance rode dans le coin, et c'en était fini pour elle. Peter le savait, la rue du 109 était constituée d'être absolument différents, sympathiques pour certains, totalement psychopathes pour les autres. L'image de Sylar s'implanta dans son esprit tandis qu'il repensait à ce que ce type avait fait dans son passé. Sérieusement, voir une aussi belle fille trainer seule dans les rues, sombres qui plus est, ne le rassurait pas vraiment. C'est donc tout naturellement qu'il lui apporta son aide, se mettant à ses côtés, la protégeant de la pluie à l'aide du parapluie qu'il tenait dans une main.

    « J'espère que je vous dérange pas. Il n'est pas très prudent de se promener seule ainsi, Dieu seul sait ce qui pourrait vous arriver. Permettez moi de vous conduire à votre point d'arrivée. Cela nous permettra de faire connaissance, et d'assurer votre protection par la même occasion. Et bien loin l'envie d'exercer un quelconque harcèlement envers votre personne, mais le fait est que je ne me satisferai pas d'un non. Et que, quoique ce que vous pouvez en penser, je surveillerai vos arrières. Sans jeu de mot aucun, bien sur » Peter était comme ça. Il ne pouvait pas s'empêcher d'être là pour les gens, sans vraiment se soucier du besoin qu'ils ressentaient. Pour lui, c'était tout naturel de porter assistance à une jeune fille qui avait l'air perdu, et qui ne savait plus vraiment où elle était. L'expression de son visage montrait clairement qu'elle n'avait aucun repère, et que sa surprise était totale. Le sens de l'observation dont il venait de faire preuve rassurait Peter. Il commençait à comprendre d'où lui venait cette aptitude. Le docteur Watson, bien entendu... Sa bêtise lui arracha un sourire, tandis qu'il reporta son attention sur la jeune femme. « Je m'appelle Peter. Je peux savoir votre prénom ou je dois aller me faire voir ? » L'infirmier éclata de rire. « D'où venez vous ? Quelque chose me dit que vous êtes toute nouvelle dans le coin... »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen] Empty
MessageSujet: Re: I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen]   I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen] EmptySam 26 Fév 2011, 18:03

« On raconte qu'il mène à la vie. »

Ces mots résonnaient dans la tête de Jen.
Elle se sentait attirée vers des profondeurs infinies, chutant à la suite du corps si ardemment désiré duquel elle avait pourtant ôté la vie. Le voyage était sans terme, semblait-t-il, pourtant, nimbé d'une lumière aussi complète que douce, il passait comme un rêve d'une simplicité reposante, après le tumulte du combat le plus rude.

Quelque part, de petits coups réguliers rythmaient ce moment de flottement. La jeune femme ouvrit les yeux sur un paysage gris, dont la luminosité vespérale était si faible comparée à celle qu'elle avait perçue tout au long de son chemin jusqu'à l'éveil, qu'elle se changea l'espace d'un instant en une nuit opaque où elle ne discernait rien.
Sa tête était comme plongée dans du coton. Elle se frotta les yeux et tenta de les rouvrir pour s'habituer à son nouvel environnement, et peu à peu elle sentit qu'elle avait froid. S'entourant de ses bras dans un réflexe, elle sentit sa peau gelée sous ses doigts, et son mouvement l'amena à appréhender une autre surface, plus dure, plus glaciale encore si c'était possible. De la taule. Elle orienta son regard vers la surface métallique et découvrit... une poubelle.
Aussi banal que soit l'objet, il lui fit déjà l'effet d'une décharge électrique.

Jen ouvrit grand les yeux et scruta le paysage autour d'elle.
Elle était dans une ruelle. Il y avait un bâtiment fait de briques, de béton, et le sol était goudronné. L'odeur autour d'elle était celle d'un endroit humide et malpropre, elle était entre deux bennes à ordures et cette rythmique qui l'avait rappelée à la conscience, c'était la pluie qui frappait leur carcasse en tombant des gouttières.
La jeune fille se leva, constatant qu'elle était en parfaite possession de ses moyens comme si elle venait juste de s'assoir là, à l'abri des regards. Son point de vue dépassa alors les conteneurs et elle put distinguer l'avenue perpendiculaire à son refuge. Elle y vit des gens. Des humains.
Jen n'en crut pas ses yeux.

Mais c'est alors que, sans qu'elle s'attarde sur eux, un nom revint à sa mémoire avec une vitesse fulgurante. Lewis. Jen regarda alors autour d'elle, dans cette ruelle peu engageante, elle chercha des yeux celui qui devait répondre à ce nom. Elle ne le vit pas.


« Lewis ? »

Ses jambes lui accordèrent la grâce de se mouvoir malgré le bouleversement total qui s'opérait en elle, et elle contourna les bennes pour voir si, par bonheur, il n'aurait pas échoué près d'elle suite à leur chute dans le puits du Nexus.

« Lewis ! » appela-t-elle encore, persuadée qu'il était là, quelque part, qu'il était revenu avec elle dans ce monde si familier et pourtant si nouveau.

Et c'est en le cherchant qu'elle finit par passer le seuil de sa ruelle, son regard courant sur tous les visages alors qu'elle avançait tout en essayant de comprendre où elle avait atterri cette fois. Tout cela ressemblait bien à Mortalis, le monde normal dans lequel elle avait vécu lors de ce qui lui semblait être une première vie bien lointaine désormais. Mais elle ne s'était jamais rendue ici auparavant, elle en était certaine. Elle ignorait complètement où elle se trouvait, et à voir l'expression des gens qu'elle croisait, elle devait vraiment avoir l'air d'une gamine paumée, n'osant même plus faire entendre sa voix.

Ce n'était plus seulement la pluie qui roulait sur ses joues. Sa respiration commença à être lourde, elle hoquetait des sanglots comme des soupirs heurtés, et elle sentit soudain ses forces l'abandonner doucement. Oh comme elle était fatiguée, si fatiguée de tout ce qui lui était arrivé comme dans un long rêve pavé de mort, si fatiguée de voir sans cesse ses espoirs déçus en de fausses joies qui ne devenaient vraies qu'au prix du sacrifice. Ne s'était-elle pas déjà suffisamment saignée ? N'avait-elle pas déjà suffisamment payé de sa personne, allant jusqu'à risquer sa vie à maintes fois, tout ça pour avoir seulement le droit de retrouver sa petite vie de serveuse à New-York et retourner user le banc d'où elle écoutait ses profs, rentrer à son appartement miteux dont le propriétaire allait encore manifestement attendre le loyer plus longtemps que prévu, et pouvoir, enfin, prendre son petit-ami dans ses bras et l'entendre lui dire que tout cela était fini désormais.

Fini.
Elle voulait juste rentrer chez elle.
Enlacer l'homme de sa vie dans leur canapé imprégné de l'odeur d'encens.
Retrouver le goût de sa peau et faire l'amour avec lui comme s'ils ne devaient plus jamais être séparés.
Fini.

Mais autour d'elle, seulement l'inconnu, la pluie, le froid, et ce découragement qui l'abattait en pleine rue devant tous ces gens dont elle savait simplement qu'ils n'étaient pas Lewis et qu'ils ne pouvaient rien pour elle, parce qu'à moins de passer pour une folle échappée d'un asile, à quoi pouvait bien servir de demander leur aide ? Il suffisait qu'on lui demande ce qui lui était arrivé pour qu'elle soit obligée de monter un bobard, et sur le moment, se triturer les méninges en jetant le flou sur les seules vraies informations dont elle disposait était la dernière chose dont elle avait envie.

C'est en voulant se réchauffer les doigts en les plongeant dans ses poches qu'elle sentit enfin quelque chose de solide dans l'une d'elles. Elle sortit alors une clé, laquelle était jointe à une pièce de cuir marquée d'un numéro entouré de ce motif circulaire qu'elle connaissait par cœur, celui qui ornait son dos, dessiné par Lewis, et qu'elle avait vu sur les immenses portes des halls du Nexus, le carrefour des mondes. Au dos, il y avait son nom, et une adresse : le 109, rue du Septième Art. Fouillant ses autres poches au cas où, Jen trouva un portefeuille bien léger que sa peau frigorifiée ne lui avait pas permis de sentir contre sa jambe. Il y avait là une carte d'identité au nom de la jeune femme avec les informations exactes, et de l'argent – beaucoup plus que ce qu'elle avait l'habitude de transporter avec elle.

Ces découvertes pour le moins surprenantes eurent au moins le mérite d'imposer un blanc dans son esprit, quelque part entre la tristesse et l'abattement, et la volonté de comprendre, de se souvenir de quelque chose qui pourrait l'aider. Peut-être... peut-être cette adresse lui permettrait-elle de retrouver la trace de son compagnon.

Proche d'elle, un bruit de parapluie qu'on déploie réveilla ses réflexes de combattante et elle tourna aussitôt la tête dans cette direction. Mais il ne s'agissait que d'un jeune homme tout ce qu'il y avait de plus normal, du moins c'est ce qu'elle crut jusqu'à ce qu'il entame la conversation en lui balançant un extrait de Rihanna – qu'il chantait assez irrégulièrement d'ailleurs, du fait de ses bonds au dessus des flaques dignes d'un Fred Astaire pas très inpiré.


« Tu peux rester sous mon parapluie, eh, eh ! »

* … Hein ? *

L'inconnu vint se positionner tout à côté d'elle, et elle eut un léger mouvement de recul avant de remarquer que, malgré la pluie et la direction depuis laquelle il arrivait, éloignée de tout abri et sans parapluie préalablement ouvert, il était aussi sec que s'il se trouvait encore sous un toit.

« J'espère que je vous dérange pas. Il n'est pas très prudent de se promener seule ainsi, Dieu seul sait ce qui pourrait vous arriver. Permettez moi de vous conduire à votre point d'arrivée. Cela nous permettra de faire connaissance, et d'assurer votre protection par la même occasion. Et bien loin l'envie d'exercer un quelconque harcèlement envers votre personne, mais le fait est que je ne me satisferai pas d'un non. Et que, quoique ce que vous pouvez en penser, je surveillerai vos arrières. Sans jeu de mot aucun, bien sur. »

Un entrée en matière bien inhabituelle.
Jen ne sut absolument pas comment réagir à un tel laïus, ce type devait être sacrément bavard, ou alors tout à fait dérangé, raison pour laquelle elle était plutôt partisane de l'adage « Dans le doute, abstiens-toi ». Elle ne fit donc aucun commentaire, mais de toute façon, il venait de lui couper l'herbe sous le pied, et elle se rendit compte à quel point les badinages humains du quotidien lui étaient devenus étrangers.
La jeune femme regardait donc toujours son interlocuteur, bien magnanime du reste, avec un air profondément circonspect et très certainement idiot, quand il s'exprima de nouveau.


« Je m'appelle Peter. Je peux savoir votre prénom ou je dois aller me faire voir ? »

Elle haussa un sourcil, et de ses lèvres s'échappa un vague :

« Euh... »

Sans doute cette hésitation amusa-t-elle le jeune homme,qui éclata de rire, et Jen considéra alors qu'elle avait de la chance. Il aurait tout aussi bien pu mal le prendre et elle n'était pas vraiment d'humeur à entrer en conflit avec qui que ce soit, d'autant que la situation ne s'y prêtait pas du tout : ils étaient entourés de passants dont quelques-uns lui laissaient une impression bizarre de déjà-vu. Il y avait quelque chose d'anormal dans cet endroit, et bien qu'elle soit rodée maintenant concernant l'anormalité, elle n'était pas spécialement à l'aise...

« D'où venez vous ? Quelque chose me dit que vous êtes toute nouvelle dans le coin...
- D-D'où je viens ? Euh... Je... »

Elle ne pouvait décemment lui dire la vérité, ou du moins, elle se devait de la tourner de manière acceptable pour un esprit très probablement aussi ignorant des vérités d'Oblivion qu'elle-même l'était avant de se faire piétiner pour la première fois par un démon de cinq ou six mètres de haut.
… C'était pas gagné.


« Je viens de New-York... Et euh, je... »

Elle secoua la tête.

« Excusez-moi, mais on est où là exactement ? Vous connaîtriez la rue du Septième Art par hasard ? Il faut que j'aille au numéro 109... J'ai aucune idée d'où j'me trouve... »

Déboussolée, tentant de s'agripper aux seules idées claires qui vagabondaient dans sa tête, elle oublia complètement de se présenter à son tour.
[C]
Revenir en haut Aller en bas
 
I'm singin' and dancin' in the rain ! [PV Jen]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
109, rue du Septième Art :: Hors-Jeu :: Le cimetière des RP-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser