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 Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]

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MessageSujet: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyDim 12 Juin 2011, 15:54

Jean avait marché longuement, depuis le Tibet elle ne s'était quasiment jamais posée, elle avait voyagé de ville en ville, dormant dans des hôtels sans grand intérêt et gagnant sa vie lorsque c'était nécessaire en servant quelques soupes dans des restaurants de routiers. Le plus souvent l'un d'eux lui proposait de l'emmener plus loin et elle acceptait, sans prêter attention à la destination. Puis peu à peu quelque chose l'avait attiré vers le New Jersey, sans qu'elle comprenne bien pourquoi, les directions prises n'étaient plus si aléatoires et suivaient un schéma que Jean savait être lié à un instinct profond, quoiqu'elle soit incapable de le comprendre. Elle se demandait si ce n'était pas le Phenix qui l'appelait, mais ils s'étaient plus ou moins réconciliés tous les deux, la peur de l'enfermement qui rendait cet être si agressif quand il sortait bien malgré elle avait fini par laisser la place à une relative confiance mutuelle, très relative même mais c'était déjà mieux que rien. Le Phenix aussi sentait cet appel mais contrairement à ce que Jean croyait il n'avait qu'une envie, aller dans l'autre sens, cet appel éveillait en lui une peur irrationnelle et profonde, exacerbée par la nature même du Phenix un être de pure émotion, pas vraiment un être à dire vrai, pas vraiment une entité pensante, plus comme une personnalisation que Jean aurait fait de ses pouvoirs, de ses peurs, de ses colères et autres sentiments qu'elle rejetait. Comme une création de son esprit pour mieux se contrôler, mieux atteindre cette perfection qu'elle avait tant visée. Petit à petit cette part de son esprit avait grandi, nourrie chaque jour par de nouvelles frustrations, puis elle avait commencé à sortir de sa prison, dévoilant à Jean des capacités qu'elle ignorait et dont elle ignorait la source. Mais quand le Phenix avait été libéré sa rage enfouie depuis si longtemps avait envahi Jean, la perfection semblait si loin maintenant. Il faudrait encore longtemps, sans doute, pour que Jean comprenne la genèse de cette part d'elle-même qu'elle continuait d'appeler Phenix et de dissocier de son être.

Bref toujours est-il qu'elle marchait ou roulait vers cet endroit depuis longtemps, et dans cette ville elle avait senti l'appel plus fort et moins impérieux, comme si, enfin, elle était arrivée.

Elle avait erré dans les rues pour découvrir l'endroit, elle n'y était jamais venu auparavant. Elle avait croisé un canard noir hors de sa mare, un chat sur deux pattes qui semblait parler, des gens étranges, comme si cet endroit était une institution mais en plus grand, tellement plus grand. Les humains avaient-ils finalement appris à accepter les différences ?

Elle descendit la rampe qui menait de la route aux rives du fleuve, l'endroit était goudronné ce qui nuisait à la beauté du lieu mais il était plus calme que la ville elle-même, le bruit des voitures était étouffé par le grondement du fleuve. Ce grondement lui rappelait le barrage, sa rupture, la première fois qu'elle aurait du mourir, la naissance du Phenix. Elle marchait sans but depuis quelques temps quand elle aperçut un fauteuil roulant au loin. Son coeur se serra, la silhouette semblait si familière. Le Phenix quant à lui n'avait pas le même attachement à cette silhouette, il se rappelait fort bien de Xavier le contraignant à rester enfermé dans l'esprit de Jean sans pouvoir agir, et un brin de colère vint s'allumer dans le regard brillant de larmes de Jean.


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Dernière édition par Jean Grey, le Phenix le Lun 13 Juin 2011, 13:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyDim 12 Juin 2011, 16:12

Le calme l'avait fait sortir de son appartement. Le calme et la crise. Un crise un peu trop forte qui l'avait quelque peu apeuré. Seul dans quatre murs, avec des crises de colères et de panique, accompagnées parfois de maux de tête violents, c'était trop pour lui. Il avait du quitter son appartement pour un peu d'air frais qui lui ferait le plus grand bien, du moins il l'espérait. Il avait besoin de réfléchir, mais de réfléchir au présent et non au passé. Charles n'avait jamais vraiment vécu, toujours enfermé qu'il était à penser au passé et au futur, sans s'attarder au plus important, le présent. C'était ce qui lui avait fait faire des erreurs parfois. C'était ce qui lui avait fait faire des cauchemars aussi. Même lui, avec son esprit, n'était pas à l'abri des cauchemars. En fait, il y était probablement plus sujet que la majorité des êtres de cette planète.

New Jersey était une ville sympathique. Il aimait s'y promener de temps en temps, lorsque la température était clémente et lorsqu'il n'y avait pas trop de monde. Il se promenait alors dans sa chaise, sans réellement faire attention à la destination finale. Il lui suffisait d'ignorer les regards de sympathie ou les regards curieux qui parfois le suivait. Oui, tous les gens étaient ainsi. La pitié était une émotion qu'il avait apprit à supporter. Il l'ignorait désormais. Il n'en voulait pas. En homme indépendant qu'il était, le simple fait d'être clouer quelque part l'agaçait au plus haut point. Mais que pouvait-il y faire ? Il aurait fallut qu'un immense bloc de pierre ne lui tombe pas sur les jambes, brisant ses os pour que rien ne lui arrive. Malheureusement, c'était arrivé et il lui fallait faire avec.

Quelque part dans la journée, il avait ressentit une étrange énergie qui l'avait fait brusquement arrêté de surprise, mais étant donné qu'elle avait rapidement disparu, il n'y avait plus fait attention, s'insultant mentalement d'encore se torturer ainsi. Il revoyait la scène, il entendait à nouveau les bruits allant avec elle, mais le blanc entourait l'avant et l'après. C'était une sensation étrange d'impuissance. Il ne pouvait que la regarder mourir, encore et encore, sans cesse, sans repos et sans pitié. Comme si inconsciemment, il voulait que tout ceci se grave profondément dans sa mémoire, qu'il n'oublie jamais la disparition de l'une de ses enfants. Tout le monde mourrait un jour oui, mais un père ne devrait pas quitter ce monde avant les protégés, avant la jeunesse, avant ces petites âmes qui n'avaient pas toutes eu la chance de grandir comme elles auraient du. C'était son plus grand regret. Sa plus grande culpabilité. Il se sentait coupable de la mort de Jean alors qu'il ne savait même pas ce qui s'était passé.

Il était non loin du fleuve lorsque l'énergie se fit sentir à nouveau, plus puissante que jamais certes, mais aussi plus menaçante. Il ne savait pas pourquoi, mais l'atmosphère sembla soudainement s'alourdir pour lui. Cette énergie ne pouvait être là. C'était tout bonnement impossible. Son esprit ne voulait pas interpréter les informations qu'il recevait. Cette signature énergétique ne pouvait être réelle. Il était probablement dans son lit, torturé par un sommeil qui ne voulait pas le laisser en bas. Pour être sûr, il s'arrêta. Pour être certain, il fit tourner son fauteuil.

Impossible, mais pourtant là.

Devant lui, un peu plus loin, se tenait bel et bien la jeune Jean Grey. Plus abattue que dans son souvenir, différente aussi un peu, mais sa présence était la même, son énergie était la même. Totalement cloué sur place, il ne pouvait que la regarder. Comment était-il possible qu'elle est survécu à une telle mort ? Il la savait puissante certes, mais de là à pouvoir se relever après être si brutalement tombé. Un miracle. Ou une malédiction. Il ne le savait pas encore, mais ce qu'il savait – car il le vit – c'était la colère qui brilla instantanément dans son regard. Une colère qui était – il le savait – dirigée contre lui. Il croyait deviner de quoi il s'agissait. Ou en fait peut-être était-ce sa façon pour tenter de se rassurer. Peut-être était-ce tout simplement Jean, réellement furieuse de ce qui s'était passé à sa mort. Il préférait pourtant croire que ce n'était pas sa Jean qui était ainsi, mais plutôt cette entité qu'il avait tenté d'enfermé pendant un très long moment, depuis que son pouvoir avait été réveillé une première fois...

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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyDim 12 Juin 2011, 16:49

Là où Jean doutait le Phenix lui était convaincu de ce qu'il voyait, c'était bien le professeur Xavier, il l'avait pourtant tué. La colère se fit plus puissante et les cheveux de Jean flottèrent autour d'elle tandis que le fauteuil roulant se rapprochait d'elle, poussé par l'esprit du Phenix. Le fauteuil avançait sans heurts mais rapidement, se rapprochant de la jeune femme. Jean comprit ce qui se passait et reprit le contrôle dans un sursaut de volonté, "parlant "mentalement au Phenix pour le calmer, sans grand succès. Mais elle était plus forte désormais et elle fit les quelques pas qui la séparaient encore du professeur.Elle se retrouva face à lui, reconnut ce visage amical, sa calvitie, son regard triste et si doux, elle retint un sourire et quelques larmes.
La colère et la haine brillaient encore dans son regard, par intermittence avec l'étonnement et l'amour qu'elle portait à cet homme qui lui avait tout appris. Elle ne comprenait pas, elle se rappelait avoir dissocié ses atomes, un par un, l'avoir réduit à néant lui et son fauteuil, elle se rappelait la haine de Phenix et son agressivité, son sourire quand le professeur avait disparu.


"Vous....Je...."


Elle tomba à genoux devant lui, et baissa la tête, sans comprendre ce qui se passait. Autour d'eux le monde avait cessé d’exister, la terre avait cessé de tourner, plus rien n'avait d'importance que lui, vivait, parce que s'il était vivant Scott l'était peut être aussi et peut être, peut être avait-elle une chance de se racheter des horreurs qu'elle avait commises. Oui, l'espoir était peut être permis désormais, elle avait une chance de se racheter si le Professeur était vivant.


"Je suis désolée"


Le Phenix grondait en elle et ses cheveux parfois flottaient sans contrôle autour d'elle, comme si ses pouvoirs allaient se révéler mais tout ce qu'il fit fut se défouler sur une pauvre pierre qui passait par là et se retrouva sans cohésion moléculaire, réduite à néant. Jean parvenait, encore, à le canaliser, pour l'instant, selon les paroles du Professeur cela changerait peut être.Cet homme l'avait emprisonné après tout pendant si longtemps qu'il en avait oublié le gout de la liberté. Mais Jean le tempérait, ce qui l'avait emprisonné c'est elle et son désir de perfection, sa volonté de rattraper ses erreurs à chaque instant, son parfait contrôle de ses émotions. La colère qui l'habitait était la sienne, celle de Jean et c'était à elle de l'exprimer, le moment venu, Phenix et Jean ne devaient former qu'une seule entité, ainsi en était-il. Les pensées apaisantes dela jeune femme avaient plus de poids quand elle était en pleine possession de ses moyens, là l'étonnement et l'espoir qui l'habitaient avaient du mal à combattre la peur et la rage qui grondaient au fond d'elle. Mais finalement elle trouva les mots "Je ne le laisserai pas t'enfermer à nouveau". Phenix s'apisa un moment, assez pour entendre le Professeur réagir à cette réapparition. Jean leva les yeux vers lui, attendant qu'il parle, la dispute intérieure n'avait pas duré plus d'une millisecondes même si pour la jeune femme elle avait semblé éternelle.

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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyDim 12 Juin 2011, 17:08

Spoiler:

Il resta calme. Lorsque son fauteuil se mit à ne plus vouloir lui obéir, il resta calme. Aussi calme et imperturbable que lorsque Magneto usait de la maison façon de l'amener à lui pour mieux le briser en miettes. Évidemment, ce n'était pas du magnétisme, mais de la télékinésie, mais les intentions étaient les mêmes. Il voyait, dans le regard du Phénix, une haine implacable, une colère assourdissante. Il pouvait quasiment les sentir dans son esprit tant il savait ses émotions puissantes. Pourtant, il resta calme. Ni peur, ni colère, ni reproches. Alors qu'il ne restait que quelques pas, Jean sembla reprendre le contrôle et les fit elle-même, à pied. C'était bien elle, mais ce n'était plus la petite fille qu'il avait l'habitude de rassurer et de protéger. Elle avait vieillit. Pas seulement en âge. Les émotions négatives que contenait Phénix la vieillissait, la fatiguait. Elle avait l'air fade.

Sa voix parvint à ses oreilles, quelque peu faible. Elle lui semblait hésitante. Quelques secondes plus tard, elle s'écroulait devant lui, à genoux. Elle avait l'air si fragile, si désespéré, mais pourtant, au milieu de ce chaos, il sentit l'espoir. L'espoir et l'amour. Il ne savait comment, mais peut-être sa vision lui avait-elle insufflée de l'espoir. Il savait que cela concernait Scott, mais il ne se souvenait pas d'avoir été tué par Jane, ni que Scott ait péri aussi. Il ne se souvenait que de sa mort à elle. Il culpabilisait pour sa disparition alors que la sienne était de son dû.

Il pencha très légèrement son torse en avant pour mettre doucement une main sur les épaules de son ancienne élève. Ses cheveux et ses émotions lui prouvaient que Phénix n'était pas loin. Que cette partie de Jean veillait, plus dangereuse que jamais. Peut-être aurait-il du avoir peur, mais non, il n'y arrivait pas. Pas maintenant qu'il la voyait en vie. Bien portante au mieux qu'elle le pouvait avec cette entité en elle.


« Ça va aller maintenant Jean... »

Jean. Redire son nom était quasiment impossible à imaginer. Il lui semblait que des décennies le séparait de la mort de son élève à sa résurrection aujourd'hui. Et certes, il s'agissait bien de nombreuses années. Il y avait eu les années au New Jersey, mais aussi les années, le grand nombre d'années qu'il avait oublié entre temps. La scène rejoua devant ses yeux un moment. Il cilla. Incertain. Il serra doucement l'épaule de la jeune femme, puis réussit à lui sourire doucement. Un sourire. Pour elle seulement. Parce qu'il ne croyait pas la revoir un jour et qu'il se retrouvait dans l'endroit le plus étrange pour les retrouvailles. Même la présence du Phénix ne l'importunait pas.

Il la releva doucement, levant par la suite la tête afin de la regarder. Elle n'était certes plus une enfant, mais elle était encore fragile, elle avait encore besoin de protection. Elle semblait aussi exténuée, fatiguée. Il serra ses mains dans les siennes, lui transmettant en même temps des ondes mentales positives, tentant de la rassurer. Il ne voulait guère contrôler sa volonté, il voulait simplement apaiser l'orage en elle. Il sentait parfaitement que toute tentative pour enfermer le Phénix se solderait probablement par des blessures ou même sa mort. Ainsi n'essaya-t-il pas. Il tentait simplement de la calmer un peu, lui montrant que peu importe ce qu'il s'était passé auparavant, il était là pour elle maintenant. Comme il l'avait toujours été.

« Tu ne peux savoir combien je suis heureux de te voir... »

Sa propre colère, sa propre angoisse, tout ce qui formait ses crises, tout s'était subitement amenuiser. Comme si la présence de Jean lui permettait de s'enlever un poids de sur ses épaules, libérant quelque peu ce qu'il retenait à l'intérieur. Il n'en revenait toujours pas, mais ce n'était ni un rêve, ni un cauchemar. Sa protégée était bel et bien en vie, là devant lui. Il était même rassuré de sentir le Phénix rager contre lui. Ainsi était-il certain que Jean était bien là et que ce n'était pas une illusion de sa propre tête pour le tromper une nouvelle fois.

« Viens avec moi Jean, laisse-moi m'occuper de toi. »

Elle était dans un tel état. Bien mangé, bien dormir, bien se reposer lui ferait sans doute le plus grand bien.

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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyDim 12 Juin 2011, 18:30

Comme c'était bon de le voir en vie, de le voir inchangé, si protecteur avec elle. Mais le Phenix en elle grondait, elle le sentait, elle sentait sa colère. Il ne tentait pas de sortir, il ne voulait pas exploser mais il était bien présent.Elle lâcha les mains du Professeur et s'éloigna d'un pas en secouant légèrement la tête.

"Non Professeur, je ne peux pas. C'est encore dangereux."


Elle l'observa, si fort malgré son infirmité, si puissant, sans doute était-ce lui qui l'avait appelé sans le vouloir, sans le savoir. Il avait semblé aussi étonné qu'elle en la voyant, aussi étonné que la première fois qu'elle était revenue à la vie. Autour d'eux les arbres frémirent dans un bruissement de feuilles, Jean regarda autour d'elle, le monde s'était remis à tourner et ses pouvoirs reprenaient le contrôle, pas un souffle de vent ne venait secouer les arbres, c'était elle. elle se força à arrêter. Quand des émotions intenses la secouaient elle avait encore tendance à perdre le contrôle de ses pouvoirs. Les pierres autour d'elle cessèrent également de léviter et retombèrent au sol en silence.Seul l'une d'elle rata la rive pour atteindre le fleuve dans un léger "ploc" discret.


"Comment......Je vous ai tué Professeur, je m'en rappelle je...."

Elle se prit la tête à deux mains en retenant un cri, elle ne comprenait pas. Certes cette ré-apparition était comme un miracle mais elle ne comprenait pas. Ses souvenirs étaient-ils faux ? Charles n'avait pas la puissance nécessaire à la résurrection, il n'avait pas la force du Phenix, nul autre mutant n'avait cette force...Même Wolverine qui se régénérait si vite pouvait mourir malgré tout. Elle seule était éternelle pour l'instant Cela n'avait aucun sens.


"Comment avez-vous survécu ?"

Une autre pierre se désagrégea sans bruit mais Jean la vit et tenta de se calmer, tant que c'était des pierres tout allait bien mais il ne faudrait pas qu'elle commence à s'en prendre au pont. Le monde autour d'elle tournait trop vite maintenant, elle se sentait tellement perdue.

La scène lui revint en mémoire, elle avait tué Scott, elle avait fui....elle se rappelait la maison de ses aprents, Magneto, la bataille et....Le Professeur souriant à Logan en cessant de résister. Elle se rappelle la joie du Phenix et son désespoir, elle se rappelle la bataille et Logan acceptant de la tuer, tout est si clair, si évident, tout lui semble si réel, comme si elle y était encore. Elle prend le temps de respirer un instant, lentement pour se calmer, vérifie que ses pouvoirs ne lui échappent pas et constate avec étonnement et soulagement que ce n'est pas le cas. elle regarde le professeur, attendant une réponse, une explication, qui mieux que lui pourra la rassurer aujourd'hui ? Qui mieux que lui pourra lui expliquer l'inexplicable. Jean s'est toujours tellement reposée sur lui. Et pourtant le Phenix gronde, il a peur, elle sent qu'elle ne pourra pas, cette fois, se reposer sur le Professeur, elle sent qu'il lui faudra du temps pour que le Phenix l'accepte, pour que sa colère se taise et que sa peur s'atténue. Elle sait qu'elle ne pourra pas reprendre la vie qu'elle avait avant tout cela. Elle est devenue trop puissante, trop dangereuse. Lever les pierres à distance c'est une chose, en comprendre la composition et pouvoir la désagréger, dissocier les molécules les une des autres, détruire ce qui fait la matière elle-même....C'en est une autre. Jean sait qu'elle peut effacer toute trace d'un être, elle sait aussi qu'elle peut faire disparaitre son cœur sans le faire saigner. Elle se demande soudain comment elle a pu croire qu'elle était prête, comment elle a pu oser revenir vers la civilisation avec cette force en elle et cette colère encore présente.


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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 01:19

Il s'attendait à cette réaction, aussi ne la retint-il pas. Premièrement pour ne pas mettre en colère le Phénix qui l'était déjà assez. Deuxièmement parce que jamais il n'avait obligé quiconque à le suivre sans le vouloir. Il y avait peut-être eu quelques exceptions, mais Jean n'en faisait pas partie et n'en ferait jamais partie. Il souhaitait lui laisser sa liberté. Il savait que comme la majorité de ses protégés, elle viendrait vers lui lorsque le temps serait venu. Il la voyait dévastée, totalement hors d'elle. Elle exerçait un contrôle sur le Phénix, mais guère assez puisque les arbres bougeaient sans vent et les roches lévitaient autour d'eux. Puis, il fronça les sourcils. Voilà une chose dont il ne se souvenait pas. Pourtant, il redevint très rapidement impassible afin de ne pas inquiéter son élève. Tué ? Il chercha à l'intérieur de sa tête, dans ce vide sans fin qu'était sa mémoire, mais il n'en résulta qu'un léger vertige. Comment pouvait-elle...?

En regardant Jean, il crut comprendre ce qui s'était passé. La Jean Grey qu'il connaissait n'aurait jamais été capable d'un tel geste, il en avait la preuve simplement à voir combien la jeune femme se sentait coupable. La Jean Grey sous le contrôle de ses émotions, le Phénix qui était en elle, ça par contre...c'était une toute autre histoire. Il eu la désagréable impression que toutes les particules de son corps se séparaient pour s'éparpiller dans l'univers, mais pourtant, il était bien là, dans sa chaise roulante, la regardant doucement. Était-ce un souvenir de ce qui s'était passé ? Cette sensation ? Ou bien simplement l'imagination de son esprit troublé.


« Je n'ai pas peur du Phénix Jean...j'ai peur qu'il ne t'arrive quelque chose, j'ai peur pour toi plus que pour moi dans cette histoire. Si tu restes avec moi, il y a une chance que vous puissiez apprendre à vivre en harmonie sans que ta colère ne se déclenche à chaque fois que l'on se verra. Si tu pars toute seule... »

Il détourna un instant le regard. Avoir le contrôle sur les émotions de Jean était beaucoup plus facile à l'époque que d'essayer de vivre avec elles. Pourtant, il n'allait plus tenter quelque chose d'aussi suicidaire. S'il voulait que Jean réussisse à survivre sans détruire la ville entière, il ne devait pas mourir.

« Je ne dis pas que tu n'es pas capable de le faire sans moi. Mais la solitude n'est jamais la bonne solution à la colère. »

Il en savait quelque chose désormais. Lui si calme et si irréprochable ne vaudrait certainement pas mieux que le Phénix, mais contrairement à avec Jean, il réussissait toujours parfaitement à garder ses émotions négatives enfouit au plus profond de lui-même. Ainsi il ne blessait personne, mais il ne se blessait pas lui-même non plus. La torture mentale que lui occasionnait ses crises ne comptaient pas évidemment.

Venait le moment maintenant de répondre à sa question. Il savait que cette réponse représentait beaucoup pour elle, mais malheureusement...il n'avait aucun souvenir de sa résurrection, puisqu'il ne gardait aucun souvenir de sa mort, de ses morts en fait, puisque après Jean, plusieurs autres s'étaient fait un plaisir de le massacrer.

« Malheureusement, je dois t'avouer que mes souvenirs sont limités. Ils s'arrêtent à après notre combat avec Apocalypse pour me laisser un blanc jusqu'à ta mort. Après, encore, il n'y a que du vide. J'ai néanmoins une théorie. Peu importe la façon dont tu m'as....éliminé, peut-être une partie de mon âme a survécu. Cela reste la meilleure possibilité. Je me serais ainsi regénéré. »

Il parlait de sa mort comme si de rien était, mais pourtant, il était un peu sous le choc. Le Phénix l'avait donc tué. Jean donc. Il comprenait pourquoi il avait enfouit ce souvenir encore plus loin que les autres. Regarder en face sa propre 'fille' l'effacer de l'existence...non, il n'en aurait probablement pas été capable. Du moins le souvenir lui aurait été lourd à porter.


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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 08:41

"Je sais Professeur."

Elle sourit légèrement, son coté protecteur la rassurait mais faisait gronder le Phenix en elle à chaque instant. Elle soupira et continua de parler pour faire taire cette hargne.


"Mais j'ai changé, je ne peux plus attendre des autres ce que je dois faire moi-même. Je ne peux plus me reposer sur vous comme une enfant, ce temps là est loin derrière nous Professeur."


Elle le regarda, soudain plus affirmée, plus sure d'elle, de sa puissance. Aucun mouvement incontrôlable, aucune pierre en lévitation. Oui, elle avait changé, au monastère ils lui avaient appris qui elle était, à défaut de comprendre ce qu'elle était. Ils n'avaient pas eu peur de sa puissance, quoiqu'elle ai provoqué quelques avalanches, ils n'avaient pas voulu la museler ou l'écarter, ils lui avaient appris à s'accepter puis à se dominer.


"Phenix et moi vivons en harmonie maintenant. C'est parfois compliqué....comme en votre présence mais nous y arrivons. Je ne peux me reposer à nouveau sur vous et risquer de perdre sa confiance."


Le Phenix en elle s'apaisait, on aurait presque pu l'entendre ronronner, rassuré mais Jean continua :


"Mais je ne partirais pas non plus. Je suis lasse d'errer."


Le Phenix sursauta en elle, voulut bondir mais n'y parvint pas, elle gérait ses émotions, son visage doux n'exprimait plus la colère du Phenix mais bien la compréhension et l'amour de Jean Grey.


"Je chercherais un appartement dans les environs, nous chercherons à combler votre mémoire déficiente et Phenix et vous apprendrez à vous connaitre. Mais je n'ai plus besoin d'un mentor Professeur, je n'ai plus besoin de votre protection, votre amitié me suffira."


Elle lui sourit et à deux pas de lui une fleur qui poussait par là s'ouvrit délicatement, comme si ses molécules avaient été accélérées pour lui faire croire qu'il était temps. Elle s'avança à nouveau, Phenix grondait mais ne tentait rien, elle arriva devant le professeur et s'agenouilla, mais cette fois-ci pour être à sa hauteur. Son visage fin était décidé et ne montrait aucune hésitation quant à ce qu'il convenait de faire, elle savait qu'elle venait de prendre la bonne décision.


"Il y a plusieurs années je suis morte, en effet, mais le Phenix renait toujours de ses cendres dit-on et c'est ce qu'il a fait. Je l'ai suivi, mais je n'étais plus assez forte, et lui était si puissant. Vous connaissez sa puissance, c'est pour cela que vous l'aviez bridé quand j'étais enfant. J'ai fini par m'en rappeler avec le temps. Phenix était colère et rage, j'ai fait beaucoup de dégâts, j'ai....j'ai tué Scott, suivi Magneto, même si je n'ai pas travaillé pour lui finalement. Et quand vous avez voulu m'en empêcher je vous ai tué."


Une pierre vola devant eux, lentement et Jean expliqua


"Vous voyez cette pierre, je peux la déplacer, ce n'est pas nouveau, mais je peux aussi comprendre ce qu'elle est, intrinsèquement, ce qui fait d'elle un tout. Et je peux désolidariser ce tout, la faire disparaitre, faire disparaitre toute trace de son existence.

Elle joignit le geste à la parole et la pierre se sépara en particules invisibles, se volatilisant.

"C'est ça que je vous ai fait. Je ne saurais dire comment vous avez survécu, cela étonne le Phenix plus encore que moi. Et puis j'ai semé la destruction et Logan a tenté de m'arrêter.....Quand j'ai pu arrêter Phenix un instant j'ai supplié Logan de me tuer et il a accepté. J'avais oublié que le Phenix ne peut mourir. Mais à son retour j'étais bien présente cette fois."


Elle attendit qu'il réagisse ou réponde, agenouillée devant lui, silencieuse et soudain si adulte. Il était temps pour l'oiseau de quitter le nid, elle le savais désormais.



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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 09:11

Elle avait grandit. Elle avait murit. La seule Jean qui lui restait dans son esprit, était cette Jean encore fragile et incertaine dont la confiance en elle s'était fragilisée encore plus après Apocalypse. Puis il y avait ce regard mature et résigné de cette scène de mort, mais c'était tout ce qu'il y avait. L'évolution de Jean après ses souvenirs lui était méconnaissable. Il ne savait pas ce qu'elle avait fait, ce qui lui était arrivé, ni à quel point elle avait vieillit. S'il le voyait aujourd'hui, c'était bien parce que son élève se faisait professeur, lui expliquant les choses comme lui-même le faisait à l'époque où elle était encore cette jeune femme à la recherche de soutient et de protection.

Ce n'était pas simplement des paroles qu'il entendait couler, mais aussi une leçon de vie. En plusieurs années, il avait fait des erreurs, avait mal compris certains de ses plus proches amis, avait souffert bien des échecs, mais jamais vraiment un de ses élèves lui parla comme le faisait Jean. Son regard était plus assuré. Elle connaissait sa puissance. Ne la contrôlait certainement pas comme elle le devait, mais elle était au courant de la dévastation qu'elle pouvait causer. Elle n'en avait plus peur. Elle semblait même vouloir en faire une alliée, décidée à ne plus se laisser dominer par elle.

Ce qu'elle disait l'inquiétait un peu. Allait-elle repartir ? Non. Tant mieux. Il ne savait pas pourquoi, mais le fait qu'un X-men soit là lui faisait du bien. Était-ce devenu si dramatique que les rôles en venaient à être changer. Était-ce lui qui maintenant cherchait la présence et le soutient de ses anciens élèves ? Peut-être. Peut-être en avait-il besoin. Son esprit ébranlé par la possession d'Apocalypse, le faisant se battre contre ses protégés, l'avait laissé dans un état proche de celui dans lequel se trouvait Jean avant cette transformation phénoménale. Il ne se l'avouait qu'à moitié et ne le dirait certainement pas à voix haute.

Lorsqu'elle se pencha pour être à sa hauteur, son regard se fit bienveillant, mais fatigué. Oui, il devenait las. Cette fille avait grandit, lui il avait vieillit. Comme si elle avait évolué et que lui, lentement, se désagrégeait. La sagesse de cette ancienne x-men ne pouvait que le rendre fier. Tout ce qu'il leur avait apprit, tout ce dont ils avaient parlé, cette femme l'avait apprit, puis le lui montrait aujourd'hui. Si bornée qu'elle puisse avoir été, elle se montrait à présent respectable. Les dangers l'avaient façonnée. Son regard devint légèrement plus grave. Était-ce réellement une bonne chose ? Y avait-il encore de cette douce et joyeuse Jean derrière ce masque de contrôle, de sagesse et d'assurance ? Y restait-il de cette lueur qu'il avait tenté de protéger en enfermant le Phénix.

Il n'avait pas fait ça dans un but mauvais. Le Phénix n'était même pas supposé être une entité vivante, mais plutôt le côté dangereux de son élève. Peut-être que la peur avait conduit son geste. La peur de ne pas être assez fort pour lui montrer à accepter sa puissance.

Il l'écoutait parler sans détourner le regard, avec la gravité qu'il avait toujours eu. Il sentait que le Phénix ne le supporterait guère avant un bon moment, mais lui même était-il prêt à faire cette concession ? Il avait l'impression que sa présence avait brisé quelque peu cette femme qui lui paraissait trop assurée d'elle-même.


« Je vois que tu as retenu les enseignements reçus il y a longtemps désormais. Je crois que de tous les élèves que j'ai pu avoir dans ma vie, tu es bien la meilleure que j'ai eu la chance d'entraîner. J'ai eu mes faux pas et mes erreurs à ton propos, mais te voir grandir fut certainement un des honneurs les plus grands. J'admire la femme que tu es devenue, ton assurance et cette lueur de sagesse nouvelle qui est apparu dans tes yeux et ton esprit. »

Elle n'était plus la gamine apeurée. Elle était son égale. Une femme mature capable de se battre seule contre ses démons. À lui maintenant de faire sa part et de combattre les siens. Il était désormais seul dans son monde, sans plus aucun protégé pour repousser le moment de ce combat personnel. Mais ce ne serait pas maintenant...plus tard peut-être. Pour le moment...il tentait de chasser l'image de cette pierre se désagrégeant alors que les fourmillements de la sensation revenaient doucement. Elle lui offrit son aide pour sa mémoire...il secoua la tête.

« Ma mémoire n'a pas été effacée par quelqu'un de l'extérieur Jean. Il n'y a rien, malheureusement, que tu puisses faire pour m'aider. »

Ironique que son élève devienne sa protectrice non ? Et il ne voulait pas que ce genre de chose arrive. Peut-être un peu par fierté, mais aussi par besoin. Si quelqu'un en venait à devoir s'occuper de lui, cela voudrait dire qu'il n'était plus autonome. Son handicap lui compliquant déjà amplement la vie...il n'avait pas besoin d'une cerise sur le gâteau.

« Si tu cherches un appartement, je connais un endroit où tu pourrais te sentir chez toi. Ne t'en fait pas, j'ai parfaitement compris ma leçon et bien que j'y habite, tu pourras loger loin de moi. Il s'agit simplement d'une place où il fait bon y vivre et où le mot différence n'existe que très peu. »

Il la regardait droit dans les yeux alors qu'elle était à sa hauteur, les mains sur ses genoux, les pensées quelque peu en bataille. Il y avait tant de choses....


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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 10:17

Le compliment fit sourire Jean. Le Professeur Xavier restait égal à lui-même, elle refusait son aide et il y voyait le signe de sa maturité, de sa sagesse, il ne se sentait pas repoussé comme d'autres auraient pu le croire. Le Phenix se calmait, peu à peu, il comprenait que sur ce point Jean l'emporterait, pour l'instant, il comprenait aussi que cette fois la jeune femme le défendrait bec et ongle si on voulait l'enfermer à nouveau, elle avait finalement accepté cette partie d'elle-même malgré les soucis que cela causait. LE monastère l'avait beaucoup aidé, ils n'avaient pas eu la même approche que le Professeur, et elle comprenait ce qu'il voulait dire quand il parlait d'erreurs. Le Phenix aussi comprenait que c'était presque des excuses, mais cela ne calmait pas sa peur.

"Je ne parlais pas de manipulation mentale Professeur, je parlais de discuter ensemble de ce temps là, si vous ne vous rappelez pas je saurais vous raconter...Du moins jusqu'à votre mort puis la mienne, ensuite je me suis éloignée, personne ne sait que je suis vivante. Et je...ne veux pas qu’ils l'apprennent, pas encore."

Elle sourit un peu, le Professeur se reposait parfois trop sur ses pouvoirs et ses capacités, sans doute à cause de son corps blessé, parfois elle aimait cultiver l'humanité en elle plus que la mutante. Parfois les pouvoirs n'étaient pas la solution au problème. Charles avait souvent eu du mal à le concevoir dans son cas, même s'il n'abusait jamais de ses pouvoirs, elle le savait, il se reposait beaucoup sur eux. elle-même quand ils étaient encore fiables s'appuyait trop sur eux lui semblait-il, pas pour régler les petits soucis quotidiens, bien sur, mais pour régler tout souci d'envergure. Parfois peut être son agilité et sa force auraient pu être suffisant sans qu'elle ait à user de télékinésie. Ou peut être pas après tout, le passé est ce qu'il est et on ne peut le changer, tout ce qu'on peut faire c'est apprendre à vivre avec et à en tirer les leçons qui s'imposent.


"Allons visiter cet endroit alors, je vous laisse m'y guider Professeur, je vais m'installer dans cette ville, autant que ce soit dans un environnement agréable et ouvert."


Elle le laissa passer devant, prête à le suivre tandis que Phenix en elle se recroquevillait et se faisait discret, conscient de sa défaite et intrigué en même temps malgré sa peur. Jean tenait tant à ce Professeur malgré ce qu'il leur avait fait.


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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 10:35

« Je ne parlais pas non plus de manipulation mentale. Tu dois déjà avoir deviner qui les a effacé de ma mémoire. Si cela est arrivé, il y a une raison. »

Il manipula le levier de sa chaise qui le fit tourner de bord. Il la mit en marche, roulant lentement vers l'immeuble. Même s'il était en mesure d'accélérer, il n'était pas des plus pressé, ainsi donc le voyage se fit à une vitesse de marche normal. Il regardait en avant, même si sa conversation avait toujours lui. Il préférait cette fois, se concentrer sur les environs. Il ne regrettait pas d'avoir enfermé le Phénix. Il lui arrivait même encore de regretter en fait de ne pas avoir été assez fort pour le maintenir jusqu'à la fin de sa propre vie. Il avait l'impression que cela avait changer Jean. En bien comme en mal. Et c'était ce mauvais côté qui le chagrinait. Comme si quelque chose s'était détacher d'elle. Bien entendu, il n'avait pas toujours tout compris, mais chaque humain n'est pas parfait et lui-même ne l'était pas.

« Je vais t'avouer que ton récit de ma mort m'a fait entrevoir quelle pourrait être la raison de ma perte de mémoire. Je suis professeur et je n'enseigne pas qu'à vous, mais aussi à moi-même. Si mon esprit s'est refermé sur les évènements d'après Apocalypse, d'avant et d'après ta mort, c'est qu'il y a quelque chose que je dois comprendre avant de pouvoir libérer mes souvenirs de l'emprise que j'ai sur eux. »

Le 109 s'élevait au loin. Il avait trouvé cet endroit en visitant le New Jersey, lorsqu'il avait finalement réussit à s'éloigner de l'Institut. Il y avait rencontré bien des êtres étranges et savait que Jean et le Phénix pourrait y vivre en paix et cela sans trop blesser personne. Malheureusement, le contrôle de Jean ne semblait pas total et la colère de cette deuxième personnalité n'était que trop grande. Un jour peut-être les deux fusionneraient pour redonner à son élève l'unique personnalité qu'elle avait toujours eu. Mais pour cela, il lui faudrait contrôler réellement ses émotions, les accepter, puis les assimiler. Là, ce qu'elle faisait, se résumait surtout à contrôler le Phénix, sans chercher à fusionner totalement. Aurait-elle peur du résultat ? Pourtant, ce ne serait que lorsque le Phénix disparaît et que Jean Grey redeviendrait Jean Grey qu'elle aurait le droit de dire son contrôle parfait. Pour le moment...elle le domestiquait. Purement et simplement.

« Une chose Jean. Malgré ton assurance, malgré ta force et malgré le contrôle que tu exerces, sans te reposer sur elle, n'oublie jamais que l'aide de ceux qui t'aime est probablement la seule puissance contre laquelle tu ne pourras jamais rien. »

Il ne la regardait pas, mais son esprit était concentré sur elle alors qu'il approchait de l'immeuble. Il s'arrêta sur le trottoir, devant l'allée menant à l'entrée du 109, puis tourna son regard vers elle, soulevant légèrement la tête pour croiser ses yeux.

« Voici le 109 rue du Septième art. Tu remarqueras le nombre d'étages. Il y a plusieurs personnes ici et toutes sont aussi différentes que vous ne l'étiez à une époque reculée lorsque vous étudiez tous sous ma tutelle. Il n'y a aucun risque, ni pour toi, ni pour eux. »

Dit-il sur un ton un peu plus doux, moins ferme, plus conciliant. Il avait apprit beaucoup de choses en cette journée et il savait qu'il méditerait probablement longtemps avant de trouver le repos. Pourtant, il ne regrettait pas de l'avoir retrouvée. De tous les X-men, cette jeune femme était probablement une de ses élèves préférés. Parce qu'elle apprenait vite, qu'elle était intelligente, qu'elle était doux et qu'elle savait comment rassurer les âmes. Il l'avait regarder user de son empathie envers de nombreux élèves qu'il lui demandait d'approcher lorsque venait le temps de les recruter. C'était toujours elle qu'il prenait avec lui, car c'était la meilleure pour prendre contact. Bien que maintenant...il n'était plus sûr que ce serait elle qu'il choisirait. Les temps avaient changé.


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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 11:06

Jean suivait le professeur, ou du moins marchait à son coté. En elle le Phenix grondait vaguement mais sans insistance, comme un mantra pour se rassurer lui même plus qu'une réelle volonté d'agresser le Professeur. Jean et lui étaient plus proches maintenant, plus liés, la peur était présente mais tempérée par cette assurance que la jeune femme ne cherchait plus à lui nuire ou à le faire disparaitre.

"Les leçons que vous devez apprendre, Professeur, peuvent passer par l'aide de vos anciens élèves. Un récit n'est pas un souvenir, peut être est-ce a vous de vous reposer un peu moins sur vous et un peu plus sur ceux qui vous aiment."


Elle souriait tout en marchant, observant la ville, laissant son esprit errer et écouter ce qui se pensait. Personne ne faisait vraiment attention à eux, un vieil homme en fauteuil roulant et une jeune femme aux cheveux de feu. Etonnant cette indifférence, Jean en avait perdu l'habitude mais elle l'appréciait. Fut un temps elle avait songé à se teindre pour passer inaperçue mais finalement elle comprenait que ses cheveux tout comme le reste étaient ce qui faisait d'elle ce qu'elle était.

"Je sais que ceux qui m'aiment ne seront jamais loin si j'ai besoin d'eux, mais je sais aussi que Phenix et moi sommes encore deux entités distinctes et que je suis donc encore potentiellement dangereuses. Nous nous rapprochons, apprenons à nous connaitre et nous nous apprivoisons l'un l'autre mais il est encore apeuré et plein de hargne, je ne veux pas risquer de blesser encore ceux que j'aime. Sans compter que Phenix n'a pas les même sentiments à leur égard, ce qui complique notre communication."


Elle savait tout cela mais le dire rendait les choses plus réelles, comme si soudain elle comprenait, mieux qu'elle ne l'avait jamais fait, l'importance que revêtait Phenix en elle, comme une part d'elle et non une entité à part. Elle le sentait au fond de son esprit, si fragile et si puissant.Finalement ils s'arrêtèrent devant l'immeuble et Jean eut un léger sourire. C'est de cet immeuble qu'elle avait vu sortir un chat sur deux pattes qui discutait avec une sorte de robot blanc. Et dans ce quartier qu'elle avait aperçu un canard noir qui semblait parler. Sans parler de cet étrange esprit double, une jeune femme blonde qui semblait comme elle abriter une autre pensée en elle-même...Mais d'une façon différente, les deux semblaient distinctes, pas de la façon dont Phenix et elle s'étaient scindées. Bref elle comprenait ce que voulait dire le Professeur, ici on acceptait tout le monde, sans regarder leurs différences, c'était quelque chose dont elle aurait besoin.


"Cela semble sympathique en effet, je verrais s'il leur reste des appartements libres, j'avais déjà remarqué quelques personnes sortant de l'ordinaire alentours de cet immeuble."

L'endroit lui plaisait, l'immeuble en lui même n'était ni beau ni laid mais l'endroit dégageait une aura étrange d’accueil et de bienveillance. Comme si ici, qu'importe qui vous êtes, vous étiez le bienvenu. elle sourit à cette idée et décida de se fier à son instinct, d'autant que Phenix ne grondait plus, sans doute parce que lui aussi sentait qu'ici ils ne seraient pas persécutés.

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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 11:24

Il aurait peut-être rit de cette remarque à une autre époque. Après tout, il était amusé de l'entendre utilisé ce qu'il leur avait si souvent dit dans leur jeunesse. De ne pas se fier simplement sur eux-mêmes, mais aussi sur leurs camarades qui étaient très certainement les mieux placés pour aider, pour comprendre, pour écouter. Évidemment, elle n'avait pas totalement tort, mais il les avait protégé si longtemps qu'il ne mettrait probablement jamais sa propre compréhension et son propre apprentissage sur les épaules de ses protégés. Érik avait partagé ses peurs et ses expériences pendant un moment, puis Charles avait du continuer seul. Depuis ce temps-là, il continuait ainsi, protégeait les élèves de l'extérieur, d'eux-mêmes, mais aussi de leur professeur. Celui que tous voyaient si bienveillant, si paternel, mais qui cachait en lui autant de noirceur qu'il y en avait chez Magneto. La seule différence c'était que lui l'écrasait de par sa volonté à faire le bien autour de lui. Il ne cédait pas aux tentations, aux pulsions, aux désirs. Il restait le Professeur X, impassible, calme et sévère, mais pourtant si aimant envers ceux qu'il couvait parfois un peu trop.

« Peut-être un jour Jean, peut-être un jour. »

Pour le moment, il continuerait de se battre seul. Il ne voulait rien savoir de ses souvenirs perdus. La pierre le hantait encore. Combien d'autres évènements de ce genre son esprit lui cachait-il ? Mais en même temps, il aurait aimé avoir les souvenirs plus joyeux. L'évolution des enfants sous son aile par exemple. Il avait deviné que les souvenirs dans sa tête étaient depuis longtemps dépassés. Qu'était-il devenu de Cyclope ? De Diablo ? De Shadowcat ? De toutes ces personnes qui même malgré leur puissance et leur contrôle n'avaient pas encore l'assurance des plus vieux X-men. Où Wolverine était-il rendu dans sa quête de lui-même ? Est-ce que Tornade s'était pardonné l'épisode avec Apocalypse ? Toutes ces choses fondamentalement importante pour lui, mais qu'il ne voyait plus parce que son esprit avait juger préférable d'effacer certaines choses. En effaçant le mal, on efface un peu de bien aussi.

« Alors entrons. »

Il fit avancer sa chaise et passa par la passerelle qui avait été installé peu après son arrivée. La porte s'ouvrit et il s'arrêta dans le hall d'entrée, tournant sa chaise pour être finalement face à cette jeune femme. Il ne sentait plus le grondement du Phénix. Il semblait s'être calmé, mais il savait qu'aucun des deux ne pourraient réellement vivre ensemble, jusqu'à ce que Jean ne soit redevenu une seule et unique personne. Là peut-être il lui serait plus aisé d'accepter le côté sombre. Parce qu'il serait certain qu'elle ne se laisserait pas contrôler par lui, mais que comme tout le monde, elle n'aurait alors que des hauts et des bas.

« Puis-je t'inviter un moment chez moi pour un encas ou préfères-tu aller tout de suite demander pour un appartement ? »

Aucune des deux réponses ne le dérangeaient. Il n'attendait plus rien de personne désormais. Préférant donner un choix que de demander une faveur. Ce que les jeunes devenaient rapidement indépendants. Les oiseaux quittaient le nid que peu de temps après l'avoir habité. Il y avait vraisemblablement une idée cruelle derrière la vie globale d'une personne, quelle qu'elle soit.

« Pour l'appartement, tu n'auras qu'à aller par là. La personne de l'accueil pourra ensuite te guider pour savoir s'il reste bel et bien un appartement quelque part. »

Il pointa une direction, puis resta un moment, le temps de savoir sa réponse. Par la suite, il repartirait dans son appartement. Lui qui avait prévu une balade tranquille, il avait été servit. Il n'avait plus réellement le cœur pour sortir à l'extérieur. Il préférait s'enfermer et réfléchir. Jouer au chat et à la souris avec son esprit.

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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 11:47

L'immeuble était aussi accueillant à l'intérieur qu'à l'extérieur et Jean sentait qu'elle s'y sentirait à l'aise. Elle détailla le hall aux couleurs neutres, la porte menant aux boites aux lettres et celles donnant sur les garages sans nul doute. Elle avait aussi aperçu un parking. Une des portes indiquait les caves et enfin deux ascenseurs et un grand escaliers menaient vers les étages supérieurs.
Elle pourrait donc inviter le Professeur chez elle plutôt que d'aller chez lui, cela serait un point positif sans nul doute.

Elle avait bien des choses à faire, le maigre sac à dos qui la suivait partout ne contenait guère que le strict nécessaire, il lui faudrait acheter des vêtements, des ustensiles de cuisine, des meubles peut-être aussi, quoique l'annonce indiquait "meublé" , de la nourriture. Avoir à nouveau un chez elle lui semblait presque irréel et en même temps si tentant, si agréable.

Elle se tourna vers le Professeur à nouveau et secoua la tête :


"Il vaut mieux que je règle les détails, je ne voudrais pas passer la nuit à l’hôtel si c'est évitable. Et puis...M'installer ici, prendre un nouveau départ, cesser de marcher au hasard, cela va demander un peu de temps pour que je m'y acclimate, que je fasse tout ce qu'il y a à faire. Il vaut mieux que je vous laisse pour aujourd’hui, nous aurons bien d'autres occasions de parler."

Elle lui sourit et lui dit au revoir avec douceur avant de s'éloigner vers l'accueil où elle demanda si un appartement était encore libre. A priori on lui proposait n'importe quel appartement du 1er étage où elle serait pour l'instant totalement seule. Cela lui convenait parfaitement. Quand on lui demanda si elle désirait avoir un colocataire à moyen terme elle avoua que non, elle préférait la solitude pour l'instant. Elle n'en précisa pas la raison bien sur. Elle se trouva fort étonnée de repartir de l'accueil avec la clé de son nouvel appartement, elle n'aurait pas cru que ce serait si rapide, et pourtant, un simple chèque et tout était réglé, elle avait un chez-elle. Elle alla le visiter immédiatement et fut ravie de le trouver spacieux, confortable, meublé avec gout et surtout pourvu d'une baignoire qui se remplit fort rapidement d'une eau chaude et moussante. Elle avait besoin de se détendre, la présence de Charles Xavier était palpable autour d'elle, dans l'immeuble et même si Phenix l'acceptait il était un peu agité. Elle n'avait pas peur que cela ne dégénère mais leur relation était encore complexe, ils étaient encore si différents, si distincts qu'il était important de prendre le temps de le calmer avant de faire autre chose. Et puis un bain moussant lui faisait envie depuis longtemps, elle n'avait eu dernièrement que l'occasion de prendre des douches. Elle se laissa aller totalement, le MP3 dans les oreilles elle écoutait sa musique favorite, les yeux clos, tous ses muscles relâchés dans l'eau délicieusement parfumée, plus rien n'avait d'importance qu'elle et son corps, cette tension qui se relâchait, ce plaisir simple trop longtemps oublié.





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MessageSujet: Re: Quand deux morts se rencontrent.[Terminé]   Quand deux morts se rencontrent.[Terminé] EmptyLun 13 Juin 2011, 11:58

Spoiler:

La décision qu'il croyait qu'elle allait prendre était la bonne. Il hocha donc la tête et la laissa partir. Dès que son énergie fut moins près de lui, il commença étrangement à se détendre. Ce fait le déçu et l'attrista quelque peu. Il était étrange que la femme en qui il avait toujours eu le plus de confiance était désormais celle avec laquelle il se sentait de moins en moins à l'aise. Il la regarda un moment discuter avec la personne des appartements, puis fit tourner sa chaise roulante afin de pouvoir se diriger vers son appartement, gentiment installé au rez-de-chaussé pour plus de convenance. Il ouvrit la porte, ne remarquant pas tout de suite la légère onde de choc qui accompagna sa main et faillit envoyer la porte dans le mur. Ce n'est qu'avec la violence de l'ouverture qu'il devina ce qui s'était passé. Il regarda sa main un moment, puis entra dans son appartement, referma la porte d'un petit mouvement du poignet.

Le Professeur s'arrêta au milieu de la pièce. Cette rencontre avait été douce et violente à la fois. Tant et tellement qu'il ressentait encore parfaitement la présence de Jean et la sentit même entrer dans son appartement. Il en devina le numéro, mais n'ira sans doute pas la visiter avant qu'elle-même ne vienne le voir. Elle avait besoin d'être seule et le Phénix avait besoin d'être loin de lui. C'était une chose qu'il pouvait parfaitement comprendre, accepter et laisser faire. Malheureusement pour les deux, son esprit n'était pas altérable et ils risquaient de le sentir pendant encore un moment. Après tout, Jean était aussi une puissance télépathe.

Pour lui faciliter la tâche, il tenta d'éloigner ses pensées d'elle. Il ferma les yeux, puis entra dans une phase assez grande de concentration, envoyant son esprit sur le continent. Il ne pouvait traverser l'océan, mais il pouvait néanmoins voir la ville et ses environs, son esprit visitant les lieux, son regard trouvant le gène X dans certains personnes. Il n'était pas réellement à la rechercher de mutants, c'était sa façon de penser à autre chose, de passer à autre chose et de ne plus se torturer pour des pensées qui de toute façon ne l'aiderait pas du tout. La porte de son garde manger claqua, le faisant sursauter et coupant sa concentration. Rien ne s'était brisé, mais le choc était assez violent.

Un sourire attristé étira ses lèvres, mais après tout, tout ceci ne faisait que commencer n'est-ce pas ?



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