Olafpital !

Invité

Maudites portes vitrées coulissantes !
C’était la seconde fois que le Comte mettait les pieds dans un hôpital et la seconde fois qu’il en cassait la porte d’entrée.
Voyez-vous, cette dernière étant transparente de par le fait qu’elle soit en verre, il semblait fort logique à Olaf qu’il puisse pénétrer dans ce genre d’établissement sans avoir à y rencontrer d’obstacles.
Aussi, ne voyant toujours pas la vitre, le Comte la traversa, passant de l’autre côté de la porte accompagné d’un fracas de verre brisé.
Bien entendu, son front s’était d’abord violement écrasé contre la matière invisible, l’obligeant à y coller sa face défiguré par une grimace de douleur.
Mais l’idée que l’on puisse lui résister le mit hors de lui. Alors, sans réfléchir plus qu’une abeille en rut il avait élancé le reste de son corps afin que le tout passât.
Ainsi se retrouva-t-il avec des éclats dans les cheveux et dans sa peau.
Parfait, il ne sera pas venu pour rien !

Alors que du sang commençait à couler de son front, à coté de sa bosse, et des ses bras et jambes, le Comte Olaf circula dans les couloirs de l’hôpital qui étaient fort bondés.
De voir tous ces gens mal portant le mit mal à l’aise. Il y avait vraiment de tout ici : des momies, des culs-de-jatte, des pirates, des zombies…
Il serait passé totalement inaperçu s’il n’y avait pas eu toutes ses plaies qui suintaient de sa personne, ce qui ne manqua pas de faire réagir un pauvre homme en chaise roulante qui passait à côté de lui.

- Vous seriez gentil d’aller arroser quelqu’un d’autre de votre jus de tomate.

La tête du comte pivota très lentement pour se poser finalement sur l’insolent qui avait eut le malheur de l’interpeller ainsi. Ses lèvres se figèrent en un rictus de plaisir en imaginant ce qu’il pourrait bien faire de ce type.

- Oh ! Bien entendu Monsieur ! Veuillez me pardonner, j’ai vraiment la tête dans les nuages ces temps-ci. Mais ne vous en faites surtout pas, mon cher, je tâcherai à ce que cela ne se reproduise plus.

Aussi, le Comte Olaf vint se placer derrière la chaise roulante et la poussa en direction de l’ascenseur, prêt à l’avaler tout rond.
D’un coup de pied magistral, Olaf fit rouler l’homme dans la cage où il appuya sur le bouton du sous-sol.
Et avant que les portes ne se referment, il ajouta de sa voix de canaille :

- Là au moins, je ne risquerai plus de vous éclabousser ou de vous confondre avec quelqu’un d’autre, espèce de fainéant ! Bon vent !

L’ascenseur descendit en laissant échapper des cris de terreur.
Une fois le méfait accomplit, le scélérat frappa dans ses mains et se dirigea vers le bureau des consultations, se disant qu’il avait pris sa revanche sur les ascenseurs…
Cependant, l’homme lui avait donné à réfléchir. Pourquoi devrait-il se fatiguer à marcher alors qu’il pourrait tout aussi bien rouler ?
Sur cette réflexion savante, il se procura une chaise roulante inoccupée et subtilisa une béquille à un patient qui fut tellement surpris et déstabilisé qu’il tomba lourdement.

C’est ainsi, debout sur sa chaise, la béquille servant de rame, qu’il arriva devant la porte du médecin. Olaf ouvrit la porte à l’aide de son bâton et entra en trombe dans le cabinet.

Sujet: Re: Olafpital ! Dim 15 Mar 2009, 00:53

Pas de cas, pas de souci. Cela arrivait souvent, puisque le service des diagnostics n'avait en général que deux ou trois cas par mois. Mais bon, vu le boulot que ça demandait de sauver des vies pareilles, il était normal d'avoir du battement de temps en temps. Greg sortait de la salle de repos du secteur maternité. Il y avait là un superbe écran plat, haute définition, avec un son proche de celui d'un home cinéma. Bref, tout ce que House avait besoin pour réfléchir. Il avait pris un paquet de chips pour s'aider encore plus à réfléchir.

Mais réfléchir à quoi? eh bien à rien.
De temps en temps, il était bon de ne pas trop penser. Alors, devant une série reconnue pour son manque d'intérêt, avec des crasses à grignoter et avec la chance d'avoir tout le confort qu'il désirait, les seules idées qui venaient à l'esprit du diagnosticien concernaient ses projets pour la soirée : cuite ou cuite? boîte de strip ou boîte de strip?
De telles questions métaphysiques ne pouvaient se poser que dans un environnement adapté. On comprend d'autant mieux la présence de Gregory entre ces quatre murs.

Mais soudain, une intuition. House ne devait pas rester là. C'était l'heure où il était censé s'occuper des consultations, alors il ne fallait pas rester au même endroit trop longtemps ou la gorgone aux gros poumons viendrait sans doute le déloger pour le forcer à moucher les nez de p'tits cons incapables de comprendre quoi que ce soit à la vie...

Attrapant sa canne, House se leva et quitta la section de la maternité pour se diriger vers un endroit où Cuddy ne viendrait pas le chercher : les toilettes des hommes.
En passant dans un couloir parallèle à l'accueil, il entendit un grand fracas mais continua sa route, puisqu'il se fichait complètement de tout ce qui se passait hors de son service. Et même dedans.

Arrivé aux toilettes, Greg y entra et s'enferma dans un cabinet. Il s'assit sur le pot, leva les jambes pour poser les pieds contre la porte et ferma les yeux.

Invité

Vide !
Il n’en croyait pas ses yeux.
Vide !
Le cabinet était désert.
Où étaient donc les avortons sensés soigner ses bobos ?
Ils n’étaient tout de même pas payés pour rien foutre !
Surtout qu’aujourd’hui, une personnalité importante avait fait son apparition dans cet hôpital, Olaf exigeait naturellement d’être soigné sur le champ.
Consterné, il sauta de sa chaise roulante et envoya valser la béquille dans un coin de la pièce. Ses pas le portèrent derrière l’immense bureau qui trônait au centre, où un bordel inimaginable régnait. Il se serait cru dans sa propre demeure.
Ses mains crochues fouillèrent dans la paperasse et pensa avoir trouvé un joint qu’il se mit à renifler. Un seul moyen d’en être sûr, le fumer.
Aussi, il dégota une allumette de sa poche et tira une bouffée.
Le Comte émit une quinte de toux incroyable avant de jeter le mégot dans un tiroir du bureau. Il ouvrit ensuite celui du dessous où Olaf découvrit avec plaisir un magazine spécialisé dans l’exposition de femme à gros poumons.
Il se rendit compte, en le feuilletant, que dans certaines situations ce problème d’excroissance pouvait s’inverser et devenir un atout intéressant justement.
Soudain, une goutte se forma au bout de son… doigt ; encore une coupure de verre !

Il était temps que le médecin ramène ses fesses, bien que, les pieds sur le bureau, le Comte Olaf tenait entre ses mains de quoi s’occuper.
Et pour cause, un témoignage particulier avait retenu son attention, le faisant hurler de rire à travers tout l’établissement.

Invité

Lisa Cuddy la directrice de l’hôpital cherchait le Dr house de partout , il devait faire ses consultations et à mon grand regret il n’y était pas elle informa les infirmière de le bipper , Lisa chercha encore elle parcourut du première étage jusqu’au second de salle en salle ou avait l’habitude d’aller son diagnostien tels que salle de repos , cafétéria , son bureau et même le bureau de son meilleure ami James Wilson qu’il ne se doutait de rien lui non plus alors elle décida d’aller dans les toilettes des hommes , cuddy était tout de même maline si house ne voulais pas être trouver , il fallait qu’il aille quelque part ou Cuddy ne pouvait pas entrer mais malheureusement pour lui , elle était en droit de parcourir toute les pièces et même les plus intimes qu’ils soient , sur ce elle si dirigea et on entendait les claquements de ses talons qui approcha de plus en plus vers le fameux lieu les toilettes des hommes, elle ouvrit la porte qui se referma aussi sec dans un vacarme assourdissant et poussa toute les portes des toilettes pour en laisser qu’une qui resta soigneusement fermer Lisa sentit qu’il était la ce n’était pas une première pensa t-elle . Elle se colla contre la porte bien décidée à le faire sortir de cet endroit pour qu’il puisse faire ses merveilleuses consultations.

House je sais que vous êtes là ouvrez moi cette porte !

Sujet: Re: Olafpital ! Dim 15 Mar 2009, 23:08

Les yeux fermés, installé sur un pot de faïence assez confortable – la prochaine fois, il emporterait un coussin quand même –, le docteur House se sentait très proche de la plénitude. Il ne manquait qu’un peu de musique... mais il ne fallait pas compter sur le destin pour être clément avec lui... La preuve...
Et voilà. Il n’y avait jamais moyen d’être seul et tranquille nulle part dans ce foutu hôpital ! Le bruit de talons avait fait ouvrir les yeux à Greg qui avait subodoré le pire... mais non, Cuddy était bien là, mais elle n’avait pas encore fait appel à un serrurier ou à un marteau-piqueur pour défoncer la porte. En entendant la requête de la doyenne, House eut l’envie soudaine de ne pas y accéder. Étrange, n’est-il pas ?

"Je sais que vous rêvez depuis toujours de vous enfermer avec moi dans les toilettes, mais je suis un peu occupé, là..."

Gregory ne bougea pas les jambes et n’ouvrit pas les yeux. De toute façon, que pouvait faire Cuddy pour le déloger de là ? Appeler les urgences ? mauvaise idée : Greg était du genre à savoir bien simuler la gastro-entérite aiguë. Lui balancer un truc par au-dessus ? c’était déjà moins idiot... mais il allait falloir dès lors qu’elle s’attende à recevoir le retour de flamme par en-dessous de la porte – les coups sous la ceinture n’ont rien de contre-indiqué si l’on s’en prend à une femme.
Bref, elle pouvait toujours se brosser, Lisa. House n’avait pas l’intention de se rendre à ces consultations. Il avait déjà dû se taper cette horreur la veille, après tout. Et puis chaque fois qu’il était de corvée, il lui fallait deux mois complets pour récupérer... elle le savait pourtant, la gogo-doyenne...

Invité

Cuddy toujours appuyée contre la porte attends impatience ment une réponse
du médecin qui se trouve évidemment derrière les portes de ces toilettes à ne
faire ce je ne sais quoi encore pour éviter ses consultations ce qu’il déplait
fortement à la directrice de l’hôpital elle lui avait demander d’ouvrir la
porte mais celui-ci préférait une fois de plus jouer avec elle , elle n’avait
pas envie de plaisanter aujourd’hui , elle était fatiguée mais avait aussi un
énorme chagrin d’amour alors s’il ne voulait pas qu’elle déverse sa colère sur
lui , il avait intérêt à l’écoute au doigt et à l’œil ce qu’il ne fit pas à
cette instant même . La doyenne tapa de toute ces forces contre la porte
tellement qu’elle était enragée contre tout ce qui se passait dans sa vie.
Vous allez m’ouvrir cette porte je n’ai pas envie de jouer aujourd’hui et ne cherchez pas d’autre excuse je m’en contre fiche.

Elle attendait encore , s’il ne sortait elle ne savait pas ce qu’elle
allait lui faire après , pour de simples consultations pourquoi faut il
toujours l’obliger à faire quoi que ce soit , si sa continue elle pensée à le punir de télévision et de lui confisquer sa
console de jeu , et pourquoi pas sa
vicodine par-dessus tout… là c’est sur que si elle interdisait à ses employés
de lui en prescrire il viendrait ramper devant elle , ce qu’elle pourrait
vraiment appréciait en lui montrant qui était le plus fort des deux .

Sujet: Re: Olafpital ! Mer 18 Mar 2009, 22:17

Bon, Cuddy était de mauvaise humeur, c’était évident. Greg aurait bien joué avec elle pendant tout le temps que devaient durer les consultations, mais ce n’était apparemment pas possible. Il songea alors à cette bonne femme qu’il avait rencontrée au 109, dans son immeuble... Comment s’appelait-elle déjà ? Il ne se rappelait pas de son nom, mais il se souvenait parfaitement de sa profession : médecin-légiste. C’était ça qu’il aurait dû faire ! les morts viennent rarement consulter pour un bête rhinovirus !

"Pas envie de jouer ? Vous allez entamer votre nouveau cycle, c’est ça ? Et vous allez encore me harceler ensuite pour que je vous fasse un gosse ? Pas question, je préfère rester en sécurité pour le moment, loin de vos griffes de tigresse."

La situation était franchement amusante. House goba un cachet de Vicodin puis posa la jambe gauche sur le sol. Ensuite, avec ses deux mains, il prit sa jambe droite un peu au-dessus du genou pour la poser par terre également. Il se leva, récupéra sa canne et tira la chasse, simplement pour faire plus réaliste. Ouvrant la porte, il lança à Lisa un regard qui se voulait noir, mais il n’avait pas pour ça le talent qu’avait le type aux cheveux gras de la bibliothèque... Bref, c’est l’intention qui compte.

"Appelez-moi quand vous ovulerez, on avisera."

Le docteur House se mit à marcher, assez rapidement pour un boiteux, pour fuir Cuddy. C’était le meilleur moyen pour qu’elle lui courre après et le rattrape, sauf s’il atteignait l’ascenseur avant elle. Enfin, le but n’était pas de fuir la doyenne de l’hôpital, bien sûr, il s’agissait surtout de gagner du temps pour éviter les consultations... Mais pas de bol, les ascenseurs étaient dans le hall, près des consultations. Merde. House songea qu’il avait mal calculé son coup. Tant pis. Il trouverait bien un moyen d’en faire le moins possible. Arrivé dans le hall de l’hôpital, son regard se porta instinctivement vers le bureau central qui abritait général une ou deux infirmières plus ou moins jolies. Cette fois, c’était une sorte de vieillard rougeâtre qui s’y trouvait. Et il avait l’air de bien s’amuser avec son journal de salle d’attente.

"Vous êtes la nouvelle hôtesse, je suppose... Cuddy parlait d’en embaucher une qui fasse moins tapisserie... c’est réussi, à mon avis."

Invité

Lorsque le docteur arriva, le Comte n'avait pas encore terminé sa lecture. Aussi, il termina de feuilleter le magazine avant de le déposer sur le bureau.
Son regard se posa ensuite sur l'homme dans l'encadrement de la porte et il se dit que l'individu n'était qu'un sombre copieur. L'idée de voler la béquille était sienne. Cependant, il se demandait où il avait bien pu trouver une aussi remarquable canne dans cet établissement.
Peu importe, sa chaise roulante rivalisait largement. S'ils faisaient une course, nuls doutes qu'Olaf remporterait la victoire.
Il fut tiré de ses pensées lorsque l'être au visage mal rasé lui demanda s'il était "la nouvelle hôtesse".
Sur quoi il répondit automatiquement :

- " Oui, mon chou. Que puis-je pour vous ? Oh ! Un infirme !"

Le Comte Olaf bondit de la chaise de bureau pour se précipiter sur le patient, loin de s'imaginer qu'il s'agissait du médecin. Ce gars n'allait pas lui subtiliser sa place quand même ! Il ne savait pas qui était cette Cuddy dont il parlait, sans doutes une infirmière, mais il savait bien une chose, personne n'avait le droit de le traiter de mauvaise tapisserie !
Aussi, Olaf posa son bras sur les épaules du Banban, l'entrainant dans le couloir, un sourire peint sur son visage.

- " L'aire de convalescence se trouve par là, mon ami. Vous vous êtes surement perdu. Voulez-vous que je vous accompagne au bureau de objets perdus ? Un proche viendra vous y rechercher, j'en suis sûr, ne perdez pas espoir."

Le Comte donna à l'homme une petite tappe dans le dos et lui désigna le bout du couloir.

- " Bon vent ! "

Sujet: Re: Olafpital ! Mer 25 Mar 2009, 00:13

Face à la réponse de ce type qui squattait le bureau de la plantureuse infirmière d'accueil habituelle, Greg haussa un sourcil en se disant qu'il s'agissait sans doute d'un clochard qui cherchait à faire son intéressant tout en le draguant allègrement. C'était un plan de Cuddy, un foutoir pareil ! y avait pas photo ! Il l'avait, sur deux secondes de temps, appelé "Mon chou" puis "Un infirme", les deux appellations prouvant que les deux hommes ne se connaissaient absolument pas, soit dit en passant.

Mais déjà, le dégarni bondissait, tel un diable hors de sa boîte, comme dirait Wilson, pour venir appuyer ses mains toutes coupées sur les épaules de House. Celui-ci, silencieux, ne demandait pas mieux que d'échapper aux consultations et ce que l'autre lui disait était l'un des meilleurs arguments qui soient : si un patient lui-même virait un médecin de son champ de vision, alors qu'il venait, sans doute, pour se faire soigner ou je ne sais quoi, il fallait une bonne raison pour contrer cette volonté... Le patient, à l'instar du client, a toujours raison, non?
House répondit tout de même.

"C'est ça, oui..."

Eh eh, une fois que l'autre l'avait poussé dans le couloir, Gregory s'était frotté les mains. Il allait avoir tout son temps, puisqu'un dingue l'avait envoyé voir ailleurs. Mais où allait-il bien pouvoir aller se planquer, cette fois?

Il n'avait pas fait deux pas dans le couloir que la doyenne aux gros poumons était face à lui. Le premier réflexe du diagnosticien fut de plonger les yeux dans le décolleté de la dénommée Lisa.

"Je vous fais une mammographie à l'ancienne ? ça nous occupera tous les deux pendant que le poulpe tailladé s'amuse..."

Invité

House était sortit depuis déjà quelque minutes , Cuddy était
restée un instant à réfléchir , elle ne faisait que ca en ce moment réfléchir
encore et encore elle réfléchissait trop , elle ne savait pas si House l’avait
écouter étant donc décider à faire ses consultations qu’il le veuille ou non ,
elle sortit des toilettes espérant qu’il ne soit pas entrain de jouer à sa
console ou a attendre le déluge dans son bureau , sinon la elle piquerait sa
crise monumentale , elle se dirigea donc vers les salles de consultation
quand elle tomba nez à nez avec le diagnosticien , la première vu de house était
plongé dans son décoté et elle l’avait remarqué, elle ne put s’empêcher
de soupirer, elle en avait l’habitude maintenant, elle se demandait ce qu’il
foutait la ou lieu d’être en consultation avec l’homme qui était blessé,
il sortit encore une de ses conneries pour se rendre intéressant...

Avait –il un manque de reconnaissance ? Non mais c’est
vrai tout le temps a ce moquer des autres pour se rentre intéressant, il y
allait fort avec les patients souvent ou même avec Cuddy quelques fois, sa
remarque désobligeante fit sourire Cuddy qui n’allait pas tarder à lui répondre
d’un ton ironique.

Je l’ai déjà faites quel dommage pour vous,
mais quand vous aurez finit de faire cette consultation
avec le patient que vous étiez sur le point de laisser là,
on en reparlera...

Invité

L’homme à la canne n’avait pas fait cinq pas dans le couloir que sa voix raisonna déjà jusqu’aux oreilles d’Olaf. Il se disait qu’il avait sûrement rencontré un de ses copains éclopés mais les propos de l’homme le firent changer d’avis.
Ce dernier suggérait une mammographie à son interlocuteur, pour passer le temps. Le Comte ouvrit grand les yeux puis explosa d’un rire qui s’engouffra dans tous les couloirs de l’hôpital, sans exceptions. Une telle réplique méritait d’être couronnée par l’un de ses ricanements !

Ce ton posé qu’il avait en sortant des insanités était délicieusement exquis, Olaf s’en régalait.
Le boiteux aurait tout aussi bien pu proposer d’aller fumer une clope en attendant, mais pas du tout, il avait trouvé mieux. Voilà l’art de la réplique, pensa-t-il.
Intrigué, le Comte passa sa tête hors du bureau, jetant son regard dans le couloir, à la recherche du subtil personnage sur lequel il s’était peut-être avancé un peu trop vite en ne le prenant que pour un simple invalide.

Il était là, pas très loin, lui tournant le dos. Par contre il apercevait à merveille son interlocutrice à la poitrine ferme et provocante.
Pas étonnant d’avoir fait une telle proposition à cette femme ! La mammographie était toute indiquée, à l’ancienne en plus !

C’en était trop ! Sans réfléchir, Olaf se précipita dans le couloir, en direction des deux compères, la langue pendante.
Il vint se planter devant eux, un sourire folâtre aux lèvres.

- « Navré mon cher ami, je viens de comprendre que vous étiez Doc. Pour me faire pardonner, j’effectuerai moi-même cette mammographie à l’ancienne, ne vous en faites pas ! Vous risqueriez de crouler sous le poids de tels obus… Je serai votre assistant pour aujourd’hui, Comte Olaf à votre service, je m’en charge ! »

Le Comte Olaf avait ses yeux rivés sur les poumons de la femme.
Ses mains levées s’ouvraient et se refermaient dans le vide, comme s’il tâtait l’aire. L’idée de ses pognes remplies l’envoyait au 7ème ciel.

- « Cher Docteur Professeur, veuillez mener d’urgence cette jeune femme dans votre cabinet afin que l’on puisse se charger de son cas qui me semble très intéressant à analyser, qu’en pensez-vous ? Imaginez que l’on fasse la découverte du siècle grâce à cette charmante dame, cela vaut le coup. Et puis dans le cas contraire, on aura au moins eu du bon temps. »

Les yeux toujours plongés dans le décolleté, que dis-je, le balcon de Cuddy, Greg voyait la vie en rouge bordeaux, couleur du soutien-gorge de la doyenne, dont un peu de la dentelle dépassait et était visible pour qui était suffisamment observateur. Malheureusement pour le diagnosticien, la directrice de l'hôpital n'était pas d'humeur à se laisser mammographier par lui... elle devait avoir ses règles, sans aucun doute. Cela dit, le "non" qu'elle avançait était suivi de quelque chose signifiant clairement "peut-être". Mine de rien, c'était pas une si mauvaise idée... mais il allait falloir s'occuper du patient d'abord...

Tiens, en parlant du patient, le voilà qui arrivait, souriant et apparemment navré de n'avoir pas deviné que House était le médecin qui devait le prendre en charge... Et voilà que ce type proposait de s'occuper lui-même de la poitrine de Lisa Cuddy, pour se faire pardonner...

"Comte Olaf? Eh bien, Cuddy, voilà, j'en ai fini avec mon patient et je viens d'engager un nouvel assistant... Je pense qu'on peut reparler de ce que nous étions en train de mettre au point, mmh?"

Et comme le dénommé Olaf, Comte de son état, se tenait déjà prêt et bien prêt pour un check-up complet de la doyenne, qu'il proposait d'emmener ailleurs que dans le couloir, Gregory haussa les épaules.

"Salle d'examen numéro 1, alors. Mais cette femme n'est pas charmante, vous le découvrirez sans doute assez tôt... C'est juste une impression que ses fesses et sa poitrine nous donnent... Comme si vous voyiez une montagne de muscles monter sur le ring... c'est prometteur, mais on peut toujours être déçu."

Claudiquant vers la salle d'examen en question, Greg fit signe à Olaf de le suivre et de faire suivre Cuddy, bien sûr. Puisque le Comte se voulait être l'assistant du Dr House aujourd'hui, il allait falloir qu'il sache faire cela sans coup de main, de pied ou de canne du diagnosticien...

Invité

Le Comte Olaf était loin d’être le seul envoûté par la poitrine généreuse de la femme. Le médecin, dont il ne connaissait absolument pas le nom en passant, était tellement appliqué à scruter le moindre morceau de peau qui aurait eut le malheur d’échapper du chemisier qu’il aurait pu laisser ses yeux y dégringoler littéralement. Olaf s’attendait à voir d’un moment à l’autre un léger filet de bave émerger de l’antre de la bouche entr’ouverte du médecin absorbé par ce spectacle admirable, il fallait l’avouer.

C’est donc avec indulgence considérable qu’il permit au regard de l’homme de passer tour à tour des seins à lui, alors que le Comte lui adressait la parole, ce qui dans une autre situation l’aurait énervé, pour ne pas dire vexé.
Lorsque le docteur consentit enfin à détourner, non sans mal, son regard du tableau aphrodisiaque, ce fut pour indiquer la salle où ils allaient pouvoir examiner cette charmante dame de plus près.
Le terme « charmante » n’était pas approprié, d’après l’homme à la canne, il s’agissait plutôt d’une laborieuse impression donnée par les fesses et la poitrine…

Olaf poussa un grand éclat de rire sur le coup, mais en y réfléchissant bien, cette réflexion était tout à fait fondée.
En effet, jamais l’idée lui serait venu d’adresser des mots flatteurs à une femme n’ayant rien à offrir de séduisant. Or, cette Cuddy avait de sacrés atouts pour elle, même si au final il peut y avoir de la déception. L’image de la montagne de muscles sur le ring lui rappela un match de catch prometteur qui avait pris une tournure accablante…

- « En tout cas, l’impression allèche, et il ne nous en faut pas plus pour poursuivre l’examen. Si le fruit est pourri de l’intérieur, qu’il nous laisse au moins le plaisir de la contemplation de l’extérieur. J’espère seulement qu’elle n’aura pas l’occasion de nous montrer qu’elle est tout sauf charmante. »

Tout en se mettant en marche, le médecin lui fit signe de le suivre.
En voyant que Cuddy ne semblait pas décidée à bouger, le Comte Olaf envoya une main tenir compagnie à ses anches afin de l’entraîner dans le couloir, vers la salle d’examen numéro 1.

- « Venez, chère amie, ne faisons pas attendre le docteur, il m’a l’air d’être un homme très occupé. Des cas plus graves l’attendent certainement, mais pas aussi intéressants, je vous l’accorde. Si vous
vouliez bien vous donnez la peine… »

Invité

Cuddy avait du mal à entendre, c’était vraiment incroyable ce qu’il pouvait sortir comme bêtise sur elle ne serait-ce qu’en quelques minutes, et pour le nouvel assistant il n’en était pas question, c’est elle qui décidait pour embaucher le personnel et non son employé c’était elle la patronne tout de même !

*Non mais ils sont complètement dingues ! *

Quand elle vu que le comte Olaf matait un peu trop dans son décoté, elle le remonta un peu plus en soupirant décidément les hommes était tous des pervers, c’était décidé elle ne mettrait plus de haut aussi ouvert que ça !

Elle fronça les sourcils quand elle entendit le compte éclater de rire elle se demandait vraiment ce qui était drôle dans l’histoire, puis elle écouta la fameuse réplique du patient, elle n’avait pas encore ouvert la bouche mais si elle le ferait ça allait mal se passer autant l’un que pour l’autre.

Elle regarda House faire signe au patient d’aller en salle de consultation, Lisa ne bougeait pas elle n’avait pas l’intention de les suivre et n’avait pas du tout envie de s’amuser ! Elle fut d’autant plus choquée quand le compte posa sa main sur ses hanches l’entrainant vers la salle.

-Non mais lâchez moi ça suffit ! Allez vous faire soigner mon pauvre je n’ai pas besoin de consultation ni de mammographie dit-elle en lui hurlant dessus.

C’est bien la première fois qu’elle criait comme ça mais la dessus il l’avait vraiment cherché et House allez le payer cher mais ça il ne s’en doutait pas encore, elle ne savait pas quel châtiments elle allait lui lancer mais c’était couru d’avance.Elle essayait de se débattre de cet homme qui ne voulait pas la lâcher.

Tout avait l’air de bien se passer. Le nouveau venu emmenait Cuddy, ce qui signifiait que Greg allait pouvoir les laisser ensemble et se barrer discrètement. D’ailleurs, ce type avait l’art de dire les choses de manière assez sympathique. Et il était observateur puisqu’il avait remarqué que House était un homme très occupé.

Une main dans la poche, le diagnosticien suivait le mouvement en boitillant. Pourquoi une main dans la poche, me demanderez-vous… eh bien tout simplement parce que, de cette manière, Greg put faire ce qui suivit. D’une main habile, il fit sonner son cellulaire et s’arrêta, fit mine de décrocher et d’être très occupé. Pendant ce temps-là, les deux autres avaient continué d’avancer. Le médecin avait décidé de faire semblant qu’un confrère lui demandait des conseils pour un cas exceptionnel. Alors, le monologue était simple :

"Ok, quels symptômes ?... Et qu’a donné le scanner ?..."

C’était facile comme tout : au fur et à mesure qu’il feignait la discussion, House avait fait demi-tour et marchait dans le sens inverse de Cuddy et d’Olaf, les laissant seuls, et se dirigeait vers l’ascenseur.

"Et les corticoïdes n’ont rien donné ?…"

Le hurlement de Cuddy le fit sourire. Jamais elle n’avait crié de cette manière. Cette fois, elle était plus énervée que jamais ! C’était gagné.
Ding. L’ascenseur arriva et House monta dedans, toujours son portable à l’oreille et son pseudo-diagnostic par téléphone continuait de la même manière, comme si le pseudo-confrère lui énumérait des symptômes, des théories et des traitements.

Puisque Cuddy aimait tant les consultations, elle n’avait qu’à prendre soin de ce patient-là.

Invité

Ce sacré bout de femme se démenait comme une vraie diablesse.
Le Comte Olaf commençait à avoir du mal à maintenir son étreinte autour du bras du docteur Cuddy. Ses griffes s’étaient enfoncées dans la chair afin de la maîtriser mais il n’y avait plus rien à faire, elle était devenue totalement incontrôlable.
Même si ce spectacle amusait beaucoup le Comte, le cri poussé par la jeune femme le fit lâcher sa belle prise.
Le hurlement était tellement affreux qu’il plaqua ses mains instantanément sur ses oreilles en criant à son tour :

- « Ah ! Cette créature essaie de brouiller mon esprit avec ses signaux monstrueux ! Arrière la folle ! »

Et Olaf bondit en arrière.
Voilà, comme ça ce n’était plus elle qui le repoussait mais lui qui retournait la situation.
Mais lorsqu’il regarda derrière le docteur Cuddy, le comte aperçut House, qui avait reçu un appel professionnel probablement, puisqu’il était question de symptômes, de scanner et de corticoïdes.
Portable à l’oreille, le docteur était entré dans l’ascenseur, laissant Miss poumon entièrement et intégralement à ses soins.
La responsabilité était trop grande. Olaf agita violement sa mâchoire, pour faire croire à son interlocutrice qu’une vive émotion le saisissait par ce tremblement.
Aussi, il empoigna sans prévenir les mains de la femme sur lesquelles il posa plusieurs fois ses lèvres gercées en faisant de gros bruits de succion.

Suite à cela, il se redressa, se retourna et s’élança dans le couloir en criant :

- « Navré de ne pouvoir rester plus longtemps en votre compagnie et celle de vos deux sœurs qui m’ont l’air bien gonflées… Vous les embrasserez encore une fois de ma part, je suis sûr que vous ferrez cela à merveille !
A la revoyure mes belles ! »

Dans sa course, Olaf envoyait des baisers volants derrière lui, avant de disparaître du couloir, de traverser la porte brisée de l’entrée de l’hôpital, de ricaner une dernière fois et de rentrer au 109…