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 Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation

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MessageSujet: Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation   Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation EmptyMar 13 Sep 2011, 13:52

Où l’on apprend que
l’appartement 901 est une colocation


Avec : Adrian Monk & Jean Grey


Adrian arriva devant la porte de son nouvel appartement. Il avait eu de la chance car, malgré le départ de Sharona, il n’avait pas eu besoin de remplir lui-même les formalités pour cette location…

En effet, le capitaine Leland Stottlemeyer avait accepté de l’aider. Peut-être avait-il eu pitié de lui… ou peut-être avait-il préféré lui faciliter son installation et, par la même occasion, se faciliter la vie en envoyant rapidement son fidèle consultant au loin. Quoi qu’il en soit, il s’était occupé de tout – ou, plutôt, il avait demandé au lieutenant Randy Disher de le faire, mais ça, il ne l’avait pas admis devant Adrian – et avait indiqué à l’ancien policier quel serait son appartement. Il avait même poussé la serviabilité jusqu’à laisser deux policiers l’accompagner en voiture et l’aider à porter ses bagages. Il avait dû se douter qu’il y en aurait beaucoup. Après tout, pour une nuit chez une nouvelle amie, Adrian avait bien préparé deux valises. Alors, pour un déménagement, même si son ancien logement avait brûlé, il y avait évidement bien plus que cela. Monk avait donc soigneusement emporté avec lui tout ce dont il aurait besoin au quotidien (une cargaison de lingettes désinfectantes, des draps, ses habits, des brosses à dents, du fil dentaire, son pommeau de douche en forme d’étoile…) mais également des vestiges de son ancienne vie (des photos, la brosse à cheveux – agrémentée d’un cheveu – de sa femme…). Sans oublier quelques packs de bouteilles d’eau Sierra Springs, dans l’éventualité où cette marque serait introuvable ici, comme ça avait été le cas au Mexique.

Adrian posa ses deux valises à côté de lui, laissant ses accompagnateurs apporter le reste des bagages. Puis, après un signe de tête, les remerciements et les salutations d’usage, il put enfin prendre possession de son nouvel appartement. Il prit la clé dans sa poche – il l’avait déjà bien nettoyée – et une lingette afin de se saisir sans risque de la poignée de porte…

La porte s’ouvrit alors sur son nouveau logement. C’était un appartement assez clair et lumineux. Adrian fit un pas pour y entrer. Sur sa droite, se trouvait un meuble – certainement un meuble à chaussures – et sur sa gauche, à côté d’une grande fenêtre, se trouvait un portemanteau mural. Chargé de deux valises, il avança plus avant dans le séjour et posa ses premiers bagages près de la table. Puis il alla chercher le reste et, enfin, referma la porte à clé, puis à la targette. Le voilà enfin chez lui ; il n’avait plus qu’à s’y installer tranquillement.

Mais avant, un peu de ménage méritait d’être fait, car même si l’appartement était globalement propre, tout n’était pas absolument correctement installé. Il commença donc par remettre bien droit les quelques cadres qui étaient accrochés au mur, puis il nettoya la vitre à l’aide d’une lingette car celle-ci présentait de légères traces. Enfin, il s’attaqua au canapé. Les coussins qui y étaient posés n’étaient pas bien installés, pas bien tapotés, pas bien symétriques. Alors il s’attela à les rendre bien comme il fallait.

Il allait aller dans les pièces voisines, afin de trouver sa chambre, quand autre chose l’arrêta : la moquette. Il ne pouvait pas aller plus loin sans régler tout d’abord ce problème : elle n’était pas en damier ! Il ne restait qu’à trouver un aspirateur. Dans le meuble près de l’entrée ? Bingo ! Il y en avait un. Adrian s’en saisit, le brancha et commença son ménage, parcourant du regard ce qu’il voyait de cet appartement qui était dorénavant le sien.

En le regardant, en fait, cet appartement semblait habité… c’était pourtant absurde, vu que c’était lui-même qui était censé y vivre. Se serait-il trompé, comme la fois où il s’était trompé de logement, ce qui lui avait valu d’être en observation à la clinique psychiatrique ? Non, ce n’était pas possible : il n’avait pas de raison de se tromper, il n’était pas venu seul, et la clé avait fonctionné. Mais pourquoi cet appartement semblait-il alors déjà occupé ? Le capitaine Stottlemeyer ne lui aurait tout de même pas pris une colocation… surtout pas après avoir passé quelques nuits chez lui ! Quoique il aurait peut-être pu se dire que ça aurait eu un effet bénéfique et rassurant, après le départ de Sharona, de savoir que quelqu’un pouvait veiller sur lui… Non… Mais alors quoi ?

Il fut interrompu dans ses réflexions par le bruit de la porte s’entrouvrant et se retrouvant bloquée par la targette. La porte ne pouvait plus s’ouvrir que de l’intérieur…
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MessageSujet: Re: Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation   Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation EmptyMar 13 Sep 2011, 19:47

Jean avait eu une longue journée, rien de dramatique, loin de là et son entrainement chez les moines lui aurait permis de passer outre chacun des contrariétés apparues ce jour, mais elles s'étaient accumulées et petit à petit avaient rongé al patience pourtant grande de notre phénix.
Tout d'abord elle avait été réveillée bien avant l'aurore par le camion des poubelles qui avait eu un mal fou à repartir de la ruelle, sans doute un nouveau conducteur, et le bip-bip de recul avait failli la rendre folle. Finalement elle avait réussi à se rendormir environ 5 minutes avant que le soleil en faisant son apparition à travers les rideaux ne la réveille totalement. Elle avait décidé de faire contre mauvaise fortune bon coeur et d'aller faire du shopping et voir ce qu'on pouvait lui proposer comme métier, avait voulu prendre un petit déjeuner et avait constaté que son lait était périmé, il faut dire qu'elle en buvait assez peu. Après avoir jeté ses céréales et décidé de ne pas manger elle avait voulu s'habiller. Son pantalon fétiche avait gardé une tache que le lavage n'avait pas pu effacer, elle dû donc se rabattre sur une jupe qu'elle eu un mal fou à choisir.
Une fois sortie de son appartement elle avait jeté un oeil aux vitrines en constatant qu'il lui faudrait une bonne heure avant qu'elles n'ouvrent. Elle avait rongé son frein en buvant un café, immonde et très cher dans un bar qu'elle en connaissait pas mais où elle ne remettrait sans doute pas les pieds de si tôt.
Finalement les boutiques ne lui avaient pas réservé de bonnes surprises, les rares habits qui lui plaisaient n'étaient pas à sa taille et elle avait failli se faire écraser 3 fois par des chauffards.

Et enfin là, derrière sa porte, elle s'aperçut qu'elle avait perdu ses clé ou qu'elle les avait laissées à l'intérieur en tout les cas. Elle fit jouer la serrure grâce à son pouvoir et quand la porte allait s'ouvrir pour, peut être, mettre un terme à ce cauchemar la chainette de sureté vint la bloquer dans son élan.


"Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel !? "
cria Jean, énervée cette fois en faisant jouer ses pouvoirs à nouveau pour libérer la chainette.
Elle entra donc dans la pièce principale, remarqua ses clés sur la console et aurait sans doute grommelé une bordée de jurons si elle n'avait à cet instant aperçu Monk. Elle resta un instant ébahie puis se reprit


"Oh ! Désolée je....Vous devez être Mr Monk ? On m'avait prévenu que j'aurais un colocataire."

Son regard se posa sur la pièce et elle remarqua que celle-ci semblait plus en ordre qu'à son départ. Son colocataire serait-il assez ordonné pour faire son ménage ? Voila une nouvelle qui pourrait presque rattraper cette horrible journée.


"Je m'excuse pour...L'entrée fracassante"

De fait la porte avait heurté le mur assez violemment et bruyamment.

"Je suis Jean Grey, j'habite ici également."


Elle lui tendit la main avec un sourire engageant, espérant se faire pardonner son attitude et espérant surtout qu'il ne se demanderait pas pourquoi elle avait pu entrer malgré la chainette de sureté.


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MessageSujet: Re: Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation   Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation EmptyJeu 15 Sep 2011, 12:01

La porte fut tout d’abord bloquée. Adrian, arrêtant le vrombissement de son aspirateur, regarda dans la direction de l’entrée qui n’était, au fond, pas bien loin de lui. Puis la porte s’ouvrit avec fracas, comme si la chaînette de sécurité n’avait même pas été mise. Pourtant, elle avait été mise. Adrian savait qu’il l’avait mise, et elle avait tout d’abord retenu la porte. Mais alors comment cette porte s’était-elle donc ouverte ? C’était impossible, et pourtant c’était arrivé. Mais il n’y avait eu aucun explosif. Rien…

Rien d’autre qu’une jeune femme énervée qui entra en criant dans l’appartement. Adrian la regarda un instant comme si elle était une alien. Ce qu’il savait qu’elle n’était pas, bien évidemment. Elle était juste une femme qui en savait… plus que lui sur la situation présente : elle savait qui il était, tandis que lui ignorait qui elle était. Il ne pouvait que deviner qu’il s’agissait de la personne qui logeait également ici. Cela expliquait qu’elle ait pu ouvrir la porte, même si cela n’expliquait pas qu’elle ait pu faire sauter ainsi la targette.

Il eut d’ailleurs pratiquement instantanément la confirmation de cette hypothèse, puisqu’elle lui exposa le fait qu’on l’avait prévenue qu’elle aurait un colocataire. La jeune femme – qui venait de se présenter sous le nom de Jean Grey – vivait ici. Comment était-ce possible ? Pourquoi avait-il une colocataire ?

Adrian regarda un instant la main tendue. Silence. Oui, il n’avait pas le choix, il se devait de lui serrer la main, non ? De toute façon, il avait une pochette de lingettes à portée de main. Il accepta donc la poignée de main et serra doucement la main tendue en se présentant à son tour même si, dans un certain sens, il n’en avait pas besoin, puisque son interlocutrice l’avait identifié.


« Adrian Monk. Mais vous le saviez déjà. »

Il cessa la poignée de main et, calmement, prit une lingette dans la pochette. Il avait fini par s’habituer à en prendre lui-même, sans demander à Sharona, puisque son assistante n’était plus là. Il s’essuya alors la main avec la lingette qu’il venait de sortir de la pochette, tout en continuant de parler, comme si de rien n’était, sans même penser une seconde que son interlocutrice pourrait mal prendre ce geste :

« Je me suis permis de faire un peu de ménage… »

Il était évidemment loin d’avoir terminé, même si un œil extérieur aurait jugé cet appartement impeccable. Toute la moquette n’était pas encore mise en damier ; il restait une parcelle du séjour dont le sol avait les poils en diagonale. Et Adrian ne se sentait pas bien. Il ne pouvait pas laisser ça comme ça ! Machinalement, il remit l’aspirateur en marche, s’évertuant à unifier la moquette et à coucher les poils dans le sens qu’il voulait leur donner, repassant plusieurs fois au même endroit (presque devant les pieds de la jeune femme) avant de se décaler légèrement.

« Je ne m’attendais pas à avoir une colocataire. »

Continuant d’animer son aspirateur, il regarda la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation   Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation EmptyMer 21 Sep 2011, 13:50

Elle lui serra la main puis le regarda sortir une lingette et se laver les mains avec. Elle retint un mouvement de surprise et préféra lancer son esprit à la recherche de celui de son interlocuteur, avec beaucoup de douceur et de légèreté, juste pour voir en surface s'il la détestait ou si ce geste était pour lui habituel.

Elle vit dans son esprit l'image d'une femme blonde aux cheveux frisés et à l'air un peu vulgaire qui lui tendait une lingette, un peu de tristesse, sans doute n'était-elle plus là et un vide énorme qui emplissait toute la vie de Monk, un nom aussi, Trudy, mais elle n'alla pas chercher à qui il correspondait, elle allait déjà trop loin dans l'intimité de l'homme dont l'esprit semblait manquer de défenses, si ce n'est cet ordre froid et impersonnel qu'il appréciait tant. Elle ne chercha pas plus loin, la lingette semblait être une habitude et elle ne décelait en lui nulle haine ou animosité, juste une profonde tristesse qu'elle avait déjà pu deviner sans télépathie tant il semblait perdu. Elle comprit aussi que son esprit était en ordre et quand il recommença à passer l'aspirateur sur un tapis propre elle se dit qu'il devait sans doute en être de même pour son environnement. Elle se dit qu'elle saurait sans doute s'y habituer.


"Merci...Pour le ménage, je ne suis pas très ordonnée je vous l'accorde, mais à vrai dire je ne pensais pas vous voir si tôt, sinon j'aurais rangé. Je ferais un effort à l'avenir pour que les pièces communes soient aussi propres que vous le désirez."

Elle recula quand il passa devant elle, lui permettant ainsi de lisser le bout de tapis sur lequel elle se trouvait et hocha la tête quand il dit :

« Je ne m’attendais pas à avoir une colocataire. »


"Et bien...A priori je suis arrivée après que vous ayez loué l'appartement mais avant que vous y veniez, ils m'ont donc prévenue que j'aurais un colocataire mais n'ont sans doute pas pensé à vous joindre pour vous prévenir de ce changement. J'espère que cela ne vous dérange pas trop, vous verrez j ne suis pas souvent là."


A vrai dire en temps normal elle aimait trainer dans son appartement mais la tristesse qui émanait de cet homme atteignait son esprit et son coeur tant elle était grande et elle se sentait déprimée rien que de le voir passer et repasser ce fichu aspirateur, il était donc évident qu'elle serait, à l'avenir, moins présente.

Elle eut un geste pour jeter le sac sur le canapé mais se retint au dernier moment et se dirigea vers sa chambre où elle posa le sac sur la commode près de la porte.

"Cela me gène de vous laisser faire tout le ménage, je peux vous proposer une tasse de thé pendant que vous finissez avec ce tapis ?"


Ils n' étaient pas partis sur de très bonnes bases et s'ils devaient vivre ensemble il faudrait arranger cela. L'homme ne la détestait pas mais il n'aimait guère l'idée d'habiter avec elle, manifestement, et là encore nul besoin de pouvoirs pour le sentir. Tout en lui respirait la solitude et bien d'autres choses. Sans doute avait-il de nombreux soucis à régler.


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MessageSujet: Re: Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation   Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation EmptySam 15 Oct 2011, 21:05

[Je suis désolée pour cet immense retard ! Soucis irl, entre autres.]

Sa colocataire avoua d’elle-même ne pas être très ordonnée mais rassura Adrian en lui confiant qu’elle ferait des efforts à l’avenir. Dans un sens, c’était la moindre des choses, non ? Rendre l’appartement où ils habitaient absolument propre et ordonné. C’était ce que tout le monde voulait, c’était le mieux. Restait cependant à voir si ce « tout le monde » mis en avant ne reflétait en réalité pas qu’une seule personne. Mais là n’était pas le problème, puisque Jean avait annoncé qu’elle ferait le ménage.

Mais Adrian savait également que, malgré toute la bonne volonté de sa colocataire, il devrait repasser derrière elle. Il avait déjà fait l’expérience de la cohabitation, notamment lorsque Leland était venu vivre chez lui quelques temps. Cela avait été un vrai cauchemar, mais il n’avait pas pu laisser son ami – mis à la porte par sa femme – s’installer au Red Roof Inn. Alors il lui avait proposé de rester chez lui, insistant pour lui rendre la pareille, son ami ayant été là pour lui durant ses moments difficiles. Mais bien qu’il ait lui-même proposé cette cohabitation, elle ne s’était pas bien passée. Leland ne mettait qu’un seul sous-verre au lieu de deux, il déplaçait la table basse, il passait l’aspirateur tout de travers. Mais pourtant, il avait voulu bien faire et avait fait des efforts, en s’appliquant au ménage ou en modifiant l’heure de l’alarme de son réveil afin qu’il sonne à un horaire rond… Alors Adrian se demandait si cette fois, avec cette jeune femme, ça ferait pareil.

Et il se doutait bien que ce serait le cas. Mais ça ne le dérangeait pas de s’occuper des tâches ménagères. Au contraire, ainsi, il savait qu’elles seraient réalisées comme il le fallait. Il se contenta donc de hocher légèrement la tête, en passant l’aspirateur, l’esprit occupé tout de même par le fait qu’il pensait vraiment qu’il vivrait seul.

Mais les explications furent rapidement apportées par la jeune femme quant à ce fait. Elle était arrivée ici après que Randy ait effectué la location de l’appartement, mais avant qu’Adrian ne s’y soit installé. Sans doute le jeune policier n’avait-il pas précisé que le consultant avait besoin d’un appartement pour lui tout seul. Le savait-il seulement ? Il aurait dû s’en douter, à défaut d’en avoir la certitude, ayant travaillé avec Adrian des années durant… Enfin, là n’était pas la question.

Jean était gênée de lui laisser faire tout le ménage. Adrian eut un petit geste de la main pour lui signaler qu’elle n’avait pas à l’être. Au fond, il préférait faire le ménage lui-même plutôt que de laisser l’appartement dans un tel état. Et Jean lui proposa alors de lui servir un verre de thé. Adrian préféra décliner l’invitation : le thé, ce n’était pas sa tasse de thé, justement… et puis, cela ne serait pas pratique de boire tout en passant l’aspirateur !


« Non merci. »

Quoique… C’était vrai qu’il commençait à avoir soif. Evidemment, il pouvait tenir : il l’avait déjà fait, se retenant de boire plusieurs jours durant car sa marque d’eau était introuvable. Mais s’il pouvait ne pas le faire, c’était aussi bien.

« Mais je prendrais bien un verre d’eau. Vous avez de la Sierra Springs ? »

Dans le cas contraire, de toute façon, il en avait. Il en avait apporté quelques packs, pour faire des réserves avant d’aller faire quelques achats ici ; et surtout dans l’éventualité où cette marque soit introuvable. Cela lui permettrait d’avoir de quoi boire en attendant une livraison qu’il passerait à distance, s’il n’avait pas d’autre choix.

Et l’aspirateur, animé avec doigté par l’ancien policier, repassait inlassablement sur les mêmes parcelles de moquette, s’évertuant à lui donner une forme de damier régulier.
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MessageSujet: Re: Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation   Où l’on apprend que l’appartement 901 est une colocation EmptyJeu 17 Nov 2011, 19:59

Jean observait le va et vient de l'aspirateur, le tapis était d'une propreté irréprochable mais toutefois il continuait. Il lui fallut un moment pour comprendre, un moment et une rapide incursion du coté de l'esprit de Monk, il était d'une maniaquerie qui dépassait le simple souci de la propreté. Voila qui n'allait pas lui faciliter la vie. Elle laissa son pouvoir effleurer le tapis qui se plaça comme le souhaitait 'lancien policier moins pour l'aider que pour faire cesser cet affreux bruit d'aspirateur.

"De la....Euh...Non désolée je bois généralement l'eau du robinet. Cela dit la supérette en bas doit en avoir si vous voulez."


Non, elle n'allait pas se proposer d'aller la chercher, après tout quand on a des TOC on se donne les moyens de les assumer. Elle même passa dans la cuisine et récupéra un verre qu'elle remplit non pas de thé comme initialement prévu mais d'une bière brune et épaisse qu'elle affectionnait. Elle prit, en passant, un sous-verre, se doutant que cela ne pourrait pas faire de mal et à la reflexion en re-pensant à une image dans l'esprit de Monk avec un vieux moustachu, en prit un deuxième. Elle s'installa non pas sur le canapé mais debout contre un meuble pile assez haut pour cela et observa Monk et son manège. Certes avec ses pouvoirs faire le ménage ne poserait pas de grand souci, elle pourrait même ranger le tapis comme il voulait, mais tout de même cette idée de devoir faire si attention à cause de ses TOCS l'embêtait.


"Je...Je peux me permettre d'être indiscrète ?"


Elle n'attendit pas la réponse, de toute façon elle devait poser la question.


"Vous et le ménage c'est...enfin, cela relève de l'obsession ? Médicalement je veux dire ?"


Elle se rendit compte que ce pouvait être blessant et ajouta :


"Je dis ça parce que...enfin si c'est si important pour vous il faudra me montrer, m'apprendre, pour que je ne vous dérange pas trop. Par contre....Je fermerais toujours la porte de ma chambre et je vous déconseille d'y entrer, ce sera mon espace vital et il ne respectera pas forcément vos codes."


Pas forcément était un joli euphémisme, tout comme le reste de la phrase, pour décréter que globalement ce serait un joyeux bordel.

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