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 London Callin'

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MessageSujet: London Callin'   London Callin' EmptyMar 30 Juin 2009, 17:19

Deux heures du matin. On avait peine à y croire, tant la ville était éclairée. Obligé de porter ses lunettes de soleil à une heure pareille... Non mais, dans quel monde on vit ? Bref.
"Minuit se lève en haut des tours / Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd / La nuit camoufle pour quelques heures / La zone sale et les épaves et la laideur..." Le Londres qu'il arpentait à présent n'avait plus rien à voir avec celui qu'il avait jadis connu.
Un homme marchait seul, d'un pas sûr à travers les rues trop éclairées de la capitale britannique. Plus il marchait, plus il se demandait ce qu'il fichait là. Sa tenue était pour le moins anachronique, au milieu des jeans et des blousons de la foule post-adolescente qu'il côtoyait. Ce qui ne manquait pas d'attirer les regards surpris de cette même foule sur lui. A son grand désespoir, soit dit en passant. Toutefois, Londres abritant une forte communauté gothique, cela lui évitait les commentaires désobligeants. Et puis sa prestance naturelle (oui, il est modeste...) lui valait les regards flatteurs de quelques demoiselles qui se retournaient sur son passage. Voilà qui ne pouvait que flatter son orgueil.
Aaah, Londres ! Que de souvenirs liés à cette ville... Notamment une vague douleur à son petit coeur fragile... Au sens propre, comme au sens figuré. Il avançait au hasard, sans faire vraiment attention à sa destination non plus qu'au lieu où il se trouvait. Loin de Carfax, de toutes façons. On se demande pourquoi...^^" La foule commençait doucement à se raréfier, et à défaut d'être sombres, du moins certaines rues étaient enfin désertes. (ouf) C'était le cas de celle dans laquelle il se trouvait à présent.
Venant dans l'autre sens, une silhouette androgyne avançait. Au premier regard, on pouvait penser qu'il s'agissait d'un homme : costume trois-pièces croisé sombre, manteau jeté sur les épaules, bottes cavalières, et regard dissimulé par l'éclat des verres d'une paire de lunettes rondes à monture d'acier. Seul détail perturbant : la longueur de ses cheveux : une crinière blonde et vertigineuse.
L'un comme l'autre avançaient sans vraiment regarder devant eux, Notre comte ayant cessé de s'intéresser à l'autre après l'avoir détaillé. Et, évidemment, l'inévitable se produisit.
BONG !


Aoutch !
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MessageSujet: Re: London Callin'   London Callin' EmptyJeu 02 Juil 2009, 22:33

Un choc, un éclair, un bruit de verre brisé... les grandes lunettes rondes se sont écrasées sur le sol, tandis que leur propriétaire, propulsé en arrière par le choc, réussit à maintenir son équilibre de justesse et à se redresser.
"Propulsé" ? Non, "propulséE" serait plus approprié. Car à présent que la personne a relevé la tête, dans la lumière du réverbère, il n'y a plus de doute possible : c'est bien une femme qui se tient debout face à celui qui l'a si violemment heurtée. Flegmatique, elle jette un regard désabusé à ses lunettes brisées et tire de la poche intérieure de son manteau un étui à cigarettes qu'elle ouvre d'un mouvement du pouce. Elle coince une cigarette entre ses lèvres serrées, referme l'étui d'une seule main et le range, sortant à sa place un briquet qu'elle actionne, et allume le cylindre de tabac. Tout ceci en moins de cinq secondes. Une rapidité qui dénote une grande habitude de ce geste.
La femme alors se tourne vers celui qu'elle estime responsable du désastre. Malheureusement, sans ses lunettes, elle ne le voit que fortement flouté... Son visage pourtant n'exprime rien et rien dans ces traits figés ne trahit le désarroi qui l'envahit. Elle se retrouve soudain comme privée de la vue - ou du moins, dotée d'une vue si peu efficace que c'est tout comme - et donc très vulnérable en cas d'attaque - plus vulnérable qu'elle ne l'estimerait raisonnable en tous cas. De plus, le choc lui a également valu une pommette entaillée par le verre et endolorie de surcroît. En somme, cette rencontre s'annonce fort mal. Elle est énervée, même si elle n'en laisse rien paraître : la voici dans l'East End, à l'opposé de sa demeure, seule dans une rue et désormais sans autre moyen de se diriger que de demander de l'aide d'une manière ou d'une autre. Ah oui, il peut se vanter de l'avoir mise dans une situation pour le moins inconfortable !
Toutefois, elle parvient à garder son calme et lâche, laconique :
  • Il me faudra votre nom. Pour savoir à qui envoyer la facture.

Il lui faudra le noter... Mais elle s'est suffisamment souvent retrouvée dans ce genre de situation pour savoir écrire de façon automatique, sans regarder.
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MessageSujet: Re: London Callin'   London Callin' EmptyDim 05 Juil 2009, 23:01

Mais à quoi cet individu pouvait-il bien penser pour lui être rentré dedans sans sommations, en plus. Le choc puis un bruit de verre qui se fracassent lamentablement sur le sol le fit vite comprendre que d'un part les lunettes de ce malotru c'étaient cassées mais en plus il allait avoir des ennuis car il est bien normal que la personne lui demande des compte. Après tout il aurait pu esquiver cette brute. Enfin bon, toujours est-il que le drame c'est produit. Il se recula s'excusa avec maladresse et surtout cela sonnait tellement faux que la personne en face ne s'excusa pas. C'est à se moment là que notre beau mal vit non pas un homme devant lui mais une femme. D'après ce qu'il voyait elle avait environ dans la deuxième moitié de la vingtaine, vingt-huit vraissemblament. A présent qu'il la voyait d'assez près, le Comte avait le sentiment qu'elle ne lui était pas totalement inconnue. Comme si quelque chose dans ses traits lui était familier, comme si il l'avait déjà rencontrée- elle, ou un membre de sa famille. Plutôt un membre de sa famille, d'ailleurs. Il n'aurait pas oublié ce visage. Peut-être était-ce le regard... oui, c'était ce regard qui lui rappelait quelque chose. Un souvenir persistant, quoiqu'imprécis, flou. Insaisissable. Et quelque peu désagréable, d'ailleurs...

Ayant remarqué cette différence de sexe notre homme se sentit tout penôt. Et sans même attendre que la femme sorte son calepin pour noter son nom et ses coordonnées, il pris l'initiatives de lui donner la carte de visite de son cabinet.


Veuillez m'excuser pour ma maladresse. je ne sais comment me laver de cette faute.

Vlad remarqua très vite que sans les verre la malheureuse ne voyait plus le bout de son nez.

Je vois que sans vos lunette vous avez quelques soucis pour voir. Laissez mois vous conduire dans un endroit plus approprié pour discuter de : comment expié ma maladresse. Ne vous inquiétez pas vous n'avez aucune raison de me craindre. Et en gage de ma bonne fois je vous donne mon identité. Je suis Vlad Bassarab, pour vous servir.

Il s'inclina et ramassa part la même occasion le restant des lunettes. Il se releva de toute sa hauteur. Rajusta sa tenue et entrepris d'aider la jeune femme à se remettre des émotions brutal et quelque peu choquantes, qui venaient de ce produire. A son grand plaisir le bruit et leurs exclamations n'a alerté aucun autre individu.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: London Callin'   London Callin' EmptySam 11 Juil 2009, 17:33

L'autre fait preuve de beaucoup de civilité. Une civilité un peu dépassée, d'ailleurs. Mais elle a appris à ne s'étonner de rien. Elle prend la carte qu'il lui tend, ne tente même pas de la déchiffrer et la range dans la poche de son manteau. L'autre lui propose de se rendre dans un lieu où s'installer pour essayer de trouver un arrangement. Elle hésite. Elle n'a pas peur, non, elle est assez grande et assez forte pour s'en sortir en cas d'attaque, même sans y voir clair. Mais il y a quelque chose dans son attitude qui la dérange.
Et puis il décline son identité et elle se recule d'un pas. Il y a un cliquètement de métal, celui d'une épée dans son fourreau. Avant que l'autre ait pu faire le moindre geste, elle est déjà en garde, la pointe de son épée à moins d'un quart de pouce du coeur de son adversaire. Flegmatique, elle lâche :
  • Ainsi donc, voilà le plus fameux des Nosferatus.

Elle considère ce qu'elle devine de lui, son attitude. Ses recherches lui avaient dit pendant longtemps que Alucard, le vampire qu'elle avait eu sous ses ordres pendant des années, était Dracula, de son vrai nom Vlad Bassarab, IV. Mais après la disparition dudit Alucard, elle s'est rendue compte qu'il ne s'agissait en quelque sorte que d'une partie de Dracula et que, quelque part, il existe le "reste" de ce vampire légendaire.
Elle a un sourire. Les réactions de celui-ci lui sont inconnues, elles seront certainement plus raffinées, plus évoluées que celles de la plupart des vampires, et sensiblement différentes de celles d'Alucard. Elle ajoute, du même ton :
  • Mon nom est Sir Integra Fairbrooke Wingates Hellsing. Mais vous avez mieux connu mon ancêtre. Le Professeur Abraham Van Helsing.
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