Interdiction de rentrer

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Cartman venait d'arriver dans le 109, après son installation, il décida d'aller faire un tour dans cette ville étrange. Il ne croisait que des personnages bizarre, et surtout, il semblait être le seul enfant des lieus, si bien que pas mal de gens le regardaient bizarrement. Il passa devant un endroit qui avait l'air annimé, et ou les gens avaient l'air de bien s'amuser, ce lieu l'intrigua, il s'avança pour essayer de rentrer mais un gars très grand et hyper baraqué le stoppa dans sa route et lui dit :

-Eh! C'est interdit aux mineurs ici !

Cartman regarda celui qui semblait être le videur, il ne semblait pas très intelligent, et surtout, ô surtout, il était roux! Il detestait les roux. Un sentiment de dégôut lui vint, puis il essaya tout de même de rentrer en prenant une voix grave et en colère :

-Je suis pas un gosse, je suis juste quelqu'un de petite taille!

Malgré sa bêtise, le videur n'avala pas ce mensonge, ce qui eut le don d'énerver Cartman au plus haut point. Pourquoi on le le laissait pas rentrer! C'était pas juste! Il méritait cela, c'était dans se droits! Et il était bien décidé à faire payer à ce sale rouquin ce qu'il lui avait fait, il lui cria d'abbord:

-Alors tu veut pas me laisser rentrer? Jte ferais bouffer tes parents!

Cartman s'asseya sur le trottoir et se mit à réfléchir au différentes façon d'entrer, il imagina toutes les solutions possible que pouvait inventer le cervau d'un enfant de 9 ans. Puis un sourire éclaircit ses lèvres, il prit la mine d'un enfant abattu et s'avaça vers le videur et dit :

-Vous savez, je ne vous en veut pas, vous avez raison, et puis vous ne faisiez que votre travail. C'est juste que... Mon père... Il vient de mourir, et c'était son endroit prefferé, il venait tout le temps. Ah il était si gentil, et il avait tellement d'amis. J'aurais juste voulu voir à quoi ressemble l'endroit ou il allait si souvent. Mais bon, je n'ai plus qu'a attendre ma majorité!

Et il éclata en sanglots d'une façon si réaliste qu'elle rabaissait les meilleurs acrteurs du monde à des acteurs de navet. Le videuz avait l'air ému, peut-être son plan allait-il marcher....

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Silhouette désormais familière des clients, Mircalla Von Karmstein, plus connue sous le nom de Carmilla, allait et venait, rapide et efficace, d'une table à l'autre. La longueur de sa robe balayant le sol faisait qu'elle semblait presque flotter en se déplaçant, sans bruit. On se retournait, elle était là, un fin sourire aux lèvres, penchée sur vous, fascinante et envoûtante... presque au sens propre. Malgré son visage encore presque adolescent et sa taille fluette, elle abattait à elle seule une besogne remarquable, sans jamais se départir de son air languide. Elle semblait parfaitement à l'aise dans cette ambiance éclectique, indifférente aux mains parfois baladeuses des clients qui s'égaraient sur la courbe de ses fesses. Elle semblait plutôt s'en amuser.

Pour l'heure, Carmilla - appelons-la par son nom de scène - venait de retourner se placer derrière le comptoir, surveillant la salle de son regard sombre et aiguisé. Et elle remarqua que l'un des deux videurs qu'elle avait réussi à convaincre son patron d'engager pour les premiers mois de boulot n'était plus à son poste, en pilier à droite de la porte. Elle fronça les sourcils et, vérifiant que personne n'avait besoin d'elle pour le moment, traversa la salle d'un pas vif pour voir ce qui se passait. Dans l'ombre de l'espèce de géant roux, auquel elle arrivait à peine à l'épaule, elle écouta un gamin débiter des inepties pour essayer de rentrer. Il pouvait avoir entre huit et dix ans, était en net surpoids, et semblait avoir une dose de culot au moins égale à la dose de rouerie de Carmilla.

Elle jeta un regard au videur, constata avec une grimace méprisante que ce grand abruti était en train de se laisser avoir en beauté. Elle laissa échapper un Ttttt exaspéré et s'avança dans la lumière.

Merci, Andrew. Je m'en charge. Votre poste est vide, je vous conseille d'y retourner avant que le Capitaine ne s'en mêle...

En effet, Hook n'était pas de la plus grande patience avec ses employés. Le nommé Andrew s'inclina et rentra sur un : Oui, Miss Carmilla servile. La serveuse était presque autant crainte que l'impitoyable et grandiloquent propriétaire des lieux. A présent, la vampire se trouvait seule face au gamin, les mains sur les hanches, et le regard glacial. De sa voix grave et marquée d'un léger accent autrichien, elle laissa tomber sèchement :

Ravale tes larmes. Ce n'est pas à moi que tu feras croire une histoire aussi capillotractée.

Ce que le gamin ignorait visiblement, c'était que le pub était ouvert depuis seulement quelques semaines et ne pouvait donc avoir d'habitués. Pas si tôt. Elle ajouta :

Tu veux rentrer ? Attends dix ans et on en reparlera.

Elle croisa les bras et se campa sur le pas de la porte. Elle devinait que le gamin ne lâcherait pas prise facilement, et, quelque part, était curieuse de voir ce qu'il pourrait bien inventer. S'il tentait de passer de force, il tomberait sur deux os : premièrement, l'ombre de Carmilla, l'une de ses meilleures armes, et deuxièmement, la force vampirique de celle-ci.

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Son mensonge était à deux doigts de marcher, il le sentait, puis arriva une femme, assez jeune pour etre serveuse dans un bar. Pour qu'elle n'aie pas peur,en deduction, cela voulait dire qu'elle possèdait une certaine force. C'est là le grand problème de l'etre humain, il croit que si il est sur de battre en confrontation physique son adversaire, il ne risquait rien. Typique. Si elle savait à quelle point elle se trompait. Elle devait surement se croire invulnerable et tant qu'elle croirait ça elle ne serait jamais autre chose qu'une minable serveuse de bar.

Cartman ne se cassa meme pas la tete à l'écouter, il savait a quoi il aurait droit. Une morale, du sarcasme et un refus d'entrer. C'était toujours pareil lorsqu'une fille e croyait maligne en esayant de le stopper. Les quelques mots qu'il comprit de la réprimande de la jeune fille lui fit comprendre qu'il avait raison. Il n'était meme pas surpris.Si elle voulait la vérité, elle l'aurait. Cartman avait vu quelque chose qui pouvait se révéler très embetant. Il pris la parole:

-Ecoutez madame, vous vous croyez peut-etre intelligente mais ce bar court à sa perte. Tout a l'heure, il y a un hippie qui est rentré. Et les hippies s'attirent, dés qu''il y en a un, il y en a d'autres. Il y a cinq minutes, deux autres sont rentrés. A ce rythme vous serez bientot un bar à hippies qui fument de la drogue et qui parlent de sauver le monde.

Je me présente, je suis Eric Cartman, le meilleur deratiseur de hippies du monde, sans me vanter, une fois j'ai meme réussi a arreter un festival de hippies commencé! Beaucoup d'exterminateur ont essayés avant de mourir sous la fumée, je suis le seul a avoir réussi.(hs: saison 9 épisode 2:Crèeve hippe, crève!) Si vous m'engagez, je veut bien vous debarasser de ces hippies pour rien, parce que je hais ces saloperies de hippies!

Ce qu'il disait était vrais, dans peu de temps, ce bar serait un bar à hippies, un des lieux des plus dur a deratiser, ce serait un beau challenge pour Cartman

HS: désolé, ma touche accent circonflexe ne marche plus

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Spoiler:

Carmilla arqua un sourcil. Un quoi ? un hippie ? qu'est-ce que... oh ! Oui, elle se souvenait. Un genre qui avait pullulé pendant la guerre du Vietnam, en Amérique d'abord, avant d'envahir l'Europe. Généralement désargenté, un peu pique-assiette, professant un désir de paix. Carmilla ricana. Ridicule, mais pas dangereux. Même en bande. Cela dit, elle n'avait repéré aucun de ces pique-assiettes dans le bar. Et puisqu'elle était seule à faire le service, elle l'aurait forcément remarqué. Alors qui ? Elle songea brièvement au Capitaine. Hook, avec ses cheveux longs et son look bariolé par rapport aux standards actuels, pouvait à la rigueur répondre la description. Carmilla eut un sourire à cette pensée. Si Hook savait à quoi elle pensait... Non qu'elle ait peur de lui, mais tant qu'à faire, elle préférait ne pas avoir de couture à faire. Le velours, c'est extrêmement casse-pieds à recoudre.

Elle n'avait pas bougé d'un millimètre, les mains à présent posées sur sa hanche droite, le visage à nouveau neutre. Mais son ombre, elle, avait bougé. De façon presque imperceptible, pour ne pas se faire remarquer, mais pourtant... L'ombre se mouvait de façon complètement indépendante de sa propriétaire, se détachait progressivement d'elle alors que Carmilla, posément, répondait :

Un exterminateur de Hippies, hein ? Voyez-vous ça. Et bien, Monsieur Cartman, quand nous en serons-là, nous en reparlerons. Jusqu'alors, bonsoir.

Alors qu'elle prononçait ce dernier mot, les mains de l'ombre s'abattirent sur les épaules du gamin, fermement, le firent pivoter et ponctuèrent le tout par un coup de pied aux fesses bien senti, tandis que Carmilla elle-même retournait à l'intérieur et rabattait la porte derrière elle. Son ombre, perdant de nouveau consistance, ne tarda pas à la suivre. La jeune femme espérait ne pas avoir de nouveau à gérer ce gamin, mais se doutait vaguement que l'affaire n'en resterait pas là... C'est avec amusement qu'elle attendait la riposte...