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 Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)

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MessageSujet: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptySam 14 Nov 2009, 00:16

Que faire? Tonks était avachie dans le canapé, là où elle avait passé tout l'après midi avec Dean. Il venait de sortir de l'appartement pour aller lui seul sait où. Ni l'un ni l'autre n'avait bougé, n'avait travaillé ou n'avait fait quelque chose. Durant tout l'après midi, ils avaient discuté, regardé la « tévélision » ou rigolé. Nymphadora s'était endormie pas mal de fois, Dean également. Mais étonnament une complicité s'était quelque peu développée entre eux.

Mais maintenant Dean était parti. Elle se retrouvait toute seule avec la tévélision allumée sur un film moldu qu'elle ne regardait pas. Elle était étendue sur le canapé, les yeux fixés sur le plafond. Quelle heure était il? Probablement cinq heures et demi ou six heures. Dean avait un rendez vous à 17h. Et il était parti depuis un petit moment. Elle s'était attachée à lui. Elle avait toujours eu des facilités pour aller vers les gens.

Paul... Le visage de l'homme se dessina furtivement devant ses yeux. Cet homme l'avait marqué. Il n'avait pas hésité à venir lui remonter le moral, alors qu'ils ne se connaissaient pas. Ils n'avait pas hésité à prendre la fête en main, pour que la soirée ne tombe pas à l'eau. Il avait voulu nettoyer l'appartement pour lui enlever une épine du pied. Un homme réellement élégant, un vrai gentleman.

Quand elle pensait à lui, une immense boule partait du fond de sa gorge. Elle se sentait bien. Elle se souvenait très bien de tout ce qu'il lui avait dit pour qu'elle cesse de pleurer. Ca faisait depuis le lendemain quelque peu flou qu'elle ne l'avait pas vu. Elle savait qu'il vivait dans la résidence vu qu'il était venu.

Elle restait quelques secondes allongée avant de se lever brusquement. Elle alla dans sa chambre et ouvrit son armoire. Comment ressembler à une moldue devant un homme qui avait un style à lui? Elle l'avait trouvé très charmant, très bien habillé. Elle posa une montagne de vêtements sur le sol, sortit une jupe courte violette, une chemise à carreaux violets et noirs et un corset noir.

Elle fila à la douche. Une dizaine de minutes plus tard, elle sortit, et alla s'habiller. Elle se dirigea vers la porte de l'appartement. Il fallait qu'elle éteigne la tévélision. Comment faisait Dean pour éteindre cette chose? C'était lui qui l'avait ammenée dans cet appartement. Un objet moldu dont elle profitait seulement quand il était là, ne voulant pas avouer son ignorance. Seulement là, il était sorti. Et elle ne pouvait décemment pas laisser cette.... chose allumée.

Elle regarda l'objet en question sous toutes les coutures. Elle appuya sur la lumière rouge. Rien ne se passait. Elle appuya plus fort. Toujours rien. alors de toutes ses forces, elle appuya sur le bouton lumineux, et ce qu'il devait arriver, arriva. La télévision bascula vers l'arrière et chuta, écran « tête la première » dans un bruit d'éclats de verre. Elle explosa de rire, attrapa le moniteur et le reposa à sa place initiale. Point négatif: l'écran était cassé. Point positif: la tévélision était éteinte.

Elle sortit sur le perron, et ferma la porte à clé. Est ce que Dean avait la sienne? Tant pis pour lui, elle avait un ami à voir (en esperant qu'il soit là). Elle se dirigea vers le .... vers le combien déjà? Quel numéro lui avait dit Paul? En proie à un immense trou de mémoire, elle descendit aux boîtes au lettres et repéra le nom qui l'intéressait avant de remonter les escaliers à toute vitesse pour s'arrêter devant la porte du 501. Elle vérifia si sa baguette était bien fixée dans sa manche, et toqua à la porte.

Mince! Paul avait une colocataire non? Elle ne put se poser d'autres questions que la porte s'ouvrit.
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyDim 15 Nov 2009, 13:18

Depuis qu’il était dans cette région du monde, Arsène n’avait pas encore fait de vrai coup d’éclat. Oh, les occasions n’avaient pourtant pas manqué, mais il avait préféré opérer sur du menu fretin plutôt que de s’attaquer directement à plus gros gibier.
La présence de son vieil ennemi Holmes mettait bien sûr un peu de piment dans la vie quotidienne du cambrioleur, mais ce n’était pas la même chose… Le Britannique avait moins de bagou que Ganimard et notre bon voleur français estimait qu’il fallait au détective des énigmes grandioses pour l’occuper aussi. Alors, lorsque sa colocataire, collègue et amie, Irène Adler, quittait l’appartement 501, Lupin sortait un plan de la ville sur lequel il travaillait depuis quelque temps déjà.

Il voulait frapper fort, montrer à tout le monde que la sécurité dans cette ville n’était qu’illusion et qu’on ne pouvait échapper à son destin face à Arsène Lupin. Il ne tuerait pas ; il ne tuait jamais et c’était bien là que résidaient tout le charme et toute la finesse de son travail : Arsène Lupin n’était guère un meurtrier, c’était un cambrioleur qui respectait suffisamment ses victimes pour aller jusqu’à les prévenir quand un de leurs objets dits "de valeur" ne valait, justement, absolument rien. C’était aussi un homme bien élevé, qui laissait toujours une carte de visite sur les lieux de ses larcins. La carte qu’il avait préféré rédiger, celle qu’il avait laissée chez le baron Schormann, il s’en souvenait mot pour mot :


Citation :
Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, reviendra quand les meubles seront authentiques.

Il avait aussi pris plaisir à inquiéter le baron Cahorn, dans son château de Malaquis très retiré et très protégé… Un château contenant toutes sortes de toiles de maîtres et d’œuvres d’art. Lupin avait pris la peine d’envoyer une lettre recommandée au baron :

Citation :
Monsieur le baron,


Il y a, dans la galerie qui réunit vos deux salons, un tableau de Philippe de Champaigne d’excellente facture et qui me plaît infiniment. Vos Rubens sont aussi de mon goût, ainsi que votre plus petit Watteau. Dans le salon de droite, je note la crédence Louis XIII, les tapisseries de Beauvais, le guéridon Empire signé Jacob et le bahut Renaissance. Dans celui de gauche, toute la vitrine des bijoux et des miniatures.

Pour cette fois, je me contenterai de ces objets qui seront, je crois, d’un écoulement facile. Je vous prie donc de les faire emballer convenablement et de les expédier à mon nom (port payé), en gare des Batignolles, avant huit jours… faute de quoi, je ferai procéder moi-même à leur déménagement dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 septembre. Et, comme de juste, je ne me contenterai pas des objets sus-indiqués.

Veuillez excuser le petit dérangement que je vous cause, et accepter l’expression de mes sentiments de respectueuse considération.


Arsène Lupin

PS : Surtout ne pas m’envoyer le plus grand des Watteau. Quoique vous l’ayez payé trente mille francs à l’Hôtel des Ventes, ce n’est qu’une copie, l’original ayant été brûlé, sous le Directoire, par Barras, un soir d’orgie. Consulter les Mémoires inédits de Garat.
Je ne tiens pas non plus à la châtelaine Louis XV dont l’authenticité me semble douteuse.

Cette lettre-là, Arsène en avait encore le brouillon. C’était au moment où Ganimard l’avait arrêté en Amérique et que le gentleman avait passé quelque temps à la prison de la Santé. Et depuis sa cellule, il avait écrit cette jolie missive. Et croyez-le ou non, mais les objets demandés au baron, Lupin les a bel et bien volés dans la nuit du 27 au 28 septembre, en endormant les gardes embauchés par Ganimard, lui-même embauché pour l’occasion par Cahorn. C’était le bon temps, tout cela !

Ici, aux États-Unis, Arsène se faisait appeler Paul Sernine. L’un des pseudonymes qu’il affectionnait particulièrement, juste parce que le prénom lui plaisait et que le nom sonnait bien à son oreille. Professeur Paul Sernine, c’était ce qui était écrit sur sa boite aux lettres, dans le hall d’entrée. C’était ce qui était écrit sur la porte de son bureau, à l’université. C’était "Sernine, Paul Arsène Louis" qu’on pouvait lire sur ses faux papiers. Nul ici ne savait qu’Arsène Lupin était parmi eux, à part peut-être ce bon vieux Sherlock qui ne pourrait rien contre lui tant qu’il ne l’aurait pas pris sur le fait, en flagrant délit et la main dans le sac. Ce qui, je vous le concède, ne risquait pas d’arriver. Irène aussi était au courant, mais elle, c’était une amie proche, comme une sœur à qui l’on peut tout dire.

Le coup sur lequel travaillait Arsène aujourd’hui était un moyen de se dérouiller un peu, de cambrioler un intérieur cossu et d’avoir de quoi se dire qu’il n’avait perdu ni la main ni son intrépide esprit.
Le plan de la ville était vierge de toute annotation, car c’était en trouvant ce genre d’objets annotés que les forces de l’ordre pensaient avoir une preuve on ne peut plus tangible de votre culpabilité. La carte était donc neuve et Lupin traçait les données dans son esprit, comme il le faisait auparavant, vers 1907, au temps de sa grandeur, au temps où tout Paris le craignait, puis la France entière, et ainsi de suite.

Mais à présent, ce serait plus complexe, semblait-il. D’abord, il y avait tout un tas d’alarmes électriques et électroniques, des choses difficiles à arrêter et extrêmement délicates à ne pas déclencher. De plus, les beaux meubles et les œuvres d’art, on les trouvait le plus souvent dans les musées, désormais, hormis quelques collectionneurs privés qui faisaient tout l’espoir du gentleman cambrioleur…

L’homme alluma un cigare. Tant qu’Irène n’était pas là, il pouvait se permettre ce genre de choses. Un bon cigare, un plan de la ville, une tenue vestimentaire moins tirée à quatre épingles et une petite bière. C’était un après-midi normal, pour lui. Il avait la liberté de faire ce que bon lui semblait sans pour autant avoir à cacher quoi que ce soit.
En tout cas, jusqu’au moment où il entendit frapper à la porte. Parbleu ! s’il avait su, jamais il n’aurait sorti cette carte et ce brouillon de Cahorn. Vite, vite, il emporta tout dans sa chambre, jeta tout cela sous son lit et ferma la porte. Qui que soit cette personne, il était certain qu’elle n’entrerait pas dans sa chambre, les gens avaient tout de même encore quelques notions de ce qu’étaient les bonnes manières.
Pantalon noir, chemise blanche au col ouvert et bretelles retenant le pantalon comme on le faisait très souvent au début du XXe siècle, Arsène se précipita ensuite vers la porte de l’appartement qu’il ouvrit le plus calmement possible pour découvrir derrière cette porte un visage familier…


"Mademoiselle Tonks ! Vous me prenez au dépourvu, je ne suis guère très présentable… Mais entrez donc, le temps que j’arrange cela…"

Arsène devait laisser place à Paul Sernine, gentleman professeur, érudit bien élevé et homme de bonne volonté. Heureusement que pour cette identité-là, il se contentait de se raser de près et de ne pas porter de postiches. Ganimard avait toujours trouvé hallucinant la capacité qu’avait Arsène de changer son visage, pour ne garder que ce regard franc et perspicace, parvenant même à changer la forme de la bouche, la longueur des joues, le nez, etc.
Oui, Paul Sernine était une identité simple à gérer, car Arsène n’était pas très loin de cette personnalité-là.

Il fit donc entrer Nymphadora, sa voisine, dans le salon et lui indiqua le canapé.


"Puis-je vous proposer une tasse de thé ou de café, chère amie ?"
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyLun 30 Nov 2009, 16:11

Elle soupira en voyant la porte s'ouvrir. Paul était là. C'était bien lui qu'elle avait en face et non cette "Mlle ADLER Irène" qui partageait l'étiquette de sa boîte aux lettres. Elle aurait eu fière allure de toquer à la porte et de rencontrer une inconnue.

- Bonjour Paul, dit elle avec un grand sourire, heureuse de le revoir.

Acceptant son invitation, elle entra dans l'appartement et alla s'asseoir sur le canapé qu'il lui indiquait.

- Je prendrai volontiers une tasse de thé. Excusez moi d'arriver à l'improviste. Cela fait un petit moment que l'on ne s'est pas vu et je voulais juste avoir de vos nouvelles. En plus, il fallait que je sorte de chez moi, histoire de faire quelque chose de ma journée.

Elle posa son regard sur l'homme. Il lui avait dit ne pas être présentable. Etait il fou? Il était seul, chez lui. Tonks imaginait facilement qu'il était en train de se détendre et de profiter de sa fin d'après-midi. Il était donc sûrement en train de se relaxer. Mais pour cela, il portait une tenue encore une fois très élégant. S'il était venu la voir, il l'aurait trouvé dans sa tenue fétiche pour ne rien faire: le célèbre "short/tee-shirt/chaussettes". Sans parler de ses cheveux, même s'ils ne constituaient pas un obstacle tellement important vu sa capacité à en changer facilement.

- Quant à votre tenue, je vous trouve très beau. Vous avez beaucoup de classe. Peu d'hommes de cette résidence peuvent s'en vanter.

Elle pensa aux quelques hommes qu'elle avait pu croiser dans l'immeuble. Le Comte Olaf n'était Comte que dans son nom, Greg était charmant à condition qu'il n'ouvre pas la bouche, Severus était un cas à part qu'elle ne classerait jamais dans la catégorie des "hommes classes". et celui qui lui avait sauté dessus à sa fête en parlant de dragon était vraiment très étrange.

- Alors comment allez vous depuis le temps? Comment va votre amie? Vous savez, j'ai eu peur de tomber sur elle. Je ne la connais pas et en plus je débarque sans prévenir. Racontez moi tout sur elle !

La bonne humeur de Tonks était au rendez vous. Paul avait la capacité de la mettre à l'aise en quelques secondes. Sa prestance, son charisme, sa gentillesse l'aidait à se sentir bien. Cependant, elle avait du mal à s'avouer qu'ils ne se connaissaient pas même si cela n'était que la stricte vérité. Ses façons d'agir avec lui n'était pas des plus polies et elle s'en rendit compte.

- Encore une fois, je vous prie de m'excuser. Je suis en général très contente et très.... bavarde quand je retrouve quelqu'un que j'aime beaucoup. Et il m'arrive de ne pas être très polie. Pourtant je ne veux pas vous offenser!!

Elle lui offrit un sourire contrit et ses joues rosirent. Même pour s'excuser d'être Tonks, elle avait besoin de piailler. Elle s'excusa une nouvelle fois en essayant de ne pas trop penser à l'image qu'elle devait donner.

- Bon, reprit elle plus calmement, comment allez vous?


Dernière édition par Nymphadora Tonks le Lun 07 Déc 2009, 18:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyLun 30 Nov 2009, 23:32

La venue de sa voisine dans son appartement avait pris Arsène au dépourvu. Il avait juste eu le temps de cacher quelques documents qui auraient pu le compromettre et avait laissé entrer Nymphadora dans son domicile.
La jeune femme souriait. Elle semblait heureuse, elle avait l’air d’avoir envie de passer un peu de temps en la compagnie du professeur de Lettres.

Lupin acquiesça lorsque son agréable voisine accepta une tasse de thé. Il alla en cuisine faire chauffer de l’eau et apporta au salon un plateau portant, le tout fait de porcelaine fine et travaillée, un petit pot à sucre, un pot à lait et deux tasses qui n’attendaient plus que de recevoir en leur sein le liquide désiré.


"Il est vrai, je manque à tous mes devoirs, chère amie… J’aurais dû vous rendre visite. L’emménagement d’un jeune homme m’en a, en quelque sorte, dissuadé. Je ne voulais pas vous déranger."

Le gentleman-cambrioleur éteignit son cigare regretté et entrouvrit le vasistas, ne désirant pas importuner son invitée par une fumée un peu âcre d’un cubain de premier choix. Si la jeune femme ne lui avait pas parlé de la sorte, il serait allé enfiler une veste au-dessus de sa chemise blanche et de ses bretelles.

"Voyons, ne me parlez pas ainsi, mon amie ! vous allez me faire rougir et c’est une couleur qui ne sied guère à un homme… Et puis, chacun sait que l’apparence n’est rien, ce qui compte, c’est d’être, non de paraître. Tenez, ce cher Olaf ne paye pas de mine, mais c’est un homme très intéressant. Il en va de même pour plusieurs personnes de l’immeuble, j’en suis intimement convaincu !"

Il souriait. La bouilloire siffla et il retourna quelques secondes à la cuisine, non sans s’être à nouveau excusé de délaisser son invitée quelques instants durant. Il revint avec à la main une théière où infusait du thé britannique. Il posa l’objet sur le plateau et s’assit face à Nymphadora qui lui posa immédiatement quelques questions sur l’amie qui partageait son appartement.

"Oh, mais ne vous en faites pas, Irène est une femme charmante. Elle est souvent très occupée, mais c’est une personne très agréable. Depuis quelques jours, elle est en tournée et donne quelques concerts pour le plaisir des amateurs d’art musical. Irène Adler est une cantatrice de talent, restée suffisamment humble pour être vivable.

Si vous voulez du sucre ou du lait, servez-vous, je vous prie. J’ai parfois la main un peu lourde et je ne voudrais pas vous voir grossir par ma faute !"


Arsène ponctua ses paroles d’un sourire franc. Il servit la tasse de Tonks puis la sienne et regarda son invitée. On pouvait lire sur son visage que cette jeune personne était heureuse d’être accueillie ici et de cette manière. Après les révélations qu’elle lui avait faites le soir de sa fête, Lupin avait craint qu’elle ne se renferme sur elle-même, mais ce n’avait pas été le cas et elle semblait reprendre du poil de la bête. Il suffisait juste de ne pas aborder certains sujets tabous. Et ça, le Parisien était tout à fait capable de le faire.

"Vous êtes tout à fait charmante, ma chère. J’apprécie votre sincérité, mais vous n’avez pas à vous excuser. Je suis très flatté de vous entendre dire que vous m’affectionnez, mais ne rosissez pas, vous êtes une jeune femme très sympathique et je m’en voudrais de vous mettre mal à l’aise malgré moi."

Souriant toujours, Arsène la laissa reprendre des couleurs moins vives et répondit à sa dernière question.

"Ma foi, plutôt bien, mon amie. Votre visite me fait très plaisir et je ne sais trop comment j’aurais comblé mon après-midi si vous n’aviez pas pris l’initiative de passer. Je ne suis pas homme à rester inactif très longtemps, voyez-vous, et mes cours sont prêts pour quelques semaines. J’ai pris de l’avance, je me suis un peu promené et voilà tout ce que j’ai fait depuis votre petite fête. D’ailleurs, j’avais acheté des chocolats pour vous remercier de l’invitation… Voulez-vous que nous nous les partagions ?"

Lupin avait un problème avec sa voisine. Il l’appréciait beaucoup, mais il lui mentait. Il était obligé de le faire parce qu’il l’avait fait dès leur première rencontre. C’était un cercle vicieux. Et quand il s’attachait aux gens, ce cercle vicieux le minait un peu. L’homme ouvrit la porte d’une armoire, sans quitter son siège, et attrapa une boite métallique qu’il posa sur la table. Ce geste anodin, fait sans aucun effort, un homme rouillé n’aurait pu le faire. Arsène était souple, depuis tout petit, il se faufilait comme un félin pour pénétrer chez les gens. Alors prendre un objet dans une armoire sans décoller les fesses d’un coussin, ce n’était rien du tout pour lui. Même si le geste aurait été impossible à l’homme mal rasé qui boîtait, à Olaf ou même à Tonks, peut-être. Quoique, les femmes ont plus d’un tour dans leur sac à main, c’était bien connu.

"Et vous, mon amie, dites-moi donc ce qu’il vous est arrivé ces derniers temps…"
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyVen 11 Déc 2009, 19:38

Elle colla son dos contre le coussin du canapé et porta la tasse à ses lèvres. Laissant le thé brûlant glisser dans sa gorge elle ferma les yeux et se dit que cela faisait décidément trop de temps qu'elle n'en avait pas vu. Pourquoi avait elle arrêté? Aucune idée. En tout cas, il était sûr qu'elle irait fouiner au supermarché moldu pour voir ce qu'ils avaient à proposer. Et elle pourrait inviter Paul... après avoir viré Dean. Aussi étrange et superficiel que cela pouvait être, elle ne voyait pas du tout les deux hommes dans la même pièce. Ils formaient un superbe anachronisme tous les deux, semblant venir de deux mondes très étranges et très différents. Oh, ils s'entendraient surement bien. Paul n'étais pas un homme sauvage. Il ferait très certainement la conversation à son colocataire qui était plus... brut de décoffrage. Mais elle doutait du goût de Dean pour le thé et pour leurs discussions.

A l'entente du mot « chocolat » les yeux de Tonks se mirent à briller. Elle adorait le chocolat depuis toujours et son mariage avec Remus ne l'avait pas aidé à s'en détacher.


- Oui je veux bien, merci. Sincérement Paul, vous avez l'art de me gâter. Après ce merveilleurx thé, voilà que vous me proposez des chocolats.

Avant d'avoir eu le temps de se demander s'il était habituel pour une fille de 24 ans de s'extasier devant un thé et des chocolats, elle se figea. Elle dévisagea son hôte, bouche bée. Etait il normal pour un homme d'être aussi souple? Même elle ne pouvait pas s'étirer comme il l'avais fait. Elle était pourtant souple mais pas à ce point. Avait il au moins conscience de ce qu'il venait de faire? Apparemment non, vu qu'il posait une nouvelle question. Après quelques secondes sans parler, elle réalisa que sa bouche était toujours ouverte à cause de la surprise.

- Euh...et bien, pas grand chose. Comme vous l'avez vu, j'ai un nouveau colocataire qui s'appelle Dean Winchester. Un américain. Il est sympa en réalité. Une fois qu'on lui a fait intégrer qu'il ne nous intéresse pas, il va sans dire. Il est très charmeur, et aime bien « tomber les femmes ». D'ailleurs, ça me fait penser... Est ce que vous savez réparer les tévélisions? J'ai fait tomber la sienne en voulant l'éteindre vu qu'il n'était pas là, et je pense que je l'ai cassée. De là où je viens, il n'y en a pas et je dois vous avouer que je ne connaissais pas cet objet avant qu'il n'aménage.

Elle eut un rire nerveux. Dean adorait cette chose. Quand il n'était pas en vadrouille, il était affalé sur le canapé à la regarder. S'il rentrait et qu'il la voyait dans cet état... Elle pourrait toujours essayé un Reparo même si elle doutait du bon fonctionnement du sort. Même si son père était moldu, il ne l'avait jamais habituée aux objets provenant de son monde d'origine. Elle avait bien reçu des peluches colorées et inanimées lorsqu'elle allait chez sa grand-mère paternelle pour les vacances de Noêl mais jamais rien d'autre. Est ce que le sort fonctionnerait? Aucune idée. De toutes façons, celle tévélision ne serait jamais en pire état.

- Et après que m'est t'il arrivé?...

Après elle avait rencontré un homme dans la rue. Elle avait fini par passer la nuit avec lui alors qu'il avait essayé de la tuer. Instinctivement elle porta la main à la tempe qui, quelques temps plus tôt saignait à cause des légères coupures qu'il avait faites avec son couteau. Non c'était peut etre un peu « trop » à raconter lors d'une discussion de « retrouvailles », même si c'était Paul. Et puis elle n'était pas certaine de vouloir tout raconter. Elle tenait à lui, et ne voulait pas qu'il la fuit.

- J'ai fait quelques rencontres sympatiques..

Ce qui était vrai. Après tout, elle avait aussi rencontré Harley.

- ... et puis j'ai revu Greg dans un bar où je ne m'attendais pas à le trouver. Vous vous souvenez de lui? Grand, yeux bleus, il a une canne.

Alors qu'elle racontait sa rencontre avrc celui qu'elle avait appelé M. le Boiteux, ses yeux se posèrent sur l'armoire d'où il avait sorti les chocolats. Oubliant sa résolution de ne pas parler sans arrêt, elle reprit la parole aussitôt le récit de sa soirée terminé.

- Dites Paul, quel est votre secret?

Elle le fixa en souriant.

- Je suis sûre que vous en avez un. Il est quasiment impossible de se contorsioner comme vous l'avez fait pour attraper les chocolats. Quel est donc votre secret? Votre fauteuil est plus haut? Vous avez un bras extensible?

Elle attrapa un chocolat qu'elle commença à déguster en posant les yeux sur son étonnant ami.
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyJeu 24 Déc 2009, 19:23

La compagnie d’une amie, c’était ce qui se faisait de mieux, qu’on vive au XIXe siècle, au début du XXe ou au début du XXIe. Les autres époques, Arsène ne les connaissait pas, mais ses lectures le laissaient penser que la chose se vérifiait. L’amitié était très certainement l’une des valeurs les plus sûres en ce monde. Plus sûre que l’or et l’argent, que les pierres précieuses ou les meubles d’époque. Pourtant, il était possible de trouver des amis contrefaits, aussi. Combien de fois le gentleman-cambrioleur n’avait-il pas endossé ce type de rôle pour arriver à ses fins ? Un jour, il faudra tout de même qu’il dise la vérité à Nymphadora…

Mais pas aujourd’hui. Alors qu’elle buvait, non, alors qu’elle savourait son thé, Arsène lui faisait la conversation, demandant des nouvelles et s’intéressant à sa vie, comme tout bon ami le fait. Et les réponses de la jeune femme l’amenaient à sourire. Elle avait ce petit quelque chose d’étrange et de merveilleux à la fois, une sorte d’innocence non feinte, un regard différent sur le monde. Cela faisait d’elle quelqu’un de rare et, sans nul doute, d’exceptionnel.


"Allons, mon amie ! Je ne vous gâte pas… vous méritez, je pense, que l’on vous accorde de l’attention en quantité."

Lupin répondait aux compliments par des compliments. C’était devenu comme un réflexe, depuis le temps qu’on lui faisait des éloges en tous genres… à l’époque, certaines personnes allaient jusqu’à se vanter d’avoir été cambriolées par Arsène Lupin, allant parfois jusqu’à mettre en scène de faux cambriolages pour profiter d’un peu d’ombre de la reconnaissance nationale qu’on portait au gentleman-cambrioleur.
Tonks lui parla alors de son colocataire, Dean Winchester, un Américain bien moderne, apparemment. C’était peut-être un fameux coup de chance pour la jeune veuve aux cheveux roses. Un jeune homme tel que celui qu’elle décrivait ne pouvait que l’aider à se remettre de ses blessures.


"Winchester? Comme la carabine? Ce ne doit pas être un nom facile à porter tous les jours… " Mais Arsène ne connaissait pas cet homme. Peut-être s’en sortait-il très bien avec son nom et son prénom, en réalité. Sans doute mieux que Nymphadora avec les appareils à écran. "Ma foi, je crains de ne pas pouvoir vous être d’une grande aide pour réparer une télévision, chère amie… Je ne connais que quelques bases, mais ces choses-là ont bien trop évolué… C’est la même chose pour les radiophones : mettez-moi un poste à galènes en pièces détachées sous les yeux, je vous le reconstruis très rapidement, mais tout est tellement minuscule et électronisé à présent…"

Cependant, il pouvait bien faire un petit geste pour aider Nymphadora à ne pas subir les foudres de ce Mr Winchester… Il suffirait pour cela de s’introduire chez quelqu’un de bien cossu et d’emporter son téléviseur sans faire d’histoires. Oui, cela pouvait se faire et Arsène imaginait déjà comment il pourrait reprendre du service dans le coin. Pas question, dès lors de révéler son véritable nom sans avoir une parfaite et totale confiance. N’oublions pas que Mr Holmes trainait dans les parages… Il reconnaitrait à coup sûr la signature élaborée de son sempiternel rival.

Et Tonks parlait encore, apparemment, elle devait en avoir besoin, d’une certaine manière. Et cela faisait très plaisir à Lupin de constater que c’était vers lui qu’elle était venue pour ce faire. C’était touchant et flatteur.


"Ah, oui ! je me souviens très bien de lui ! Mal rasé, un peu cynique, mais dans le fond, un bon rigolard, comme on dit. Je suppose qu’il vous a invitée à prendre un verre pour discuter un peu ?"

Les yeux de Nymphadora glissaient sans cesse de la place où Arsène était assis à l’armoire où il avait pris la boite de chocolats. Lupin n’y avait pas prêté beaucoup attention jusque là, mais le regard de la jeune femme était insistant et elle finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres. Lupin ne put s’empêcher de rire en entendant les suppositions qu’elle faisait.

"Pardi ! vous avez une fameuse imagination ! Mais je vais vous décevoir… Ce n’est qu’une question de souplesse… Depuis que je suis enfant, je pratique la savate et l’escalade. J’ai continué à me maintenir en forme en choisissant des activités physiques développant l’agilité et la souplesse, rien de plus. "
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyJeu 21 Jan 2010, 03:54

Tonks faillit exploser de rire lorsque Paul lui parla de leur "ami" Greg. Ami qui l'avait invitée à prendre un verre. Et bien Paul supposait très mal. Autant lui était un homme parfait, raffiné, autant Greg était un goujat de la pire espèce, que seules les femmes muettes et soumises intéresse. Tant qu'elles ne disent rien et ne répliquent rien tout va bien, mais dès qu'une commence à avoir un peu de caractère, il débarque avec ses gros sabots d'homme des cavernes. Oui, un homme vraiment charmant...

- Je suis moi-même assez sportive, et sûrement une des plus agiles de mon équipe puisque je ne travaille qu'avec des hommes, mais je dois vous avouer que jamais je ne serai capable de faire ce que vous venez de faire.

Elle posa sa tasse de thé sur la table basse qui les séparait et se tourna vers l'homme en face d'elle. Elle attrapa un nouveau chocolat -même si cela n'était pas très poli de se servir encore et encore, mais après tout c'est lui qui lui avait collé cette tentation sucrée sous le nez - et le dévisagea plus ou moins discrètement.

Paul était un bel homme. C'était évident. Brun, yeux marrons, de taille moyenne, avec un charme certain, un raffinement flagrant et un petit air mystérieux qui devait faire fondre beaucoup de jeunes femmes. Pourtant, il semblait n'y avoir personne dans sa vie, et en regardant l'appartement, rien ne semblait indiquer qu'une troisième personne habitait ici.

Si sa mère et Molly étaient ici, elle les approuverait. Il était un homme qui devait être avec quelqu'un. Quelqu'un de si agréable et adorable, ne pouvait vraisemblablement pas finir sa vie seul. Ce serait vraiment du gâchis. Il était tellement gentil qu'elle avait peur qu'il ne devienne aigri avec le temps. Trop de remords, trop de regrets, cela change un individu. Quelqu'un s'imposa de suite dans l'esprit de la jeune femme. Severus Snape.

Son "cher" professeur de potions. Lui avait aimé, mais ne l'avait pas été. Il avait souffert durant toute sa vie. Et même s'il était un très bon professeur - il faut quand même reconnaître que malgré les remarques désobligeantes, sa préférence maladive pour les Serpentard et son dégoût pour tout ceux qui ne le sont pas, ses étudiants avaient reçu une très bonne formation dans sa matière - il n'était pas quelqu'un de très fréquentable. Ni quelqu'un de très gentil en étant carrément asocial. Mais pouvait on lui reprocher?


- Dites moi Paul. Et s'il vous plaît, excusez le caractère très personnel de ma question. Y a t'il quelqu'un dans votre vie? Si ma question vous dérange, n'y répondez pas. Vous connaissez pas mal de choses sur moi, mais je ne sais quasiment rien de vous...

Gênée d'avoir posé une question aussi indiscrète, elle se rassit confortablement contre le canapé. Elle ne le connaissait pas tellement après tout, ne connaissait pas ses réactions. S'il se vexait, que ferait elle?

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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyJeu 28 Jan 2010, 22:14

Arsène ne savait pas pourquoi exactement cette femme aux cheveux mauves lui était si sympathique. Il se montrait toujours charmant avec elle, peut-être simplement parce qu’elle était une femme, justement, mais le mensonge commençait à lui poser problème. D’un autre côté, il ne la connaissait pas encore suffisamment, bien qu’il l’appréciât déjà énormément, pour partager son secret avec elle.
Il lui sourit à ses propos et se sentit flatté de ce qu’elle lui disait. Si elle savait…


"Allons, c’est une simple question d’entrainement ! Pratiquez la gymnastique, la savate et l’escalade pendant plus de vingt ans et vous verrez que vous n’avez rien d’un manche à balai ! Nul besoin d’avoir les os mous ou un don pour la contorsion. L’entrainement, c’est la clef de tout."

On pouvait même arriver à une souplesse excellente si on s’appliquait à pratiquer les bons exercices correctement. Escalader des bâtiments, courir sur les toits, se glisser dans des fenêtres étroites, sauter, grimper… Il y avait tant de choses à faire pour se maintenir en forme ! Un simple vol de collier de perles pouvait donner lieu à une descente en rappel digne de ce nom. D’ailleurs, peut-être qu’il faudrait s’y remettre un peu, au rappel. Cela pouvait être intéressant si Arsène découvrait un coup formidable à faire dans cette ville. Mais aucune œuvre d’art n’avait encore attiré son attention, bien qu’il restât toujours à l’affût. Lupin n’entra pas plus dans les détails, cependant, et il choisit de continuer à discuter un peu de sport avec Tonks.

"Mais quel sport pratiquez-vous, mon amie ? Pour être entourée d’hommes essentiellement, j’aurais tendance à pencher pour le football ou le rugby…"

Le gentleman-cambrioleur prit un chocolat, lui aussi, et adressa un autre sourire à Nymphadora. Cette jeune femme avait confiance en lui, il pouvait le sentir, c’était presque une confiance palpable… mais ses questions laissaient entendre qu’il était trop secret avec elle. Quand elle lui demanda quelle était sa situation matrimoniale, Arsène ne put s’empêcher de penser qu’elle était peut-être intéressée.

"Ma foi, je vais décevoir votre curiosité, ma chère… Je reste un vrai célibataire, malgré tout ce que peuvent donner à penser mes comportements. Prenez mes étudiantes, par exemple… Je sais qu’elles me trouvent séduisant et que certaines ne suivent mes cours que pour cette raison, mais je ne suis pas du genre à vivre de petites aventures. Plus maintenant. Je suis un éternel romantique, voyez-vous, et j’attends de rencontrer mon âme sœur…"

L’amour, c’était un sujet de conversation comme un autre. Mais Arsène savait qu’il ne fallait pas retourner la question à Nymphadora. Si elle voulait parler de cela, elle se lancerait d’elle-même, Lupin connaissait un peu ce qu’avait vécu son amie et il ne voulait pas la forcer à en dire plus que ce qu’il savait déjà. Même si les femmes aimaient souvent parler d’amour.
Lui, à une certaine époque, il les avait collectionnées, les femmes qui aimaient parler et entendre parler de l’amour. Il en avait séduites des dizaines, toutes couches sociales confondues, et finalement, il en avait retiré une leçon de vie qui le poussait désormais à faire amende honorable et à ne pas recommencer ce genre de travers. Même si ses étudiantes étaient parfois terriblement envoûtantes.

Tout sourire, l’homme but une gorgée de thé et tendit à son interlocutrice la boite de chocolats.


"Vous avez quelqu’un à me présenter, peut-être ?"

Le ton humoristique qu’il avait utilisé cachait assez bien l’intention du Français : il vérifiait ainsi que son amie n’avait pas de vues sur lui.
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyMer 03 Fév 2010, 05:13

Football. Rugby. Encore deux mots qui ne signifiaient absolument rien pour elle. Elle avait de nombreux cours à prendre. Oh, bien sûr, Tonks n'était pas complétement idiote. Elle avait bien compris qu'il s'agissait de deux sports moldus qui devaient se jouer en équipe. Peut etre qu'elle devrait se pencher sur la question. Il lui fallait garder la forme. Elle avait arrêté quand sa grossesse la dérangeait trop pour courir mais le jour où elle repartirait à Londres allait bien finir par arriver, et quand elle réintégreterait une équipe, il faudrait qu'elle fasse ses preuves, une nouvelle fois.

La première fois, elle était non seulement une femme, mais en plus la plus jeune de l'équipe. Il lui avait fallu de nombreuses semaines avant qu'on ne lui fasse confiance, qu'on reconnaisse qu'elle était très bonne sur le terrain. Seul Maugrey avait cru en elle dès ses débuts, et c'est grâce à son appui qu'elle avait réussi à s'intégrer. Mais cette fois ci, quand elle reviendrait, en plus de devoir entrer dans une nouvelle équipe en tant que femme Auror, elle traînerait son histoire derrière elle. Son équipe guettera le moindre signe de faiblesse et quand cela arrivera, elle ne la considèrera plus comme membre à part entière, la laissant à la paperasse, et lui empêchant d'aller sur le terrain.

Elle savait dès le début que c'était un boulot où très peu de femmes faisaient carrière, et c'était sûrement ce qui lui avait plu dès le début. Un défi qu'elle avait relevé avec brio. Mais maintenant tout était à refaire. Tout était à recommencer.


Oh non. Pas du tout. Je suis juste... Agent de terrain... J'aide le Ministère à arrêter des terroristes. C'est pour ça que je maîtrise certains sport de combats. Et dans une autre vie, j'avais pour habitude d'aller courir tous les matins. Il faudrait que je m'y remette d'ailleurs, ça me ferait du bien.

Agent de terrain pour arrêter des terroristes. Précis mais pas trop. Bon en espèrant que ça lui suffise comme explication. De toutes façons, elle n'allait pas lui révéler la vérité. C'était impensable. « Au fait Paul, je suis une sorcière. J'ai une baguette magique. Oui oui, je me bats contre des mauvais sorciers. Mauvais comment? Oh, si nous n'avions pas été là, vous seriez sûrement mort. Non, ce n'est pas contre vous, seulement contre votre sang qu'il en avait ». A cette pensée, Tonks attrapa sa tasse en vitesse et dissimula un rire dans son thé. Elle se força à écouter ce que lui disait son ami.

Sa dernière phrase fut celle qui causa son étouffement. Etonnée par ses propos, elle avait bu trop rapidement, et se mit à tousser. Elle posa sa tasse pour éviter de la lâcher et se força à respirer pour se calmer. Avait elle dit quelque chose qui pouvait le laisser croire une telle chose? Elle n'avait personne qui correspondait à cette définition. Quelqu'un à lui présenter. Peut être que .. Non elle avait dit que jamais elle ne raconterait ce qu'il s'était passé entre elle et le clown. Et de toute façon, elle ne le reverrait jamais alors, affaire classée. Quand sa respiration redevint normale et que sa toux disparut, elle lui sourit.


- Je n'ai qu'une seule personne à vous présenter. Il s'agit de mon fils. J'aimerais beaucoup vous le présenter. Mais pour le moment, il est un peu trop jeune pour... venir ici. Un jour peut être.

Oui, elle lui présenterait Teddy. Après tout, Teddy n'avait pas d'homme dans son entourage voir un ami de sa mère ne lui ferait pas de mal. Paul était un homme bien. Il pourrait lui ... Tonks se figea. Soudain elle comprit. Paul avait mal interprété ses propos. Elle en était certaine. C'était de sa faute, elle n'avait pas fait attention à la manière dont elle le disait. Mal à l'aise, elle se mit à rougir. Quelle imbécile.

- Euh... Paul... Je tiens juste à vous préciser quelque chose.... Je ne posais pas ces questions dans le but de me renseigner... enfin de savoir si la place était libre, vous comprennez? C'était juste pour en savoir plus sur vous. Je cherchais juste à vous connaître un peu plus.
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyJeu 11 Fév 2010, 21:06

Le mensonge était une situation dérangeante, mais Arsène allait bien finir par s’y faire. Ici, Ganimard, son vieil ennemi, n’était pas dans le coin, mais Lupin avait eu l’occasion de croiser Sherlock Holmes, un jour. Et cela signifiait qu’il devait faire attention à ses moindres faits et gestes. Holmes connaissait Arsène et Arsène connaissait Holmes. Mais l’insulaire n’avait jamais réussi à prendre Lupin sur le fait ni à remonter jusqu’à lui par l’une ou l’autre preuve. Logique. Le gentleman-cambrioleur avait toujours tout fait pour ne laisser aucune trace, sauf, bien sûr, lorsqu’il laissait volontairement sa carte de visite dans un coffre-fort qu’il venait de vider.

Le sport, Arsène le pratiquait sans cesse, d’une certaine manière. Evidemment, il avait toujours préféré les techniques affinant l’agilité et la souplesse, ainsi que les techniques de combat. Mais lorsqu’il entendit ce que lui dit son amie, Lupin écarquilla un peu les yeux.


"Vous êtes une chasseuse de terroristes ? Je n’aurais jamais imaginé une chose pareille, mon amie… Vous me surprenez ! Vous êtes spécialisée dans un genre particulier de lutte anti-terrorisme ?" Il se tut une ou deux secondes puis reprit, guilleret : "Quoi qu’il en soit, ma chère, si vous vous sentez d’attaque à reprendre le jogging matinal, je ferais volontiers un bout de chemin avec vous, cela nous sera bénéfique à tous deux !"

Et cela pouvait toujours servir d’alibi, sait-on jamais…

En voyant que Nymphadora manquait de s’étouffer, le Français se mit à rire. Effectivement, la tête de la jeune femme en cet instant précis ne pouvait prêter qu’au rire. On aurait pu croire qu’elle venait d’avaler une brioche entière sans la mâcher ! Lorsqu’elle parla, il se calma quelque peu et put répondre, le plus sérieusement du monde :


"Ah, votre fils… Il me tarde de le rencontrer, mais je suis patient. Sachez, en tout cas, ma chère, que vous pouvez me poser toutes les questions que vous désirez. Je ne suis pas un drôle de gars et si vous voulez en savoir plus sur moi, n’hésitez pas. Je ne puis cependant pas vous promettre de toujours correspondre à l’image que vous vous faites de moi."
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyVen 26 Fév 2010, 22:10

- Votre patience sera récompensée. Il devrait venir dans quelques jours. Bon, il faudrait que je pense à avertir mon colocataire. J'imagine bien sa tête s'il ramène une de ses conquêtes et qu'un bébé pleure dans l'appartement. A mon avis, la jeune femme va repartir aussi vite qu'elle est arrivée.

Qu'est ce que ça l'amuserait! Dean serait vert. Elle pousserait même le vice jusqu'à lui demander de s'occuper de « leur fils », rien que pour rire de la tête qu'il ferait. Et de celle de sa copine par la même occasion.... Enfin, s'il ne l'avait pas déjà tuée pour avoir cassé sa tévélision. La dernière phrase de son ami la fit sourire. Il semblait accorder de l'importance à ce qu'elle pouvait penser de lui. Mais tout ce qu'il pourrait lui confier ne la ferait pas fuir.

- Vous savez Paul, tout le monde a un secret. Peu importe si vous correspondez à l'image que j'ai de vous. Je sais juste que vous êtes un homme très bon, qui n'a pas hésité à louper une fête pour venir réconforter une folle aux cheveux roses. Alors vous savez, vous pouvez me dire tout ce que vous voulez sur vous, vous ne me ferez pas fuir.

Bon, il restait un dernier point à éclaircir. Apparemment son explication hasardeuse sur l'agent anti terroristes n'avait pas fonctionné. Comment sortir de la situation dans laquelle elle s'était fourrée? Pourquoi fallait il qu'elle tombe sur quelqu'un qui s'intéressait vraiment à elle et à ce qu'elle faisait? Il y avait une quantité incroyable de gens à qui l'explication et le mot« terrorisme » auraient suffi. Mais Paul était un homme qui semblait réellement intéressé par ce qu'elle faisait.

Dans quel genre de lutte anti terroriste était elle spécialisée? Elle avait dit ça parce que c'est ce qu'il lui semblait le plus proche de la réalité. Et voilà qu'il lui posait des questions pour avoir plus d'informations. Que dire... Rester évasive, sans approfondir. Ne pas mentir sans pour autant dire la vérité. Protéger Paul sans pour autant le traumatiser.


- Pour ma profession, j'espère que je ne vous déçois pas trop. C'est ... comment expliquer... C'est assez compliqué... Je chasse des groupes de terroristes qui ont dans l'idée de commettre des génocides. Il y en a plus que ce que l'on peut penser, et c'est pour ça qu'il y a toujours pas mal de boulot. Entre les missions, la préparation de ces missions et la paperasse, nous n'avons pas souvent de temps pour nous. Mais certains y arrivent quand même, ajouta elle dans un sourire.

Elle avait réussi, pas longtemps certes, mais elle avait réussi. Et si cette foutue guerre s'était mieux finie, elle réussirait encore. Chassant les idées noires qui risquaient de s'emparer d'elle, elle sourit à son ami.


- Attention, je vous prends au mot. Demain matin, je passe à 7h chez vous, je toque et on va courir, ça vous dit? Par contre, je vous préviens, j'ai énormément perdu. J'avais un bon rythme de course, une bonne endurance, et cela fait depuis que mon ventre est devenu trop gênant que j'ai arrêté. C'est Remus qui ne voulait pas que je me fatigue. Donc je vais vous ralentir plus qu'autre chose.

Elle prit sa tasse, et but les dernières gouttes qu'elle contenait. Elle regarda son ami. Elle avait l'autorisation de lui demander tout ce qu'elle voulait. Elle avait des tonnes de questions à lui poser. Mais il valait mieux éviter de lui faire peur... et éviter de commettre des impairs aussi.

- Est ce que vous avez des enfants?
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyMar 02 Mar 2010, 21:53

Être là, en compagnie de son amie, c’était l’assurance de passer un bon moment. Même si Lupin aurait pu employer ce temps à la préparation d’un cambriolage digne de lui et de sa réputation de jadis. Le musée était une cible particulièrement intéressante. Il n’y était pas encore allé, mais y faire une petite expédition de repérage faisait partie de ses projets. Il commencerait par un tableau, ailleurs qu’au musée, sans doute, ou une statuette. Et plus tard, Arsène marquerait un grand coup en volant la pièce maîtresse du muséum. Une rudement bonne idée.

"Oh, votre fils n’est encore qu’un bébé ? Je m’étais imaginé qu’il avait deux ou trois ans au moins… Cela dit, dans un cas comme dans l’autre, j’imagine qu’en effet votre colocataire n’apprécierait la farce que moyennement… avec un peu de chance, il en rira par la suite, mais je suppose que cela ne le rendra pas fou de joie sur le moment… et méfiez-vous des hommes frustrés, mon amie, ils sont capables de tout !"

Pour un peu, on aurait pu croire avoir affaire à une discussion entre un frère et sa petite sœur. Etait-ce ce genre d’affection que le gentleman-cambrioleur éprouvait ? Pas tout à fait, à dire vrai. Il appréciait beaucoup Nymphadora, il se sentait proche d’elle, mais cela n’était pas ce type d’affection. Pas plus que de l’amour, d’ailleurs. Non, mais une amitié qui se développait assurément. Et peut-être un jour Arsène se sentirait prêt à assumer auprès d’elle un rôle d’aîné protecteur, cela semblait en bonne voie, mais la confiance qui s’établissait entre les deux personnes n’était pas encore suffisamment forte pour que l’homme se confiât tout à fait. Le voulait-il, seulement ? Pas vraiment. Il se sentait malhonnête vis-à-vis de la demoiselle, mais ce n’était que passager, sans doute.

Les paroles de Tonks faisaient écho étrangement en lui. Ainsi rien ne ferait fuir cette jeune femme ? Arsène était tenté de croire que c’était vrai, mais il connaissait trop bien la gent féminine pour savoir que cela n’était peut-être que des mots et que derrière eux, en réalité, il n’y avait là que pure politesse. Ceci dit, rien ne l’empêchait de rentrer dans le jeu.


"Quoi, vous êtes en train de me dire que si je vous avouais que je suis un tueur en série, un malandrin, un vagabond habile ou un agriculteur camouflé, vous resterez dans les parages simplement parce que je vous ai réconfortée un soir ? Grand Dieu, mademoiselle Tonks, ne soyez pas si exaltée ! Chaque être humain est appelé à décevoir et à être déçu. Et j’ai bien peur de n’être pas à la hauteur de toutes vos espérances. Ne me mettez pas sur un piédestal… je n’ai pas le vertige, mais je ne suis qu’un homme qui a ses faiblesses et ses doutes, comme tout le monde…"

Il souriait. Il verrait bien comment réagirait Nymphadora face à ce flot de paroles enrobant la vérité. Ou plutôt la diluant. Arsène n’était guère de ces petits vantards qui disaient la vérité en l’embellissant de fioritures dénuées de sens et, la plupart du temps, infondées.
Puis, Tonks précisa un peu ce qu’elle faisait dans la vie. Spécialisée dans la lutte contre le terrorisme de masse, en somme, elle empêchait les génocides, elle protégeait les minorités ou les majorités, peu importait. C’était une femme de bien, comme Lupin le savait depuis le début, mais il ignorait que cela allait jusque là. Elle risquait sans doute sa vie pour protéger celles d’autrui.


"Alors Remus a eu raison. Et peu m’importe que vous me ralentissiez, ma chère. L’important est que cela nous permette à tous les deux de nous maintenir en forme tout en ayant une agréable compagnie… du moins, c’est ainsi que j’envisage le jogging avec vous."

Arsène se voulait charmant. Toujours, ou du moins la plupart du temps. Même face à son vieil ennemi Ganimard, il était toujours resté très cordial. La bonne éducation de l’époque, assurément. Mais quand Nymphadora lui demanda s’il avait des enfants, il faillit éclater de rire. Surtout qu’il avait dit un peu plus tôt qu’il n’avait aucune femme dans sa vie. Et de son temps, le divorce n’était pas aussi répandu que maintenant. Alors, il n’envisageait pas l’un sans l’autre.

"Ni femme, ni enfant. Pas d’animal de compagnie non plus."
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MessageSujet: Re: Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin)   Visite de courtoisie (P.V Arsène Lupin) EmptyLun 22 Mar 2010, 03:02

Attention aux hommes frustrés. Comment lui expliquer qu'elle était habituée aux hommes frustrés? Elle avait déjà vu Dean quand il n'avait pas eu sa dose. Ca l'avait beaucoup fait rire d'ailleurs. Très énervé, incapable de se calmer. Il lui suffisait de jouer un peu avec lui, et hop, le tour était joué... Comme passer par le rayons sous-vêtements quand ils faisaient les courses ensemble.

- Ne vous en faites pas, il ne me fera aucun mal. Il m'aime bien ça devrait me permettre de rester en vie.

Le speech d'Arsène fit perdre son sourire à Tonks. Qu'essayait il de lui dire? Qu'essayait il de lui faire comprendre? Pourquoi avait il besoin de lui dire ça? Elle n'en avait rien à faire de qui il était, avant. Tout le monde fait des erreurs, tout le monde à des regrets, tout le monde change de vie pour telle ou telle raisons. C'est vrai que tirer des conclusions à toute vitesse n'était pas le meilleur moyen pour connaître ou juger une personne. Ce n'était vraiment pas recommandé d'ailleurs. Ca pouvait causer de mauvaises rencontres, de très mauvaises. Mais bon, elle était comme ça. Réflechir avec son coeur et pas son cerveau.

Elle avait rencontré Paul durant une soirée. Ils avaient échangé quelques mots mais rien de plus. Et un élément perturbateur était intervenu, avait interrompu la soirée et l'avait forcée à se confiner dans sa chambre, les larmes dévalant son visage. Et sans la connaître, quelques dizaines de minutes après l'avoir rencontrée, il était venu à son secours, permettant ainsi à la fête de continuer. Alors il pouvait être n'importe qui. Il pouvait être qui il voulait, ça ne lui importait pas tellement.


- Vous savez Paul, vous avez tout à fait raison. J'avoue que je me base un peu trop souvent et un peu trop rapidement sur mes instincts. Ca m'a déjà attiré quelques problèmes, c'est vrai, mais je savais très bien à quoi m'attendre. Je m'en fiche si vous êtes un... tueur en série ou un vagabond – vous êtes trop bien élevé et vêtu pour ça.

Elle gigota un peu sur son fauteuil, un tout petit peu mal à l'aise.

- Je ne sais pas, vous n'avez pas hésité à venir avec moi... Et puis si vous êtiez aussi dangereux et que vous vouliez me tuer, vous l'auriez fait depuis un bon moment maintenant. Cela fait un petit moment déjà que je suis là.

Ainsi il n'avait pas de famille. Quel dommage. Comment faisait il pour n'avoir aucun point d'ancrage? Comment faisait il pour tenir les jours où le moral n'était pas au beau fixe? Tonks réfléchit quelques secondes, et se dit qu'elle devait être une des seules à avoir la possibilité de visiter sa famille aussi facilement. Sur ces pensées, Tonks se leva. Il était l'heure de prendre congés de son ami. Elle devait trouver un moyen pour ne pas se faire tuer par son colocataire quand il découvrirait l'état de son écran.

- Paul je vais vous quitter. Si vous voulez passer au 503, n'hésitez surtout pas. Je ne travaille pas alors je suis là, la plupart dedans.

De toutes manières, elle ne tarderait pas à le revoir. S'il était homme à tenir ses engagements, il viendrait courir avec elle le lendemain. Elle s'approcha de lui, et le plus naturellement du monde le serra dans ses bras... avait de le lâcher et de rougir. Encore une gaffe... Bien joué Tonks.

- Oh désolée... Euh ... Enfin merci beaucoup, c'était très agréable d'apprendre à vous connaître autour d'une tasse de thé.

Et rapidement, elle s'échappa de l'appartement pour rejoindre le sien, encore honteuse de ce qu'elle avait fait, sachant très bien que Paul devait être aussi mal à l'aise qu'elle.
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