Entre folles [PV Poison Ivy

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Anna venait d'obtenir un appartement au 109, avec une certaine Poison Ivy. Qu'est ce que c'est ce nom ? c'était elle demandé. Elle ne connaissait personne dans ce petit quartier mais elle pouvait s'attendre à tout avec des voisins se nommant :"Gizmo", "Balza", Capitaine Crochet ou même elle avait vu un certain "Le Joker" ! Elle était tombé dans un drôle d'endroit. Mais bon l'habit ne fait pas le moine et le nom non plus supposait elle. Elle s'appelait Anna et personne, vu qu'elle avait un nom tout à fait normale, n'aurait imaginé ce qu'elle a vécu. Elle mit l'étiquette où était marqué "Anna Bydel" sur la boîte au lettre en dessous de " Poison Ivy, appartement 104 ". Qui pouvait bien être cette femme (ce devait être une femme vu que quand on lui avait donné sa clef elle avait entendu dire " La pauvre elle va vivre avec l'écologiste. -Laquelle ? -Bah Poison Ivy ! -Ah ok ! " Si il disait laquelle ça devait une femme !)

Anna réfléchit la signification de la présence d'un capitaine pirate dans le couloir qui suivait l'escalier d'une trentaine de marche qu'elle venait de monter. Quand elle rencontra le fantôme de l'opéra elle cru rêvé et se pinça sans effet si ce n'est qu'elle eut très mal. Finalement elle arriva devant la porte 104. Elle regarde longuement la porte en se demandant ce qu'elle trouverais de l'autre côté. Finalement elle osa sortir sa clef voyant un docteur un peu trop bizarre dans le couloirs ! *Oh non pas un docteur ! * Ce n'est pas un phobie mais la plus part des médecins qu'elle a rencontré dans sa vie était des crétins.

Elle ouvrit la porte qui fut bloquer alors qu'elle était à peine ouverte. Elle essaya de pousser un peu plus mais elle n'y arrivais pas alors elle essaya de voir ce qui bloquait la porte et fut surprise de voir une sorte de grosse racine verte. Elle recula en un bomb en criant :

-Ah !

La porte s'ouvrit finalement une jeune femme à la taille fine avec des cheveux roux flamboyants avec des fleurs en couronne sur la tête, une peau dans les tons verdâtres, un une pièce en feuilles, à première vue, en guise de seul vêtement accordé à des sortes de longues guêtres et des gants en feuilles aussi, pensait Anna, se trouva face à elle dans l'huisserie de la porte de l'appartement 104. Elle demanda ...

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Pamela Isley poussa du bout de son pied chaussé d’une tennis blanche la porte d’entrée de son appartement. Voilà quelques deux ou trois semaines qu’elle y résidait, remplissant cet endroit aux murs blancs et accueillant de plantes en tous genres. Que ce soit d’Asie ou d’Europe, toutes les fleurs y passaient et on ne devait pas avoir plus grande collection d’arbres dans le numéro 109 de la rue du septième art. En général, personne ne prenait la peine de garder une plante parce qu’on l’aimait. Ivy et elle seule, pouvait garder une fleur en bonne santé pendant quelques années sans qu’elle ne meure, et cela dans une pièce aux dimensions limitées. De toute façon, personne dans cet immeuble ne comprenait le fait qu’on ait envie de parler et murmurer à « l’oreille des plantes ». Elle était la tarée de l’établissement, en tout cas, c’est ce qu’elle croyait pour le moment, n’ayant jamais réellement vu ou reconnu les personnes qui l’entouraient.

La jeune femme était vêtu dans short en jean, assez court, qui laissait voir ses longues jambes d’un aspect légèrement verdâtre. Cette couleur qui n’était pas naturelle, elle en avait hérité à la suite d’une expérience ratée sur sa personne , cela en plus de sa folie actuelle. Son tee-shirt qui lui arrivait au dessus du nombril, laissant voir ses hanches bien dessinées était imprimé camouflage, en coton bien sur, interdiction de mettre trop de synthétique sur sa jolie peau. Elle n’avait pour ainsi dire pas coiffé sa longue chevelure rousse, et un gros pot de fleur occupait ses bras, la plante qui y reposait n’étant rien d’autre qu’un cactus à qui la jeune folle soufflait des mots d’encouragement d’une voix maternelle. Ayant monté les deux premiers étages par les escaliers, détestant les ascenseurs qu’elle trouvait trop polluant, la jeune femme était légèrement essoufflée, aussi, elle posa son trésor près de la porte à côté d’une plante aux longues acines sur lesquelles reposaient de jolies fleurs blanches. La pièce, en dehors de plantes en tout genre ne possédait pas grand chose de vraiment propre à une réel appartement. Une cuisine aménagée bien sûr, et deux lits dans une autre pièce ainsi qu’une salle de bain au complet et une dizaine de sacs plastiques dans lesquels reposaient les différentes affaires achetées récemment par la propriétaire des lieux. Elle.

Prenant son temps Pamela s’assit sur une chaise, retirant un carton pour pouvoir se reposer en toute tranquillité quand elle remarqua un éclair vert dans ledit carton. Passant une main à l’intérieur elle en retira un joli body vert, des chaussures en bois finement attachées avec des lanières de cuir. Peu en rapport avec la lutte qu’elle menait pour sauver les animaux, mais tellement plus pratique que de l’écorce pour se chausser. Caressant le tissus elle finit par retirer ses propres affaires, prise d’un éclair de folie quelconque qui la poussa à faire une chose qu’elle n’aurait jamais imaginée autrement. Ainsi, elle fini par se retrouver en sous-vêtement dans l’appartement, un étrange vêtement vert issu de ses années de plaisirs à lutter pour une cause juste dans Gotham. Reprenant plus ou moins ses esprits, elle passa rapidement son vêtement, regardant sa silhouette dans une glace, entre deux pots de fleurs immenses. Le vêtement lui allait encore très bien, soulignant ses courbes avantageuses et la souplesse de son corps. Pourtant, quand elle eu passé les chaussures elle trouva un détail qui lui déplaisait, à savoir la porte qui buttait désespérément contre une grosse racine en arrière plan, ce qui détruisait la qualité de l’image que lui renvoyait le miroir. Nullement prise de pitié pour la malheureuse personne qui essayait de rentrer, elle se posta près de la porte, poussant délicatement le peau avec ses deux mains jointes.

Lorsque la porte s’entrouvrit enfin, elle pu remarquer une jeune femme brune (fort jolie) qui la détaillait comme si elle avait affaire à une folle – Ce qui en somme était vrai. Ne s’attardant pas sur la tenue de la jeune femme qu’elle savait faite en synthétique au premier coup d’œil, elle darda son regard vert sur son beau visage. Sans encore prononcer un mot elle l’invita à rentrer, ouvrant sa main dans un geste théatral. Se rappelant brusquement du fait qu’on lui avait dit qu’on lui attribuait une colocataire le matin même, et qu'elle avait déjà oublié. L’air faussement contrit et un brin carnassier, elle lui demanda, sachant que quoi que soit la réponse elle n’en aurait que faire :

-J’espère que tu aimes les plantes… .

Passant une main dans ses cheveux elle rajouta :

-Ah et au fait, bienvenue chez moi.

Dans ses simples mots, elle signifiait qu’elle n’était pas prête à changer quoi que ce soit dans son décors typiquement « Poison Ivyien ».

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Anna avait vu beaucoup de chose bizarre dans sa vie et aimait assez les plantes mais bon là le décor faisait penser à un vieil épisode de Batman contre Poison Ivy. La jeune femme qui se trouvait devant elle avait beau paraître gentille mais folle elle restait humaine enfin normalement.
Anna souleva son sac et fit un pas dans l'appartement. Des milliers de plantes en tout genre ornaient la pièce centrale du petit appartement. Il y a avait une porte au fond, la cuisine surement ou la chambre. Quand Anna vit le magnifique Ibiscus des Indes à coté d'un palmier près de la fenêtre, elle lâcha son sac et fonça devant l'arbuste pour mieux le voir.

-Où l'avez-vous eut ? C'est une plante rarisime !

Elle n'osa pas y toucher n'étant pas la propriétaire de la plante mais elle l'observa sous tout ses angles mesurant approximativement la taille des feuilles, observant les couleurs multiples des fleurs, contemplant la bonne forme de celles-ci et admirant la plante pour la peu qu'elle était.
Anna avait la phobie des fantômes et un petite folie des plantes mais pas au points de s'habiller avec bien sur. Le fait que sa compagne de chambre est des gouts joint aux siens la détendait un peu. Les gardiens avaient exagérés la folie de la jeune personne qui répondit à Anna...

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Paméla en avait vu des choses dans sa vie. Beaucoup, alors qu'elle avait à peine vingt cinq ans. Pourtant, jamais, au non jamais, personne n'avait partagé sa folie écologique. Même Harley, une très bonne amie, n'avait pu vivre avec la jeune femme et se plier au régime végétarien qu'elle adorait. Elle se hâta de passer un tee-shirt à manche courte bien trop large pour elle par dessus sa tête, s'approchant finalement de la brunette qu'elle surveilla du coin de l'oeil. Posant sa tête contre le mur elle lui déclara en guise d'avertissement, mais point méchamment :

-On touche avec les yeux !

Elle lui adressa un clin d'oeil avant de se retourner caressant les pétales d'une main experte, de sa rose préférée. Elle hésita à lui livrer ses secrets avant de lui répondre de manière mystérieuse :

-C'est un secret !

Elle s'approcha pourtant finalement de la jeune femme, enroulant l'une de ses propres boucles autour de son doigt légèrement verdâtre. Il lui répugnait de couper la branche ou la fleur d'une plante, pourtant, lorsqu'elle finissait entre de bonnes mains il arrivait qu'elle en ait envie. Et ce n'était pas là le plus beau des cadeaux de bienvenue ? Plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme elle lui demanda, un grand sourire aux lèvres parce que ce n'était pas tous les jours qu'on lui laissait parler avec des gens qui partageaient sa passion :

-Tu préfères quelle branche ?

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Qu'elle branche préfrèrait-elle ? Mais que signifiait la phrase de la jeune femme, qui avait tandis qu'Anna observait la rarissime plante enfilé un T-shirt un peu grand qui lui allait jusqu'au haut des cuisses, se trouvant près d'elle. Aurait-elle voulu lui couper une des branches de l'arbuste en guise de cadeau de bienvenu ? Non personne d'assez fou n'oserait approcher un ciseau ou un sécateur de ce genre de rareté ! Mais bon il est vrai qu'Anna avait un légère préférence pour la branche où avait éclos 2 fleurs blanches avec le centre rose. Elles étaient tout particulièrement jolies mais Anna préférait les voir sur la plante que dans un vase car toute personne un peu saine d'esprit sait qu'une plante meurt beaucoup plus rapidement dans un vase que sur son pilier d'origine ou dans sa terre d'origine.

-Je les aime toutes ! sourit elle, mais laissez les là où elles sont. Je préfère une graine qu'une branche.

Elle souriait d'un sourire qu'elle avait longtemps délaisser. Elle ne voulait pas paraitre folle devant l'une des seules personnes normale qu'elle connaissait ou plutôt devant la seule personne normale qu'elle connaissait. Tandis qu'elle regardait autour d'elle, la pièce pleine de plantes lui inspirait tant de calme et de bonheur qu'elle aurait pu y rester toute la journée à l'observer, son regard fut attiré par quelque plantes qui faisaient le pourtour de la porte d'entrée. Des orchidées dites de sauvages car elles ont une façon frivole de pousser. La couleurs de ces magnifiques fleurs, leurs simplicités et leurs complexités si infantiles faisaient ressortir de beaux et de "mauvais" souvenirs à Anna. Rien que de voir les couleurs chatoyantes et fluides qui se mélangent d'une façon si harmonieuses et si belles elle avait une envie de se coucher dans l'herbe et de rêvasser en humant le doux parfum embrun de sensation printanière de ces fleurs, qui faisaient danser les nymphes pendant l'antiquité grec. Elles faisaient de couronnes avec les fleurs. Les couleurs donnaient envie aux jeunes filles d'égaler les déesses avec des compositions qui auraient rendu Héra elle même jalouse. La fleur à elle seule représentais la beauté et la perfection malgré son peu d'odeur réel. Il faut la chercher et c'est e qu'Anna fait depuis son enfance. Chercher l'odeur, le parfum, l'arôme sensorielle de cette plante fascinante qu'est l'orchidée !
*En parlant d'enfance, quand j'étais enfant qu'est-ce que papa m'avait raconté sur ces plantes déjà. Ah oui ! Une histoire de mythologie je crois.*

Orchide était une jeune nymphe dont le visage était blanc comme neige mais avec quelques taches de rousseurs sur les joues qui mettaient en valeurs ses cheveux d'un rare roux ensoleillé. Elle était une fille aimé de tous, nymphes ou hommes, mais surtout des hommes qui trouvaient en elle non pas un bonheur d'un soir mais une amie et une confidente à qui on pouvait parler librement car elle n'avait pas les mêmes préjugés que les autres femmes et surtout elle était muette. Elle avait été faite muette par la déesse Héra qui croyait que Zeus, qu'elle avait vu depuis l'olympe discuter avec elle, était attiré par la jeune fille et elle la fit taire à jamais. Depuis les hommes lui racontaient tous et ses amies les nymphes chantaient à sa place quand elle allait faire des couronnes dans les champs de fleur. Mais un jour advint que Zeus revint à sa rencontre et Héra énervé de "l'entêtement" de la nymphe pour la punir à lancer un sort qui fit que dès son prochain contact avec un humain elle deviendrait une fleur sans parfum comme elle n'avait pas de paroles. Ce fut le bel Timothéus qui la toucha le dernier et qui a encore dit on Orchide dans sa tombe à son coté.
L'histoire fe la jeune nymphe fit couler une larme sur la joue de Anna qui se reprit très vite en pensant au rarissime ibiscus derrière elle.

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