Ascenseur (Le Joker et Lisa Cudy)

Jamais Harley n’avait su trouver les mots justes pour expliquer clairement le genre de relation qu’elle entretenait avec le Joker. Elle avait toujours été une jeune femme obnubilée par son travail. Selon elle, il était l’être qui lui avait ouvert les yeux et l’avait libéré de cette vie maussade et triste pour l’entraîner dans un univers décalé et merveilleux. Certains ont des révélations spirituelles, elle eu une révélation criminelle.
Mais ce qu’elle éprouvait pour le mystérieux Mr J allait bien au-delà de la reconnaissance, bien qu’il ne se soit pas dispensé de plus ou moins la maltraiter à maintes reprises, jamais elle n’envisagea de partir définitivement. Ce n’était que des colères passagères qui le prenait de temps à autre, elle s’en tirait toujours entière. Au contraire, elle se sentait si misérable, si ridicule que son seul désir était de prouver à son mentor qu’elle était capable, elle aussi, de faire de grandes choses. Elle viola la justice et rejeta la droiture par cette seule motivation, sans marquer un seul regret.

Bien entendu, elle ne se voulait pas son esclave, en dépit de l’autorité qu’il lui inspirait parfois, et leur histoire était bercée par de violentes disputes.

C’est en Batman qu’elle logea tout les maux de son idylle, ce dernier s’obstinait à ne la considérer que comme une criminelle mineure. Il parlait comme les psychiatres d’Arkham, incapable de comprendre ce qui la liait au Joker, « cet attachement à quelque chose de malsain » qu’il disait. Il pouvait parler, lui qui passait aussi sa vie à courir après ce même Joker.

Harley aura été une miraculée jusqu’au bout, des années à marcher sur les pas du plus grand psychopathe de Gotham City ne l’auront pas abattu, elle se releva aussi d’une chute de cinq étages, amortie par les ordures et soignée par des médecins compétents. On eu même noté que son esprit s’était repenti de tout ses forfaits. Sa rééducation physique se fit sans encombres et, loin de son très cher, elle vit se découler les jours, les semaines, les mois, bien lentement, jusqu’à ce qu’on lui permette enfin de sortir. On entendait plus du tout parler du Joker. Ni de Batman, les deux coqueluches des médias jusqu’alors. Les deux meilleurs ennemis avaient finalement réglés leurs comptes, semblait-il.

Pourtant c’était bien lui qui se tenait, debout, dans l’encadrement de la porte. Il y avait des caractéristiques qui ne trompaient pas. N’importe qui pouvait reproduire ce maquillage artisanal mais rares étaient ceux qui pensaient à se déchirer les joues au rasoir.

-…Mr J ?

Ce ne pouvait être le pur fruit du hasard, lui et elle au même endroit au même moment. Mine de rien, elle l’imaginait très mal parcourir tant de kilomètres pour la retrouver. Avait-il des affaires en dehors de Gotham ? Non, du temps où il travaillait ensemble, il n’aurait pas pu lui cacher ce genre de chose.
Elle pencha la tête sur le côté et émit un petit rire nerveux sans s’approcher d’avantage. Nul doute qu’au fond, elle était heureuse de le voir en vie. Mais elle demeurait toujours si intimidée par sa présence. A Arkham, on lui avait injecté un de ces foutus médicaments qui préservent de la douleur mais dont les effets secondaires hallucinatoires la poursuivirent durant deux jours. Elle voyait de temps à autre apparaître au bout de son lit l’homme qui lui avait fait prendre son envol depuis le cinquième étage, silencieux et méprisant, avant qu’il disparaisse en un clignement de paupière. C’était insupportable.

-...

Elle avança finalement d’un pas. Pas de doute, celui-là il était vrai.

Bien qu’elle eu tâché de se convaincre qu’elle pouvait changer de vie, qu’elle était « saine », son cœur fit un bond dans sa poitrine. Et pas seulement parce qu’elle avait peur. C’était vrai, elle n’éprouvait aucun désir de vengeance. Elle avait manqué de crever dans le caniveau, mais tout les êtres qu’elle avait pu croiser pendant cette longue séparation étaient tellement ennuyeux, coincés, terre à terre...Peut-être ne faisait-elle preuve d’aucune volonté pour combattre ça, mais il lui avait diablement manqué. Enfin, elle ne lui sauta pas au cou pour autant.

-Vous ne m’avez pas beaucoup rendu visite à l’hôpital, maugréa-t-elle avec une moue enfantine, Je vous imaginais déjà six pieds sous terre.

Nul doute que c’était réciproque. Probablement en avait-elle plus souffert que lui, d’ailleurs.

Lisa ne travaillait pas aujourd'hui, mais ceci dit, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire en même temps, elle était dans son appartement, faisant vite fait le ménage et se préparant avant de sortir de chez elle.

Une fois maquillé et bien coiffé, elle prit son sac et sortit de son appartement pour rejoindre l'ascenseur qu'elle appela à l'aide du bouton prévu à cet effet.

La cage métallique finir par faire son arrivée et Lisa attendit que les portes s'ouvrent,pour qu'elle puisse y entrer. Elle était vêtue d'une robe rouge décontractée , une belle robe qu'elle avait payée assez chère comme ça, maintenant ce n'était pas donné comme toutes autre chose.

Les portes venaient de s'ouvrir sur une jeune femme et un homme qui habitait sans doute dans le même appartement qu'elle,mais pas forcement le même étage vu qu'elle ne les connaissait pas encore, il avait l'air de se connaitre à première vu,mais elle en n'était pas si sûr que ça, Lisa leur esquissa un sourire et pénétra dans l'ascenseur.

Bonjour dit-elle brièvement.

Elle se mit ensuite sur le côté s'appyant contre le mur de la pièce , a vrai dire , elle avait un peu peur de l'homme qui était avec eux, il avait l'air terriblement bizarre et ça lui glaçait le sang, la fille n'avait pas l'air méchante mais il fallait toujours se méfier un peu des personnes, tout ici était bizarre, ce n'était pas comme avant , depuis qu'elle était là , c'est comme si elle découvrait une autre partie de ce monde pleins de mystère.

En attendant que le temps passe , elle touna son collier dans tout les sens , elle faisait sa souvent quand elle était nerveuse et qu'elle ne savait pas quoi faire d'autre, son bijoux en or massif qu'elle adorait porter, bougeait de tout sens autour de son doigt ,elle regardait vaguement les autres, elle préférait penser à autre chose, quelque chose qu'elle pourrait faire cette apres midi en faite.

(« robe qu’elle avait payée assez cher », « bijoux en or massif »…Lisa Cuddy risque de se retrouver en tenue d’Eve avant d’arrivé au rez-de chaussé).

Aussi peu flagrante soit la chose, Harley était une adulte qui, d’ordinaire, n’entendait pas à ce qu’on s’adresse à elle comme à une gamine de cinq ans. Ceci-dit, de la part du Joker, la chose était différente. Il était tellement rare qu’il prenne ce ton mielleux pour lui parler qu’elle ne pensa même pas à relever. Bien qu’elle ne soit pas assez naïve pour se convaincre que ce pouvait-être le début d’une vraie jolie histoire sans engueulades ni séparations provisoires, envisager un nouveau départ la remettait d’aplomb.

Oh, on lui avait bien dit que c’était stupide de se laisser prendre à un jeu aussi cruel, surtout quand on sait parfaitement comment les choses vont tourner. Plutôt deux fois qu’une ! D’autant plus que pour le commun des mortels, il n’était pas vraiment l’incarnation de l’idéal masculin, à leurs yeux, il n’y avait pas grand-chose en lui qui puissent valoir un tel attachement. Il personnifiait la folie furieuse, le génie du crime, pourri de vices jusqu’au bout des ongles, manipulateur, mythomane...Une véritable perle pour un hôpital psychiatrique du genre d’Arkham qui à pourtant l’habitude de voir défiler les malades mentaux des plus marginaux.

Pendant qu’il jouait avec une de ses mèches blondes, elle leva les yeux et constata que rien, absolument rien n’avait changé chez le gangster. Toujours ce maquillage destiné à effrayer, surlignant d’un rouge écarlate ces cicatrices qui lui tenaient lieux de sourire. En faisant des recherches, elle apprit un jour qu’une légende urbaine nommait cette mutilation « le sourire de l’ange ». Elle eu cru qu’elle allait s’étrangler avec son chewing-gum, tant la comparaison était hilarante. Il était tout sauf un bienfaiteur volatile, Mr J. Tout son charisme était dût à cela, d’ailleurs.

Les yeux d’Harley étaient, dira-t-on, muni d’un détecteur de métaux rares. La magnifique pacotille dorée qui ornait le cou si fragile de la jolie brunette ne lui échappa pas. Elle connaissait Miss Cuddy de vue, après avoir effectuée plusieurs rondes dans les couloirs afin de reconnaître son environnement. Si cette dernière n’était pas intervenu, probablement se serait-elle contentée de profiter de la douceur soudaine dont faisait preuve le Joker pour lui sauter vraiment au cou, histoire de célébrer en bonne et due forme leur retrouvailles.

Harley était entrée dans la cage métallique pour retourner se prélasser sur le canapé de son salon, peut-être réviserait-elle un peu son programme.

La femme à la robe rouge leur tournait le dos avec une attitude mal à l’aise. C’était tellement amusant de la regarder tripoter son bijoux du bout des doigts. Comment voulait-elle qu’on oublie sa présence si elle ne cessait de faire teinter sa parure ? Chez le Joker, on braque des banques non pas parce qu’on est avide d’argent mais parce que faire peur aux gens est un jeu plus que plaisant (et d’autres raisons plus ou moins facile à coucher sur le papier). En quelque sorte, il était le messie qui venait démontrer aux hommes qu’ils n’étaient, tous autant qu’ils sont, qu’un ramassis de pourriture barbare. Il parvenait même à en faire culpabiliser certain sur ses propres crimes. Voler ce petit objet simplement parce qu’il brille peut-être considéré comme de la délinquance de bas-étage, stupide et payante. Mais en prenant les paroles de son "Roméo" au pied de la lettre, il lui avait bien promit un cadeau, pas vrai ?

-Mmh...ça c’est joli... avança-t-elle, sans cesser de sourire, reluquant l’ornement de la femme en rouge.

Le grelot qui était accroché dans ses cheveux teinta.

-Vous sortiez Mr J ?

Interrompant leurs "retrouvailles", l'ascenseur s'arrêta sur une femme plutôt bien sur elle, et somme toute plutôt jolie – habillée d'une robe rouge probablement hors de prix, qui ne manquait pas de mettre en valeur ses "avantages" divers, tout en restant suffisamment décente pour ne pas faire de vagues. Le genre de fille que sa Harley ne manquerait pas de taquiner, probablement parce qu'elle même s'était débarrassé de ce genre de superficialités – ce à quoi il pouvait prétendre ne pas être étranger. En touts les cas, si Harley s'était trouvé un nouveau jouet, il en aurait presque eu envie de prendre la demoiselle ... Elle savait parfois se montrer presque aussi terrible que lui, dans son propre style ...

Leur adressant un bonjour aussi rapide que son coup d'oeil en leur direction, la femme s'installa en prenant soin de garder une telle distance que le Joker manqua d'éclater de rire : son apparence avait tout l'air de la mettre bien mal à l'aise, elle se serait certainement fondue dans la paroi si elle l'avait pu.

Et comme par hasard, Harley Girl ne tarda pas à lui demander, pour honorer sa promesse, la breloque que leur voisine d'ascenseur affichait autour de son cou fragile. C'est qu'elle avait l'oeil, la petite, l'objet avait en effet l'air de valoir son prix ... malgré tout, il aurait mis sa main à couper – au risque de faire de l'ombre à son cher colocataire - qu'elle voulait un trophée, une marque d'audace plutôt qu'un bien matériel. Lorsqu'il avait déposé une fleur dans son bureau à Arkham, la première fois où il avait voulu s'assurer de son attention, il comptait déjà sur le fait que braver pour elle les systèmes de sécurité de l'asile – même si, avouons-le, un enfant de quatre ans suffisamment aidé aurait probablement pu en faire autant - la charmerait au moins autant que le cadeau lui-même.

"Je sortais en effet ... ", confirma-t-il d'un ton conspirateur. "Mais puisque l'objet du délit s'est montré suffisamment aimable pour se déplacer jusqu'à nous, il serait impoli de le décevoir ..."

Oh, bien sûr, il aurait très bien pu régler l'affaire en quelques coups rapides, se servir de l'une des armes innombrables que dissimulaient son manteau – qui ne le quittait jamais, même en pleine été – mais ça ... c'était digne de n'importe quel voyou de bas étage, comme le petit racketteur qui avait assassiné un couple de la fine fleur de Gotham, au coin d'une allée mal éclairé. Pas qu'il le lui reproche, remarquez : leur fils, Bruce Wayne, étant un sale gosse de riche insupportable – et dénué du moindre intérêt, se débarrasser de ce qui l'avait engendré relevait probablement du domaine de l'intérêt public. Des fois qu'ils auraient eu l'idée d'en faire d'autre, après celui-là.

Non non non. Harley était fâchée, et lui d'humeur joueuse. Un peu d'amusement commun leur ferait probablement le plus grand bien. Après avoir adressé un clin d'oeil discret à cette dernière pour s'assurer de sa coopération, il se rapprocha légèrement du panneau de commandes, faisant mine de chercher quelque chose dans le fond de sa poche – et laissa son coude appuyer discrètement contre le bouton d'arrêt d'urgence de la machine. L'ascenseur s'arrêta automatiquement dans un affreux grincement, manquant de les faire trébucher.

"Et crotte ... Qu'est ce qui se passe encore ?"

Prenant un air soucieux, il fit mine d'appuyer sur le bouton d'appel, prenant soin de ne pas l'enfoncer complètement, mais suffisamment pour que le geste reste crédible. Bien évidemment, rien ne se produisit.

"Génial ... Ça aussi, c'est en panne, de toute évidence. On dirait qu'on risque d'être coincés ici un moment ... J'espère que nous ne manquerons pas le début la soirée costumée. Ne t'en fais pas mon cœur, je suis sûr que ça ne vas pas durer."

Il prit la main d'Harley dans la sienne, jouant l'amoureux attentionné et faisant mine de la rassurer – pas pour la charmer cette fois-ci, elle était trop intelligente et surtout le connaissait assez pour ne pas tomber dans ce genre de piège, mais pour assurer leur "invitée" de son apparente innofensivité. Puis il se tourna – lui adressant un petit sourire apaisant, comme s'il prêtait attention à elle pour la première fois.

"Et bien, ma jolie, je crois qu'en attendant qu'on s'aperçoive de notre disparition, c'est l'occasion où jamais de faire connaissance. Vous vous appelez ?"

Spoiler:

Lisa était un peu trop nerveuse et n'arrivait pas à le cacher, c'était un peu difficile,elle entendit la jeune femme blonde lui dire que c'était joli, surement le bijou qu'elle tenait entre ses doigts, elle le lâcha soudainement et arrêta de leur tourner le dos pour leur faire face avec un sourire, il n'était sans doute pas dangereux, mais elle avait comme une boule au ventre, parce qu'elle ne les connaissait pas ,mais aussi parce qu'ils étaient habillés d'une drôle de façon, elle le savait pourtant,elle n'aurait pas dû mettre ce bijou, il attirait trop les yeux des gens, surtout qu'il était vraiment cher et qu'elle y tenait beaucoup .. mais à quoi bon avoir un magnifique collier si ce n'était pas pour pas le mettre autour de son cou, elle écouta les paroles de l'homme et fronça les sourcils, elle se demandait où il voulait en venir avec son objet du délit, il devait sortir mais finalement il restait , qu'est ce qui avait changé tout à coup.

Lisa se cola au mur métallique de l'ascenseur pour s'appuyer contre et respira un bon coup avant de fermer les yeux, elle ne se doutait de rien , de ce que les deux autres personnes fabriquaient dans l'ascenseur, ce que Lisa ne s'attendait surtout pas c'est que la cage métallique bouge comme ça , elle ouvrit soudainement les yeux et se retint à la barre qu'il y avait, le grincement lui avait littéralement éclaté les tympans, elle lança un regard de questionnement aux personnes qui étaient avec elle.

*Mais qu'est ce qui se passe .. *

Oh c'est pas vrai .. lâcha t-elle en soupirant.

Elle venait de comprendre, l'ascenseur venait de les coincer et de s'arrêter sans raison, ça ne lui était jamais arrivé ça, non jamais, il fallait que ça tombe maintenant avec les deux personnes habillés en halloween et leur déguisement grotesque.

*c'est pas vrai il a fallu que ça me tombe dessus..*

Elle allait s'avancer pour appuyer sur le bouton d'appel , mais l'homme était déjà en train de le faire, alors elle resta ou elle était et les regarda attendant qu'on vienne les sortir de là ,elle n'allait pas tenir longtemps, elle écouta les propos du Joker ,il aurait pu se taire quand même leur dire qu'ils allaient rester coincés pendant un moment . Lisa n'en avait pas envie , elle voulait profiter de sa journée et là c'était complètement raté pour une fois qu'elle ne travaillait pas.

Alors c'était donc ça, ils étaient habillés pour une soirée costumée et ils sortaient ensemble ?Un couple tout à fait banal ... ou peut-être pas parce qu'à les voir, ça lui donnait des frissons dans le dos, elle avait tout de suite pensé à halloween qu'ils auraient pu fêter, même si c'était des adultes , mais ce n'était pas la saison , alors elle avait trouvé bizarre qu'ils soient tout deux habillés comme ça, maintenant elle comprenait un peu « soirée costumée », et puis après tout c'était leur vie, il faisait ce qu'ils voulaient ça ne la regardait pas.

Le sourire du Joker lui donnait encore plus des frissons, elle ne pensait pas qu'il allait lui poser des questions et voilà qu'il commençait à lui demander son nom, elle fit un sourire un peu forcée ,mais qui restait tout de même crédible.

Lisa Cuddy et vous ? Répondit-elle tout de même.

Elle n'allait pas faire la mal polie et les ignoraient , après tout s'il devaient rester bloquer pendant des heures ici autant discuter un peu et apprendre à connaître ses gens.

Harley profita de la secousse pour s'agripper au bras du Joker. Elle gratifia la brunette empaquetée dans sa tenue de bourgeoise d'un large sourire qui, prit au premier degrés, n'avait rien de rassurant. Elle fit vivement claquer sa langue contre son palet sans quitter son prétendu nouveau jouet des yeux. Très bien sur elle, plus âgée d'environ vingt-ans, agréablement bien conservée, une délicate expression faussement rassurée dépeinte sur ses traits...Le divertissement idéal pour le commencement d'une soirée qui s'annonçait plus riche qu'elle ne l'avait cru avant d'entrer dans cet ascenseur.

Instinctivement, la jeune femme tâta la poche de sa veste, constatant qu'à part ce foutu révolver elle était totalement démunie. D'un certain point de vue, c'était inutile, elle ignorait encore dans quel état la dîte objet du délit passerait les portes métalliques et, dans le pire des cas, elle n'ignorait pas que le manteau de son commanditaire attentionné dissimulait un tel attirail qu'il en suffirait pour armer un régiment entier. A chaque fois qu'il ôtait son vêtement, il devait perdre au moins dix kilos de masse d'arme. Un de ces quatre, il faudrait qu'elle aille un peu fouiller de ce côté là.

Harley esquissa un geste pour se présenter avant de tourner la tête vers le Joker. Une question qui ne lui avait encore jamais vraiment traversé l'esprit, mis à part ce pseudonyme, est ce que le surnommé Mr J avait un nom ? De son temps de patient à Arkham, c'était nom et prénom unknow. Certaine personnes aspiraient à se débarrasser de leur patronyme, pour sa part elle s'était contentée d'une légère modification. Les rares fois où il évoquait son père, ce n'était pas pour le couvrir d'éloges.
Mais elle ne s'attarda pas sur le sujet, il avait toujours eu une manière très personelle de se débarrasser de ce genre d'interrogations, pas la peine d'engager les hostilités alors qu'ils se retrouvaient.

-Harley...enchanté !

Elle ôta sa casquette et la jeta derrière elle sans y prêter plus aucune attention. En se frottant les yeux, elle espérait que son maquillade coulerait un peu, histoire de retrouver une allure un peu moins convenable. Si la bourge avait eu un sac, peut-être aurait-elle put lui emprunter un tube de rouge à lèvre, pour se refaire un joli sourire. Dommage. Encore un point en moins pour Lisa Cuddy. C'était tout à fait le genre de femme que l'on croise dans les casinos bien chic ou dans les soirées organisées par Wayne, à Gotham. On y mettait le prix mais ça manquait sérieusement d'ambiance.

-Vous avez vraiment un magnifique collier..., ajouta-t-elle, presque enthousiaste.

En approchant son bras, elle donna un petit coup d'ongle indiscret contre le bijoux. Le genre de geste un peu déplacé, d'habitude elle savait se tenir en public. Elle marmonna une fausse excuse, un peu trop lourd et encombrant pour son cou à elle, c'était tout de même assez plaisant, comme trophé.

Lisa regardait la jeune femme qui venait de se présenter , elle l'as regarda enlever sa casquette et se frotter les yeux. Elle avait surement oublié qu'avec le maquillage qu'elle portait se toucher les yeux allait faire couler ce qui s'y trouvait. Elle lui aurait bien passer quelque chose pour essayer de rattraper le maquillage maintenant un peu affreux sur son visage qui avait coulé.

Elle lui esquissa un bref sourire l'homme se présenta également par la suite elle n'avait jamais entendu leur nom en tout cas , elle ne savait pas qu'il habitait là, enfin si c'était le cas .. Quand il lui demanda ensuite si elle habitait dans ce bâtiment.

- Oui j'habite ici.

Écoutant ensuite ce que disait Harley elle se demandait vraiment sur qui elle était tombé, elle avait déjà complimenté son collier et voilà qu'elle recommençait elle se demandait bien si elle n'allait pas ressortir sans au final. Il n'en était pas question de tout de manière , il fallait qu'elle arrête dépenser qu'on pourrait lui prendre surtout que ce n'était que des voisins qui allait à un bal costumé non ?

Harley venait de s'approcher pour toucher le bijoux comme si c'était permis de le faire, là Lisa se remit en question et commençait à se demandait si elle n'avait pas raison au sujet de son collier, elle l'entendit alors marmonner et soupira doucement. Lisa entendit Joe reprendre la blondinette en lui disant d'arrêter de l'embêter, elle se sentit un peu soulagé , mais pas trop quand même parce qu'ils avaient l'air d'avoir un sacré soucis tout les deux. Elle aurait bien aimé les examinés , mais quelque chose lui disait qu'il n'était pas vraiment bon de les conduire dans son hôpital , mais plutôt dans une sorte d'hôpital psychiatrique.

Lisa restait presque silencieuse ou même muette sauf quand ils avaient une question à lui poser ou elle répondait suivant ce qu'ils disaient, elle n'avait qu'une envie c'était de voir les rayons du soleil dehors et pouvoir enfin sortir de cette grande cage métalliques ou elle était enfermé avec deux personnes qui leur manqué sans doute un grain dans le cerveau. Puis l'autre était carrément assit par terre bon il était certes fatigué , mais bon.. enfin ça ne le regardait qu'à lui seule, Lisa n'allait pas commencer à leur dire ce qu'il devait faire , déjà qu'elle avait un mauvais pressentiment , il ne valait mieux pas les énerver.

Faire un feu de camp dans l'ascenseur ce n'était pas vraiment l'idéal , surtout que bon en faire un maintenant alors qu'ils étaient coincés n'allait pas arranger les choses au contraire s'il voulait les faire cramer ça serait réussit, elle aimait pourtant les bonbons dont il parlait, mais c'était mieux de les manger autre part tout de même, ça lui rappelait des souvenirs.

- Une histoire effrayante ? Non merci vous avez pas plutôt des histoires .. d'amour ou romantique ?

C'est vrai pourquoi obligatoirement des histoires de peur , Lisa n'était pas du tout enthousiasmé d'entendre de tel horreur par contre si c'était un historie gai et pleine de joie ça pourrait le faire. Déjà qu'ils étaient enfermé il manqué plus qu'ils nous sortent des histoires en incluant un ascenseur dedans.

L'entendant lui demander si elle avait de proches dans les bâtiments elle se demandait bien ce que ça pouvait lui faire, peut-être qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait lui poser comme question et là il en avait poser une de se genre. Des proches non elle n'en avait pas tant que ça hormis son employé qu'elle connaissait depuis la faculté.

Et bien juste Gregory House c'est mon voisin et je le connais bien et quelques amis enfin je pense les autres ce ne sont que des connaissances par ci par là et vous vous habitez ici ?