109, rue du Septième Art
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyJeu 17 Juin 2010, 09:45

L.I.B.R.E.



Le Docteur avait passé une bonne partie de la matinée dans son vaisseau spatial. Il avait d’abord passé quelques minutes à le caresser tout en lui parlant comme il aurait parlé à K9, c'est-à-dire, tout comme il aurait parlé à un chien qu’on apprécie particulièrement, sur un ton gâteux ou comme si il parlait à un arriéré. Il avait beau demandé à son Tardis –entre autres- ce qui n’allait pas, pourquoi il ne voulait pas redémarrer, celui-ci ne lui donna aucune réponse. Le Gallifreyan, après avoir fait un rapide tour dans son vaisseau (pas le temps de tout voir…enfin si, maintenant qu’il était coincé comme un vulgaire terrien il avait tout le temps qu’il voulait) avait encore pianoté sur les touches du Tardis dans la salle de la console. En réalité, dire qu’il avait frappé violement à coup de marteau divers boutons/machine à écrire/clavier (etc) serait plus juste. Mais comme les autres jours, cela n’avait eut aucun effet. Il était passé ensuite à une autre partie du plan (qu’il improvisait au fur et à mesure bien sur), essayer de bricoler le Tardis. Mais autant demander à un enfant de trois ans de réparer une machine à lavée avec un cure dent et un petit couteau suisse. Le Docteur avait beau être un Time Lord, il ne pouvait pas trafiquer les circuits du Tardis comme ça. Ce n’était pas comme réparer un détecteur à mouvements, K9 ou un ordinateur du XXXième siècle. Le Docteur sortit du Tardis, refermant soigneusement la porte à clé derrière lui avant de glisser celle-ci dans son long manteau brun, et son tournevis sonique dans une des poches intérieur du gilet de son costume bleu. L’alien n’avait aucune envie de retourner se morfondre dans son appartement ; il n’y avait personne (son ex-colocataire était partit bien vite) et de plus il fallait grimper sept étages. Et de toute manière, il n’allait pas s’enfermer alors qu’il était à peine midi. Trainer dans les rues de la ville américaine restait une option intéressante. Il ferait probablement des rencontres toutes aussi intéressantes, et pourquoi pas une potentielle compagne ? Quoi que…Son Tardis refusait de partir, il n’avait pas de raison de demander à quelqu’un de l’accompagner dans ses aventures. Devoir passer pour un humain sans utiliser le système de son vaisseau lui permettant de changer chacune des cellules de son corps, et de lui re écrire une histoire complète était pour lui une aventure, mais ce n’était pas vraiment le cas des humains (ils avaient de toute manière rarement l’occasion de devoir modifier les cellules de leurs corps et leur adn). Donna avait visé juste lorsqu’elle avait dit que s’il prenait des compagnes c’était pour le stopper lorsqu’il allait trop loin. Il avait cru pouvoir s’en passer, et après la perte de sa meilleur amie ne plus avoir à en prendre en voyage avec lui, mais il avait eut tout faux. Le Seigneur du temps avait finit par succomber à ses pulsions, et briser les lois du temps pour satisfaire son égo. Mais dans une ville typique des Etat Unis du XIème siècle, il ne risquait rien de lui arriver de dangereux, dans le pire des cas de louper une marche dans l’escalier du 109 (et encore, il prenait généralement l’ascenseur).

Le Docteur poussa machinalement la porte du premier bar venu, sans prendre garde à l’endroit ni à l'enseigne. Il avait juste soif et il avait beau être un Seigneur du Temps descendut de la planète Gallifrey et ayant sauvé une bonne dizaine de fois chacune des planètes du système solaire (et 20 fois de plus la Terre), il devait boire et se nourrir. Le Docteur ne faisait pas partit des personnes qui, quand elles dépriment arrêtes de manger. Il faisait des têtes de chien battu et ruminait ses sombres pensées, oui, mais devant une barquette de frites ou un milk shake à la banane. Tiens, un milk-shake à la banane…c’était tentant ça. Et la barquette de frite aussi. Ca avait beau ne pas être le meilleur duo que l’on puisse imaginer, c’était ce que voulait le Time lord. Et avec les quelques dollards qu’il avait en poche, il allait se les offrir.

Mais ce n’était apparemment pas au menu du pub dans lequel il avait atterrit. Réflexion faite, c'était rarement au menu des pubs. Il c’était donc rabattu sur un coca avant de filer au fond du bar. Il n'y avait pas foule, ce qui n'avait rien d'étonnant, mais du peu de personnes qui trainaient ici, tous étaient en groupe, voir en couple certains étaient ruminant d'amours, d'autre avaient une mine complétement abbatu et noyait leur tristesse dans l'alcool (à cette heure...). L’extraterrestre allait certes les rejoindre dans leur déprime, mais de manière plus discrète, il n’avait pas pour habitude de montrer son côté abattu à ceux qui l’entourait (ce qui n’était pas le cas de tout le monde, le Docteur n’avait put s’empêcher de noter que beaucoup d’humains aimaient montrer leur détresse à leur entourage pour qu’on leur porte attention ; c’était, d’après lui, ridicule et inutile).

L’alien était plongé dans une profonde réflexion, tripotant d’une main sa boisson sans y toucher, faisant tourner nerveusement son tournevis sonique entre les doigts de l’autre. Le Tardis se faisait vieux, il devait bien avoir quelques milliards d’années derrière lui (lorsqu’il l’avait volé, le Docteur aurait du se renseigner sur ce point tiens), son système caméléon, pour se camoufler était défectueux, resté coincé sur le modèle d’une cabine bleu de Londres des années soixante (ça aurait put être pire, comme une colonne Grecque par exemple), le navigateur temporel déconnait complètement (il fallait dire les choses comme elles l’étaient) et il avait le pire système de son de l’univers. Peut être avait-il rendu l’âme comme ça, subitement… non, c’était tout simplement ridicule, le Tardis l’aurait au moins averti, enfin non…Mais une machine aussi évoluée ne pouvait pas s’arrêter de la sorte. C’était simplement un caprice de sa part. Cela ne durait pas. Du moins, c’est ce qu’il fallait esperer.

L’alien n’arrivait pas à se concentrer et à penser à des théories plausibles, capables de tenir la route. Il laissa échapper son tournevis qui alla s’échouer à un des bords de la table qu’il occupait, et arrêta de tripoter sa bouteille pour poser les coudes sur la table et se passer les mains dans les cheveux. Cela ne l’aidait en rien à se concentrer, mais il avait juste l’impression que se tenir la tête de la sorte en grimaçant l’aidait. Ce n’était qu’une impression. Il se mit donc à parler à haute voix, marmonnant, pour tenter de s’éclaircir les idées comme il le faisait si souvent :


- Je n’aurais peut être pas du jeter le manuel du Tardis dans une supernova…Mais il avait complétement tord.

Effectivement, le Docteur commençait à regretter légèrement d’avoir jeté le livre pour la simple raison qu’ils étaient en desaccord à propos de certains points. Peut être aurait-il du se contenter de le jeter dans un des débarras (pièces où il jetait tout et n’importe quoi dedans) de son vaisseau.


Dernière édition par Le Docteur le Sam 28 Aoû 2010, 03:10, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyVen 18 Juin 2010, 11:16

Viviane marchait d’un pas tranquille dans une des rues de la ville ou elle avait décidé d’installer son nouveau chez-elle. Elle n’était pas encore passée dans son appartement, elle avait eu envie de flâner un peu dans le centre-ville pour se faire d’elle-même une idée de l’endroit ou elle se trouvait, des gens que l’on pouvait y rencontrer. Mais il lui tardait, depuis qu’elle avait signé pour une collocation, de découvrir avec qui elle allait partager son appartement.

Elle devait bien tourner, de sa démarche aérienne, dans les rues piétonnes (ou non-piétonnes d’ailleurs) depuis une demi-heure quand la devanture d’un pub irlandais attira son regard. L’Irlande actuelle, autrement dit l’une des trois Bretagnes de son « enfance » n’était plus la porte à coté à l’heure actuelle. C’était toujours une bonne surprise que de trouver un endroit qui rappelait ses racines quand on était loin de son pays d’origine. Viviane jeta un coup d’œil à l’enseigne. L’après-midi était à peine entamé et elle n’avait pas non plus le cœur brisé (disons que ses relations amoureuses étaient un brin plus complexes) mais la musique celtique qu’elle entendait à travers la porte, maintenant qu’elle s’était rapprochée, la pressait de franchir l’enceinte du pub. De plus elle avait soudain la subite envie de boire du chouchenn. Il était peu probable qu’elle en trouve ici mais elle pourrait au moins se commander un verre de cidre à défaut d’hydromel armoricain.

La salle était quasiment vide (normal, à cette heure de la journée), mais la décoration chaleureuse, commune à beaucoup de pubs irlandais, en faisait un endroit ou on aimait rester. Viviane, après un bref coup d’œil à la salle, se dirigea vers le bar ou elle commanda un verre de cidre, affichant un grand sourire à la personne qui était de service. Pendant qu’on la servait, la fée pris le temps de regarder un peu plus en détail les personnes présentes. La plupart étaient venus en couple et ne semblait éxsiter que l’un pour l’autre. D’autres encore étaient venus entre amis, histoire que l’un soutienne l’autre, anéanti par une rupture trop récente ou un autres des nombreux malheurs quotidiens auxquels n’importe qui était confronté. La Dame du Lac remarqua un client seul à sa table, et qui ne semblait pas au mieux de sa forme. Elle était ici pour rencontrer des gens alors autant aller voir ce qu’il lui arrivait ça ferait au moins un sujet pour démarrer une conversation.

Viviane récupéra son verre et s’avança donc vers la table qu’elle avait repérée. A présent qu’elle s’en rapprochait, l’homme lui semblait vaguement familier. Elle n’avait pas fait deux pas de plus qu’elle se souvenait déjà de qui se trouvait devant elle. Une personne qu’il était impossible d’oublier une fois qu’on l’avait croisé.
Bien qu’elle était maintenant à moins d’un mètre de sa table et prête à tirer une chaise, le grand brun ne semblait pas l’avoir remarqué, trop occupé à se perdre dans ses pensées. Viviane eut un petit sourire en l’entendant parler soudainement à haute voix sans s’adresser à personne d’autre qu’à lui-même
.

- Il faudra penser à modérer votre tempérament. La manuel était peut-être erroné mais de là à mériter d’être jeté dans une supernova. Je peux m’assoir ?

Viviane n’attendit pas la réponse du Docteur et s’installa en souriant à la table. La "jeune" (physiquement en tout cas) fée parlait dans un anglais parfait doté d’un fort accent britannique. Elle avait l’appris en même temps que la langue de Shakespeare avait évolué dans la grande île du nord de l’Europe.

- Cette grimace ne vous embellit pas du tout vous savez ? Vous êtes beaucoup plus agréable à regarder quand vous souriez. Vous êtes seul ?

Tout en parlant Viviane avait trempé son doigt dans son cidre et s’amusait à suivre les bords de son verre en cercles concentriques pour le faire chanter.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyDim 20 Juin 2010, 03:30

Le Docteur, tel Winny l’ourson marmonnait et répétait entre ses dents tout en se frottant énergiquement le crane « Think, think, think ». Le Time Lord se serait bien arraché les cheveux, mais c’était connu, cela n’éclaircissait pas les idées. Les chauves n’avaient pas particulièrement une meilleure place dans la société que les chevelus (ou alors, tout comme les abeilles qui disparaissaient, il n’avait pas noté ce détail).
Il échafaudait toutes sortes d’hypothèses, c'est-à-dire, empilait toutes sortes d’idées et de suppositions farfelues. Mais le principal défaut des hypothèses est leur tendance à s’écrouler systématiquement, si bien qu’on n’en a jamais terminé.
Le Docteur, trop occupé à marmonné à haute voix et à tenter de trouver un moyen lui permettant de réfléchir de manière plus fructueuse ne remarqua pas qu’une jeune femme se dirigeait d’un pas allègre vers lui. Il ne vit que sa présence lorsque l’inconnue lui fit remarquer sans se départager de son sourire qu’il n’avait pas un caractère très patient, avant de demander l’autorisation de prendre place à sa table. Le Seigneur du Temps releva brusquement la tête pour jeter un regard quelque peu surpris et perdu à la demoiselle qui venait de l’arracher à ses pensées le faisant revenir brutalement à la réalité. Il avait plus l’habitude d’aller vers les gens (certes, dans le but de leur extirper des informations la plupart du temps) que le contraire, et il allait accepter tout en la gratifiant d’un sourire, mais la petite blonde n’attendit pas son consentement, et tira la chaise d’elle-même toujours sous le regard déconcerté de l’alien. A croire qu’il venait de voir Rose et le capitaine Adelaïde surgirent d’un placard en lui criant « Poisson d’avril », lui assurant que par un heureux hasard ils pouvaient à présent vivre ensemble, tant pis pour Blue Suit, et Adelaïde qu’elle n’était pas morte que tout cela était simplement une –très- mauvaise plaisanterie.
La jeune femme reprit presque aussitôt la parole, sans laisser au Docteur le temps d’en placer une (ce qui état assez rare).
D’après la remarque qu’elle venait de lui faire, le Docteur en déduit qu’il devait ressembler à une personne ayant une faiblesse très remarquée pour les mélodrame, ou alors qu’il était vraiment affreux avec l’expression qu’il avait lorsque la jeune femme l’avait surpris. Il obéit donc à l’inconnue, étirant un sourire.


- Plus maintenant. L’extraterrestre attrapa son tournevis qu’il mit dans une des poches de son manteau avant de reprendre, Le problème voyez vous, c’est qu’on devrait pouvoir faire confiance aux manuels comme on peut faire confiance aux journaux, bien que je n’accorde pas vraiment ma confiance aux journalistes, il faudrait pouvoir les lires les yeux fermés. Le Docteur marqua une pause, avant d’ajouter avec une petite grimace, well…on devrait pouvoir leur faire confiance, or s’ils sont bourrés de fautes…Si je commençais à sauver la Terre de la sorte à la va-comme-je-te-pousse il y a bien longtemps que la race humaine serait éteinte.

Mais de toute manière ce qui est fait est fait, et le Docteur pouvait certes retourner dans le passé, mais il évitait soigneusement de se croiser. Et ce n’était après tout pas catastrophique, il avait toujours réussit à s’en sortir sans le manuel d’utilisation de son vaisseau spatial ; il trouverait bien un moyen. Demander de l’aide serait en tout cas inutile, puisque son moyen de transport était le dernier des Tardis. Le Docteur n’avait pas non plus prit garde aux paroles bourrées d’orgueil qu’il venait de prononcer, il enchaîna :

- Je suis le Docteur, et vous êtes… ?

Laissant sa phrase en suspend, l’alien affichait maintenant un grand sourire à la jeune femme qui semblait être anglaise tout en la détaillant. Longs cheveux blonds et yeux bleu. Son interlocutrice dégageait une aura de folie douce que le Docteur appréciait particulièrement. L’extraterrestre n’avait absolument pas reconnut la demoiselle qu’il avait pourtant croisé par deux fois.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyDim 25 Juil 2010, 05:15

Viviane ne put s’empêcher d’afficher un sourire un brin moqueur en apercevant l’expression déconcertée sur le visage du Seigneur de Temps en la voyant l’aborder sans gène aucune. Apparemment ce n’était pas le genre de chose qui lui arrivait régulièrement. En tout cas, la fée était contente de son petit effet, il fallait dire que certes Viviane n’avait croisé le Docteur que deux fois auparavant (et encore, une fois de façon très brève) mais à chacune de ces deux occasions, c’était lui qui monopolisait le volume sonore. C’était bien la première fois que la demoiselle le voyait en panne de mot. Cela-dit il se rattrapa bien vite puisqu’il enchaîna immédiatement une fois la surprise passée sur un monologue en réussissant à blâmer les journaux, les journalistes, son manuel et ceux qui l’avaient écrit tout en critiquant de façon plus ou moins déguisée la race humaine, ni plus ni moins. N’importe qui d’autre abordant un homme élucubrant de telles bizarreries aurait eu tendance a fuir sans demander son reste, mais la bizarrerie et les élucubrations étaient deux choses que Viviane avait tendance à côtoyer quotidiennement. La fée continua donc à l’écouter, souriante, comme s’il discourait de la pluie et du beau temps et non pas de supernovas, de vaisseau spatiaux et de la Terre qu’il avait tendance à sauver quatre fois par jours. Il fini par se présenter (bien que cela fût inutile, mais le Docteur semblait l’ignorer) et par la même occasion, lui demander d’en faire de même. Viviane finit par laisser les bords de son verre tranquille, mettant fin à l’étrange mélodie glacée qu’elle tirait du mouvement de son index sur ses rebords. Elle suçota son doigt d’un air un peu songeur.
Il était plus que clair que l’extra-terrestre ne l’avait pas reconnu. Ce qui n’était guère étonnant. La première fois que Viviane l’avait vu, elle n’avait pas douze ans et bien qu’elle paraissait aujourd’hui avoir tout juste la vingtaine, elle avait probablement changé quelque peu depuis cette époque. La seconde fois, le Docteur et elle s’étaient à peine croisés. Il avait combattu aux côtés du beau Lancelot, sauvant par cet acte, son fils adoptif cher à son cœur. Elle avait tenu à le remercier en personne, reconnaissant le Docteur par la description que lui en avait fait le chevalier. Le Docteur n’avait pas la même apparence physique, mais impossible de se tromper, c’était bien lui.
Quoiqu’il en soit ces deux événements remontaient à il y avait plus de mille ans pour Viviane, mais elle savait que l’alien pouvait voyager dans le temps grâce à son Tardis (dont il n’avait fait que vanter ses capacité lors de leur première rencontre). Elle en avait la preuve sous les yeux, il avait la même apparence que lors de leur première rencontre, au cheveu (coiffé comme par un jour de grand vent) près, alors que quand elle l’avait croisé quelques années plus tard, son apparence n’avait rien à voir, un jeune homme séduisant, à la chevelure blonde et regard bleu portant un céleri de façon très originale épinglé sur son costume s’était présenté à elle. Savoir que cet étrange personnage avait la capacité de changer d’apparence n’avait pas perturbé la fée, pas plus de savoir qu’il pouvait voyager dans le temps et l’espace. Merlin lui-même avec pour habitude de changer de visage chaque fois qu’un individu différent s’adressait à lui.

Viviane ôta son doigt de la bouche et repris sur le même ton, comme s’il ne s’agissait toujours qu’un échange de banalités
:

- Je pense qu’au niveau improvisation, manuel ou pas, vous êtes inégalable dans toutes vos actions. Sans compter que cela vous amuse, avouez-le.

La jeune femme ne voulait pas trop en dire, après tout, il s’agissait de ne pas créer un paradoxe temporel, peut-être que le Docteur ne l’avait pas encore rencontrée alors qu’elle était enfant, mais surtout, cela l’amusait follement de laisser planer le mystère. Par curiosité elle se demandait tout de même à combien de temps leurs diverses rencontres remontaient du point de vue du Docteur, dans le cas ou elles avaient toutes les deux eut lieu bien entendu.

- Et je m’appelle Viviane, ajouta-t-elle simplement.

Elle lui fit grâce du « Lady » usuel, et ne mentionna surtout pas « The Lady of the Lake », il aurait deviné tout de suite (ou au pire, l’aurait prise pour une folle) et cela n’aurait pas été drôle du tout. Elle continua de lui faire la conversation afin d’éviter de le laisser réfléchir trop longtemps à ses paroles elle se souvenait du Docteur comme d’une personne ayant tendance à faire le lien très vite.


- Vous êtes ici depuis longtemps ? En ce qui me concerne je viens d’arriver. J’avais envie de visiter un peu la ville avant de prendre possession de mon appartement. Croyez-le ou non, c’est la première fois de ma vie que je mets les pieds aux États-Unis.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la fée avait voyagé un peu partout dans le monde, restant tout de même très attachée à sa région natale d’Europe occidental où elle revenait souvent, sauf dans ce pays qui semble se trouver une place si importante dans tant de domaines, devant les autre pays de la planète.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyLun 26 Juil 2010, 13:28

Converser avec quelqu'un semblant le comprendre (ou du moins ne le regardant pas comme s'il criait sur tout les toits que le Père Noël existait...Bien que personne n'avait jamais réussit à prouver qu'il n'existait pas donc le doute était permis) était vraiment agréable, et le Docteur en oubliait qu'il avait face à lui une parfaite inconnue (du moins de son point de vue) se croyant revenu au 'bon vieux temps', lorsqu'il prenait encore des compagnes pour voyager à ses côtés. Surtout que la jeune femme, après avoir mit fin à l'étrange mélodie, parla du caractére du Seigneur du Temps d'un ton enjoué. Ce n'était pas le genre de choses qu'on disait à une toute nouvelle connaissance, où plutôt à un parfait inconnu. Mais le Docteur n'eut pas le temps de trop réfléchir à cela, ni de faire la moindre remarque que son interlocutrice se présenta sous le nom de Viviane. Joli prénom, il devait paraître bien piteux avec son 'Doctor' à côté...Mais c'était la dernière des choses dont se préoccupait l'alien. Non, il était trop absorbé par les manières peu habituelles de Viviane. Il fit à peine attention aux dernières paroles de Viviane, la fixant d'un air pensif. Après quelques longues secondes de silence, il se laissa retomber sur le dossier de son siège, les bras croisés, avec son enthousiasme habituel:

- Je suis arrivé il y à un peu plus d'un mois maintenant. Il est d'ailleurs passé à une vitesse incroyablement lente. Et vous, croyez le où non mais je vis dans un appartement. Avec des...des tapis, des chaises...Des rideaux! C'est effrayant... Le Docteur marqua une courte pause, et ajouta précipitament, je veux dire moi dans un appartement c'est effrayant...Non, effectivement des rideaux non pas de quoi vous faire peur. Sauf si quelqu'un de mal intentionné se trouve derrière les rideaux en question, mais ce n'est p...

Le Docteur coupa court dans son monologue... Non! Il savait qui était la demoiselle lui faisant face. Le doute n'était plus permis. Cette façon d'agir avec lui, ou en général, cette légéretée et cette manière de papoter comme s'ils étaient de vieux amis...Rien que la manière dont elle l'avait abordé.

L'alien fixa Viviane. Tout était clair à présent. Elle n'était autre que:


-Une fan! Après tout c'est normal. Je sauve des planètes et la Terre deux à trois fois par jour, j'aide des gens, je voyage dans le temps... Et il faut avouer que je suis plutôt génial. Je commence forcément à me faire remarquer... Alors, de quel groupe êtes vous? LINDA peut être, eh?

Le sourire de l'extraterrestre fondit rapidement. Il avait comme une impression de déjà vue. Et il pouvait facilement replacer ça: Juste après le départ de Martha Jones, et juste avant le Titanic. Lorsque il c'était rencontré lui-même. Lorsque il avait rencontré sa regénération favorite, son lui préféré... L'Autre lui avait d'abord crut qu'il était un fan, avant de se rendre compte qu'il était lui (compliqué de faire sa propre rencontre).

Mais Viviane ne pouvait pas être sa prochaine regénération... On lui avait prédit la fin de sa chanson à plusieurs reprises, c'était peut être pour cette raison que le Tardis restait dans la rue du septième Art, refusant de bouger, parce qu'il devait mourir ici...mais il ne pouvait pas devenir une Time Lady! Etait-ce possible? Le Docteur ne c'était jamais posé la question... Il ne lui semblait pas. Ce n'était pas un peu contre nature?

Pour mettre fin à ses doutes le Docteur se pencha sur la table (s'avachit serait le mot approprié) poussant négligement bouteille et verre plus loin, et sortit son stethoscope avant d'écouter les battements de coeurs de Viviane, à la recherche d'un seconds. Elle ne semblait pas c'être changée en humain (si elle était lui) puisqu'elle se souvenait de lui. Elle avait bel et bien un seul coeur. L'alien se laissa tomber sur sa chaise, poussant un soupir de soulagement.

Il reporta attention à la jeune femme échangeant une expression plus qu'inquiète pour un sourire légèrement vacillant sur les bords, mais bel et bien présent
.

-Nous disions donc?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyMar 27 Juil 2010, 04:50

La fée cru un instant qu’il avait finit par la reconnaitre, ou du moins commencé à faire le lien quand le Docteur laissa planer un court moment de silence entre eux. Cependant, s’il avait déduit quoi que ce soit à son sujet, il n’en montra en tout cas aucun signe lorsqu’il repris la paroles quelques secondes plus tard.
Apparemment, il était ici depuis un mois déjà et cela lui avait paru passer incroyablement lentement, et il semblait plus effrayé par son mobilier que par tous les monstres et aliens réunis qu’il avait pu croiser jusqu’à présent. Viviane laissa échapper quelques rires tout en l’écoutant parler sans l’interrompre. Ce genre de réactions face au quotidien en disait long sur la personnalité et le genre de vie que devait mener le Seigneur du temps. Cependant il stoppa son monologue de lui-même (sans l’aide de Viviane) brusquement et se mit à fixer la jeune femme comme s’il la découvrait son un nouveau jour. La fée haussa les sourcils d’un air intrigué, se demandant s’il avait deviné qui elle était ou si quelque chose d’autre préoccupait le Docteur.
Non, c’était bien Viviane qui faisait se creuser les méninges à l’extra-terrestre puisqu’il afficha un triomphant en mettant son identité au clair. Ou tout de moins croyant le faire. Selon lui elle n’était autre…qu’une simple fan. Viviane afficha un air déçu, peut-être même un peu outré et appuya la tête sur sa main le regardant avec une moue renfrognée pendant qu’il continuait dans sa lancée. S’il ne se rectifiait pas lui-même, la fée serait bien obligée de lui couper la parole, c’est qu’elle se sentait légèrement insultée tout de même (elle constata au passage que le personnage n’avait rien perdu de son orgueil, mais cela était facilement pardonnable, Viviane elle-même ne se considérait pas comme n’importe qui).
Mais elle n’eut pas besoin de faire l’effort d’ouvrir la bouche. Elle avait bien constaté que le Docteur lui avait posé une question (enfin une tirade qui avait une ponctuation finale digne de ce nom) mais il n’attendait même plus de réponse, il était plus que lisible sur son visage que d’autres connexions étaient en train de se faire quelque part au plus profond de son esprit étriqué. Il ne souriait déjà plus, en proie à une intense réflexion. Si les plis de son visages s’étirèrent vers le bas, l’expression de Viviane prit le chemin contraire. Son sourire était revenu, elle s’était redressé sur sa chaise attendant, presque avec une jubilation et une fierté enfantine, le fatidique moment ou il remettrait un nom sur son visage, ou plus précisément, un mythe sur son nom.
Il s’allongea brusquement sur la table, manquant de faire tomber sa bouteille de Coca et renversant la moitié du verre de cidre au passage (mais étrangement quelques secondes plus tard, le cidre semblait avoir regagné sa place de lui-même dan son récipient.
La jeune femme le regarda sortir un stéthoscope d’une poche ou même un portefeuille un peu trop garni n’aurait pas pu tenir (il faudrait qu’elle lui demande comment il faisait cela, elle le savait extra-terrestre, pas enchanteur) et le laissa calmement sonder sa poitrine à la recherche de ses battements de cœur. Elle se doutait bien, en le regardant agir, ce qui passait par la tête du Docteur, c’est pourquoi elle ne s’offusqua pas d’un tel comportement, se laissant simplement faire comme si ce petit rituel était d’une normalité évidente. Elle savait que le Docteur était une de ces rares créatures à posséder deux cœurs, elle en avait déduit que cela devait être commun à tous les représentants de sa planète. Il y a certaines choses qu’une fée sait sans que l’on ai besoin de lui demander comment ni pourquoi
.

- Non je ne suis pas comme vous, dit-elle d’une voix qu’elle voulait rassurante.

Elle avait remarqué l’expression inquiète du Docteur et voulait clarifier un peu les choses… sans trop en dire toute fois.


- Bien que nous partageons quelques points communs… Et je ne suis pas une fan non plus, en tout cas pas comme vous l’entendez, ajouta-t-elle précipitamment en prenant un air un peu hautain malgré elle, signifiant qu’elle n’avait rien a voir avec ce genre de personnes, et n’avait pas trop apprécié la méprise quelques minutes plus tôt.

Sa mauvaise humeur disparu en un instant, elle reprit d’un ton guilleret :

- Détendez-vous, cela va bien finir par vous revenir ! En attendant buvez un peu de Chouchenn, une boisson de ma région. On dit que c’est l’hydromel des Celtes, la boisson des dieux. Elle sera au moins digne d’un Seigneur du Temps j’espère…

Tout en parlant, Viviane poussa son verre vers le Docteur. Effectivement, ce n’était plus du cidre qui se trouvait dans le récipient, mais bien cette boisson dont la fée faisait la louange. Cela pouvait se voir à quelques changements discret, car si la couleur du liquide était à peu près la même, les bulles caractéristiques du cidre, en revanche, s’étaient…volatilisées.

- Cela vous fera du bien, cela délie la langue et l’esprit… quoique pour la langue, vous n’en avez pas vraiment besoin.

La jeune femme n’était pas du genre à aimer tout dramatiser, bien au contraire, elle aimait s’amuser, plaisanter et tout prendre à la légère. Dans ces souvenirs, le Docteur était aussi du genre à se rire du danger, à vous cela comme une sorte de jeu entretenant la forme et la santé. La fée et le Seigneur du Temps étaient probablement faits pour s’entendre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyJeu 29 Juil 2010, 07:26

Viviane lui assura qu'elle n'était pas comme lui. Le Seigneur du temps la regarda avec intérêt. Non, bien sur qu'elle n'était pas comme lui. Ceux de son peuple étaient prisonniers et mênaient une guerre sans fin quant à l'avant-dernier Seigneur du Temps était mort dans ses bras. Le Docteur avait brûlé son corps il y avait maintenant quelques années. Viviane lui assura aussi qu'elle n'était pas une fan. Pas comme il l'entendait... C'est à dire? L'alien ne connaissait pas un nombre énorme de définitions de 'fan'. Et apparement la jeune femme ne se prenait pas -elle non plus- pour n'importe qui. Elle c'était redressee sur sa chaise et semblait attendre plus ou moins des excuses de la part de l'extraterrestre sur sa meprise. Le Docteur se contenta de la fixer, betement. Prenant une aspiration et ouvrant la bouche pour répondre quelque chose, il fut coupé par la petite blonde qui semblait avoir passé un coup d'éponge sur l'erreur (sur laquelle il n'arrivait pas a mettre le doigt dessus) et reprit lui proposant du Chouchenn et lui soufflant par la meme occasion qu'elle savait qui il était, ou plutot, ce qu'il était. Le Docteur se fichait pas mal de la boisson que lui tendit Viviane, la fixant d'un air concentré, et sans écouter la suite des paroles de Viviane. Ce n'était pas la premiere fois que ce genre de choses arrivaient. L'alien avait a plusieurs reprises été abordé par des personnes le connaissant et lui non. Sally Sparrow par exemple, ou encore River Song (qu'il n'avait pas revu depuis sa 'mort' dans la bibliotheque). Le Seigneur du Temps soupira et se pencha légerement sur la table:

-Ecoutez, apparement vous me connaissez. Vous devez donc savoir que ma vie est assez complique. Vous devez aussi etre au courant que je peut voyager dans l'espace et dans le temps. Donc vous m'avez rencontre, mais moi pas. Donc je ne sais absolument pas qui vous etiez pour moi, ni rien. Je suis vraiment d...Une fois de plus le Docteur s'interrompit, avant de demander dans une petite grimace et 'le truc de la voix', c'est a dire grimpant dans les aigues et pointant d'un doigt le verre que lui avait gentiement propose de partager son interlocutrice. 'Vous venez de dire chouchenn?'

Le chouchenn etait une boisson jadis tres populaire en Bretagne (elle l'etait d'ailleurs surement encore). Et Vivian et Bretagne, cela fesait deux grosses coincidences. Et pour l'alien, deux coincidences c'etait une concordonance. Il resta donc dans un blocage silencieux, avant de s'exclamer avec une grand sourire:

-Vivian? Vous voulez dire LA Viviane? La Dame du Lac, Niniane, Nimue? Viviane, la seule qui voit derrière l'Enchanteur l'être humain, la seule qu'il aime et qui l'aimera pour ce qu'il est?! Celle qui enleva Lancelot a sa mere? Un brave gamin ce Lancelot, quoi qu'un peu inconscient...Mais bref. Le Docteur s'arreta, un air hilare sur la visage. Vous voulez rire? Mais il se souvenait bien de sa rencontre, maintenant, avec elle. La premiere fois que je vous ai vue vous etiez grande comme ca. La main en l'air, il indiqua assez vaguement la taille d'un nain a qui on aurait, au moins, coupe les jambes. Mais la sourire de l'extraterrestre s'effaca aussitot, il leva legerement la tete, la bouche en 'o'. Nononononon...La premiere fois que je vous ai vue, vous etiez comme maintenant.

Oui, la premiere rencontre avec la Dame du Lake remontait maintenant a bien longtemps -pour lui en tout cas. Il n'avait pas cette tete, non. C'etait il y avait au moins...Cinq regenerations. La jeune femme etait venu pour le remercier a pour avoir aider Lancelot a se battre contre ce qu'il croyait etre un dragon... C'etait d'ailleurs bien un dragon, mais pas comme il l'entendait. C'etait un alien qui avait debarque avec l'intention de bruler vif une grande partie de la region. Et le jeune chevalier c'etait elance pour le tuer. Sur le coup, l'alien avait ete tente de dire que le courage des idiots etaient tout de meme du courage. Mais a la place il avait aide le fils de Vivian qui avait fait une apparition eclaire pour le remercier, et avait faillit lui faire arreter ses coeurs.

La seconde fois, c'etait peu apres sa premiere rencontre avec la mariee qui avait atterit dans son Tardis, Donna. Il y avait dans le petit chateau du pere de la jeune femme des Krynoids, l'alien avait donc trouve une excuse pour s'installer dans la demeure de Vivian pour une nuit, le temps de renvoyer les extraterrestres qui menacaient la tranquillite de la Bretagne. Et comme d'habitude, il y avait eut une femme pour l'aider. Ou plutot une fille. A l'epoque Viviane ne devait pas avoir treize ans mais le Docteur n'avait pas refuse l'aide de l'enfant. Celle-ci lui avait parle (deja a l'epoque elle etait bavarde) a quelques reprise d'un certain Merlin, et le Docteur avait tilte a qui il avait eut affaire bien longtemps apres, alors qu'il etait deja partit vers de nouvelles epoques a visiter.

Et voila que maintenant il la revoyait...Le Docteur n'avait aucune idee du temps qui c'etait ecoule pour Viviane, mais ca devait faire pas mal d'annees. Pourtant elle ne semblait pas en souffrir. Mais cela voulait dire qu'elle n'etait pas de ce monde, et venait des etoiles.


-Pourquoi vous ne m'avez pas dit que vous n'etiez pas humaine? Je me doutait bien que le mythe de la Fee Viviane -ou encore de Merlin- n'avait pas ete fonde sur rien.

Maintenant le tout etait de savoir de quelle espece elle etait. Car jamais le Docteur n'aurait imagine que des fees puissent reelement exister. La magie n'etait qu'un concepte invente par les humains pour expliauer ce qu'ils ne comprenaient justement pas. Et a l'epoque de Viviane, ce qu'ils ne comprenaient pas devait bien remplire plusieurs volumes...Voir une bibliotheque entiere (mais la remarque etait toujours valable maintenant).

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyLun 02 Aoû 2010, 09:16

Viviane parlait mais le Docteur ne semblait pas vraiment prêter attention à ses paroles. Il la fixait d’un air concentré comme cherchant à atteindre quelque chose qu’il aurait perdu dans les méandres de son esprit ou de sa mémoire. Il ouvrit de nouveau la bouche, se penchant sur la table comme si cela avait pour effet d’attirer de façon plus efficace l’attention de la fée sur ses paroles, pour commencer à lui expliquer les complications que donnait le fait de ne pas avoir suivre le temps en ligne continue mais en choisissant quelle période visiter (après tout le Docteur voyageait dans le temps). Il lui exposa qu’il était possible qu’il ne l’ai pas encore rencontré, hypothèse qu’avait déjà soulevé mentalement Viviane. Elle fit une petite moue ennuyée. Si le Docteur avait raison, alors cela ne devenait plus drôle du tout. Mais alors, devait-elle lui dire la vérité ou faire comme si de rien n’était ? Elle était encore à y réfléchir quand l’extra-terrestre changea brutalement de sujet pour revenir sur le chouchenn qu’elle avait évoqué tout-à l’heure, mais cela lui semblait presque lointain à présent… mais en tout cas cette allusion que Viviane avait faite délibérément avait enfin eu l’effet escompté puisque le Docteur avait finalement tilté.
Encore heureux, Viviane n’aimait pas trop la façon dont il lui parlait, en grand homme…enfin alien qui a de l’expérience et qui peut se permettre de s’adresser à n’importe qui comme s’il expliquait à un enfant de deux ans la différence entre les jours de la semaine.

Mais il avait finalement fait le lien… et le flot de paroles repris de plus belle. Mais Viviane était si contente d’avoir été reconnue qu’elle le laissa parler avec un grand sourire affiché sur le visage, elle omit même volontairement le fait qu’il ai critiqué ouvertement son Lancelot adoré. Enfin bon ce n’était pas non plus de la critique bien méchante mais dès qu’il s’agissait de Lancelot, Viviane était intraitable. Il ne représentait pas moins pour elle que le fils qu’elle n’avait jamais eu avec Merlin. Ils l’avaient élevés ensemble, bien que Merlin n’était pas très présent aux côtés de Viviane et de l’enfant, mais pendant les périodes qu’il passait sous le Lac avec eux, il était comme un père pour le garçon. Avoir un enfant. Cela lui manquait beaucoup. Mais elle ne pouvait pas se résoudre de nouveau à adopter, ce ne serait plus pareil sans Merlin. Elle l’avait enfermé dans une prison immatérielle, sous le Lac de Diane, dans le château que lui, avait offert à sa Dame, parce qu’elle ne souffrait plus qu’il la quitte sans cette. La magie qu’elle avait utilisé était si puissante que même elle, même ensemble, ils ne pouvaient défaire le scellé magique qui le retenait prisonnier. Bien sûr elle pouvait toujours aller le voir. Elle s’y rendait même très souvent. Ce pendant, elle ne pouvait s’empêcher de craindre cet homme qu’elle aimait plus que tout, et voyageait, découvrait le monde, lui qui ne pourrait jamais le faire dorénavant.
Viviane se sentait bien seule. Elle sentait peser les années sur son échine. Elle avait besoin de quelqu’un à ses côté, quelqu’un dont elle s’occuperait… Et pourquoi pas quelqu’un qui prendrait soin d’elle ?
Elle aurait pu tout simplement retourner auprès de son Enchanteur, dans son château de Crystale, sous le lac, mais elle craignait sa réaction. Il lui pardonnerait comme toujours, l’accueillerait avec un sourire doux sur les lèvre, semblant être le plus heureux des homme rien qu’a sa présence, dans ses yeux elle lirait un pardon sans limites, un amour inchangé. Mais justement, cela était peut-être pire pour Viviane que tous les hurlements et les reproches qu’il aurait bien pu lui jeter à la figure.

Enfin en cet instant précis, Viviane n’y pensait pas, elle avait été bien occupé à s’amuser à faire chercher son identité au Docteur, semant l’air de rien des indices dans ses paroles, et maintenant, elle souriait fièrement contente que l’extra-terrestre ai finalement trouvé tout seul.
Et il se souvenait de toutes ses rencontres. Tant mieux, cela évitait certaines situations gênantes, comme de parler d’un événement qui n’a jamais eu lieu pour l’autre par exemple
.

- Vous m’aviez tellement impressionnée quand j’étais enfant. Mais a vrai dire, je ne pensais pas que vous auriez fait le lien si vite.

Cette première rencontre avec le Docteur avait tout simplement été mémorable pour Viviane. Elle l’avait trouvé génial, extraordinaire. Tellement génial qu’elle s’était même demandé s’il n’était pas un enchanteur tout comme Merlin. Mais sa « magie » - enfin ce qu’elle avait cru être de la magie alors qu’il ne s’agissait en réalité que de technologie, elle comprit vaguement cela quand le Docteur le lui expliqua mais pour une jeune fille de cette époque, même une jeune fille intelligente et débrouillarde, même une jeune fille qui avait déjà approché des puissances inconnues de la plupart des humain, cela était difficile à comprendre, mais il lui avait suffit que les années, les siècles s’écoulent d’eux-mêmes pour en avoir l’illustration, elle avait même vu le développement des machines, la révolution industrielle, elle avait hâte de voir ce que le futur réservait à l’humanité. Le Docteur avait disparu comme il était arrivé (un voyageur étrange et impossible qui impose sa présence et sans va sans un signe de reconnaissance ni au revoir), mais cela avait plu a Viviane, cela faisait parti du personnage. Il n’aurait pas été The Doctor s’il avait agit autrement. Il était parti sauver d’autres personnes dans le besoin, agissant dans l’ombre pour le plaisir, sans attendre une quelconque marque de gratitude.

- Pas humaine ? Il est vrai que je ne le suis probablement plus totalement.

Elle se mit a rire.

- Effectivement… Il n’a pas été fondé sur rien puisque je suis là, et à ma grande joie, toujours aussi matérielle qu’il y a mille ans. Vérifiez par vous-même.

Amorçant un geste vers lui, elle lui pris la main et la serra quelques secondes dans la sienne. C’était également étrange pour elle de rencontrer quelqu’un n’ayant pas une vie aussi longue que le scintillement d’un étincelle comparée à la sienne, le fait de pouvoir toucher cette personne était rassurant. Pour elle, la vie des hommes était aussi courte que celle des éphémères. Cela ne l’empêchait pas de voir en eux des êtres exceptionnels aux capacités extraordinaires. Encore une chose qu’elle et le Docteur avaient en commun.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyMar 03 Aoû 2010, 07:18

Viviane parla un brin nostalgie. Il l’avait impressionnée lorsqu’elle était enfant ? Bha, il faisait cet effet sur pas mal de personnes. Où plutôt, sur les personnes qui l’aidaient et l’accompagnaient dans ses aventures. Mais il devait avouer que Viviane avait aussi été très impressionnante. Elle était venue le voir, curieuse et avait proposé son aide. Le Docteur aimait les enfants (il parait que c’est normal lorsqu’on est le dernier d’une espèce) et avait accepté (surtout qu’il n’aimait pas parler au mur, même si la gamine ne comprendrait rien). La fillette c’était révélée être très futée et ouverte d’esprit. Elle n’avait pas cillée en apprenant qu’il débarquait d’une autre planète, avait 900 ans à son actif et sauvait des gens. Elle ne c’était pas non plus enfuie en courant en criant Au fou’. Au contraire, elle avait été utile (autant qu’elle pouvait l’être) et écoutait attentivement tout ce que lui avait dit l’alien (un gros paquet de choses en somme). Elle aussi été bavarde et c’était montrée très intelligente et impressionnante. Bref, maintenant qu’il y repensait (bien qu’il avait déjà eut cette idée là dans le TARDIS après avoir quitté la Bretagne) on n’en attendait pas moins de la Dame du Lac. Quand au fait qu’il y ai vite pensé, il n’était pas vraiment d’accord avec elle. La jeune (était-elle vraiment aussi jeune qu’elle en avait l’air ? Il en doutait sincèrement)femme lui avait tendue de nombreuses perches et il avait mit trop longtemps avant que ne lui revienne en mémoire ses rencontres avec elle, trop longtemps à son goûte du moins.

Viviane enchaîna, apparemment les deux faisaient un concours à celui qui prendrait le plus la parole. Mais du moment qu’ils se respectaient et ne se coupaient pas la parole, n’en venant pas aux mains pour celui qui occuperait le plus le volume sonore, tout allait bien. Celle-ci n’était plus totalement humaine. Le sourcil gauche du Docteur s’arqua. Qu’est-ce qu’elle entendait par là ? Qu’elle l’avait déjà été et plus maintenant ? C’était tout simplement insensé. Mais elle jouait probablement sur les mots. Cependant le Docteur continua à la fixer d’un air des plus sérieux, attendant plus d’explications que cela de la part de la pseudo-fée qui éclatait de rire à sa propre plaisanterie (c’est ainsi que le prit le Docteur en tout cas) mais l’extraterrestre ne lui en tint pas rigueur, il le faisait souvent lui-même.

Répondant à ses désires, Viviane reprit précisément qu’elle avait maintenant plus de mille ans ce qui fut comme un coup de fouet pour le Docteur. Il était rare qu’il rencontre quelqu’un de plus vieux que lui. Il y avait bien Face of Boe qu’il ne reverrait certainement plus maintenant. Oh, peut être croiserait-il encore le capitaine Jack, mais pas en tant que celui qui connaissait l’univers et avait la sagesse et la science infuse. Le sortant de ses pensés, elle lui attrapa la main pour la serrer dans la sienne. Surpris, le Docteur la regarda avec des yeux ronds avant de la retirer brusquement, en silence. C’était…perturbant. Il regarda Viviane dans les yeux. C’était perturbant de se trouver face à quelqu’un qui comprenait ce qu’on pouvait ressentir lorsqu’on voyait s’éteindre un à un tout ses compagnons et camarades. Les amours, les amis ou encore les ennemis.

Après quelques secondes de silence, le Docteur se mit à balbutier quelques paroles peu distinctes avant de se reprendre :


-Oui, bref, donc! Que de beaux mots pour l’instant, qui le menait nulle part, excepté à l’aider à réfléchir et à mettre les choses au claire dans sa tête remplie. Carrionite, he ? Flipudne peut être ? Mais ils n’ont pas une durée de vie aussi longue que la votre. Aofedguaquez ? Oh ! Je sais ! Un Flozub ?! Non, non un Dulo !

Le Docteur avait énuméré quelques noms d’espèces ayant une capacité de vie assez longue et supérieure aux êtres humains. Après ça, le Docteur se pencha de nouveau sur la table (après avoir prit ‘soin’ de mettre plus loin le chouchenn) et tira les mains de Viviane de manière fort impoli (mais qui s’en souciait ?)pour les observer sous toutes les coutures, laissant échapper ‘Mains d’artistes, he ’ et de les laisser retomber négligemment. Insatisfait, il poussa son siège pour observer sous la table les jambes (ou plutôt le jean) de la fée avant de se redresser, les cheveux plus ébouriffés qu’avant. Sourcils froncés, il se passa la langue sur les lèvres observant de haut en bas la fée.

-Les Flipudnes possèdes trois doigts, et à première vue vous n’en avez pas, enfin, vous en avez plus. Quant aux Aofedguaquez ils sont verts et leur peau est recouverte d’écailles. Le Docteur n’énuméra pas les problèmes qu’avaient les deux autres espèces dont il avait parlé précédemment. Oui, peut être une Carrionites. Après tout, vous ne seriez pas la première à faire l'originale.

L’extraterrestre observa Viviane avec un grand sourire, n’attendant qu’une chose, qu’elle lui dise de quelle race d’extraterrestre elle faisait partie. Le Seigneur du Temps était maintenant persuadé qu’elle était une carrionite.
Le Docteur changea de sujet pour parler du père de la jeune femme
:

-Et comment va Dyonnas, toujours aussi râleur ? Je suis sincèrement désolé pour les tapisseries que j’ai détruis, j’espère qu’il m’a pardonné depuis le temps...Du moins oublié...L’alien se souvenait que Dyonnas avait beaucoup moins apprécié son séjour dans son château que sa fille.Anyway je me demandais, dans votre légende, qu’est-ce qui c’est réellement passé et non, hein ? Je me suis toujours demandé, ceci était juste une façon de parler bien sur, par exemple mille prodiges sont rattachés à la fontaine de Barenton. Il parait qu’en versant quelques gouttes d’eau sur la dalle toute proche on peut déclencher de terribles orages.

A cette idée un sourire hilare ce dessina sur le visage du Docteur.
A présent, l’alien dévorait Viviane des yeux (brillants), à croire qu'il voulait disséquer son cerveau maintenant, sur le champ, au milieu du bar. D’ailleurs des visages commençaient à se tourner vers l’étrange duo ce qui était assez normal vue les éclats de voix qu’ils laissaient entendre et le Docteur qui gesticulait en tout sens, restant fidele à lui-même. Mais le Seigneur du Temps n’y prêtait pas garde, portant son attention sur Viviane. Ce n’était pas tout les jours qu’on avait la chance de croiser Nimue en chair et en os et de causer avec elle.


Dernière édition par Le Docteur le Sam 11 Déc 2010, 22:00, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! EmptyLun 06 Déc 2010, 01:14

Viviane fut contente de l’impact que ses paroles eurent sur le Docteur, elle devait avouer qu’elle aimait être le centre de toute l’attention et être l’objet de questions et d’incompréhension. Elle fut particulièrement satisfaite de son effet quand elle lui avoua son âge. Il faut dire que de voir le Seigneur du Temps avec le souffle coupé était quelque chose qui n’arrivait pratiquement jamais dans une vie. Viviane avait la chance d’avoir vécu l’équivalent de plus de 13 vies d’homme, ce qui forcément augmentait les probabilités. Le Docteur semblait complètement perdu dans ses pensées, c’est ce que la fée en déduit quand elle le vit réagir aussi brusquement à sa « poignée de main ». Elle ne s’en formalisa absolument pas. Cela faisait aussi parti de l’étrangeté, du mystère que le Docteur laissait planer autour de lui. Il serait beaucoup plus difficile a prendre au sérieux s’il se laisser tripoter par n’importe qui à chaque coin de rue n’est-ce pas ? Viviane savait qu’il était tout à fait normal qu’il ne lui accorde pas sa confiance. Après tout le coup « Salut, j’ai plusieurs centaines d’années comme toi, soyons amis ! » était une pilule qui pouvait se révéler assez dur à avaler. Viviane elle-même, si elle n’avait pas connu le Docteur alors qu’elle était enfant, aurait été soupçonneuse pour moins que ça.
Le Docteur commença par balbutier quelques paroles, histoire de remettre les choses en ordre dans le chaos qu’était son esprit avant de lancer au visage des mots et des noms dont Viviane n’avait aucune idée précise de ce à quoi il référençaient (sauf pour les Carrionites, il en avait fait allusion il y avait de cela un millier d’années) mais elle pouvait aisément le deviner. Le Docteur avait une explication rationnelle à tout, il y avait donc une forte probabilité pour qu’il soit en train d’énumérer différentes races extra-terrestres auquel il pensait que la fée pouvait appartenir. Il s’étala ensuite sur la table pour tirer et examiner les mains de Viviane avant qu’elle n’ai eu le temps de réagir a ses paroles, ce qui lui évita d’avoir à le faire. Elle se laissa docilement examiner sous toutes ses coutures, il lâcha un bref commentaire sur ses mains avant de se jeter sous la table pour vérifier Viviane ne savait quoi. Ses petites vérifications ne semblaient pas le satisfaire puisqu’il avait un air insatisfait lorsqu’il émergea de dessous le meuble. Il repris la parole (c’est ce que les Docteurs font le mieux) éliminant certaines races aliennes de la liste qu’il avait dressée quelques minutes plus tôt. Viviane grimaça légèrement en apprenant qu’il avait pu soupçonner qu’elle puisse être verte et recouverte d’écaille, mais le Docteur se souciait peu de ses sentiments, en fait il semblait même plutôt se parler à lui-même sans prêter vraiment attention à la magicienne. Il fini par en déduire qu’elle était une Carrionite. C’était la seule race dont Viviane avait quelques connaissance. Elle savait que c’était ces extra-terrestre qui avaient lancés les histoires sur les sorcières au teint verdâtre et à la peau couvertes de verrues, habillées de longues robes noir et jetant une armée de crapauds dans un grand chaudron, car il fallait l’avouer, c’était plus ou moins de cette façon que ces aliens agissaient, aussi stéréotypé que cela pouvait paraitre. Ah, et autre chose, les Carrionites savaient très bien se déguiser et prendre l’apparence de belles jeune filles quand il le fallait. Mais encore heureux pour la vanité de Viviane, c’était sa véritable apparence que le Docteur avait sous les yeux, et non quelque subterfuge pour cacher un visage grimaçant et ridé. Le Docteur cessa enfin de parler, observant la fée avec un grand sourire sur le visage et un air satisfait, il attendait probablement qu’elle confirme sa théorie. Viviane n’en fit rien, se contentant simplement de lui rendre son sourire. Mais le Docteur ne manquait pas de sujets de conversation et repris (de nouveau) la parole. Il se mis à parler de son père, l’évoquant comme s’il était encore en vie. Viviane eut un petit sourire triste. Il était vrai que son père n’avait pas un caractère des plus facile, mais il aimait sa fille et cet amour était réciproque. Elle l’aurait gardé auprès d’elle pour toujours si elle l’avait pu. La fée était capable de grandes choses, elle n’avait malheureusement aucun pouvoir sur la mort d’autrui (oh, elle était bien allée en Afrique pour étudier l’Art Voodoo, mais les zombies n’étaient que des corps sans âme et sans cervelles, des marionnettes bien loin des humains qu’ils avaient étés autrefois). De toute façon, elle savait que Dyonnas n’aurait jamais voulu qu’elle le maintienne en vie même si elle en avait eu le pouvoir. L’homme était extrêmement fière de la destinée extraordinaire de sa fille unique, mais pour lui il y avait un ordre des choses que l’on ne pouvait boulverser. Tout être humain était voué à mourir, et s’il considérait que sa fille était un être extraordinaire, il se voyait comme le plus ordinaire des hommes. Une fois son heure venue il n’aurait rien fait pour empêcher la mort de venir le prendre.
Viviane, un peu perdue dans ses pensées moroses attendit que le flot de paroles du Docteur se soit tari. Il commençait à accorder du crédit aux dires de la fée, mais cherchait encore une explication rationnelle sa légendes. Il attendait les réponses à ses questions comme un grand enfant qui demande à un magicien tous ses trucs. En réalité c’était même littéralement ce qui se passait. Viviane resta quelques secondes un peu rêveuse avant de répondre d’une voix lointaine.


- Père vous a pardonné depuis bien longtemps. Bien que râleur il avait bon fond. Il parlait rarement de vous mais quand il le faisait c’était avec un certain respect. Vous ne pouvez vous empêcher de marquer tous ceux que vous croisez.

Elle se demanda si elle devait répondre aux questions du Docteur a propos de la légende, puis se contenta finalement de sourire et de hausser les épaules. Viviane était le genre de personne qui aimait laisser planer le mystère autour d’elle, ça on l’avait compris. Les raisons qui la poussait à le faire était plus dû au fait qu’elle aimait frustrer et ennuyer les gens, plutôt que par soucis de se donner un genre. Elle trouvait cela follement amusant.
Elle se fichait d’ailleurs complètement des autres clients qui commençaient à ce demander qui étaient ces deux hurluberlus qui parlaient de façon complètement insensée en gesticulant (enfin pour cette partie c’était surtout le Docteur qui s’en chargeait). Viviane ne s’était jamais souciée de savoir ce que les gens pouvaient bien penser d’elle et ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait commencer à s’en inquiéter. C’est pourquoi elle ne jeta même pas un regard autour d’elle lorsqu’elle changea de sujet en parlant due voix forte et enthousiaste, elle semblait être redevenue une petite fille :


- Emmenez-moi voir le Tardis. Vous m’aviez promis que je pourrais le voir, mais vous êtes partis sans prévenir.

Il n’y avait aucun reproche dans sa voix. Elle parlait de ce dernier fait comme s’il s’agissait d’un empêchement quelconque que le Docteur avait pu avoir. Elle l’avait vu, mais de loin seulement, alors qu’il disparaissait pour ne plus revenir avant des années. Elle était toute jeune alors, mais elle avait senti la puissance de cette boite bleue et devinait que c’était bien plus qu’une des machines (déjà étranges et compliquées) dont le docteur lui avait parlé.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty
MessageSujet: Re: J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!   J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
J'ai bien vu des Carrionites, mais encore aucune fée!
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Mais pourquoi Tom ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
109, rue du Septième Art :: Hors-Jeu :: Le cimetière des RP-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser