Stanley à la chocolaterie.

Cela faisait plusieurs minutes que Stanley et son compères marchait en direction de la chocolaterie. C'est après cet instant de marche qu'Ipkiss pu apercevoir le bâtiment qui grandissait à mesure qu'ils s'approchaient.

Cette usine était gigantesque et d'immense cheminais laissaient échapper une fumée grisâtre aux parfums délicats de chocolat. Tout l'air autour d'eux était imprégné de cette odeur sucré et apaisante.

Willy ouvrit le grand portail qui grinçait et donné à l'endroit, des airs de châteaux. Stanley fixait l'immense structure, l'air ébahi.

En entrant, un système d'automates se mit en route et des poupées de cires brûler par endroit fit sursauté Stanley qui regardait son hôte désactiver les terrifiants robots.

Wonka étalait des excuses dont Stan ne comprit pas... Des "Oupas Loupa" mauvais bricoleur, meilleur dans le mélange de chocolat des cascades?! Il commençait à avoir l'habitude... Willy parlait souvent de choses qui ne concernaient pas Stanley comme s'il avait été là pour le voir...

Le chocolatier insistait pour que Stanley avance... et celui-ci s'exécuta. Il fut d'ailleurs émerveiller. Ce dont Stanley avait imaginé était bien loin de la réalité... Il avait les yeux roulant et le visage fasciné par tant d'ingéniosité et de talent... L'intérieur semblait venir d'un autre monde, comme si lorsqu'ils avaient franchirent les portes de la chocolaterie, ils étaient entrés dans un monde de sucrerie et de plaisir!
"C'est... Wahou...!" Stanley ne trouvait même plus les mots pour définir ce qu'il ressentait, tant le complexe était magnifique...

"Et c'est vous qui avait imaginer la déco?"
Du bout de ses doigts, Stanley touchait à toute matière qui passait à porter, comme un enfant qui a besoin de se repérer dans un lieu qui ne lui est pas familier. Il avait la bouche ouverte, admiratif de la beauté de la salle et à la fois subjuguer de savoir qu'un seul homme en était le créateur. Tout semblait si beau, si colorer. Joyeux et enfantin à la fois... A l'image du propriétaire.

Soudain, un bruit de pas le fit sortir de sa contemplation. C'était deux hommes... Enfin "homme" n'est peut-être pas la qualification la plus adapter... On parlerait plutôt de gnomes... De plus, les deux nains se ressemblaient comme deux gouttes d'eaux... Aucun trait physique ne pouvait les différencier... Stanley en avait vu des jumeaux jusqu'alors, mais là, c'était deux copies conformes. Les jumeaux passèrent devant Stanley qui les déshabillait de regards, l'air intriguer et firent une révérence au chocolatier qui ne répondit que d'un regard. Leurs visages n'exprimait aucune émotion si ce n'est une certaine sévérité et sérieux assez gênant...

Wonka marmonna quelque chose que Stanley eut du mal à saisir le sens.
"La chanson sur Violette? Qui c'est Violette?"
C'est vrai que les deux courts sur pattes fredonnaient une comptine assez spéciale du même style que ce que chantaient les marionnettes carboniser à l'entrée.

Stanley était comme un enfant, touchant à tout, or Willy n'était pas particulièrement friand des enfants et surtout de leur compagnie, aussi s'empressa-t-il de dire :

"Vous pouvez gouter si vous voulez, c'est fait pour."

Bon bien sur l'hygiène n'était pas au top, puisque d'autres avaient touché ces sucreries, mais la peur maladive des américains pour les microbes divers et variés ne touchait guère Wonka qui s'en souciait comme de sa première chaussette. Il avait du céder aux pressions gouvernementales dans els pièces où se fabriquaient ou s'emballaient, ou s'étiquetaient les produits qu'il vendait mais le reste de la fabrique échappait totalement à ces controles rigoureux, ce qui était pour le mieux.

"Oui oui, la déco est de moi, vous aimez ? C'est très...sucré mais si vous préferez il doit y avoir de la réglisse salée et quelques caramels au beurre salé également dans el coin gauche de la cheminée."


En effet non loin apparaissait une cheminée, éteinte bien sur, ornée de divers bonbons et autres chocolats.


"Violette ? Qui ça ? Non non il n'y a rien ici qui ait un parfum de violette...Mais je dois avoir un sous-bois un peu plus loin si vous y tenez."

répondit Willy, manifestement étonné et pensant à autre chose suite à la question de Stanley.

"Venez, suivez-moi, on avait parlé de ce soda frais qui fait des glaces je crois."

Et il précéda son invité dans une pièce lumineuse au plafond de verre qui était l'exacte reproduction d'un petit café parisien sympa un jour d'été, si ce n'est que les passants profitant du soleil étaient des automates, immobiles et/ou cassés pour al plupart et que les journaux que lisaient les consommateurs mécaniques dataient du 11 septembre. Non que cet évènement intéressa nullement Willy, simplement il s'était trouvé qu'il les avait acheté ce jour là, totalement par hasard et que, sans prêter la moindre attention aux gros titres, dramatiques au demeurant, il ne les avait plus changé depuis.
Il s'installa au comptoir et un Oompa Loompa sorti de nul part, ou de sous le bar, les servit avec ce qui semblait être, peut être, avec beaucoup d'imagination et une très bonne volonté, un semblant de début de sourire.

Stan, suivant son guide tout en admirant les détails de la décoration, décolla ses mains des murs. Il n'avait pas vraiment envie de goûter (surtout sachant qu'il n'était surement pas le seul à être entré ici) et même si toutes ses odeurs lui mettait l'eau à la bouche, il se réserva pour un soda sucré ou une bonne glace rafraichissante.

Pourtant, il insistait! Répondant tout d'abord à la question de Stanley, il reprit de plus belle en lui proposant des friandises salées posée près d'une cheminée excessivement bien décorer!

Ipkiss n'avait plus du tout la notion du temps et avait l'impression d'entrer dans un nouvel univers. Comme quoi, ce lieu faisait perdre tout contact avec la réalité. Il compris alors pourquoi son propriétaire semblant si... décalé de la réalité et pourquoi, il donnait l'impression qu'il semblait tout le temps dans ses pensées.

A tel point que lorsque Stanley lui demanda qui était Violette, il ne répondit que vaguement, faisant allusion à la fleur... Finalement, il se refusait d'insister plus, laissant le chocolatier le guider à travers la fabrique.

"Heu... Non... Ça ira merci"

Ils arrivèrent finalement à un petit café, où a drôle de clientèle (des automates semblables à celle qu'il avait vu à l'entrée) lisait des journaux... Stanley ne regarda pas vraiment la date, mais la photo à la Une était largement explicite. Ça datait visible du 11 septembre. Un évènement tragique mais, qui ne le bouleversa pas tant que ça. S'approchant doucement du bar, de dos, accouder au rebord, un des deux jumeaux apparut de manière brusque et surprenante, ce qui eut pour effet chez Stan un mouvement de recul.

"D'où il sort, lui?!"

Le gnome eut soudain une grimace assez... spécial. Peut-être un rictus si on regardait attentivement... Se voulait être rassurant apparemment... Stan ne savait pas vraiment comment réagir et attendit que son hôte (ou le petit homme) l'invite à prendre sa commande.