Les nouvelles des proches... (Pv Williy Wonka)

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Une fois l’appartement finit par les décorateurs et les déménageurs, B fit un tour des lieux. Son nouveau foyer lui ressemblait totalement, il était plein de couleurs chaleureuses, et remplit d’objets de luxe. Sa chambre était de couleur rouge et blanche et au milieu était installé un grand lit double avec des draps de soie ; il y avait aussi un immense dressing mis à l’entrée de la pièce. B déposa délicatement son sac sur son lit, prit ses clefs et décida d’aller voir la première personne qui lui avait écrit et qui était pressée d’avoir de ses nouvelles. C’était la première fois de sa vie que Blair allait chercher le courrier, d’habitude elle laissait cette tâche aux domestiques. Blair commençait à évoluer et à avoir des valeurs humaines. Elle prit les clefs de la boite aux lettres, empoigna la porte, et appela l’ascenseur. L’ascenseur mit une fraction de seconde à monter, l’accès s’ouvrit, et B constatât qu’il était vide. La jeune femme se regarda dans le miroir qui était à disposition et en profita pour replacer ses cheveux châtains brillants avec toute la délicatesse possible. Par la même occasion, elle sortit un tube de gloss rose de sa poche et en mit sur ses lèvres pulpeuses. L’ascenseur arriva à destination, Blair venait de terminer ses petites retouches esthétiques - « petite » mais pourtant d’une grande importance. Elle quitta la cage et se retrouva au rez-de-chaussée. Waldorf était face à la porte d’entrée de l’immeuble, le soleil montrait le bout de son nez, un rayon parvenait à lui caresser le visage. Blair perpétua sa route vers le local du courrier. Elle prit un instant pour chercher la boîte qui lui était attribuée. Quand elle la trouva enfin, elle s’arrêta pour penser :

* Et si personne ne m’avait écrit ? Si personne ne daignait penser a moi ? Je serais terriblement déçue…*

Mais l’instinct curieux de Blair reprit le dessus et sans s’en rendre compte, elle avait inséré sa clef dans la serrure. Malheureusement pour elle, la clef resta bloquée dans le cylindre. Malgré les efforts qu’elle faisait pour la tourner, la clef refusait de s’extraire.

-C’est malin ! Et comment je vais faire maintenant !

Willy avait, récemment, appris qu'on utilisait des boites aux lettres et qu'il en avait donc une dans l'immeuble. Il en était tombé des nues et tout en se demandant à quoi ça servait, vu que personne ne lui écrivait jamais, il avait quand même décidé d'aller voir de quoi il retournait. Après tout l'inspiration vient parfois dans des lieux étranges, pourquoi pas une boite à lettres. L'appellation même était assez poétique aux oreilles du célèbre chocolatier.

L'excentrique enfila donc son plus beau chapeau et son éternel costume coloré et se dirigea vers l'ascenseur. Ne le trouvant pas en verre il préféra prendre les escaliers, se rendant soudain compte qu'il était peut être un peu claustrophobe sur les bords. Etonnant pour quelqu'un qui était resté enfermé dans son usine (gigantesque, cela dit) durant des années. Claustrophobe, agoraphobe, même s'il se soignait, Willy se découvrait des peurs étonnantes depuis que Charlie lui avait montré le vrai monde. D'ailleurs Willy comprenait mal le garçonnet...Ce monde n'avait absolument rien de plus intéressant que sa fabrique, rien qu'il ne put inclure dans son univers calme à l'usine...Non vraiment c'était une fixation étrange que cet enfant avait pour l'Extérieur.

Après s'être arrêté à tous les étages pour être bien sur que ce n'était pas le Rez-de Chaussée et s'être étonné de voir qu'une fois en bas il n'y avait aucun escalier descendant sous terre, ce qui, assurément, faisait perdre une place folle sous des prétextes aussi ridicules que l'obscurité, l'humidité ou les bestioles rampantes, il fini par arriver au bon étage. Une fois là il se retrouva dehors sans avoir vu les boites aux lettres, revint à l'intérieur, trouva une poubelle dont il se demanda à quoi cela servait, vu l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait.

"Diantre, ces gens là ne connaissent-ils donc pas les incinérateurs ?"

Dit-il d'un ton hautain avant de ressortir en fronçant son nez adorablement parfait. Finalement il entra dans un local étrange empli de boites blanches comportant des noms et où se trouvait une Véruca plus âgé qu'elle n'aurait du l'être et propre à nouveau...Ce qui vu le temps écoulé était moins étrange sans doute. Il ne se rappelait plus exactement de son nom mais se rappelait que ça avait à voir avec un bouton ou quelque chose comme ça...enfin il lui semblait en tout cas et ça se finissait en i, ça il en était sur.

"Boutonnie ! Auriez-vous perdu cette habitude de dire "je veux" "

Charlie avait dit qu'il fallait parler aux gens, pas seulement de chocolat, mais aussi d'eux, Willy s'exécutait, sans bien comprendre l'intérêt de parler d'autre chose que de chocolat.

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La clef refusait toujours de s’extraire de la serrure. Décidément, c’est fou ce qu’un petit morceau de métal pouvait être obstiné parfois ! Quand elle se retourna pour aller chercher de l’aide afin d’en finir avec cette histoire et de récupérer son courrier, Blair aperçue un étrange homme à la tenue vestimentaire honorable. Il était du goût à Blair, c’était tout à fait son style ; le style haute couture décalée accompagnée d’un chapeau inédit Blair dévisagea l’homme, elle était comme hypnotisée par son allure. Puis quelques secondes plus tard son esprit réintégra son corps. L’homme s’adressa à elle :

- "Boutonnie ! Auriez-vous perdu cette habitude de dire "je veux"

Blair était perplexe, personne ne l’avait jamais appelé Boutonnie, son nom ne ressemblait pas du tout à ça. Une chose échappait à la jeune femme : comment se personnage savait t-il que Blair n’allait jamais faire se genre de tâches ? Avait-elle vraiment l’air d’une fille snobe qui donnait toutes ses besognes à ses domestiques ? Le fait qu’il ait soudainement deviné ça l’étonna fortement, si fortement qu’elle douta sur la probabilité. Si Blair reflétait vraiment sa personnalité, la situation n’était pas en sa faveur. La jeune femme fronça les sourcils avec un air abasourdir et demanda avec sa voie douce et chaleureuse mais néanmoins interrogative :

- Excusez moi comment m’avez vous appelé ?

Puis en désignant du doigt sa boite aux lettres, elle continua avec le même ton qu’elle avait employé auparavant.

- Et pourriez-vous, par hasard, m’aider à enlever cette clef de cette maudite serrure s’il vous plait ?

Vu son air perplexe Boutonnie ne devait pas être son vrai nom...Willy haussa ses épaules distinguées et chassa l'information de son cerveau, Boutonnie c'était pourtant joli après tout. Sans doute Blair devrait-elle s'y habituer si elle fréquentait l'étonnant chocolatier.

- Et pourriez-vous, par hasard, m’aider à enlever cette clef de cette maudite serrure s’il vous plait ?

Il regarda plus attentivement et constata qu'elle ne tentait pas, comme il l'avait cru d'abord, d'arracher la boite du mur, non un bout de métal en dépassait.

"Quelle idée de fermer ces boites, décidément les gens sont étranges."

Lui même ne fermait pas la boite à lettres de son usine, bien sur, puisque, de toute façon, le portail était fermé, lui. Et ainsi les Oompas Loompas pouvaient prendre son courrier à sa place. Enfin ils auraient pu le faire s'il y en avait eu, le facteur, sans doute, n'avait même pas remarqué la disparition de l'usine. Willy était perdu dans ses pensées, se demandant pourquoi était venu à l'idée de cette jolie et capricieuse jeune fille, plus âgée qu'il ne le croyait, de fermer à clé une boite emplie, normalement, s'il avait bien suivi, de simples bouts de papiers même pas verts. Non vraiment quelle idée extravagante. Tout en réfléchissant il sortit de la poche de son gilet une boite plate, comme un étui à cigarette et en l'ouvrant laissa flotter dans l'air un parfum de caramel et de chocolat. Il porta une cigarette à ses lèvres et d'un doigts précis et précieux, enveloppé d'un gant de cuir, il appuya sur un léger bouton. L'arôme devint plus fort et envahit la pièce et c'est à ce moment qu'il se rappela la présence de la jeune femme et lui tendit l'étui avec un sourire parfait.

"Vous en voulez Boutonnie ? C'est encore expérimental, mais très réussi."

C'était de fausses cigarettes au caramel et chocolat, le bouton enclenchait une réaction chimique complexe qui les faisait...Se consumer en fondant dans la bouche. Cela permettrait, peut être, de désintoxiquer ceux qui appréciaient le geste raffiné du fumeur confirmé. Et la clé dans la boite à lettres me direz-vous...Mais quelle clé voyons ?

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Blair regardait l’homme qui venait de s’égarer dans ses pensées. Peut être était-il entrain de chercher une solution à son obstacle. L’étrange individu mit sa main dans sa poche et en ressortit une boîte qui ressemblait à un étui à cigares ou à cigarette. Il n’avait pourtant pas le profil d’un homme dépendant au tabac ; il avait des dents très blanches, et un sourire éclatant en découlait. L’extravagant ouvrit son étrange boîte et soudain une odeur s’échappa de l’emballage, une odeur sucrée, caramélisée, et chocolatée. C’était bien des cigarettes mais aussi étrange que cela paresse, elles étaient en chocolat :

*Il n’est pas un peu grand pour s’amuser avec des cigarettes en chocolat ?*

Blair semblait de plus en plus fasciner par cet étrange personnage, se coté décalé lui plaisait. Puis l’homme porta à ses lèvres une de ces cigarettes. Quelques instants après il se mit à l’observer en dirigeant la boite de ses fameuses cigarettes tout en lui disant :

-"Vous en voulez Boutonnie ? C'est encore expérimental, mais très réussi."

Blair se mit à penser tout en fronçant les sourcils, ce qui laissa apparaitre une marque sur son front délicat. Elle ne fit même pas attention qu’il l’avait renommé Boutonnie. Il avait mentionné le mot « expérimental ». Ce mot fit mouche dans la tête de B.

* Il doit surement être créateur de confiseries, cela expliquerait pas mal de choses…*

Blair était toujours d’attaque à tester les nouveautés et à être la première dans tous les domaines. Après tout, si c’était lui le fabricant et que le sujet était encore au stade d’expérience, ce produit ne devait pas être dans les ventes, Blair accepta, fière et le sourire aux lèvres :

- Oui merci volontiers. Au passage moi c’est Blair, et vous puis-je connaître votre nom ? Par hasard travaillez-vous dans le domaine des confiseries?

Blair observa l’homme au costume coloré avec insistance tout en lui délivrant un grand sourire charmeur pour le remercier.

Blair posa le produit sur c’est lèvres délectables, le chocolat se mit à fondre sur son palet et à couler le long de sa gorge. Le goût était unique, on se serait damné pour continuer à déguster cet arôme exquis.

- Ce chocolat est absolument délicieux !

Dès que Blair avait parlé de confiseries elle s'était grandement rapprochée du domaine de Willy et ce dernier avait donc oublié tout le reste.

"Je suis le grand Willy Wonka bien sur"

Dit-il d'un air assuré tout en lui tendant une cigarette et en lui montrant le bouton sur lequel appuyer, étonné qu'elle ne l'ait pas reconnu au premier abord. Elle avait dit son nom, quelque chose en rapport avec le nez, et non un bouton...enfin remarquez ça revient plus ou moins au même.

"Le chocolat est toujours délicieux, surtout s'il vient de mon usine"

répondit notre étrange bonhomme sur le ton de l'évidence, en levant légèrement les yeux aux ciel, comme étonné d'avoir à dire une telle banalité.

"Je crains cependant que le produit n'ait encore quelques effets indésirables, sur les Oompas Loompas ça a tendance à leur faire sortir de la fumée des oreilles...Remarquez ce n'est pas dangereux et c'est plutôt esthétique, suivant ce qu'ils pensent elle change de couleur...."

Il souriait de toute ses dents et son air enjoué se fit soudain plus sérieux

"Je me demande si ça le fait aussi sur les humains...Mais puisque vous êtes là vous pourrez me dire si de la fumée sort de mes oreilles. "

L'idée que cela puisse gêner la jeune fille que de prendre ce risque ne semblait pas l'avoir effleuré, et à vrai dire c'est exactement ce qui s'était passé. Par contre ce qui l'effleura c'est les remarques de Charlie sur le fait de parler des autres et non de chocolat, il ramena donc la conversation sur un autre domaine.

"Dites-moi Pif, comment êtes vous venue ici ? Nous sommes loin de chez vous il me semble."

La petite capricieuse dont il se rappelait vaguement - et qui décidément aurait du être plus jeune, cette idée le titillait vaguement dans un recoin de sa conscience - aurait eu du mal à se laisser éloigner de son père. Ce dernier, contrairement à celui de Willy, était d'une gentillesse à toute épreuve, sans doute pour se déculpabiliser de laisser sa fille seule à la maison tandis qu'il allait s'occuper de mille autre chose absolument primordiales, comme gagner de l'argent ou aller jouer les hypocrites pour ne pas le perdre. Non que Willy se soit livré à une telle étude psychologique, mais Grand-Papa Joe l'avait fait lui.

Tandis que Willy attendait une réponse une fumée bleutée du plus bel effet commençait à encadrer son chapeau étrange.

[HRP : tu peux, bien sur, y couper, les effets secondaires des produits Wonka étant quelque peu aléatoires. Sinon je te rassure pas de séquelles, fumée pendant quelques heures, rien de plus. ]

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Blair était désorientée, l’homme c’était présenté comme étant un grand personnage, malheureusement Blair ne connaissait pas les mondanités de cette ville, en tout cas pas encore. De plus il possédait une usine, donc il devait être riche, à ce moment Blair eu l’idée de faire de monsieur Wonka un de ses amis fidèles afin de retrouver son rang dans sa nouvelle ville. Blair reprendrait-elle ses anciennes manies ?

- Enchantée Monsieur Wonka! Dit-elle avec un grand sourire.

Puis il s’adressa de nouveau à elle, il faisait mention d’Oompas Loompas et de fumées colorées qui sortaient de leurs oreilles et que ça s’adressait peut-être aux humains. Apparemment sans risques pour la santé. Il lui avait demandé de lui faire part de ce qu’elle observait, si les effets secondaires s’accomplissaient sur lui. Blair se mit à pincer ses lèvres avec un air gêné, l’air songeur :

* En non ! Faite que de la fumée ne sorte pas de mes oreilles ! Si ça devait arriver, espérons que personnes ne passe par là, ou alors que la fumée soit assortie à ma tenue après tout il a dit que c’était esthétique.*

- Vous avez dit Loompas Oompas ? Qu’est-ce que c’est ? Ça se mange ?

Malgré ses craintes la jeune femme ne laissait rien paraître ou simplement un grand sourire exagéré qui faisait ressortir son air candide.

Monsieur Willy Wonka changeât de sujet et commença à s’intéresser à elle :

- "Dites-moi Pif, comment êtes vous venue ici ? Nous sommes loin de chez vous il me semble."

La jeune femme conserva son sourire aux lèvres même s’il s’était encore une fois trompait sur son nom. Elle se demanda si il le faisait exprès ou si il manquait tout simplement d’attention. Quoi qu’il soit, ça commençait à l’agacer, or si elle tenait à l’inscrire sur sa liste d’amis, elle devait se soumettre à ses surnoms ridicules.

Blair lui répondit tout en attendant cette fameuse fumée :

- Oui, je viens de Manhattan, mais vous pouvez m’appeler « B » si vous voulez, c’est le surnom que me donne mes amis.

Elle lui adressa un sourire charmeur dont elle avait le secret. Blair n’avait pas pu s’empêcher de lui rappeler son prénom de manière subtile. Elle fut agréablement surprise de constater que la fumée ne s’était pas encore manifestée, quand soudain elle remarqua une épaisse brume violette sortir des oreilles de son interlocuteur, d’ailleurs, la même qui sortait des siennes.

*Oh non ce n’est pas vrai ! Garde ton calme B…sourit.*

Sans paniquer elle se mit à rigoler pour faire croire que sa l’amuser.

Manne hattane...Voila un nom étrange pour un endroit, Willy ne le connaissait pas. Pourtant ça lui rappelait vaguement un truc, peut être en avait-il entendu parler quelque part. Surement pas chez Charlie, il se rappelait tout ce que disait la famille de Charlie, il y faisait très attention. Ca et les chocolats ce sont ces deux passions, les deux seules choses qui parviennent à retenir son attention défaillante. Willy, quoiqu'il n'en ait pas l'âge, est un parfait exemple de ce qu'il appelle lui même la génération zapping.

Voila que Pif changeait à nouveau de nom, une abeille...Ma foi pourquoi pas après tout. D'ici peu il aurait de nouveau oublié de toute façon. [B=Bee=Abeille]

Il remarqua soudain une fumée s'échappant des oreilles de la jeune femme, violette tout d'abord elle devint rapidement rouge.

"Oh ! Quel rouge sublime ! Vous êtes amoureuse ?"

S'enquit-il en montrant l'air au dessus de Blair. C'était un rouge carmin légèrement teinté de sang, un rouge qui aurait pu cacher des éclairs peut être, mais Willy n'y voyait que le rouge passionné de l'amante. De ses propres oreilles s'échappait une fumée verte, couleur de la curiosité qui l'habitait et teintée d'un léger bleu d'excitation et de bonheur. C'était décidément du plus bel effet, était-il vraiment utile de trouver un remède à cet effet secondaire ? Après tout ça ne durait que quelques heures.

"Nous devrions aller nous promener, voir les réactions des gens..Peut être est-ce un atout en fait, peut être que ça leur plaira !"

Il sautillait partout, excité comme un enfant le matin de Noël et tapait dans ses mains avec un sourire radieux sans paraitre se rendre compte que B ne partageait pas vraiment son enthousiasme. Oublié le courrier, la clé, l'endroit où ils étaient. Willy avait inventé une sucrerie et il la trouvait soudain parfaitement parfaite. La fumée lui semblait un atout plus qu'un inconvénient et il aurait été ravi de commercialiser le produit ainsi pour en faire profiter tous les enfants et grands enfants du monde.
Ce n'est pas que le temps passé à résoudre le problème lui couterait des sous, il n'avait pas la moindre idée de ce que représentait l'argent, ni que cela l'ennuyait, il s'en fichait, les Oompas Loompas faisaient cela pour lui. Non il était sincèrement et totalement ravi par cet effet. Cela rapprochait plus encore la fausse cigarette d'une vraie, et c'était si joli ! Et utile, on voyait les émotions des autres...Pour peu qu'on apprenne à décoder les couleurs, bien sur. Il imaginait déjà les paquets avec un arc en ciel expliquant les émotions sur le coté.

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Blair, sans savoir pourquoi, se mit à penser à Chuck et à Nate peut-être que c’était sa faute d’avoir repensait à sa ville natale et donc au triangle amoureux qu’elle avait formé avec ces deux jeunes milliardaires. A ce moment là, la fumée qui sortait de ses oreilles se mit à changer brutalement de couleur tirant vers un rouge sang cramoisi. En voyant la couleur, Monsieur Wonka lui demanda si elle était amoureuse, même si elle même ne le savait pas, enfin pas vraiment cette couleur reflétait bien la passion, le désir.

- Non Monsieur Wonka je ne suis pas amoureuse en se moment et vous-même ?

Blair avait répondu vaguement mais négativement tout en ripostant avec une autre question pour ne pas que Willy s’attarde sur son cas. A ce moment l’homme lui proposa d’aller dehors afin de montrer cette étrange brume mauve et vermeil aux passants. Le visage de la jeune femme n’était plus aussi joyeux qu’auparavant contrairement au chocolatier qui avait l’air surexcité et enthousiaste à cette idée.

- Je préfère rester ici si ça ne vous dérange pas ? Il faut vraiment que je récupère mon courrier, j’attends des nouvelles de ma famille. Nous pourrions toujours montrer cela aux gens une autre fois, je suis sûre que ça fera une publicité originale qui attirera de nombreux clients.

Blair avait trouvé le prétexte le plus nul possible, cependant elle avait complimenté son idée. Blair regardait avec ses grands yeux noisette qui s’instillaient avec l’éclairage de la pièce son interlocuteur tout en lui adressant de nouveau un sourire des plus charmeurs.

Sujet: Re: Les nouvelles des proches... (Pv Williy Wonka) Ven 03 Sep 2010, 19:18

La jeune fille semblait, étonnamment, moins enthousiaste que Willy et en temps normal sans doute se fut-il simplement éloigné en sautillant pour aller montrer cette charmante fumée. Mais Charlie avait été très clair en tentant de socialiser l'étrange chocolatier, il fallait rester avec les gens, leur parler d'eux, et éviter de parler de chocolat.

"Oh ! Et votre famille se porte bien ?"

D'un coup la clé et la boite à lettres lui revinrent en mémoire et il s'en approcha avant de, tout en douceur, décoincer la clé après avoir ouvert la porte. Il laissa les choses en l'état, un peu étonné et sans vraiment savoir ce qu'il avait fait. Décidément les gens avaient de drôles de façons de faire. Lui même s'approcha de sa boite qui était, comme à son habitude, totalement vide, vu que personne ne savait qu'il habitait là, de toute façon. Il faut dire qu'on voit rarement des usines entière décoller, mues par on ne sait trop quelle énergie, pour aller se poser dans un coin différent sans raison valable. Charlie avait dit à Willy que l'endroit serait empli de gens aussi étranges que lui et qu'ils seraient tous ravis de déguster ses chocolats. Ils étaient ravis mais loin d'être comme Willy. Sauf un être qui souriait tout le temps, chose étonnante s'il en est et qui semblait bien peinturluré...Mais on ne le voyait plus trop, ni son semblable qui grognait en permanence, et toujours habillé de noir avec ses cheveux gras et sombres. Un joli duo même s'ils se croisaient sans trop se regarder.

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Blair fut étonnée que Willy reste avec elle pour discuter. Elle pensait que l’excentrique chocolatier, qui était si impatient de montrer sa nouvelle invention très succulente mais néanmoins surprenant, allait le faire sans elle. Au lieu de ça il s’intéressait de plus en plus à la jeune femme, ce qui ne lui déplaisait pas du tout. Willy lui demanda si sa famille allait bien ce que Blair ne savait pas encore. A ce moment Monsieur Wonka alla vers la boite aux lettres de B et réussit à en extraire l’impertinente clé, il en profita pour ouvrir la petite porte. Blair fut agréablement surprise.

- Oh merci Monsieur Wonka ! Euh…ma famille bah je vais le savoir tout de suite…

B était comme une petite fille le matin de noël près à découvrir ses cadeaux. Blair s’avança vers sa boite maintenant ouverte, y découvrit trois lettres dont une rouge foncée qui retint son attention. Blair prit son courrier et referma le porte de sa boite, elle ouvrit sans attendre l’enveloppe rouge sang qui l’intriguait tant. La jeune femme très ravit d’avoir enfin son courrier, regarda une fois de plus le chocolatier qui était près d’elle, tout en le remerciant à nouveau avec un grand sourire qui inspirait une publicité pour dentifrice. L’enveloppe rouge contenait une lettre de sa mère :

« Blair,

Je n’accepte pas que tu vives là-bas. Reviens à la demeure familiale, tu te ridiculises et bafoues notre famille. Tu es une Waldorf ! Pourquoi vis-tu dans un immeuble éloignait de tout ? Tu es bien mieux à New York, tu ne tiendras pas un mois sans Dorota ou tes autres domestiques. J’ai prévenu ton père, il n’est pas d’accord avec moi, mais ce n’est pas un exemple, n’abandonne pas toute ta vie comme il l’a fait jadis. Blair tu as tous tes amis à Manhattan... »

Le visage de Blair qui était radieux faisait maintenant place à la tristesse. La jeune femme n’acceptait pas que sa propre mère ne l’encourage pas dans le choix de sa nouvelle vie et même ne la croyait pas capable de se débrouiller toute seule. Blair a toujours eu une relation très difficile avec sa mère mais elle espérait perpétuellement créer des liens fort avec cette femme qui la rejetait sans cesse. Blair était au bord des larmes mais se reprit rapidement en main et fit mine de rien.

- Appartement à Manhattan tout le monde va bien....Et vous même, vous n'avez pas de courrier?

Sujet: Re: Les nouvelles des proches... (Pv Williy Wonka) Ven 10 Sep 2010, 22:35

"HRP":

La jeune fille avait lu la lettre et une expression de tristesse s'était peinte, puis effacée, sur son visage. Mais Willy avait été plus occupé à regarder la fumée passer du rouge au gris puis au bleu. Il fixait encore le phénomène d'un air émerveillé, lui même entouré d'une fumée d'un jaune vif, lorsque Blair lui avait posé une question. Il lui avait fallu un moment, assez long, pour s'en rendre compte et il n'avait pas mémorisé la question. Cela dit ça avait peu d'importance, décidément cette fumée était géniale, ces cigarettes feraient un tabac s'il les commercialisait ainsi. Restait à voir combien de temps cela durait, et si les effets s'ajoutaient ou non. Il reprit donc une cigarette, sans en proposer à Blair cette fois et décida qu'il resterait avec elle, quoiqu'elle fasse, jusqu'à ce que la fumée ait disparue, pour savoir si la sienne disparaitrait en même temps ou non.

"C'est sublime, vous ne trouvez pas ?"

Il avait l'air d'un enfant le matin de Noël, découvrant els paquets qu'il pense renfermer les plus beaux trésors. Blair avait plus l'air de celle qui a ouvert les cadeaux et a vu le pull tricoté par Mamie avec ce magnifique et indétrônable renne coloré et qui vous boudine horriblement, même quand vous avez une taille de mannequin.

"Dites-moi Mouche, que faites-vous maintenant ?"

Il n'attendit pas la réponse et ajouta, en lui tendant un bras habillé d'une veste prune :

"Je vous accompagne."

Peut être avait-elle prévu de rentrer chez elle mais maintenant qu'elle était testeuse officielle ou presque, des produits Wonka elle n'en avait plus le droit.... Rencontrer Willy pouvait être dangereux parfois, surtout pour les nerfs.

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Spoiler:

Blair était fortement attristée par la lettre qu’elle venait de parcourir, elle était si désemparée qu’elle ne prit même pas le temps d’ouvrir les deux autres qu’elle tenait encore en main. A cet instant, elle remarqua que la fumée qui sortait de ses oreilles, avait changeait plusieurs fois de couleur pour finalement s’arrêter sur un bleu nuit. Au même moment l’étrange chocolatier en regardant la brume lui demanda si elle aimait cette couleur. Sans lui laisser le temps de réponse il enchaina en lui demandant ce qu’elle allait faire par la suite tout en s’imposant en lui attrapant le bras il décida de l’accompagner. Blair se mit à repenser à ce que sa mère lui avait écrit.

* Elle est à des centaines de kilomètres de moi et elle arrive encore à me pourrir la vie ici, après tout je fais ce que je veux je suis assez grande pour m’assumer et gérer ma vie comme je l’entends, et peu importe si je lui fais honte…*

Blair se mit à lever les yeux au ciel et la fumée se mis encore à changer de couleur pour un blanc qui inspirait la pureté et la paix. Blair regarda le chocolatier avec un grand sourire. Blair était à nouveau sûre d’elle.

- Avec plaisir Monsieur Wonka ! Et si finalement nous allions montrer cette étrange fumée instable dans mon cas Blair se mit à avoir un petit éclat de rire aux passants ? Après tout je lirais mon courrier plus tard…

Elle avait décidé de faire une chose qui ne lui ressemblait en aucun points même si elle adorait être admirée, B n’avait jamais imaginé qu’un beau jour elle allait se promener dans la rue, la ou tout le monde pourrait l’observer avec de la fumée qui sortait de ses oreilles. Blair glissa ses lettres qu’elle avait tant désirait puis regrettait de lire dans sa boite aux lettres :

- Je reviendrais les reprendre plus tard…Allons y…

B se dirigeât vers le hall d’entrée avec Monsieur Wonka toujours accrochait à son bras.

Dernière édition par Willy Wonka le Lun 20 Sep 2010, 08:52, édité 1 fois

Toute autre personne que Willy se fut rendu compte que Blair men tait et aurait, au choix, gardé le silence par politesse et discrétion ou bien proposé son soutien et son aide. Willy ne fit rien de cela. Il ne garda pas le silence mais commença à raconter à Blair des milliers de choses sans grande importance et auxquelles elle ne devait pas tout comprendre, comment il avait découvert les Oompas Loompas qui se nourrissaient de chenilles et de trucs atrocement mauvais, comment ils travaillaient en chantant pour quelques grains de cacao, ou encore comment ses idées, farfelues mais géniales lui venaient le matin quand il buvait son chocolat chaud. Enfin bref il ignorait totalement le chagrin de la jeune fille, tout à sa joie devant les fumerolles colorées qui montaient paresseusement au dessus de leur tête.

Il les mena à la sortie de l'immeuble, sans même se perdre en route..Peut être parce que Blair menait un peu la marche, et passa les portes avec un sourire joyeux et enfantin. Dehors le ciel était d'un bleu immaculé, il avait plus peu avant et le ciel semblait avoir été lavé à cette occasion. On devinait au fond un reste d'arc en ciel, la journée était idéale pour mettre en valeur cette fumée. D'ailleurs les gens les regardaient bizarrement, à la grande joie de Willy qui esquissait des pas de danse guillerets devant l'immeuble.

"Dans quelle direction allons-nous ? Ou pourrons-nous croiser le plus de gens possibles ? Regardez comme ils sont intrigués ! Et comme ils doivent nous envier"

Intrigués, oui, envieux, c'était moins sur, les gens ne s'arrêtaient pas et les mères poussaient leurs enfants à accélérer le pas en passant devant l'étrange couple, surtout le type qui avec son sourire digne d'une pub pour dentifrice ne semblait pas totalement sain d'esprit.

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Arrivée devant dans la porte d’entrée de l’immeuble, un rayon de soleil venait de se poser sur la délicate joue de porcelaine de Blair. Quand la jeune femme remarqua qu’elle était dévisagée par tous les passants, Blair commença déjà à regretter sa décision. Elle aimait être admirée mais pas de cette manière elle avait l’impression d’être une bête de foire ! La fumée vert pomme se changea rapidement en vert foncé. A ce moment on pouvait dire que Blair était verte de honte. Autant que le chocolatier ne s’intéressait pas à ses problèmes, autant que la tout le monde mais vraiment tout le monde étaient captivés par elle et surtout par cette étrange brume. Le chocolatier proposa à la jeune femme d’aller dans un endroit ou il y aurait encore plus de monde. Quelle torture ! Pour ne pas décevoir Monsieur Wonka qui était surexcité et en joie à l’idée de montrer sa nouvelle attraction à plus de monde possible. La jeune femme accepta de continuer la route vers le déshonneur de sa famille, cela donnerait une excellente leçon à sa dictatrice de mère, même si cet acte entraînerait sûrement une mauvaise réputation à elle-même. Blair aurait vite fait à la rattraper après tout elle n’est pas la reine B pour rien. Elle avança la tête haute.

- Continuons Monsieur Wonka, allons part là…

Blair montra un magnifique parc remplit de fleurs de toutes sortes et de toutes couleurs, il se trouvait à quelques pas d’ici. Le parc était remplit d’enfants joyeux et de parents admiratifs, l’attraction n’étant pas un franc succès avec les premiers mômes croisés, Blair décida comme même de retenter l’expérience avec ceux là. Après tout, qui pourrait mieux apprécier cette mode si ce n’est des garnements, et puis aucuns enfants ne connaissaient B. Le scandale ne serait pas trop fort pour elle.

- Le parc est remplit d’enfants Monsieur Wonka vous allez faire un énorme coup de publicité en ce lieux pour votre produit !

Blair serra chaleureusement le bras de l’épatant chocolatier tout en se dirigeant vers le parc avec un sourire enfantin.

Sujet: Re: Les nouvelles des proches... (Pv Williy Wonka) Sam 25 Sep 2010, 09:02

Vendre des cigarettes, même fausses à des enfants.... Willy était choqué, parce que malgré son air de vivre hors du monde il avait quelques principes, il était contre la télévision à haute dose, les enfants trop gâtés, les compétiteurs acharnés, les enfants qui mangeaient trop, à en devenir obèse, et bien sur les cigarettes. L'idée même du produit était de donner au gens envie d'arrêter, pas de donner l'idée aux enfants de commencer plus jeunes.
Mais dans le parc avec les enfants il y aurait des parents, et les parents fument souvent...Donc va pour le parc, si la fumée plaisait tant aux enfants il pourrait faire un produit similaire mais de forme différente...Une sucette peut être ? Ça c'était inoffensif. Cette reflexion faite intérieurement Willy sautilla dans le parc, accompagnant Blair et souriant à tous ceux qui passaient, disant aux enfants incrédules que c'était un futur nouveau produit Wonka qui sortirait bientôt.
Malheureusement très vite le parc se vida. Willy n'avait jamais été très bon en communication, loin de là et les mamans commençaient à se dire que ce type, qui s'intéressait aux enfants malgré la très jolie et trop jeune femme accrochée à son bras, n'était surement pas net, voire carrément dangereux, sinon pourquoi danserait-il ainsi avec de la fumée lui sortant des oreilles. Non décidément il avait un grain, inutile de l'énerver, mais inutile aussi de rester.

La plupart des mamans s'éloignèrent donc avec des enfants intrigués et déçus de ne pouvoir rester. La fumée cessa de s'élever des oreilles de Blair, puis de Willy presque simultanément et ils se retrouvèrent donc seuls, presque normaux, surtout Blair, dans un parc quasiment déserté.

"Hum...Il semble qu'il ne soit plus l'heure de s'amuser dans le parc. Désireriez-vous visiter la chocolaterie ?"

L'idée que Blair put avoir autre chose à faire de ses journées que de passer son temps avec lui semblait n'avoir pas effleuré Willy, mais les choses du monde l'effleuraient rarement il faut dire.

Invité

Blair était très surpris de constater la rapidité avec laquelle les gens avaient fuit le parc. Est-ce elle qui les avait fait déguerpir aussi vite ou bien l’étrange chocolatier toujours entrain de sautiller? La fumée n’était-elle pas amusante et divertissante pour ces enfants? Blair était certaine qu’elle n’était pas la cause de cette désertassions, elle qui avait l’air si fragile et qui avait encore les traits d’une enfant ne pouvait pas faire peur à des gamins même avec une brume étrange sortit des oreilles.

Ces mères étaient sûrement partit du parc pour protéger leurs progénitures de cet extravagant confiseur, elles avaient peut-être peur de l’influence que pourrait porter cet étrange personnage à leurs enfants. Toutes mères voudraient que son enfant obtienne une certaine personnalité mais delà à devenir comme notre cher et unique Monsieur Wonka…Unique voilà un mot qui lui correspondait bien.

La fumée commençait à disparaître de plus en plus jusqu’à devenir néant. Ce fut un grand soulagement pour Blair sur qui les regards n’étaient plus insistants.

*Enfin ! Pas trop tôt…*

La promo pour le produit de Willy n’avait pas était un franc succès, pourtant le contexte était amusant. B qui n’était pas sûr que le chocolatier était conscient de son échec, ne voulait pas lui faire remarquer, elle était devenue clémente. Depuis qu’elle était arrivée au 109 elle était devenue une autre femme plus agréable, plus à l’écoute enfin pour l’instant…

Le chocolatier la regarda tout en lui demandant si elle voulait visiter sa chocolaterie, enfin demanda c’est vite dit à vrai dire ce n’est pas tellement une question, le personnage était si imposant que ses paroles avaient l’air d’une affirmation…Willy ne s’intéressait pas à la jeune femme mais plutôt à sa personne, ce qui commençait à agacer fortement la demoiselle.

Blair répondit poliment et amicalement même si le cœur ni était pas forcément. Elle voulait absolument avoir Monsieur Wonka dans ses contacts après tout elle n’avait encore jamais rencontré de personnes riches et Willy possédait une usine, c’était un bon moyen pour retrouver son rang social dans sa nouvelle ville.

- Oui avec plaisir Monsieur Wonka...

B sourit et enchaina en levant les yeux au ciel sans s’en apercevoir. Heureusement pour elle le chocolatier ne fit pas attention à son geste, quoi que à la rigueur, pas sûr qu’il le prenne mal…

- C’est par où …Faut-il que j’appelle un taxi ?

» Chocolats Wonka
» Willy Wonka, chocolatier.