Salem's Street [PV Dark Willow]

Salem's Street


Magical furnitures

Dans le monde sorcier, il existe bien des endroits qui ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Ainsi en va-t-il de l'Allée des Embrumes, par exemple, perçue par beaucoup comme le lieu par excellence de tous les vices et de tout le mal possible et imaginable... alors que, si on y regarde de plus près, on peut y découvrir un monde d'objets plus fascinants et plus utiles les uns les autres. Sans doute tout cela n'est-il qu'une simple et bête question de réputation. Mais que dire alors de Pré-au-Lard ? village sorcier et uniquement sorcier. Un bon point pour le hameau. Le bémol, c'est que "village sorcier" ne signifie certainement pas "village réservé aux nobles et pures familles sorcières". Par conséquent, dans cet endroit qui pourrait être un havre, un véritable petit paradis pour les sorciers, eh bien, on voit souvent trainer des cracmols - même s'ils sont rares, on en voit, je vous assure ! -, des sang-de-bourbe ou même des traîtres à leur sang ! Quelle horreur, que tout cela, n'est-ce pas ?
Mais ici, aux Etats-Unis, il y avait bien d'autres lieux. Rodolphus avait découvert récemment le quartier de Salem, où une rue était une sorte de Chemin de Traverse, en version américanisée. Comme à Pré-au-Lard, il y avait de tout, ici.

Et malgré cela, Rodolphus Lestrange, l'aîné de l'une des familles les plus connues et les plus adulées du monde magique britannique, se trouvait en ce lieu grouillant d'êtres innommables et n'ayant aucune raison valable d'être ici. Engoncé dans une cape d'un vert émeraude, l'homme marchait d'un bon pas. Au programme ce jour : rendez-vous avec un sorcier étranger cherchant une chevalière à poison. Pas bien difficile à trouver, en soi, mais pour cela, il fallait absolument connaître les bonnes adresses. Aussi, Lestrange avait fait en sorte de trouver une chevalière en argent finement ciselé – le métal précieux étant d’autant plus agréable lorsqu’il était travaillé d’une main de maître – chez le bijoutier Matteus Rasmussen. Ce dernier, malgré son âge, avait conservé un savoir-faire digne de ce nom et il faisait partie des fournisseurs officiels de Rodolphus. Le bijoutier avait mis le poison à sa place, au cœur de la chevalière, sous la pierre sertie. Généralement, Rasmussen faisait du bon boulot. Il méritait amplement le pourcentage que lui versait Rodo sur chacune de ses transactions douteuses.

Pour éviter d’éveiller les soupçons sur cette histoire, Rodolphus se faisait livrer de temps à autre à Salem. C’était bel et bien ce qui l’amenait ici, bien évidemment. La poste restante, de temps en temps, ça avait du bon. Et la commande du jour devait se trouver à la poste de Salem. Lestrange alla quérir le paquet couleur ocre qu’il put recevoir moyennant deux mornilles laissées au gestionnaire du lieu. Salazar soit loué, ce bijou allait lui rapporter suffisamment d’or pour que tous ces menus frais soient oubliés rapidement. Pourquoi s’inquiéter du bénéfice, quand on est fortuné de naissance ? Eh bien, tout simplement parce que Rodolphus Lestrange tenait à faire fructifier sa part de l’héritage. Il s’était marié pas mal de temps auparavant et quoi que puissent penser les sorciers de son rang, Rodo était suffisamment sage pour savoir que s’il devait avoir un jour des enfants, il valait mieux prévoir l’avenir. Même si, les années passant, il était de moins en moins sûr qu'il aurait une descendance.
Le paquet dans la poche, Lestrange sortit de la poste et se retrouva bien vite dans la rue principale du petit village.

Willow Rosenberg Alias Dark Willow depuis quelques mois, la petite sorcière meilleure de la classe toujours avec un bouquin dans les mains auparavant était devenue maintenant grande et plus puissante que jamais cependant elle avait était un peu affaibli par la tueuse de vampire lors d'un combat. En voulant aider la tueuse il lui avait fallu utiliser la magie noire sans son consentement et cela ne lui avait pas plu .Willow s'était fait emparé dans sa propre magie et savait qu'elle ne redeviendrait pas la Willow gentille de l'université. Tout le monde le savait et même son meilleur ami Alex n'y pouvait plus rien si cela avait marché une fois c'était la seule et l'unique.

Au plus profond d'elle la sorcière n'avait en aucun cas envie de changer elle n'était pas vraiment méchante avec tout le monde, juste avec ceux qu'elle ne pouvait pas voir, ceux qui avait fait du mal à ses proches et ceux qui était inutile dans cette pauvre misérable vie. Voilà que la sorcière traversait les rues cherchant ou aller pour se faire oublier de ses anciens amis encore elle allait vite et ne volait pas sur un balai ça c’était plutôt dans les films ou les bouquins une vraie sorcière n’avait pas besoin de ça pour voler dans le ciel.

Après avoir trouvé un appartement confortable à plusieurs étages il ne restait plus qu’à apprendre à connaitre les gens savoir ce qu’ils étaient s’il était humain ou un peu comme elle , a vrai dire elle avait bien envie de faire des rencontres de personne doté de pouvoir cela pouvait être marrant. Les gentils qui défendaient les forces du bien contre le mal ? Elle en avait marre pourquoi est ce que les méchants ne pouvait pas dominer le monde un peu … Dark Willow n’avait pas l’intention de dominé le monde, mais elle était encore blessée des années qu’elles avaient passés. Sa petite amie Tara Maclay était morte et ça a cause d’un simple révolver d’un humain qu’elle n’avait pas loupé par la suite en l’écorchant vif sans même lui laisser le temps de parler n’y même de s’excuser. Et puis pourquoi est ce qu’elle le laisserait parler il avait bien ôté la vie de sa petite amie et même si ce n’était pas fait exprès il fallait qu’il paye et puis qu’il aille au diable. Warren, il s’appelait Warren celui qui avait tué Tara elle le détestait plus que tout. Si Willow était partit ce n’était pas la tueuse l’unique raison d’autre personnes était a sa poursuite notamment Warren qui voulait se venger. Qui aurait cru qu’il referait son apparition il avait essayé de la piéger elle ne l’avait pas reconnu au départ en même temps il y avait de quoi puisqu’il n’était un homme en chaire rouge vif, elle ne s’attendait pas non plus à revoir Amy celle qui avait passé quelques années enfermés dans une cage transformé en souris ce n’était pas la faute de Willow et elle avait réussit à la refaire venir en forme humaine, elle ne comprenait pas pourquoi elle voulait se venger.

Une journée à rien faire Willow continuait de traversait les rues cherchant s’il n’y avait pas une boutique de magie elle n’en avait pas vu depuis qu’elle était arrivé, peut-être n’y en avait-il pas ? C’est de la qu’il lui était venue à l’idée qu’elle pourrait elle-même crée sa propre boutique de magie, mais elle verrait plus tard elle venait d’arriver pourquoi bousculer les choses si vite ? Willow se sentait un peu faible il fallait qu’elle aspire un peu de magie noire pour se sentir mieux… Si seulement Rack était là il aurait pu la faire planer avec la magie bon elle l’avait tué cela ne c’était pas passé comme prévu et elle avait aspiré toute sa magie pour recharger ses batteries. La sorcière se pensait en effet connectée à l'univers tout entier, et à la souffrance de l'humanité. Elle voulait arrêter cette souffrance, la pire chose qu’elle allait faire était de détruire la planète comme on éteindrait une radio trop bruyante en somme grâce à un temple satanique enfoui sous terre à Kingsman's Bluff.

Dark Willow passa un peu vite et bouscula un homme sans prendre la peine de s’arrêter, elle y était allé fort en plus de ça, mais elle ne s’en était pas rendu compte. Et puis de tout de façon elle ne le connaissait pas qu’est ce qu’il pouvait bien lui dire s’il bronchait elle pourrait le blesser en utilisant sa main. Willow avait l’impression de se sentir dans son élément ici, mais elle avait aussi l’impression qu’il y avait quelque chose qui clochait elle ne savait pas peut-être sentait-elle des présences communes à elle. C’était surtout dans l’immeuble ou elle demeurait maintenant qui lui faisait penser ça les gens n’avaient pas l’air tous normaux, bref la jeune femme poursuivit son chemin bousculant toujours quelques personnes au passage.

Hey you !


...

On n’est jamais à l’abri de rien, finalement, même dans un monde comme celui des moldus, il y a toujours des imprévus et autres impondérables qui vous empoisonnent la vie. Il suffisait de bien peu de chose, une phrase assassine, une bousculade, une éraflure… de quoi vous pourrir à peine un instant, mais de quoi faire monter en vous l’énervement, puis la rage et l’envie de vous venger. Tout cela était tellement humain…
Et comme s’il fallait absolument que Rodolphus soit d’humeur massacrante en cette journée, il se fit effectivement bousculer par une furie qui avançait droit devant elle, bousculant et renversant un tas de gens sur son passage. S’il n’avait été en un lieu si peuplé à cette heure, le sorcier aurait bien vite sorti sa baguette pour faire passer le goût du jus de citrouille à cette femme si pressée ! Il n’était pas homme à se laisser marcher sur les pieds, ce n’était vraiment pas son genre et plusieurs personnes en avaient déjà fait l’expérience par le passé. Ce n’était pas ce déménagement dans le monde moldu qui allait changer les choses !
Mais déjà, la furie était loin, laissant dans son sillon bon nombre de personnes de mauvaise humeur suite à la bousculade qu’elle leur avait infligée à tous.

*Elle ne perd rien pour attendre !*

En pareil endroit, transplaner était facile et passait tout à fait normalement aux yeux des badauds. C’était courant dans les lieux sorciers, après tout. Lestrange ne se priva pas pour transplaner et réapparaître au bout de la rue principale, qu’il arpenta en sens inverse, bien décidé à retrouver la femme qui l’avait bousculé d’une manière si cavalière. C’était une question d’honneur. L’époux de Bellatrix Black ne pouvait décemment pas se laisser faire.
Il ne fallut pas bien longtemps pour que la silhouette fasse son apparition à quelques mètres de lui. D’un pas ferme, Rodolphus avança vers elle, la main droite tenant sa baguette fermement, cachées par la cape qu’il portait.

"Hé, vous !"

Lestrange s’était placé devant la bousculeuse, lui barrant le passage. Ce n’était pas très galant, mais Rodolphus tenait à ce que cette femme lui présente ses excuses. C’était basé sur ce genre de choses, la vie en société, alors il ne laissait pas passer ça, même si, finalement, ce n’était qu’une bousculade.