Essaie de se sortir de ses tourments... [PV Emily]

C'était le soir, Remus était seul dans son petit salon. Il espérait que son ami Jack traverse la porte pour lui proposer de faire quelque chose, mais ce ne fut pas le cas. Il s'était un thé qu'il sirotait encore après plusieurs minutes. Il se remémorait des soirées passées avec Tonks. Lorsqu'ils s'ennuyaient trop, la sorcière transformait une partie de son anatomie pour faire rire le vieux sorcier. Tous ces moments lui manquait. Il ferrait tout pour revenir à ce temps là. C'était tellement les meilleures moments de sa vie. Après s'être assoupit un instant, Remus se réveilla doucement. Il avait vraiment envie de compagnie, mais il ne savait pas vraiment où aller.

En plus de vouloir de la compagnie, le loup-garou avait envie de marcher. Il aimait la nuit, mais pas de pleine lune, se s'y promener. C'était la, la ville était en plein endormissement et il y avait presque plus de bruit. Ici et la il croisait des couples. Il était jaloux d'eux. Il se disait qu'il ne pourrait plus avoir cette chance. Personne ne voulait de lui... Qui voudrait bien faire sa vie avec un vieux sorcier comme lui? Personne... Certe, il eut Nymphadora, mais elle n'était plus de ce monde... il avait de beaux souvenirs d'elle, mais maintenant, il devait passer à autre chose. Il ne pouvait pas s'apitoyer sur son sort tout le restant de sa vie. Il allait mourir malheureux et Remus espérait vivre de meilleures choses avant de quitter ce monde pour vrai.

L'ancien Maraudeur sourit. Il venait de penser au fait qu'il avait miraculeusement échappé à la mort. Il se souvint du conte des Trois Frères de Beedle le Barde. La mort serait toujours après lui, car la Mort finit toujours pas avoir ce qu'elle veut. Comme il lui a échappé une fois, il ne pourra pas l'échappé une deuxième fois et ce conte était une bonne morale pour cela. Il avait bien hâte de voir ce qu'elle lui réservait.

Lunard s'arrêta à un coin de rue, leva la tête et remarqua une enseigne très rayonnante : Le Rendez-Vous des Coeurs Brisés. Il ne pu retenir un rire. C'était bien un endroit pour lui en ce moment. Il avait le coeur plus que brisés. Il était carrément en miette. Son passé était bien trop lourd pour lui-même. Comment pouvait-il surmonter tout cela seul? Il avait besoin de quelqu'un pour l'aider. Tout au long de sa vie il avait eu besoin de quelqu'un. Dans son enfance, il était complètement dépendant de ses parents à cause de sa maladie. À Poudlard, au début, était dépendait de Dumbledore et ensuite de Lily ( voir le journal intime pour comprendre ) et des autres Maraudeurs. Lorsqu'il était avec Tonks, elle était sa joie de vivre. Grâce à elle, il avait commencé à oublier son passé et à s'attarder sur son présent. Lorsque Ted est né, Lupin était au paradis. Il ne pouvait pas avoir mieux! Enfin il avait une famille!!

Il se tapa mentalement et entra dans l'édifice. L'ambiance était calme et décontracté. Il y avait pas beaucoup de monde, mais assez pour que le sorcier digne s'approcher de quelqu'un pour commencer une conversation, mais de quoi il pouvait parler avec un moldu? Habituellement, il parlait de magie, de ce qui arrivait au Ministère ou avec l'Ordre du Phénix, mais là... il était totalement dans l'inconnu. Pour commencer, il allait prendre quelque chose à boire et il verra ensuite. Car même le fait que d'être assit au comptoir ou à une table dans un endroit avec d'autres personnes l'aidait à se sentir entouré. L'ambiance du Trois Balais lui manquait, mais il avait peur de la réaction des gens en voyant Remus J.Lupin, qui à été tué par Dolohov, vivant. Il ne voulait pas passer non plus pour un fantôme...

M'enfin, il alla s'asseoir à une table vide où il y avait deux chaises. Il voulait bien prendre la banquet, mais il se disait que s'il arrivait un groupe de personne, se serait égoïste d'occuper une grande place. Il se demandait bien ce qu'il y avait au menu dans ce bar. Il se doutait fort bien qu'il y avait des Bierauberre dans cette édifice, seulement un bar de sorcier pourrait avoir le droit de distribuer une telle boisson. Alors, il attendit que l'on digne lui proposer quelque chose.

[C]

Invité

[Hors Jeu: Excuse la petitesse de mon post et la longueur de la réponse.]

Comme chaque jour, ou presque, Emily travaillait au café du Rendez vous des cœurs brisés. La journée n’avait rien d’anormal. Le matin, elle travaillait au bar à servir des bières, des cafés, des thés,… en même temps qu’elle nettoyait et essuyait la vaisselle. Le midi, on servait toujours de l’alcool, des cafés et des repas, dans l’après midi, plus ou moins les repas et diverses boissons et enfin, la soirée arrivait, où comme le midi elle servirait des plats, de l’alcool bref, c’était assez répétitif, mais elle aimait ça.

Le café et restaurant se remplissait. Elle prendrait les commandes sur un calepin avec le même sourire qu’elle avait gardé durant toute la journée. Ensuite, elle partirait en cuisine où elle prononcerait à son collègue la commande tel que « Table numéro quatre : deux bœufs bourguignon avec accompagnement de carottes, suivit d’une blanquette de veau et une truite aux amandes, puis table numéro huit : deux tartes aux pommes» puis, prendrait la commande préparée entre temps pour l’amener à la table correspondante. Par la suite, elle prendrait d’autres commandes, comme ça toute la soirée. Un programme très répétitif, mais certaines fois, les clients aiment bavarder, ce qui la fait s’attarder un peu, mais il reste quand même au moins quelqu’un chargé du service. Bon, certes, certaines fois, elle tombait sur des dépressifs qui passaient un certains temps à raconter leur vie ce qui pouvait être au bout d’un certain temps assez lourd. Quoi que la dernière fois, il avait passé sa soirée à parler dans le vide.

Après avoir pris des commandes, servit durant un moment, Emily s’accorda une courte pause devant le restaurant. Elle s’assit sur un banc situé à quelques mètres de l’entrée. Le courant d’air frais ne lui faisait absolument rien (mis à par que ses cheveux volaient dans le sens du vent), car il faut le rappeler, la serveuse n’est plus tout à fait vivante, à votre plus grand étonnement. Après cinq minutes dehors, elle rentra dans l’établissement et s’avança vers un monsieur non loin d’un autre (qui lui était servi). Lui tendit une carte des menus. Elle partit en cuisine pour rapporter des plats puis revint vers cet homme, très souriante comme à son habitude.

« Monsieur, avez-vous choisi quelque-chose ? Vous avez également un choix très divers de vins à la fin de la carte. Je vous écoute.»

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