L'Appartement 401 & le Vampire

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Appartement 401. C’était le numéro qu’on lui avait donné. Comme d’habitude, Pepper s’était occupée de tout, jusqu'à la limousine qui avait emmené son patron au 109, Rue du 7eme Art. Arrivé au pied de l’immeuble, Tony leva les yeux vers le ciel, observant le haut de cette tour de béton, imaginant déjà les descentes en piquées qu’il allait pouvoir faire de là-haut. À côté de lui un homme vint déposer un tas de valises aux couleurs de Stark Industrie, qui feraient partie des rares vestiges de sa vie passée. La voiture finie par s’éloigner, après quelques mots du chauffeur, auxquels Stark ne fit pas attention.

Habitué au luxe, à la foule et à tout ce qui s’y rapproche, le calme et l’aspect désertique du lieu parut à Stark comme un vide … c’était fou la manière à laquelle on s’habituait à certaines choses. En parlant de ça, il allait d’ailleurs devoir faire sans Pepper, autrement dit se débrouiller tout seul. Parfait … vraiment parfait. Ce petit séjour s’annonçait comme un jeu d’enfant. Lui qui était la représentation même du narcissisme, de l’arrogance et de l’irresponsabilité, il se voyait lâché dans la nature parmi d’autres gens aussi fous voir plus que lui. Lui qui n’était pas fichu de lasser ses chaussures tout seul, il allait devoir se gérer comme un grand du jour au lendemain. L’inventeur pris une inspiration, attrapa ses valises.

« Yeah … Rock’n Roll »

Laissa-t-il échapper pour lui-même en passant la porte de l'immeuble. L'intérieur était aussi désertique que l'extérieur, et lorsqu'à nouveau Stark leva les yeux, le plafond lui parut cette fois horriblement haut. Combien d'étages allait-il devoir monter ? Il jeta l'espace d'un instant un regard sur sa mallette or et rouge, avant d'oublier l'idée presque instantanément : il n'avait pas besoin de se faire remarquer deux minutes après son arrivée, Anthony savait déjà que ses voisins le connaîtraient bien assez tôt. Le milliardaire commença donc à monter les marches, sans même se demander s’il y avait où non un ascenseur.

L’homme n’avait pas eu d’informations au sujet de cet appartement 401, il s’attendait donc à n’y voir personne. Lorsqu’il arriva au quatrième étage et qu’un nom y était déjà inscrit, Stark eu comme un bug. Dans on esprit il s’imaginait déjà un vieux mec tout flingué (j’aime cette expression, pardonnez-moi …) pas capable de tenir jusqu'à 22h30 et debout dès 6h30 – heure à laquelle Tony lui se couchait – grognon et antipathique – tout son contraire ou presque – L’homme tâta ses poches, à la recherche d’une clé qu’il n’était pas allé chercher. Quand Pepper lui avait dit qu’il ne tiendrait pas une semaine sans elle, elle n’était pas tellement loin de la vérité, finalement. La première solution de Tony fut de défoncer tout bonnement la porte, mais ce geste aurait été un manque de respect total envers son colocataire. Il se pencha légèrement sur l’écriteau sur lequel était écrit « M. Carlisle Cullen » … ce nom ne lui disait strictement rien, et Tony savait que même en cherchant dans sa mémoire rien n’en ressortirait.

N’ayant pas d’autre solution, le milliardaire n’eut pas d’autres choix que de sonner, priant pour que Cullen soit présent.

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Nouvelle journée à l'hôpital. Jour ordinaire me diriez vous, oui et...non. Disons que la cohabitation avec le Dr Grégory House n'était pas simple. Effectivement, ce n'était pas le grand amour entre eux deux.
Si bien qu'une patiente s'en aperçu et donna des conseils à Carlisle pour que la pilule passe mieux entre les deux hommes -si vous me permettez cette expression-. Pourtant, rien n'y faisait. House avait l'air de ne pas aimer les êtres humains.
Alors, pourquoi faisait il médecin ? C'était également un mystère pour Carlisle qui n'était pas du tout d'accord avec ces méthodes et, même si elles se révélaient toujours exactes, ses manières de faire étaient...disons différentes des siennes.
Pourtant, il se plaisait quand même dans cet hôpital, malgré la petite joute entre son collègue et lui. Heureusement, le Dr Cuddy, la doyenne de l'équipe lui avait mis plusieurs heures de consultations et il les avaient faites avec une joie non dissimulée.
Malgré tout, malgré son travail passionnant, Carlisle ne pouvait s'empêcher de penser à sa famille. Quelque fois, quand il sentait qu'il allait perdre le contrôle, il prétextait une envie pressante et se dirigeait tout droit vers les toilettes pour boire le contenu d'une poche de sang animal.
En effet, la contrainte qu'il avait, ici, au 109, c'était qu'il n'y avait pas de forêt dans les environs donc, chasser devenait difficile pour le vampire....heureusement, il gérait ! D'ailleurs, le Dr Lisa Cuddy venait de l'appeler dans son bureau pour lui dire qu'elle avait besoin qu'il renseigne l'équipe de House sur un malade.
Pas très enthousiaste, à l'idée de croiser le diagnosticien, Carlisle avait quand même accepté, par pure politesse envers le doyenne. Il se dirigea donc vers les couloirs et passa la porte, s'excusant pour son retard, se faisant réprimander par le médecin, qui lui demanda s'il « en avait finit avec les photographes et sa conférence de presse » et il s'assit sur une chaise.
Comme d'habitude, il s'efforça à écouter le diagnosticien proposer ses méthodes qui seraient, évidemment, acceptées par tous. Le vampire se força à se taire, lorsqu'il proposa des solutions pas tellement professionnelle, même si elles pouvaient être efficaces.
Pourtant, il avait promis à Cuddy donc, il serait présent. Dans l'ombre sûrement, mais présent quand même. De toute façon, il ne terminerait normalement son service qu'en fin d'après midi si tout allait bien, s'il n'y avait pas de retard ou de complications.
Donc, il fit son travail, restant le plus professionnel possible, évitant les remarque déplaisante du diagnosticien à son sujet, se contentant de faire quelques remarques qui, évidemment, n'intéressaient pas House mais bon...il était sûr de lui et il disait ce qu'il pensait donc, il n'avait rien à se reprocher sur ce coup là.
Pourtant, et tout aussi étrange que cela puisse paraître, Carlisle remarqua que House ne faisait aucune erreur de diagnostic. Ses méthodes de faire pouvaient sembler « barbare » aux yeux du vampire, mais les résultats étaient là et il n'y avait rien à rajouter.
Comme quoi....chacun avait ses méthodes...et tant que les résultats étaient là, que demander de plus...Heureusement ou, malheureusement pour Carlisle, l'après midi touchait à sa fin et il devait partir pour ne pas éveiller les soupçons de ses collègues.
Après une dernière prise de tête avec House -cela faisait au moins la dixième embrouille qu'il avait eu avec lui- il se dirigea vers son casier, prit ses affaires, alla aux vestiaires, ce changea et prit sa voiture.
Il démarra sa Mercedes et roula à une vitesse normale vers l'appartement qu'il occupait. Pourtant, à peine avait il garé sa voiture qu'il remarqua que quelque chose avait changé. Une grande limousine était garée et le chauffeur attendait.
Hum...attendait on une célébrité ? Quelqu'un de connu ? Carlisle rentra alors dans l'immeuble et demanda au réceptionniste s'il y avait du courrier pour lui. La jeune femme bafouilla un instant, avant de lui répondre que oui, il avait plusieurs lettres qui lui était adressés.
Souriant comme un bien-heureux, Carlisle s'empara des enveloppes et se dirigea vers l'ascenseur pour rejoindre sa chambre. Il fouilla un instant dans ses poches et sourit lorsqu'il sentit la clé. Une fois sortit de l'ascenseur il s'arrêta pourtant, son odorat ayant repérée l'odeur d'un humain.
Hum...avait il un colocataire ? Apparemment oui. D'ailleurs, l'homme se tenait devant la porte et sonnait. Le vampire sourit et prit la parole :

« Pardonnez moi monsieur mais, cela ne sert à rien de sonner. Il n'y a personne et je rentrais justement. Permettez moi de me présenter. Je me nomme Carlisle Cullen. Aurais je à faire à mon nouveau colocataire ? Je suis enchanté de vous connaître monsieur.... »

Toujours avec son habituelle hésitation, le vampire tendit la main vers l'homme dans l'intention de la lui serrer, pour le saluer. Pourtant, il savait que la colocation avec un humain ne serait pas facile pour lui mais bon...quand on avait pas le choix, on avait pas le choix....
Bref, souriant à l'homme en face de lui, il lui serra brièvement la main avant d'entrer la clé dans le trou de la serrure pour ainsi ouvrir la porte de la chambre. Une fois cela fait, Carlisle se retourna vers l'homme, en lui demandant poliment :

« Je vous en prie, entrez. Laissez moi vous aider à installer vos bagages dans la chambre et je vous ferais visiter si vous le désirez »

Carlisle eut un petit sourire rassurant, comme s'il voulait encourager l'homme à rentrer avec lui. Après tout il ne mordait pas...enfin si peu....

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Spoiler:

Pendant un moment, Stark crut vraiment qu’il allait se prendre un comme qui dirait « vent » : la porte était restée muette comme une tombe. Pourtant un homme vint, terminant de monter les escaliers. L’homme se demanda ce qui le choqua le plus chez le nouvel arrivant.

Etait-ce ses vêtements qui faisaient ressortir anormalement son teint pâle ? Ou bien était-ce du maquillage, peut être … il était bien placé pour le savoir. Ses cheveux blonds étaient impeccablement tirés en arrière, son visage sans rides ne laissait voir aucune imperfection, et ses yeux couleurs or laissèrent Tony perplexe. Quel âge pouvait-il bien avoir ? La vingtaine, peut être plus. L’homme en face de lui était incontestablement beau, peut être trop d’ailleurs. Trop pour la réalité, dû moins. Rêvait-il ? Non ... il n'avait pas bu, ni prit quoi que ce soit qui aurait pu changer sa vision des choses ; il était plus sobre que jamais. Lorsque Stark lui sera la main, qu'il comprit que le blond habitait aussi au 401 et qu'il était son colocataire, il ne fut pas plus étonné que ça ... Tony avait toujours attiré les trucks bizarres, et ce n'était pas aujourd'hui que la tradition faillirait. Pourtant l'homme savait qu'il n'était pas au bout de ses surprises. D’ailleurs, le contacte entre sa main et celui de l’homme lui parut horriblement froid, au sens propre du terme. Son colocataire était loin d’être distant et déplaisant, mais il était froid, vraiment froid, comme s’il venait d’un extérieur à -20°.

« Bon sang, vous êtes le mec le plus chelou que j’ai jamais vus … »

Blagua Tony, histoire de détendre l’atmosphère. Non pas qu’elle l’était – dû moins pas pour lui – mais le milliardaire se sentait toujours obligé de faire des blagues pourries, quelque soit la personne qui était en face de lui.

« Tony Stark, de Stark Industrie. Enchanté, M. Cullen »

Dit-il en continuant de lui serer la main. L’homme le pria d’entrer, ce qu’il fit sans attendre plus longtemps. L’appartement était propre, simple aux premiers abords ; bien loin de ses villas de luxe qui valaient chacune une vie de salaire. Tout était bien rangé, et rien ne traînait … on lui aurait dit que personne ne vivait ici qu’il l’aurait cru.

« Ça fait longtemps que vous habitez-là ? »

Demanda Stark pour engager une conversation. Les deux hommes partirent poser les valises dans la chambre libre, qui allait devenir celle du millionnaire.

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Spoiler:

Tony Stark ? Décidément, ce nom ne lui disait rien mais il semblait être quelqu'un de connu, surtout si la limousine qui attendait en bas était la sienne....être en colocation avec une personne célèbre, pour Carlisle qui ne souhaitait que rester discret...cela semblait étrange mais bon...
Passons, l'homme était chargé de bagages et allait emménager, inutile de commencer à poser des questions sans vouloir lui proposer son aide ! C'est pour cela que Carlisle lui avait proposé de l'aider à rentrer ses bagages dans l'appartement.
Pourtant, il fut surpris lorsque, après lui avoir serré la main, Carlisle entendit Tony faire une remarque comme quoi il était louche. Hum....discrétion 0...Pourtant, ne perdant pas son sang-froid -dans les deux sens du terme-, il se contenta de lui donner un sourire bienveillant.
Stark Industries ? Était il patron ou simple employé de cette entreprise ? Apparemment, vu la limousine, Carlisle aurait sûrement parié avoir a faire au grand patron mais la question lui taraudait tellement l'esprit qu'il se promit de la lui poser quand le moment se présentera.
Heureusement pour Carlisle, Tony avait fait cette remarque sur le ton de la blague, histoire qu'apparemment, il ne se prenait pas au sérieux, ce qui, décidément, arrangeait beaucoup les affaires du vampire.
Il se força donc à avoir un petit rire poli, comme pour prouver que sa blague avait marché. Peut être voulait il simplement détendre l'atmosphère et briser la glace ? Carlisle eut un regard amusé, avant de répondre :

« Oui vous avez raison sur le fait que j'ai l'air étrange. Pour la petite histoire, j'avais oublié que j'avais une colocataire. Nous ne nous sommes pratiquement jamais vu, alors que nous habitions dans le même appartement. À présent, elle a déménagée et je partage cet appartement avec vous. Ne soyez pas étonné si vous ne me voyez pas souvent. J'ai un travail qui m'accapare et je suis assez discret »

Souriant, le vampire l'invita à entrer dans l'appartement, après lui avoir serré la main pour le saluer. Une fois les présentations faites, le vampire se saisit des bagages de l'homme et le laissa entrer, se dirigeant vers la chambre.
Carlisle posa ensuite les affaires de Tony sur le lit, avant de le rejoindre. L'homme lui demandait depuis combien de temps il était ici. En comptant son premier jour à l'hôpital, Carlisle avait calculé que cela faisait exactement deux semaines qu'il était ici.
Se comportant comme un hôte modèle, le vampire se dirigea vers la petite cuisine et ouvrit le frigo, avant de répondre à Tony :

« Et bien voyons voir....j'ai commencé mon service à l'hôpital il y a de cela deux semaines donc cela fait exactement deux semaines que j'habite cet appartement, même si je ne suis pas là souvent. Je suis médecin et mes journées, je les passe essentiellement à l'hôpital »

Le vampire ouvrit donc son frigo pour regarder ce qu'il avait. Hum....pas grand chose a vrai dire puisqu'il ne mangeait ni ne buvait. Il avait quand même de l'eau et des jus de fruits, juste au cas où, mais comme il n'était pas trop penché alcool, il n'avait rien à proposer à Tony.
De plus, il n'avait pas pensé à en acheter car les seuls humains qu'il rencontraient étaient des adolescents et nul doute que Charlie n'apprécierait pas s'il proposait de l'alcool à Bella. Quant à Jacob, ou à Seth, même s'ils étaient des loups-garous, ils restaient tout de même des adolescents et puis...donner de l'alcool a des loups-garous...hum...mauvaise idée...
Bref, sortant de ses pensées, Carlisle s'adressa à Tony :

« Je vous en prie monsieur Stark. Mettez vous à l'aise et faites comme chez vous. J'aurais aimé vous proposer quelque chose à boire mais, ne buvant pas moi même....puis je vous proposer un verre d'eau ou....du jus de fruit ? Je suis navré mais je n'ai aucun alcool... »

Cette manie de s'excuser....ba quoi ? Il était normal que l'homme veuille de l'alcool. La plupart des adultes humains en consommaient alors, pourquoi pas Tony ? Pourtant, le fait est qu'il n'avait vraiment rien à lui proposer donc....Tony devrait se contenter de ce que Carlisle avait dans son frigo, c'est à dire....pas grand chose malheureusement....

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Cullen était encore plus chelou qu’à première vu. D’abord, il avait oublié qu’il avait une colocataire. Ensuite, il n’avait aucun alcool dans son frigo. Ce qui était sure, s’était qu’il ne risquait pas de l’oublier, lui. Stark était de ces personnes dont le but principal était de faire du show, autrement dit de se faire remarquer. Et avec tout le bazar qu’il était capable de faire et de créer, le milliardaire ne risquait pas de passer inaperçu. Le fait que Carlisle ne dispose pas d’alcool ne le dérangea pas plus que ça, bien au contraire, il allait lui éviter une cuite dès le premier jour ; mais le fait paru étrange aux yeux de Tony : un homme sans alcool, ça sortait plutôt de l’ordinaire.

Ainsi donc, il était médecin. Un point qui serait probablement bénéfique pour Stark, qui se blessait plus ou moins gravement, toujours ou presque à chacune de ses sorties. L’armure qu’il avait faite avait beau lui donner une force surhumaine et la capacité de voler, elle ne le rendait pas invincible, bien au contraire … sans elle, l’inventeur se serait surement évité bon nombre de fractures et de blessures.

« Oh, ne vous inquiétez pas pour moi. Une cuite à peine arrivé, je sais pas si c’est une bonne idée de toute façon »

Affirma Tony, un sourire aux lèvres. Le milliardaire prit une des valises parmi le lot, et la posa sur la première table qu’il vit. Il appuya sur l’un des boutons, et plusieurs lumières bleutées s’allumèrent.

« ‘faut que je vous présente quelqu’un »

Dit-il en ouvrant la valise. Un bruit discret de ventilo qui se met en route annonça l’allumage de l’ordinateur. Stark posa quelques doigts sur le clavier tactile, et un hologramme bleu apparu au-dessus de l’ordinateur.

« Jarvis ? »

Demanda-t-il à haute voix. A nouveau, l’homme crut qu’il allait se prendre un vent, mais la machine finit par répondre présente en répondant un « Bonjour Monsieur. Vous êtes bien arrivé ? » Tony se tourna alors vers le médecin.

« Voici Jarvis, c’est une intelligence artificielle. Il gérait mes anciennes villas, mais j’ai décidé de l’emmener avec moi. Il est en réseaux avec l’armure, et gère … »

Il avait désigné le bloc rouge et or qui se tenait parmi les autres valises, quand quelque chose le percuta. Cullen ne lui avait pas demandé d’autographe et il n’avait pas été hystérique lorsque le milliardaire c’était présenté. Il était calme, et l’avait considéré comme un homme comme les autres … il n’y avait qu’une solution possible : il ne savait pas qui il était. Cullen avait dû vivre dans un coin paumé sans télévision ni journaux pour ne pas le savoir, mais dans un sens, son ignorance soulagea Stark : après tout, il avait beau dire le contraire, Iron Man était un homme, dans le fond, comme les autres, et avoir un refuge invisible aux yeux des journalistes, des fans et des hommes d’affaires n’avait rien de déplaisant.

« Ouai … en faite c’est long à expliquer tout ça. J’ai construit une armure qui me permet entre autre de voler et y à Jarvis dedans … »

Les explications confuses de Tony lui donnèrent un effet de vertige.

« Enfin bon, ma vie est passionnante. Si vous voyez des journalistes ou des gens dans le même genre, hésitez pas à les foutre dehors. Ils sont pas censé savoir que je suis ici, m’enfin les nouvelles vont tellement vite »

Stark fit une pause, avant de continuer.

« On parle de moi depuis tout à l’heure mais … et vous ? Vous avez été médecin toute votre vie ? On m’a dit que les gens qui habitaient dans l’immeuble avaient tous un truck particulier. Vous êtes un genre de super méd … »

A nouveau, Tony s’arrêta. Les yeux or de Carlisle interpellèrent l'homme.

« Ma parole, vous avez des lentilles ou c’est votre couleur naturelle ? Je vous dirais bien que vous avez des beaux yeux mais ça pourrait porter à confusion … »

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Et bien, c'était ce qu'on pouvait appeler un personnage haut en couleur. Carlisle s'était excusé de ne pas avoir d'alcool dans son frigo mais, apparemment, cela ne devait pas déranger son colocataire.
Puis, une chose que Carlisle remarqua, c'était que l'homme semblait être quelqu'un d'amusant, un bout en train, même si le vampire voyait qu'il semblait étonné, un peu comme une star qui ne comprend pas pourquoi elle n'est pas reconnue.
Peut être était ce cela ? Peut être que cet homme était quelqu'un de connu ? Sûrement, vu la limousine qu'il avait vu en bas et le chauffeur qui attendait à l'intérieur. Carlisle eut un petit regard gêné.
En effet, à Forks, il ne se tenait pas régulièrement au courant des faits et gestes des humains, étant bien trop occupé à gérer d'éventuels problèmes entre vampires lorsqu'il y en avait. Alors de savoir si telle ou telle personne était célèbre....il n'en savait rien.
Heureusement, Stark répondit à Carlisle que ce n'était pas bien grave qu'il n'est aucun alcool. En effet, il ne voudrait pas que son colocataire se prenne une cuite à peine arrivé dans son appartement. Ce serait idiot.
Pourtant, prenant l'exemple d'Anthony, le vampire répondit, amusé :

« Vous avez raison. Se prendre une cuite dès le premier jour ce n'est pas très joli à voir mais, n'ayez crainte, je suis dans le milieu médical. Rassurez vous, s'il vous arrivait quoi que ce soit, je serais plus à même de vous soigner »

Puis, l'homme prit ses valises et les mis dans sa chambre, en disant à Carlisle qu'il avait quelqu'un à lui présenter. Pardon ? L'homme avait caché quelqu'un dans sa valise ? Cette phrase étonna grandement le vampire, mais il haussa les épaules et se décida quand même à suivre Anthony.
Une fois installé dans sa chambre, l'homme sortit un ordinateur portable de sa valise en appelant quelqu'un : Jarvis ? Qui était ce ?
Anthony alluma donc son ordinateur, devant le regard étonné de Carlisle qui ne pipa mot, trop attentif à ce que faisait son colocataire et trop respectueux pour oser l'interrompre. L'écran de l'ordinateur ne tarda pas à s'allumer et une voix se fit entendre.
Apparemment, il s'agissait là du fameux Jarvis, puisque la voix dans l'ordinateur s'adressa à Anthony en lui demandant si tout allait bien pour lui. Se penchant vers son colocataire, le vampire lui murmura , admiratif :

« Une intelligence artificielle ? Impressionnant ! J'imagine que c'est une bonne compagnie quand on se sent seul n'est ce pas ? »

Apparemment, l'homme ne finit pas sa phrase. Il l'emmenait partout et il était en réseaux avec son armure et....? Parce qu'Anthony avait une armure ? Pourquoi ? Craignait il d'être attaqué ? Carlisle réfléchit quelques instants et cru trouver une réponse logique à toute ses questions.
Anthony s'était présenter comme étant de Stark Industry. Peut être une entreprise qui créait des armures ? Une espèce d'armurerie moderne peut être ? Le vampire avait toutes ses questions en tête lorsqu'Anthony lui annonça quelque chose qui manqua de le faire sursauter.
Comme ça il fabriquait des armures capables de voler ? Voler dans les airs ou voler des choses ? Évidemment, la remarque paraissait idiote, mais Carlisle ne croyait pas que les êtres humains pouvaient voler dans les airs. C'était tout bonnement impossible !
Le vampire manqua d'éclater de rire lorsqu'il vit que son colocataire semblait se perdre dans ses propres explications. Il tenta alors de l'aider :

« Donc, si j'ai bien compris. Vous avez fabriqué une armure qui vous permet de voler grâce à ce programme d'intelligence artificielle. Est ce cela ? Me suis je trompé ? N'hésitez pas à me reprendre »

Puis, l'homme changea de sujet en parlant des journalistes qui, s'ils venaient ici, devaient être mit à la porte. Carlisle comprit alors. L'homme était un richissime homme d'affaires et il était venu au 109 pour passer inaperçu.
Carlisle leva un sourcil surpris lorsqu'Anthony lui demanda cette requête. Le prenait il pour un garde du corps ? Le vampire en avait l'impression mais ne dit rien, se contentant de répliquer, avec humour :

« Si je comprends bien, il me faudra avoir toutes les casquettes. Médecin si vous abusez de l'alcool ou si vous faites une mauvaise chute ou, encore, garde du corps pour repousser les éventuels journalistes qui vous importunerais. Autrement dit, un colocataire idéal »

Cette fois, le vampire ne pu retenir un fou-rire. Devoir partager son appartement avec un milliardaire devait en faire fantasmer plus d'un mais, comme Carlisle ne le connaissait pas, il ne risquait pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
Regardant une nouvelle fois l'ordinateur d'Anthony ainsi que la fameuse intelligence artificielle nommée Jarvis, Carlisle fut un peu surpris lorsque l'homme d'affaires lui demanda s'il avait toujours été médecin.
Le vampire se retint de dire « depuis une centaine d'années environs », mais il doutait que l'homme d'affaires le comprenne. Donc, inspirant un petit coup, il se décida à répondre un mensonge évidemment :

« En fait j'ai commencé la médecine il n'y a pas si longtemps mais j'ai l'intention d'en faire mon métier. Et je n'ai vraiment rien de spécial...à part peut être une grande discrétion...mais c'est tout je vous assure....je suis quelqu'un de très quelconque... »

Bon d'accord, le ton n'était pas si convainquant que ça mais Carlisle espérait que cela suffirait et qu'il ne se pose plus trop de question à son sujet. Peine perdue puisque Anthony ne tarda pas à tiquer sur ses yeux.
De nouveau, Carlisle eut le droit à l'habituelle question : est ce votre couleur naturelle ou portez vous des lentilles. Qu'allait répondre le vampire ? De nouveau, il mentit à l'homme d'affaires :

« Oui. Ce sont des lentilles de couleur. J'aime bien cela me différencie des autres. J'aime assez l'originalité voyez vous »

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Citation :: « Si je comprends bien, il me faudra avoir toutes les casquettes. Médecin si vous abusez de l'alcool ou si vous faites une mauvaise chute ou, encore, garde du corps pour repousser les éventuels journalistes qui vous importunerais. Autrement dit, un colocataire idéal »

« Ouai » « Non »

Stark avait écouté les paroles de son colocataire, et ses deux réponses avaient dû être espacées de quelques secondes seulement. Carlisle, le colocataire idéale … c’était bien parti en tout cas, dû moins de ce qu’Anthony en avait appri. Il était médecin, il ne buvait pas, il n’était pas souvent là … aucun risque donc de le retrouver à moitié affaler sur un canapé, une bière à la main et la télé allumée. Ça, c’était sa place à lui, et il n’avait pas l’intention de se la faire piquer.

« En fait, c’est surtout pour vous. Moi j’aime la foule et qu’on m’adule, mon père était pareil, j’ai ça dans le sang … mais je voudrais pas que ça vous dérange ni que ça vous porte préjudice »

Affirma Anthony. S’il était vrai que le milliardaire paraissait aussi immature que show man, les apparences étaient souvent trompeuses. Stark avait beau savoir qui il était aux yeux du monde et en être fier, il savait quand même – en de rares occasions – avouer certains de ses défauts, ou du moins ce qui n’était pas des qualités. Stark se tourna à nouveau vers l’ordinateur, s’y adressa.

« Jarvis, tu enverras un e-mail à Pepper. Dit lui qu’on est bien arrivé. Je coupe. »

Tony referma l’ordinateur sans l’éteindre et se tourna à nouveau vers Carlisle. Pour quelqu’un de quelconque, il sortait quand même de l’ordinaire … blanc comme un cachet d’aspirine, les yeux aussi doré que l’or et des traits si purs qu’ils en semblaient irréels … mystérieux, c’était peut-être le terme qui était le mieux approprié. Carlisle était mystérieux, et Tony avait l’intime conviction qu’il n’était pas au bout de ses surprises.

« Jarvis me sert de copilote, en quelque sorte … il m’indique ce que je ne peux pas voir : la pression atmosphérique, les distances … les balles de mes propres armes aussi, accessoirement »

Le souvenir fugace mais bien présent de sa captivité en Afghanistan lui revint en mémoire. Ses propres armes lui avaient détruit le cœur et avaient tué les hommes qu’elles devaient protéger. Beaucoup de personnes avaient dit que Tony n’était jamais vraiment revenu de cette longue détention, qu’il avait laissé une partie de lui-même là-bas … aux yeux du milliardaire, ça n’était pas totalement faux. Depuis ce jour, il n’avait plus jamais fabriqué d’armes ni d’engins de destructions. Il avait mit toute son énergie et ses forces dans l’armure, celle qui avait fait de lui Iron Man. Parfois, Stark se demandait pourquoi il avait fait ce choix-là. Pourquoi il avait choisi cette voie là. Peut être pour remercier Yinsen … après tout, l’homme avait donné sa vie pour lui.

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La réaction de son colocataire fit sourire Carlisle. « oui...non... » c'était une réponse simple et particulièrement concise, qui convenait parfaitement au médecin. Lui qui s'attendait à ce que Anthony lui pose plus de questions, il était agréablement surpris de constater que ce n'était pas le cas : le vampire pourrait donc garder son anonymat totale.
Il lui avait proposé d'être une sorte de colocataire idéal : médecin, qui ne buvait pas et qui pouvait également -occasionnellement évidemment- jouer les gardes du corps pour ce milliardaire qui recherchait la solitude et le calme.
En fait, le vrai soucis ce n'était pas lui mais son colocataire. En effet, Anthony s'inquiétait pour lui et ne voulait pas lui donner des préjudices. C'était touchant, totalement touchant. Carlisle n'aurait jamais imaginé une seule seconde qu'il parlait presque de « préserver » sa propre « intimité ».
Le vampire remerciais d'ailleurs Anthony pour cette attention touchante. Apparemment, l'homme aimait la foule et aimait être adulé, tout le contraire de Carlisle en somme car, lui, préférait plutôt la solitude et la discrétion.
C'était tout simplement parce qu'il avait des choses à cacher et qu'il n'aimerait pas que la vérité se sache en ce qui le concernait. Mais bon...tout le monde pouvait avoir ses exigences et ses préférences non ?
Le monde était peuplé de personnalités différentes : il y en avait certains, comme Anthony, pour qui la célébrité et le fait d'être connu ne le dérangeait pas et il y avait des gens, comme Carlisle, qui aimaient rester dans l'ombre.
Pourtant, le vampire ne pu s'empêcher d'avoir une petite remarque pour Anthony :

« Ne vous en faites donc pas pour moi. On peut dire que, dans un certain sens, je suis quelqu'un de connu même si c'est souvent, bien malgré moi. Cependant, j'ai appris à m'habituer à cela donc je n'aurais aucun préjudice là dessus mais c'est tout de même gentil de votre part de vous inquiéter pour moi »

Puis, Anthony se retourna vers Jarvis, l'intelligence artificielle programmée dans son ordinateur et lui demanda d'envoyer un e-mail. Pratique.....et pas du tout idiot surtout si on était pressé et qu'on voulait faire autre chose en même temps.
Carlisle regarda donc l'horizon d'un air songeur, en pensant a pas mal de choses et surtout en se demandant comment cette colocation allait se terminer. Les deux hommes avaient l'air de bien s'entendre au premier abord mais qu'en serait il de l'avenir. Ah....L'avenir....Carlisle eut une petite pensées pour Alice, une de ses « filles », dont le don était de prévoir l'avenir.
Bref, il ne répliqua rien, sachant que l'ordre ne lui était pas adressé et laissa Anthony lui expliquer à quoi « servait » Jarvis. Il appris donc « qu'il » était une sorte de copilote servant a renseigner sur la météo, la pression atmosphérique et aussi....les balles de ses propres armes ?!
Carlisle ouvrit les yeux en grands : ainsi donc il était en colocation avec quelqu'un qui maniait les armes ? Hum...pour quelqu'un qui était censé être médecin, c'était tout de même ironique mais bon...s'il avait choisi cette vie là c'était parce qu'il avait trouvé un quelconque intérêt non ?
Bref, une nouvelle fois, Carlisle se montra intéressé mais, cette fois, c'était simplement par pure politesse envers son colocataire. D'ailleurs, ce fut dans un sourire avec une touche d'humour qu'il répondit :

« Intéressant mais je tiens à vous prévenir : le hasard vous à mit en colocation avec un médecin et vous me parlez d'armes....je ne vous juge pas évidemment, ce n'est pas mon but ni mon métier mais....simplement, je trouve cela assez ironique. Soi-disant, il est vrai que c'est toujours pratique d'avoir « quelqu'un » qui jette un oeil sur nos affaires ou sur, comme vous dites, la pression atmosphérique. Comme ça, cela nous permet de nous concentrer sur autre chose. Ingénieux comme système »

Le compliment était sincère et vrai. Carlisle ne mentait pas quand il disait qu'il trouvait ce système d'intelligence artificielle ingénieux. Après tout Anthony semblait être dans le milieu donc, il s'y connaissait forcément.
Bref, le vampire décida qu'il était grand temps de se détendre et, apparemment, d'après ce qu'il venait de voir, Anthony avait de l'humour donc, pourquoi ne pas en profiter pleinement ? Souriant donc, Carlisle se tourna vers le milliardaire pour lui dire :

« Cela ne me dérange pas d'être, occasionnellement, votre garde du corps mais j'ose espéré que vous n'allez pas briser le coeurs des demoiselles en leur faisant croire que vous êtes en « couple » avec votre colocataire ? Je ne sais pas si je serais crédible en « fiancée » »

Carlisle fit un clin d'oeil amusé a Anthony avant de partir dans un fou-rire incontrôlé. Heureusement, il porta son bras à sa bouche pour étouffer son rire, espérant ne pas avoir offensé son colocataire

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