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 La littérature est une forme d’éternité (PV Emily)

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MessageSujet: La littérature est une forme d’éternité (PV Emily)   La littérature est une forme d’éternité (PV Emily) EmptyMer 28 Juil 2010, 15:59

Lorsqu’il n’était ni chez lui ni à l’université, Arsène était très souvent à la bibliothèque. Déformation semi-professionnelle ou maladive passion ? L’une et l’autre proposition pouvaient se justifier. Lupin jouait le jeu jusqu’au bout. Il ne devait jamais laisser entrevoir la possibilité, si minime soit-elle, qu’il n’était pas vraiment professeur de littérature. Pour lui qui aimait déjà la lecture, cette identité de Paul Sernine avait nécessité des recherches et une étude poussée de quelques auteurs. C’était parfaitement normal, puisqu’il avait surtout lu les classiques et les œuvres de son temps… Arsène était légèrement incompétent en matière de littérature moderne. Il avait donc bien fallu rattraper ce retard. Lui qui n’avait jamais entendu parler des deux guerres mondiales, lui qui ignorait tout des grandes étapes franchies par l’Histoire durant le XXème siècle, il était bien obligé de prendre ses renseignements. Et pour bien faire, le Français s’y prenait petit à petit. N’ayant pas nécessairement besoin de s’attarder trop sur ce qu’il connaissait déjà, l’homme concentrait ses recherches sur l’histoire contemporaine et sur la littérature du XXème siècle, bien que ce chapitre-là ne serait pas abordé dans son cours avant un bon moment. Pour éviter tout soupçon, il préférait prévenir plutôt que guérir.

Voilà la raison pour laquelle le gentleman-cambrioleur se trouvait, une fois de plus, en cette épure du savoir et de la recherche. Arsène aimait ce lieu. Il y régnait un calme digne des sanctuaires, il y avait là une atmosphère à la fois douce, chaleureuse et tranquille. Dans les bibliothèques, il a toujours été extrêmement rare que quelqu’un dérange quelqu’un d’autre. Le respect du silence s’imposait de lui-même et il était malvenu de s’opposer à cette règle tacite. La salle de lecture était la pièce qui demandait le plus de calme et de sérénité. Les gens qui venaient là s’y trouvaient pour faire des recherches, rédiger des travaux ou simplement lire, mais pour que tout cela soit possible, le silence était indispensable.
Lupin avait pour habitude de se balader entre les rayonnages des différentes sections. Il commençait par chercher un roman qu’il ne connaissait pas encore et il allait le lire en salle de lecture, ou il l’empruntait pour le lire chez lui. Par la suite, il cherchait des ouvrages documentaires pouvant l’éclairer sur la période où ce roman avait été écrit. A partir de là, tout s’enchaînait. L’homme prenait énormément de notes, couchait sur le papier la moindre de ses réflexions et se démenait cérébralement pour établir quelque chose de clair, précis et étayé d’exemples concrets puisés dans ses lectures.
Ses autres travaux de recherche, ceux qu’il menait dans l’intimité de son appartement, étaient bien trop personnels pour être menés ici. Il s’agissait pour le moment principalement de plans de la ville, de plans de bâtiments et de notes prises à la volée. La méthode de travail était tout à fait différente.

Pour le moment, celui que l’on ne connaissait ici que sous le pseudonyme de "Paul Sernine" se tenait parmi les livres documentaires consacrés aux événements politico-religieux du vingtième siècle. Debout, un bras contre la poitrine, la main de l’autre lissant sa moustache, Lupin lisait attentivement les tranches des livres. Il avait terminé de lire un roman de Boris Vian et cherchait à savoir ce qui avait bien pu pousser cet homme-là à écrire quelque chose de si révolté. "J’irai cracher sur vos tombes" avait, effectivement, retenu l’attention du Français et avait titillé sa curiosité. Chercher à comprendre, c’était la clef de tout, lorsqu’on se faisait passer pour un enseignant.
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MessageSujet: Re: La littérature est une forme d’éternité (PV Emily)   La littérature est une forme d’éternité (PV Emily) EmptyJeu 29 Juil 2010, 00:15

La mariée cadavérique avait prévu la veille qu’elle irait se divertir à la bibliothèque le lendemain. Elle se situait à quelques pas de l’immeuble où elle logeait. Marcher n’allait en aucuns cas la tuer, puisqu’elle l’avait déjà été une fois ! Emily aimait beaucoup se rendre à la bibliothèque, auparavant. Elle y faisait de nouvelles rencontres, et se cultivait en y apprenant toutes sortes de choses. Malheureusement, elle n’a pu en profiter que très peu, puisqu’elle fut assassinée vers l’âge de dix-huit ans.
Mais avant de s’y rendre, la jeune fille avait prévu de faire un peu de ménage dans ses appartements. Ces derniers commençaient à prendre la poussière. C’est pour cette raison qu’elle s’empara du balai et de la pelle, puis de la serpillière et d’un seau d’eau. Elle passa dans chacun des coins des salles. Emily avait tout à fait horreur de la saleté. Les pièces furent propres après un peu plus d’une demi -heure de travail. Après cela, elle rangea son matériel la où elle les avait sortit, autrement dit, dans un coin de la cuisine, ou dans un placard. A présent, elle pouvait se préparer pour aller à la bibliothèque. Elle se dirigea vers un grand miroir, qui lui permit de s’observer de la tête aux pieds. Emily se trouvait toujours aussi charmante, mais elle trouvait qu’elle manquait de bijoux. Elle ouvrit alors une de ses trousses où elle rangeait ses effets personnels, dont ses bijoux, dans un desquelles elle sortit un collier en verre de Murano de couleur bleue. Le Murano est un verre fabriqué sur une île qui porte le même nom, dans lequel est souvent insérée une feuille d’or. Elle l’attacha délicatement autour de son cou. Elle mit également des boucles d’oreilles produites avec le même verre.
Emily était désormais satisfaite de son allure, elle sortit de ses appartements en prenant soin de refermer la porte à clé, et sortit de l’immeuble. Elle atterri sur le trottoir de la rue principale. La demoiselle eut préféré se rendre à pieds à la bibliothèque. La dernière fois qu’elle s’était rendue en ville en utilisant un bus. Une sorte d’immense charrette sans chevaux qu’empruntaient des gens fortement impolis et mal vêtus. Elle arriva enfin à destination après vingt bonnes minutes de marche. Emily empoigna la porte et pénétra dans le grand bâtiment. Dedans, des milliers de livres, romans et toutes sortes d’ouvrages. Elle salua de la tête un homme à l’entrée de la bibliothèque, derrière son bureau et son engin mécanique qui était inconnu à la jeune défunte.
Elle se dirigea vers un rayon de romans qui paraissaient tous fort intéressants. Elle regarda les livres à la lettre L. L… Leblanc. Tiens, un auteur qui lui semblait inconnu se présenta. Il avait écrit une série de roman dont le héro se nommait Arsène Lupin. Un bien joli nom ! Emily regarda ce que c’était ; un gentleman cambrioleur aux multiples noms. Elle se trouvait aux côtés d’un homme qui venait de ranger un roman d’un certain Boris Vian. Emily joua sa curieuse en jetant un coup d’œil, pour voir ce qu’avait lu. « J’irais cracher sur vos tombe ». Le visage de la demoiselle se décomposa complètement ; elle en lâcha son roman sur le sol. Le bruit du livre sur le sol brisa le silence du lieu, et fit tourner les têtes de certains vers elle.
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MessageSujet: Re: La littérature est une forme d’éternité (PV Emily)   La littérature est une forme d’éternité (PV Emily) EmptyJeu 29 Juil 2010, 16:51

Arsène avait rangé le livre de Vian et cherchait d’autres ouvrages de la même époque. Certaines anthologies de littérature du vingtième siècle lui avaient soufflé quelques noms. Il n’avait pas remarqué tout de suite qu’il n’était plus seul dans le rayon des romans. À vrai dire, il venait de quitter l’endroit où les bibliothécaires rangeaient les auteurs commençant par V, où lui-même venait de ranger "J’irais cracher sur vos tombes", à côté de "L’écume des jours".
En réalité, Lupin ne remarqua la présence d’une autre personne qu’en entendant un bruit sourd – celui d’un livre tombant sur le sol – accompagné d’un vif mouvement. L’homme se retourna et découvrit une jeune femme extrêmement pâle, le visage défait et aux pieds de laquelle trainait un livre. Affable, le gentleman-cambrioleur s’approcha doucement d’elle, pensant qu’elle avait sans doute un malaise.


"Mademoiselle ? Vous n’avez pas l’air bien… Asseyez-vous sur cette chaise, cela devrait passer…"

C’était quelque chose de bien pratique. Dans les bibliothèques, il y avait souvent des endroits aménagés pour que les usagers puissent « goûter » au livre qu’ils allaient peut-être emprunter. Un siège confortable s’offrait donc, non loin de là. Arsène prit le poignet de la jeune femme et passa une main dans son dos pour la guider jusque là. En marchant, lentement, pour ne pas brusquer ni bousculer cette personne mal en point, le Français remarqua le collier et les boucles d’oreilles. Admirablement ciselés, ces bijoux… Plus tard, peut-être…
Il l’aida à s’asseoir et lui intima quelques mots.


"Restez calme, je vous apporte votre livre dans un instant."

Laisser seule une personne ayant un malaise, ce n’était pas l’idéal, mais Arsène tenait surtout à ce qu’elle aille mieux. Peut-être que se reposer un peu, en ayant la certitude que personne ne viendrait lui prendre le livre qu’elle avait choisi, allait l’aider…
Il retourna donc là où il avait trouvé la jeune femme. Le livre qu’elle avait eu entre les mains était toujours là, sur le sol. Le cambrioleur se pencha et le ramassa, avant de jeter un coup d’œil à la couverture… Arsène Lupin, Gentleman-cambrioleur de Maurice Leblanc… Cette fois, ce fut à son tour de se sentir étonnamment bizarre. Arsène écarquillait les yeux : que faisait donc son nom sur ce livre ? Et comment savait-on qu’il cambriolait ? Il était depuis quelque temps déjà dans cette ville et n’avait pas encore frappé de « grand coup » pour se faire remarquer. Qu’est-ce que cela signifiait ?
Lupin ouvrit le livre et tomba par hasard sur le nom de « d’Andrézy »… le pseudonyme qu’il avait utilisé pour se glisser sur le bateau de croisière lorsque… mais… mais c’était SON histoire !! Miss Nelly était dedans. Ganimard aussi. Le vol des bijoux. Rozaine… puis l’arrestation. Qu’est-ce que cela voulait dire ?

Refermant le livre et sa bouche bée simultanément, Arsène se promit de réfléchir à tout cela. Il revint vers la jeune fille et lui posa le livre sur les genoux.


"Tenez, mademoiselle. Mais si je puis me permettre, ces histoires-là ne sont pas très intéressantes…"

Il eut un petit sourire et posa les yeux un dixième de seconde sur les bijoux de cette jeune femme. C’était vraiment un ouvrage digne d’intérêt…
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MessageSujet: Re: La littérature est une forme d’éternité (PV Emily)   La littérature est une forme d’éternité (PV Emily) EmptyJeu 29 Juil 2010, 20:19

Lorsqu’Emily vit le roman que ce monsieur avait rangé à l’instant, elle fut troublée par son titre fort impertinent. Elle fit tomber son roman à terre, les mains tremblantes ; regardant dans le vide. L’homme se tourna vers elle, après avoir perçu le bruit de l’ouvrage sur le sol. Avenant, il s’en approcha doucement en lui demanda des nouvelles de sa santé, à la vu de son visage convulsé. Il l’invita alors, à se poser sur un des fauteuils du coin de lecture.
Le jeune homme lui saisit le poignet et passa une main dans son dos, afin de ne pas l’accompagner au siège sans la brusquer. Par chance, il venait d’empoigner son bras sur lequel il y avait encore de la chair. Ils avancèrent quelques mètres ensemble jusqu’à ce qu’ils atteignent le fauteuil. Emily s’y assit doucement, en se tenant le ventre, puis le retira pour le poser sur sa cuisse, découvrant ses côtes, à travers un énorme trou dans sa robe. Abasourdie, elle ne remarqua pas qu’elle exposait à tout le monde qu’elle était morte.


"Restez calme, je vous apporte votre livre dans un instant."

Il lui annonça qu’il s’absentait un instant, le temps de lui rapporter le roman qu’elle avait lâché il y avait à peine cinq minutes. Elle mit quelques instants avant d’avoir totalement analysé les paroles du jeune homme. La défunte se sentait encore un peu étourdie, à la vue du titre du livre. Si son cœur battait encore (tout en étant morte), elle aurait sûrement fait une crise cardiaque. Elle se tourna voir ce que faisait la personne qui l’avait accompagnée jusqu’au siège. Il tenait le livre entre les mains et le feuilletait, aillant l’air de remarquer des choses bien étranges à l’intérieur. Les yeux grands ouverts et un air absorbé par les écrits. Que pouvait-il bien trouver de si étonnant dans un simple roman ? Emily sourit et posa sa tête dans sa main, comme si elle l’admirait. Il le referma et revint vers elle, puis reposa le livre sur les genoux de la demoiselle. Elle se retourna alors vers lui, puisqu’il se trouvait à présent face à elle.

"Tenez, mademoiselle. Mais si je puis me permettre, ces histoires-là ne sont pas très intéressantes…"

« Oui ? Si celui-ci n’est pas plaisant, j’irais en emprunter un autre. »

Il lui sourit gentiment, elle lui répondit en élargissant un peu plus le sien. Emily jeta un bref coup d’œil à côté d’elle.

« Je vous en prie, asseyez-vous, monsieur.» dit-elle à son interlocuteur, en lui indiquant le siège à ses côtés. Elle paraissait aller mieux, si l'on mettait à part son teint bleuâtre.
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MessageSujet: Re: La littérature est une forme d’éternité (PV Emily)   La littérature est une forme d’éternité (PV Emily) EmptyLun 23 Aoû 2010, 10:21

Spoiler:

Arsène était du genre à voler au secours de la veuve et de l'orphelin, surtout quand la veuve était jolie. Alors, un livre tombé sur le sol, ce n'était pas bien compliqué. Ce qui était plus délicat, c'était la demoiselle ayant fait choir le bouquin : non seulement elle était très pâle et semblait très fragile, mais en plus, en la prenant par le poignet, Lupin eut l'impression que la jeune fille était un peu froide... peut-être avait-elle de la fièvre...

Le gentleman-cambrioleur ne vit pas la scène des côtes et du bras. Il était trop occupé à chercher à faire plaisir à cette jeune fille mal en point. Chercher le livre, le lui rapporter... C'était bien peu de chose.
Et comme elle l'invitait à prendre place à côté d'elle, l'homme crut bon d'ôter sa veste et de la poser délicatement sur les épaules de son interlocutrice.


"Soit, mais je ne vous quitterai pas avant que vous n'alliez mieux, en ce cas."

Une veste pour la réchauffer, un bon siège... que fallait-il d'autre pour quelqu'un ayant fait un malaise? Une petite friandise, pour le taux de glycémie? Oui, cela semblait approprié... Lupin fouilla ses poches et trouva un Carambar au caramel, qu'il tendit à sa voisine.

"Je n'ai, sur moi, pas grand-chose à vous offrir... mais acceptez ce menu présent, il devrait vous faire du bien."

Le teint de cette jeune femme était tellement pâle et bleuté qu'il faisait penser à la couleur d'un cadavre. Elle ne devait pas du tout être bien, c'était une évidence. Peut-être Arsène était-il censé l'amener à l'hôpital?
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MessageSujet: Re: La littérature est une forme d’éternité (PV Emily)   La littérature est une forme d’éternité (PV Emily) EmptySam 28 Aoû 2010, 18:51

Spoiler:
La jeune mariée avait à l’instant invité l’homme fort sympathique qui lui avait gentiment ramené son livre, à s’assoir à ses côtés. La pensant un peu malade, il ôta sa veste et la déposa sur les épaules de la demoiselle. Il possédait, une bien jolie veste ! Il lui répondit ensuite à son invitation :
« Soit, mais je ne vous quitterai pas avant que vous n'alliez mieux, en ce cas.

-En ces cas là, vous ne risquez pas de me quitter de si tôt… »


Surtout si monsieur se fiait au teint bleuté de la miss.Emily baissa les yeux au sol en prononçant ses dernières paroles. Elle se sentait un peu trop anormale face aux autres habitants de la ville. Elle n’est pas du tout malade, juste un peu morte. Peut-être se sentirait-elle mieux en se faisant faire une greffe de peau ? En ajoutant le fait que le seul rêve qu’elle avait était de se marier ; et qu’il avait été brisé par Lord Barkis, son assassin. Il lui fallait sûrement un bon psychiatre, et surtout, un médecin légiste. Dans une ville pareille, elle devrait pouvoir en trouver.
Son agréable interlocuteur fouilla ses poches, en sortit une friandise puis reprit :


"Je n'ai, sur moi, pas grand-chose à vous offrir... mais acceptez ce menu présent, il devrait vous faire du bien."

« Je vous remercie infiniment de vous inquiéter pour moi, monsieur."


La jeune femme le regarda avec ses grands yeux bleus, et lui fit à nouveau un sourire séduisant. Elle tendit la main pour attraper la petite sucrerie que lui proposait son voisin. Elle pourra alors, à son tour le donner au premier enfant venu, fixer un tableau, ou encore s’en servir pour coller des timbres sur des enveloppes, étant donné qu’elle n’a plus de salive.
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