En pleine recherche....Ou pas [PV Blair Waldorf]

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Affaire L-156 « Keutcher contre Setzke ». Une affaire assez coriace pour notre avocat de la défense, qui avait déjà fort à faire, pendant ses « vacances » forcées. En effet, malgré les recommandations de Maya Fey, son assistante, Phoenix Wright, continuait de travailler sur des affaires et quelles affaires....
Rien que l'affaire L-156 lui donnait du fil à retordre. Une affaire qu'il pensait bien banale comparé à l'affaire du « meurtrier volant » ou encore du « samouraï d'acier ». D'ailleurs, Maya était encore effondrée à l'idée de ne plus voir la série passer, même si tout le monde regardait à présent une nouvelle série intitulée « La princesse rose ».
Quoi qu'il en soit, Phoenix avait vraiment tenu à résoudre cette affaire. Il avait même dû supplier Maya au téléphone pour qu'elle accepte de lui fournir une copie du dossier par courrier, puisque la jeune fille ne savait pas encore ce qu'était un fax.
Phoenix ne pouvait décemment pas le lui expliquer par téléphone, sinon la note de la communication risquerait d'être salée. Déjà qu'il n'arrivait pas très bien à gagner sa vie, même avec le cabinet « Wright & Co »....
Bref. C'était décidé. Phoenix prendrait cette affaire en main coûte que coûte et, l'avantage, c'était qu'au 109, il n'y avait pas une « Miss Franzisca Von Karma » dans le coin ! Cette gamine de 18 ans était un prodige du barreau et prenait la relève de son père le « Sieur Manfred Von Karma »
Relevant donc ses manches, Phoenix consulta le dossier de l'affaire. L'inspecteur Dick Tektiv lui ayant remit une copie du rapport d'autopsie, en bon et due forme cette fois. Il se rappelait, lors de son premier procès qu'il avait reçu un rapport erroné, c'était d'ailleurs pour ça que le procureur de ce procès : Miles Edgeworth, lui était tombé dessus.
D'ailleurs, il ne l'avait pas loupé. En plus l'affaire en cours était l'assassinat de Mia Fey, la soeur de Maya et le mentor de Phoenix. Du même titre que Miles, l'ami de Phoenix, était un prodige de l'accusation, Mia était un prodige de la défense.
Phoenix avait été son élève, malheureusement, la jeune femme avait été assassinée et le suspect désigné d'office avait été Maya, sa propre soeur. C'était d'ailleurs comme cela que Phoenix avait rencontré Maya.
Bref, revenons à nos moutons et à cette fameuse affaire L-156. Marcus Setzke avait, mystérieusement été tué et le suspect principal était Edward Keutcher, un médecin cardiologue, accusé d'avoir saboté ses machines.
Évidemment, le docteur Keutcher niait tout incrimination dans l'affaire mais, comment en être totalement sûr. Phoenix avait donc relevé le défi, le soucis était qu'il était au 109 et, non, dans son cabinet, donc il n'avait pas la pile de dossier pour l'aider.
Pendant que son colocataire, Anthony Stark, regardait tranquillement la télévision, Phoenix décida de prendre la voiture et se diriger vers la bibliothèque du 109 pour y rechercher de plus amples informations sur l'affaire en cours.
Il descendit donc trois étages....Par l'ascenseur, jusqu'au parking où sa voiture était, tranquillement garée. Soupirant un instant, Phoenix se plaignit :

~~J'ai comme l'impression que ma voiture fait petite par rapport à ces mastodontes de l'automobile...~~

Une seule conclusion logique s'imposa donc à lui : le manque évident de moyens...Bref, l'essentiel était que la voiture roule non ? S'installant donc sur le siège conducteur, Phoenix conduisit, jusqu'à garer ensuite son véhicule sur le parking de la bibliothèque.
Il entra ensuite dans l'établissement, évidemment silencieux. Divers étudiants potassaient leurs cours avec une assiduité hallucinante. Phoenix ne perdit pas son temps et se dirigea, immédiatement, au rayon « droit ».
Divers manuels et ouvrages étaient disposés là et Phoenix repéra le livre qui l'intéressait. Il le prit donc et se dirigea ensuite vers une table, bien décidé à potasser un peu, lui aussi. Cependant, il ne fit pas attention à son badge d'avocat qui tomba de sa poche.
Donc, une fois que l'avocat fut correctement installé, il feuilleta son ouvrage, relevant légèrement la tête lorsque la porte de la bibliothèque s'ouvrit, laissant passer une jeune femme. Il ne fit guère attention à elle, même si cette fameuse jeune femme s'était baissée pour ramasser quelque chose et se dirigeait, à présent, dans sa direction

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Blair tournait en rond à son domicile, elle allait de sa télévision dernière génération à son ordinateur portable et inversement. Elle commençait à s’ennuyer sérieusement, elle chercha dans sa bibliothèque personnelle un livre qui pourrait l’intéresser en vain, elle ne trouva pas son bonheur. Blair était une fille très cultivée, qui adorait lire. Elle avait remarqué qu’à deux pas de son immeuble, il y avait une grande bibliothèque municipale pour son grand plaisir. Elle se mit en route vers cette bastille et à peine fut-elle sortit que la chaleur étouffante du soleil l’écrasa. Agacée, la jeune femme avança avec une assurance et une élégance inégalable. Elle était vêtue d’un jean foncé moulant accompagné de bottes en cuir marron et d’un haut bouffant ivoire. Elle arriva aux marches du bâtiment, elle saisit la poignée de ce lieu de silence. A peine la porte ouverte, elle sentie la fraicheur s’échapper de la pièce. Ça fit le même effet qu’un vent frisquet s’abattant sur son visage de porcelaine.

*Enfin de la fraîcheur ! Cette chaleur enivrante je ne pouvais plus la supporter !*

Blair entra à l’intérieur ; tout était fait de bois et de pierre ancienne. Malgré sont apparence physique de femme ignorante et superficielle, Blair se sentait dans son élément. C’était une des nombreuses facettes de se personnalité.

Elle errait dans les allées à la recherche du livre qui la captiverait lorsqu’elle aperçue un homme affublé d’un costume très classe qui fit tomber un objet sur le sol. L’homme était repartit apparemment à ses recherches, Blair ramassa le bien perdu :

*Un badge d’avocat, Monsieur Wright Phoenix…*

Elle marcha en direction de l’homme au costume pour lui rendre son insigne. Quand elle fut à sa portée, Blair vit que l’individu était submergé de travail et qui justifiait donc le fait qu’il ne l’ait pas tout de suite calculé :

- Excusez-moi, Monsieur…Monsieur Wright vous avez perdu votre badge.

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Comme l’avait prévu Phoenix, il ne trouva rien de nouveau concernant l’affaire qu’il traitait mais son « séjour » à la bibliothèque était tout de même bénéfique pour lui. En effet, l’ouvrage qu’il avait entre les mains s’était, tout de même, révélé intéressant.
Il comportait des informations concernant le métier d’avocat, ainsi que le nombre d’années d’étude pour y arriver. Phoenix fronça alors les sourcils : son affaire en cours lui poserait beaucoup plus de problèmes….
Il n’avait pas imaginé ne rien trouver, surtout dans un livre parlant essentiellement de droit. Pourtant, il y avait tellement de livres dans cette bibliothèque, peut être s’était il, tout simplement, trompé d’ouvrage ?
Phoenix regarda alors sa montre, machinalement. Non pas qu’il était pressé, mais c’était devenu une sorte d’habitude, comme un tic, qu’il devait, essentiellement, à Maya, son assistante, toujours dans les bureaux du cabinet « Wright & Co » actuellement.
Bref, notre avocat était, tellement plongé dans son livre, qu’il ne remarqua pas que quelque chose lui manquait : une chose importante en plus : son badge d’avocat.
Ce ne fut que lorsqu’il sortit la tête de son livre qu’il remarqua la « disparition » de l’objet

~~Mince…Mon badge….A tous les coups il a dû tomber de ma poche…~~

Il était loin de se douter qu’une jeune femme l’avait trouvé. D’ailleurs, elle se dirigeait dans sa direction, la preuve qu’elle avait quelque chose à lui dire. Oui….On va vers les gens quand on a des choses à leur dire non ?
Peut être ne serait ce qu’un simple « bonjour », au quel cas, Phoenix serait bien embêté : en effet, sans son badge, comment prouver à ses clients qu’il était avocat et qu’ils pouvaient lui faire confiance ?
Les clients les plus méfiants pourraient le prendre pour un charlatan dont le seul et unique but serait de leur escroquer de l’argent….Phoenix voulait éviter cela à tout prix ! Heureusement, la chance lui souriait.
Apparemment, la jeune femme le connaissait. Hum….Comment diable pouvait elle le connaître alors que Phoenix ne l’avait jamais vu ? La seule explication logique semblait être ce badge qu’elle portait à la main.
Comment ? Cette jeune femme portait un badge à la main ? Se pourrait il qu’il s’agisse de son badge ? Phoenix l’espérait et, apparemment, il avait eu de la chance d’espérer. Refermant son livre, l’avocat regarda la jeune femme en la remerciant :

« Phoenix Wright ? Oui, effectivement, c’est mon nom et que puis je faire pour v….Oh mais ! S’agirait il de mon badge ? »

Décidément, il avait eu de la chance que la jeune femme passe par là. D’ailleurs, il s’empressa de répondre :

« Merci infiniment de l’avoir retrouvé ! Pardonnez moi, je peux être très tête en l’air quand je le veux….Encore merci mademoiselle…. »

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L’avocat s’aperçut que la jeune femme lui parlait et il répondit, probablement surprit que Blair connaisse son nom. Tout en remarquant qu’elle avait son badge dans la main, l’homme la remercia avec accentuation, il était apparemment ravie que B retrouve son insigne. Elle lui remit tout en lui souriant chaleureusement.

- De rien Monsieur, c’est normal, moi aussi il m’arrive souvent d’avoir l’esprit ailleurs.

*Encore une bonne action accomplie, le changement s’effectue. Je ne pense plus qu’à moi ; je deviens moins égoïste, ce n’est pas le moment de revoir d’anciennes connaissances qui pourraient, faire ressurgir la démone que j’étais.*

A ce moment Blair se mit à penser à Chuck, c’était le seul, qui avait le pouvoir de lui faire faire marche arrière. Elle ne devait pas croiser son chemin, mais paradoxalement, Blair adorait le danger.

Blair reprit ses esprits, elle était toujours aussi souriante et délicieuse. Son teint de perle était éblouissant dans ce lieu, légèrement ancien, elle était éclatante de vie. Elle reprit toujours aussi sereine et amicale :

- Le métier d’avocat n’est pas trop dur, vous vous occupez d’affaires intéressantes ? Au passage moi c’est Blair…Blair Waldorf.

La curiosité toujours dévorante de Blair était en marche. Peut-être allait-elle se faire un nouvel ami dans cette ville qu’elle apprenait à connaître de jour en jour.

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« Il semblerait que ma maladresse soit de naissance. Vous savez....Je suis assez tête en l'air, tellement que je m'en étonne moi même....C'est pour dire...Bref...Encore une fois merci car, sans mon badge, il me serait impossible d'exercer... »

« Je vous en prie asseyez vous. Je vais de ce pas faire de mon mieux pour vous donner des explications »

« En fait, le métier d'avocat est assez difficile effectivement parce que vous êtes amené à défendre différentes personnes sans savoir si elles sont innocentes ou coupables. Pour cela, il vous faut avoir différentes stratégie. Pour ma part, je décide de toujours faire confiance à mes clients et je m'efforce de les défendre du mieux que je peux. Cependant, tous les avocats ne fonctionnent pas de la même manière »

« Excusez moi Mlle Waldorf, je me suis emporté. Je ne sais pas si ces explications vous seront utiles mais....Vous aviez l'air de montrer tellement de curiosité que je n'ai pu m'empêcher de vous donner un « cours » sur le métier d'avocat...Encore une fois veuillez excusez mon emportement... »

Invité

L’homme était très reconnaissant que Blair lui ait rendu son insigne et n’hésita pas à lui dire à plusieurs reprises. Puis il l’invita à s’asseoir en face de lui afin de réponde aux questions qu’elle venait de lui poser. Il lui parla donc de son métier qui apparemment le fascinait énormément, d’après lui le métier d’avocat était difficile mais incroyablement passionnant car le fait de défendre des personnes avait l’air de lui plaire. Blair avait soif de connaissance, elle mit sa main de porcelaine sous son menton tout en absorbant les paroles de son interlocuteur au costume coloré, elle avait presque oubliait pourquoi elle était venue ici. Puis l’homme s’interrompit sur le sujet qui lui tenait à cœur pour s’excuser sur son comportement, avait-il cru ennuyer la jeune femme qui sembla surprise de sa réaction. Elle qui était captivée par son « cours », c’est le nom qu’il avait employé pour décrire la discussion qu’ils venaient d’avoir ou plutôt au monologue qu’il venait de faire. Blair remarqua que l’homme était gêné, B s’efforça d’apaiser le malaise de l’avocat.

- Vous ne me dérangez pas du tout Monsieur Wright bien au contraire, j’ai soif de connaissance, je suis curieuse de tout depuis ma naissance…après tout on apprend tous les jours…Vous avez l’air d’aimer énormément votre métier. Ca fait longtemps que vous exercez dans la profession?

Blair lança un sourire des plus chaleureux et envoutant, ses yeux noisette brillaient de milles feux avec l’éclairage de la bibliothèque. La fraicheur de la pièce s’était plue à teinter d’un rose pastel ses joues qui conservaient leurs saillance enfantine. Blair était plus resplendissante que jamais, elle inspirait la fragilité et la beauté dans ce lieu légèrement ancien et rustique.

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