Les grands esprits se rencontrent

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Le Docteur se pencha sur le petit écran qu’il tenait à deux mains, sourcils froncés et le visage (juché d'une paire de lunette) presque collé contre ledit écran.
Pour s’amuser (et parce qu’il avait du temps à perdre) il avait scanné l’immeuble à la recherche d’une quelconque présence extraterrestre. Bien évidemment il en avait trouvé. La sienne. Mais il y avait autre chose. Ce n’était pas Jack non plus (ou plutôt la moitié d'objets futuristes ou étranger à cette planète que Jack avait ramené dans ses affaires). Apparemment dans l’appartement 601 se cachait un alien. Quelle négligence de la part du Docteur que d’avoir laissé ça passer. Bon en même temps il fallait avouer qu’il ne passait pas un temps fou à errer dans les couloirs en quête de quelque chose à faire et ne connaissait pas beaucoup le voisinage. Après avoir jeté un coup d’œil à une vieille horloge qui était posée sur la console, dix neuf heures il n’était pas encore trop tard pour rendre une visite à cet extraterrestre, il se décida à se bouger.

Le Docteur s’éloigna du pilier central du TARDIS et attrapa son manteau qui avait été négligemment abandonné sur la rambarde un peu plus tôt. Il sortit de son vaisseau et se dirigea d’un pas décidé vers l’immeuble qui n’était pas très loin de là.
Face à quoi allait-il se retrouver ? Un adipose peut être…quoi qu’il n’aurait pas grand-chose à faire ici. Espérons que ce ne soit pas un dalek. Même si le Docteur voyait mal l’intérêt d’un dalek à s’installer dans un appartement et peu de chance qu’il se cache, pas le genre de ses vieux ennemis. Peut être un Raxacoricofalapatorien. Si la personne qu’il allait rencontrer était forte et laissait échapper des gaz, il se méfierait.

Le Docteur attendit l’ascenseur en trépignant appuyant sur le bouton toutes les 5 secondes. Quand enfin les portes s’ouvrirent il s’engouffra à l’intérieur. Pour toujours trépigner d’impatience en attendant que l’ascenseur arrive à destination.
Bon, quelle excuse allait-il bien pouvoir sortir ? Il devrait essayer de la jouer fine et par sous-entendu. Le ‘Bonjour, je suis alien, et toi aussi d’après ce que j’ai vu’ aurait été intéressant mais si jamais l’alien cherchait à cacher sa présence il risquait de se faire mettre à la porte. Le Docteur sortit d’une des poches de son manteaux un vieux porte feuille rapiécé. Il improviserait comme il le faisait toujours, et son papier psychique allait une fois de plus lui être bien utile.

Il frappa trois coups à la porte et attendit avec un sourire qui lui barrait le visage.

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La journée avait été longue, de nombreux cours s'étaient plutôt bien passés et elle avait pris le temps de passer à la salle d'entrainement. Certains étudiants avaient voulu profiter de son âge et de sa féminité pour l'impressionner et s'étaient, rapidement, trop à leur gout, retrouvés au tapis, un respect nouveau pour leur enseignante dans le regard. si beaucoup l'avaient pris pour une intellectuelle qui ne connaissait rien du terrain ils déchantèrent se jour là après quelques raclées bien senties que ce soit en lutte ou en combat armé. Le capitaine Samantha Carter n'avait pas perdu la main et continuait de s'entrainer. Bien sur la présence d'un symbiote Tokra dans son corps l'aidait un peu, renforçant ses muscles et sa résistance à la douleur, mais elle n'allait surement pas le leur dire.
Sam venait à peine de rentrer de l'académie militaire et portait encore son uniforme, occupée à se faire du café avant de plonger, encore, dans des nombres astronomiques qui permettraient, peut être, de trouver une solution à ce problème de porte des étoiles. Jolinar l'aidait bien sur, les deux esprits discutant à bâtons rompus, à la vitesse de la pensée, sans perdre de temps en vaines paroles pouvant être mal comprises.
Les trois coups à la porte les tirèrent donc d'une discussion sur la relativité et les vortex qui promettait d'être passionnante. Sam se demanda un instant qui ça pouvait être puis alla ouvrir, sa tasse de café fumant à la main.
Elle découvrit un étrange jeune homme aux cheveux bruns et au sourire charmeur quoique trop...grand pour être vrai d'une certaine façon. Ses yeux pétillaient d'une étrange malice et son attitude pouvant sembler nonchalante au premier abord ne le semblait pas tant que ça en y regardant à deux fois. Sam haussa intérieurement les épaules aux pensées de Jolinar, méfiante comme toujours et accueilli le jeune homme d'un sourire aimable.

"Bonjour, vous désirez ?"

Elle songeait à un vendeur en porte à porte, ou un type passant demander des sous pour une quelconque association, vu qu'il n'avait pas la valise habituelle du démarcheur. Il n'avait pas non plus de calendrier, exit les pompiers et les facteurs donc. Restaient un bon millier d'associations diverses, sans compter les sectes et mouvements religieux...Oui, il avait bien une tête de représentant d'une religion étrange et il serait bien reçu.
Sam était croyante mais elle avait vu au cours de ses missions les dangers que peuvent représenter les religions et les faux Dieux. Pour elle la Toute-Puissance Divine ne l'était que si elle s'accompagnait d'un lâcher-prise total sur les êtres qu'on prétend dominer. Sans quoi on n'était jamais qu'un esclavagiste, un Goa'uld. Les religions mises en place par les Asgaards étaient plus saines mais limitaient les connaissances des humains sous leur garde et cela ne lui convenait pas non plus. Quand aux Ori, n'en parlons pas, ils étaient fous et le faisaient payer autour d'eux. La conversion n'en est une que quand elle est spontanée, sinon cela n'a aucun sens.

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Le Docteur se passa la main dans les cheveux et jeta un coup d’œil dans le couloir vide et silencieux. Il trépignait à l’idée de découvrir à quoi ressembleraient cet extraterrestre et les raisons pour lesquelles il s’était installé ici, et il cherchait par la même occasion une excuse pour entrer dans l’appartement, même si l’improvisation n’avait jamais été un problème chez lui.
La porte s’ouvrit sur une jeune femme blonde aux cheveux courts. L’alien la dépassait de quelques centimètres. En voyant l’uniforme qu’elle portait l’extraterrestre eut un petit reniflement dédaigneux à peine perceptible. Il s’entendait rarement avec l’armée. Peu importe ce n’était pas le moment de s’arrêter sur des détails de ce genre. D’une voix forte il s’exclama en mettant son papier psychique sous le nez de la jeune femme :

-Bonjour ! Dr Peter Venkman de la brigade S.O.S Fantômes !

Avant que son interlocutrice n’ai pu ajouter quoi que se soit il se glissa dans l’appartement replongeant son portefeuille dans une poche. Voilà, il était à l’intérieur, c’était déjà ça de fait. Les mains dans les poches de son long manteau il jetait des coups d’oeils intéressé au mobilier. Après avoir laissé planer quelques courtes secondes durant lesquel il avait chantonné :’ If there's something strange in your neighborhood. Who ya gonna call? GHOSTBUSTERS’ il se tourna vivement vers la jeune femme, toujours un large sourire aux oreilles.

-Je chasse les fantômes, et quelqu’un de votre voisinage m’a annoncé qu’il y avait une…euh…espèce d’activité paranormal dans votre appartement. Oui, comme le titre du film. Mais peu importe. Il a donc appelé la brigade et je viens voir ça de plus près et…Oh-ho-ooh ! Intéressant…

Le Docteur traversa la pièce en quelques enjambées et se planta face au mur, pointant du doigt une grosse tâche d’humidité en hauteur.

-Ca ! Caaa…ça c’est la preuve qu’un fantôme se trouve ici.

L’alien tira une chaise vers lui, la posa contre le mur et grimpa dessus, sortant ses lunettes d’une poche et une loupe d’une autre, observant de plus près la tâche d’humidité qui n’était qu’une bête tâche d’humidité.

-Eeh ! Vous avez de la chance qu’on ai appelé…C’est l’œuvre d’un gozer !

Le Docteur avait déjà regardé rapidement quelques épisodes de la série Ghostbusters, il espérait que ce ne soit pas le cas de la jeune femme qui l’avait invité (Elle avait été un peu forcée,d'accord). Il remplaça sa loupe par un pinceau et se mit à balayer la tâche d’un air très sûr de lui.

-Alors, vous…vous êtes ici depuis longtemps, hum ? Il marqua une courte pause et reprit aussitôt. Et sinon, vous y croyez vous aux esprits, fantômes, extraterrestres ou phénomènes paranormaux? Car parfois certains clients n’y croient pas. Mais ça ne les empêche pas d’être là.

Après avoir passé son pinceau une bonne dizaine de fois sur toute la surface de la tâche, et avoir faillit tomber de son perchoir, il sortit une gouge de sculpteur biseautée et gratta la surface du mur avec frénésie sans vraiment faire attention au fait qu’il bousillait le mur.

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Sam n'eut pas le temps de lire le papier, sans doute faux, que lui montra le jeune hurluberlu, ghostbusters, rien que ça. Certes sam n'avait jamais rien eu, malgré ses connaissances, d'une de ces jeunes ado boutonneuse qui regardent des séries de SF en imaginant la venue des petits hommes gris...Ce qui était d'ailleurs ironique si on constatait qu'elle els avait rencontré, finalement, mais tout de même elle avait une vague culture cinématographique, principalement grâce à Teal'c qui adorait le cinéma, surtout els films idiots sur les extra-terrestres et autres phénomènes paranormaux.

elle n'eut pas el temps de repousser le jeune homme qu'il était entré, la prenant par surprise. Elle alla poser sa tasse de café en le gardant à l'oeil quand il se jeta sur une tache d'humidité à son plafond, clamant que c'était là l'œuvre, à n'en pas douter, d'un gozer.

Jolinar fulminait à l'intérieur de l'esprit de Sam, ce type ne lui inspirait pas confiance...Oui bon d'accord c'était souvent le cas mais là tout de même, soit il sortait tout droit d'un asile de dingues soit c'était un très mauvais stratège et un piège plus que grossier.
Sam quant à elle hésitait sur la conduite à tenir, il ne semblait pas dangereux et elle s'était rapprochée du téléphone pour appeler la police quand il commença à poser des questions. Elle laissa alors la place à Jolinar, ses yeux s'illuminant un bref instant dans le dos du soit-disant Docteur Venkman fort occupé à démolir un mur qui n'était pas en si mauvais état et n'abritait surement pas de gozer.

Elle s'approcha de la chaise sur laquelle il était juché et le tira à terre par son long manteau marron.

"Peter Venkman ? C'est un personnage de film. Qui êtes-vous et que faites-vous chez moi ?"

Mais une chose inquiétait Sam, il avait posé des questions sur le paranormal ET les extra-terrestres, les espions normaux étaient généralement plus discrets, plus dégourdis et cherchaient à découvrir les secrets de la Défense, pas du paranormal. Se pourrait-il qu'il sache qui elles étaient ? Et dans ce cas comment ?
Jolinar avait immobilisé le Docteur, s'appuyant sur les connaissances de combat de Sam et la force que lui conférait son symbiote, nul doute que l'étrange personnage ne pourrait pas bouger sans aovir convaincu Jolinar de le lâcher.

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L’alien expliquait en long et en large à quel point les gozer étaient malfaisants (ils volaient des sucreries, rayaient le parquet en faisant glisser les meubles et toutes sortes de choses dans le même genre) quand il se retrouva au sol sans trop savoir comment. Le Docteur ouvrit la bouche pour expliquer qu’il n’avait pas encore tout à fait terminé mais il n’eut pas le temps qu’il se retrouva immobilisé contre le mur. Bon. Ce n’était pas le genre de chose qui lui arrivait souvent mais il ne paniqua pas pour autant. Après tout la jeune femme n’était pas aussi terrifiante qu’un slitheen ou un taureau dans une arène qu’il avait dû arrêté (en lui parlait, c’était une brave bête en fait). Par contre s’il avait d’abord cru que la jeune femme était entrée dans l’armée grâce à ses capacités intellectuelles plutôt qu’à sa force physique il remarquait le poids de son erreur.
Le seigneur du Temps ne tenta pas de se dégager, son sourire ne s’était toujours pas effacé.

-Mes parents étaient fan de la série et ils ont décidés de m’appeler comme un des héros. Ah. Non. Une minute. Non, ça ne correspond pas à l’âge que je fais. Mince.

Il marqua une pause et jeta un coup d’œil au plafond étirant une petite grimace accompagnée d’un long ‘well’.

-Ecoutez, je suis contre toute forme de violence, si on pouvait régler ça calmement et sans se…euh…en me laissant libre de mes mouvements et euh gestes...

Le Docteur afficha un sourire ravi, mais doutait qu’il puisse convaincre la jeune femme de le lâcher avec de tels arguments. Bon, il pouvait toujours dire la vérité. Si elle était bien une alien elle le croirait –avec un peu de chance. Sinon on verrait bien.

-Je suis le Docteur. Oh, pas le Docteur Venkman, mais juste le Docteur....tout court.

Il grimaça, cherchant la meilleur manière d’expliquer la raison pour laquelle il avait cherché à s’introduire dans un appartement, exceptée celle de détruire le mur.

-Disons que…J’ai remarqué que vous étiez…différente. Oh, je ne parle pas d’une mauvaise différence, eh ! En fait je ne sais pas si c’est une bonne différence, une mauvaise différence ou juste une différence. Hum…

Il s’arrêta là. L’option ‘Bonjour, je suis un alien, toi aussi non ? Sinon ça veut dire que mon vaisseau à encore fait une erreur, mais pas de soucis ça lui arrive souvent ces temps-ci’ s’approchait de plus en plus.
Le Docteur tenta d’esquissa un mouvement pour porter la main à sa poche et attraper son tournevis mais il abandonna bien vite cette idée.

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Jolinar haussa des sourcils intrigués quand il parla de la série puis de l'âge qu'il faisait. Ok c'était clair, le type était totalement dérangé. Mais que diable venait-il faire ici, justement chez elles ? Elle resserra la prise tandis que Sam tentait de se rappeler si elle avait déjà croisé des aliens pouvant changer de forme. Bien sur les Asgards avaient des formes humanoïdes sur des hologrammes mais celui là était bien solide et ce n'était donc pas ça. En plus les Asgard la connaissaient et se seraient contenté de se téléporter dans son appartement sous une forme normale. Ce n'était pas un Goa-uld, d'abord ils étaient moins bêtes et surtout avec le Naquada dans leur sang Jolinar l'aurait détecté depuis longtemps. Il y avait les Nox qui se rendaient invisibles mais...Ce n'était pas ça, et puis ils ne mentaient pas, ce n'était pas dans leur culture. Les Reetous...non plus aucune rapport. Sam soupira intérieurement, elle ne voyait vraiment pas.

-Ecoutez, je suis contre toute forme de violence, si on pouvait régler ça calmement et sans se…euh…en me laissant libre de mes mouvements et euh gestes...

"Commence par me dire qui tu es et ce que tu fais chez moi, ensuite on parlera de ta liberté de mouvement"

Dit Jolinar d'un ton calme mais non dépourvu d'une certaine menace.

-Disons que…J’ai remarqué que vous étiez…différente. Oh, je ne parle pas d’une mauvaise différence, eh ! En fait je ne sais pas si c’est une bonne différence, une mauvaise différence ou juste une différence. Hum…

"Tu t'embrouilles Venkman, ou Docteur puisque tu prétends t'appeler ainsi, explique toi "

*** euh...Jolinar, on ne va pas pouvoir le tuer, il va falloir appeler le Général s'il nous espionne, ici on n'est pas en guerre...enfin si on l'est sauf que personne ne le sait.***

***D'abord on le fait parler, ensuite on appelle le général, promis je l'abimerais pas trop***

Sam était un peu inquiète, le pas trop de Jolinar était quelque peu différent du sien, et elle connaissait la méfiance et l'agressivité de son amie et symbiote. Mais elle lui laissa les commandes, sachant qu'elle pourrait les reprendre dès qu'elle irait trop loin.

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Le Docteur, loin d’être effrayé se contenta d’une grimace lorsque la jeune femme resserra sa prise. Loin d’être dans une position confortable il retrouva rapidement son habituel sourire et il s’exclama d’une voix enjouée, mais avec quelques difficultés d’élocutions étant donné que sa charmante interlocutrice avait resserrée sa prise :

-Vous êtes aussi agressive qu’un Slitheen et avez recourt au même méthode pour faire avouer aux gens ce que vous souhaitez, mais bon, cette enveloppe ne pourrait pas en cacher un, même tout petit, et vous restez plus malin qu’eux.

Provoquer la jeune femme qui avait clairement le dessus n’était peut être pas la chose la plus intelligente qui soit à faire, mais l’alien doutait qu’elle le tue de suite (ou qu’elle le tue tout court). Au moins il avait capté son attention et piqué sa curiosité ; cela le maintiendrait certainement en vie. Il reprit son souffle et articula :

-En tout cas je vais devoir me plaindre des conditions dans lesquelles nous sommes reçu à mon patron ; ça ne donne pas envie de venir chasser les Aru après. Ah, non…Gozer c’est ça ?

Le Docteur tenta un nouveau mouvement pour se dégager, ou du moins pouvoir être plus à son aise, mais ce fut un échec et il n’insista pas. Le seigneur du Temps regarda la jeune femme dans les yeux ayant reprit son sérieux, où tout le sérieux dont il était capable. Il prit une petite inspiration (ce qui ne fut pas aisé et il semblait plus proche d’un feulement de chat enroué qu’autre chose) :

-J’étais dans mon…vaisseau et j’ai scanné l’immeuble pour voir s’il y avait d’autre extraterrestres que moi qui y vivait. Oh, je ne pensais pas recevoir de réponses favorables mais je me trompais.

Le Docteur s’arrêta et étira un sourire qu’il voulait rassurant.

-Voilà vous savez tout. Si vous pouviez me lâcher nous pourrions approfondir tout ça de manière plus…euh...civilisée que celle-ci.

Le seigneur du Temps la regarda d’un air encourageant, puis il se rappela une chose essentiel, qu’il aurait dû faire remarquer depuis le début. Il fit un brusque mouvement avec l’intention de lever les bras en l’air mais toujours aussi bloqué, il ne parvint pas à grand-chose. Il s’exclama donc à toute vitesse, comme si ça vie en dépendant :

-Et je n’ai pas d’armes ! Jamais d’armes sur moi…excepté un pistolet à eau, mais je n’ai jamais fais de mal à personne avec, sauf à un pyrovile.

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*** Slitheen, un truc de film ? Sam ?***

*** Pas à ma connaissance, ça ne me dit rien...Un extra-terrestre de ta connaissance ?***

*** Non plus***

*** Donc c'est réglé il est fou, ou idiot, ou les deux, on appelle le général et l'asile et on le fait enfermer***

Jolinar hésitait à relâcher sa prise mais le Docteur bougeait un peu trop à son gout, les fous peuvent être dangereux, ça n'empêche pas. Et le fait qu'il continua de jouer sa comédie idiote de Peter Venkman était particulièrement énervant et déstabilisant, Jolinar ne comprenait pas où il voulait en venir et ça l'intriguait, mais pas assez toutefois pour le laisser libre de ses faits et gestes. son mouvement pour se dégager et parvenir à respirer ne fut pas couronné d'un franc succès, loin de là et ne contribua pas à atténuer la méfiance de Jolinar. Le moment décisif fut quand il parla de vaisseau, ou d'extra-terrestre, ou quand il annonça savoir qu'elle en était un, là il marqua des points, mais pas vraiment dans al catégorie confiance. Sam en était restée sans voix, ou plutôt sans pensée un seconde puis cela fusa.

*** Scanné ? Vaisseau ? Et pourquoi je n'ai pas été avertie si un vaisseau a atterri ici ?***

*** Tu plaisantes, votre technologie est si primitive, ils ne le savent même pas en haut lieu***

*** Jolinar ! enfin...tu as sans doute raison, il faut appeler le général.***

*** Tu veux t'en charger ? Après tout c'est moi qu'il a détecté, peut être que toi...***

Sam repris le contrôle et relâcha sa prise sur le Docteur qui venait d'annoncer n'être pas armé, sauf d'un pistolet à eau. Elle s'éloigna d'un pas et désigna le canapé d'un signe de tête.

"Un vaisseau, un extra-terrestre, après GhostBusters vous nous refaites Men In Black ? Je devrais vous appeler D peut être ? Navrée pour ma méfiance, quand on travaille dans l'armée on a parfois tendance à tirer avant de poser les questions. Je vous ai pris pour un voleur...Et maintenant je vous prend surtout pour un fou. Expliquez-vous, et si vous êtes un extra-terrestre il va falloir me le prouver, ce qui promet d'être intéressant attendu que je n'y crois nullement."

Elle s'installa dans un fauteuil face à lui, sur ses gardes malgré son air dégagé et son sourire aimable.

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Une fois libre de ses mouvements le Docteur se passa la main sur la gorge, sourcil froncés et marmonna quelques paroles incompréhensibles pour lui-même ; ce ne fut qu’après qu’il reporta son attention sur la jeune femme qui l’invita à s’assoir sur le canapé. L’extraterrestre se doutait qu’il valait mieux obéir, et il montra toute sa bonne volonté à faire ami-ami (ou du moins connaissance-connaissance) avec la jeune femme en allant tranquillement se poser avec nonchalance sur le fauteuil.
A la remarque sur Men In Black l’alien haussa les épaules :

- Well…, si ça vous fait plaisir ; mais je ne chasse pas les extraterrestre en fait. Enfin, si. Seulement quand ils envahissent la Terre en fait. Et quand je suis dans le coin. Ce qui arrive souvent j’ai l’impression.

Il se montrait impoli en coupant de la sorte son interlocutrice mais c’était plus fort que lui, il parlait souvent, trop souvent. Et en général s’était pour raconter n’importe quoi, il l’admettait.

Le Docteur laissa échapper un ‘Eh!’ méprisant qui montrait clairement ce qu’il pensait de l’armée, et était tout à fait d’accord avec la jeune femme. Ils tiraient et réfléchissait, méthode que le Docteur désapprouvait totalement, et il le rappelait assez régulièrement à UNIT quand ils se croisaient. Cependant il ne fit aucune remarque, pas besoin de compliquer encore les choses.
Alors que l’inconnue prenait place face à lui, le Docteur l’observa, un sourcil arqué. Un sourire s’étira sur son visage.

- Au contraire je pense que vous y croyez. Car si ça n’avait pas été le cas vous ne m’auriez pas relâché, ou bien vous auriez fait en sorte que je sois hors d’état de nuire. Un fou peut être dangereux. De plus vous m’avez cru sur parole quand je vous ai dit que je n’avais pas d’armes, vous avez donc certainement été intrigué.

L’alien se leva d’un bon et fouilla dans la poche intérieur de son costume sans pour autant s’arrêter de parler.

- Et un voleur n’aurait certainement pas prit la peine de frapper et d’aller s’acharner sur le mur de sa victime. Où alors les règles de bienséances ont quelques peu changées. Enfin… bienséances. Bref, votre preuve.

D’un geste triomphant le Docteur sortit de sa poche l’objet convoité ; son tournevis sonique qu’il brandit vers la cuisinière. Après que l’engin ai laissé échapper un bourdonnement et une lumière bleue les plaques électriques s’allumèrent. Le regard triomphant le seigneur du Temps se tourna vers la jeune femme.

-Alors?

Il fit tournoyer habilement son tournevis entre ses doigts avant de le remettre rapidement à sa place initiale. Oh bien sûr si son interlocutrice était de mauvaise foi elle pourrait toujours prétexter qu’il avait trouvé cet engin dans la rue et apprit à s’en servir. Il trouverait dans ce cas un autre moyen de la convaincre ; éventuellement en l’emmenant voir le TARDIS. Certes il pouvait l’avoir trouvé au coin de la rue aussi mais lui seul avait la clé. Ou moins loin ; il y avait ses deux corps. Bref, l’alien avait un éventail de propositions à offrir à la jeune femme dont il ne connaissait toujours pas le nom. Il allait d’ailleurs le lui demander mais il se rappela brusquement que les plaques de gaz étaient toujours ouvertes. Le Docteur sortit donc de nouveau son tournevis et sans faire de manière refit les mêmes gestes qu’un peu plus tôt pour éteindre la cuisinière.

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Sam eut un sourire puis plongea ses yeux dans ceux du Docteur.

"Je suis une scientifique, Docteur, puisque tel semble être votre...nom. Votre..télécommande ou je ne sais quoi est fort sympathique au demeurant mais en quoi est-ce extra-terrestre ? Si vous saviez le nombre de technologiques que je connais et que nombre de terriens prendraient pour extra-terrestres, alors qu'elles sont juste le fruit d'avancées scientifiques."

Elle se leva et se dirigea vers la cuisine, tournant le dos à son interlocuteur.

"Quand au danger que vous pourriez représenter, ne le prenez pas mal mais sans armes vous ne faites pas vraiment le poids, je suis une scientifique mais je suis aussi Major dans l'armée de l'air. Vous voulez du café ?"

Sans attendre la réponse elle alluma la cafetière et commença à préparer le breuvage, elle en aurait besoin, elle.

*** Amusant son truc pour les plaques, ça marche comment à ton avis ? ****

*** aucune idée Jolinar, ça fait un bourdonnement bizarre, moins bizarre que quand il parle cela dit. Mais je n'arrive pas à comprendre comment il t'a détectée.***

*** Oui, c'est étrange, les technologies humaines ont un mal fou à me détecter, donc....***

*** Il dit peut être vrai....Mais de quelle planète viendrait-il ? Cette technologie ne ressemble à aucune de celle que nous connaissons ***

*** La Voie Lactée est vaste, sans parler de la galaxie de Pégase et de toutes les galaxies où il n'y a pas de portes, les Anciens ne sont pas allés partout peut être.***

*** Hum...sans doute oui.***

Elle revint vers le Docteur, l'observant depuis l'embrasure de la porte.

"D'autres preuves, Docteur ? Celle la ne me semble pas convaincante ? Par contre je serais curieuse de savoir ce qui clochez chez moi, mon docteur serait ravi d'apprendre que je ne suis pas humaine, il trouve que je ne suis pas assez souvent malade pour l'enrichir."

Le café semblait prêt et elle attendait la réponse du Docteur avant d'aller remplir la(les) tasse(s).

Spoiler:

» Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)