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 Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)

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MessageSujet: Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)   Les esprits fous se retrouvent  (Le Joker) EmptyDim 27 Sep 2009, 13:52

Spoiler:

Pour l’Act 2, joli décor. Vaste bâtiment, murs en brique, toiture en tôles ondulées, ancienne usine sidérurgique où s’alignaient le long des murs des vingtaines de caisses en bois. La lumière extérieure filtrait à travers les carreaux poussiéreux et pour la plupart brisés des fenêtres creusées tout en haut des murs. Bref, l’endroit avec un faux air Gothamien tout à fait séduisant. Un peu à l’écart du centre ville, une demi-heure de voiture à tout casser, personne n’y avait légalement foutu les pieds depuis la fermeture de l’usine, il y a à peu près deux ans. Les clodos y passent des nuits et se servent des alentours comme de toilettes, c’est laid, délabré au point d’en être dangereux, des bouteilles cassées sont entassées de ci de là et le silence, à l’heure où Harley passait ce qui avait l’air d’être une porte d’entrée, était pesant. Le meilleur terrain de jeu qu’on puisse trouver sur des kilomètres à la ronde.

Machinalement, elle testa l’écho de sa voix, sachant éperdument qu’elle était toute seule ici. Toute seule pour le moment.
Il s’était passé bon nombre de phénomènes étranges depuis son arrivé. Arkham lui avait conseillé de quitter Gotham, histoire de se remettre proprement de son traitement et de finir prestement sa carrière meurtrière loin des « tentations », comme on éloigne une petite fille d’une boîte de friandises. Gotham fourmillait de « tentations », retomber dans le cercle vicieux du crime était un jeu d’enfant là bas. Mais le psy n’a-t-il pas dit aussi que « Tant que le Joker sera mort, Harley Quinn restera en paix ».
Le Joker était revenu d’entre les morts, et ça les blouses blanches d’Arkham l’avaient pas prévu. Même si fort laissait à penser qu’ils préféreraient savoir le Joker près d’Harley Quinn plutôt que vivant et près d’eux. Qui plus est, à tous les coups elle était ravie de replonger, cette fanatique.

Maquillée comme le veut la coutume, elle portait cette paire de lunette de soleil jaune (totalement inutile vu la teinte que prenait le ciel d’ailleurs), de longues bottes noires, une jupe blanche et une chemise rouge mal boutonnée sans oublier les traditionnels gants dépareillés, un rouge un noir. Armée, certes, mais plus à titre décoratif que par utilité. Harley Quinn au renouveau.
Elle grimpa l’escalier qui donnait accès à l’étage supérieur. Une fois arrivée, elle s’accouda à la rambarde, dominant désormais tout l’intérieur.

Restait plus qu’à attendre.
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MessageSujet: Re: Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)   Les esprits fous se retrouvent  (Le Joker) EmptyMar 20 Oct 2009, 20:14

Arrivé au point de rendez-vous, le Joker prit son temps pour franchir le seuil du bâtiment. Un petit regard alentour pour s'assurer de ce que lui réservaient les environs : bouteilles cassées, une vague odeur d'un je-ne-sais quoi mêlé à des relents de pourriture qui flottaient dans l'air, une lumière rendue presque grise elle-même par la poussière qui collait aux quelques carreaux intacts du bâtiment. La poésie urbaine à l'état pure. Fermant les yeux, il s'imprégna un instant de l'atmosphère de renfermé malsain qui semblait coller aux moindres recoins du bâtiment. L'endroit était à son goût, il pouvait presque envisager d'en faire un point de rendez-vous régulier - nul doute que cette fois-ci, sa collaboratrice avait fait preuve d'un esprit de discernement certain quant au choix du décor. D'ailleurs, en parlant de cette dernière ... Lentement, délibérément, il leva les yeux à l'endroit où se trouvait Harley, un large sourire fendant son visage lorsque son regard se posa sur elle.

J'aime assez ton goût pour la décoration d'intérieur, Harley très chère. Un peu minimaliste, peut-être, mais néanmoins charmant. Je vois que notre dernière expérience ne t'a pas donné la peur des hauteurs ...

Montant les marches qui le séparaient d'elle, il examina Harley avec attention le temps qu'il lui fallut pour arriver à son niveau. Une certaine élégance alliée à ce qu'il fallait de folie. Loin de l'apparence plus conventionnelle qui était la sienne lorsqu'il l'avait croisée dans l'ascenseur, quelques jours plus tôt, et déjà bien plus appréciable ... Bien plus désordonné. Arrivé à son niveau, il se tourna vers la balustrade, regardant d'un oeil empli d'intérêt le sol poussiéreux qui s'étendait en contrebas. Un ou deux étages seulement, mais un joli décor.

Pourquoi est-tu venue dans cette ville, Harley-girl ...

Pivotant sur ses talons, il se retourna vers elle, s'asseyant se hissant pour s'asseoir négligemment sur la rambarde.

Et puis, plus intéressant, comment es-tu sortie d'Arkham : par la petite porte dérobée de l'entrée des artistes - ou bien par la grande porte, avec un joli certificat pour indiquer que tu es rentrée dans le rang ?

Harley avait un petit je-ne-sais quoi de changé, et cela ne lui avait pas échappé lors de leur précédente entrevue. Il avait le sentiment que son dernier séjour à Arkham n'y était pas étranger ... Ainsi, que peut-être, sa dernière petite descente d'immeuble sans passer par l'ascenceur. Harley, malgré ses autres qualités, était après tout du genre à s'arrêter sur ce genre de petit détails ...
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MessageSujet: Re: Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)   Les esprits fous se retrouvent  (Le Joker) EmptyMer 28 Oct 2009, 00:11

- Arkham m’a dit « Eloignes toi du Joker et tu vivras dans la paix et la sérénité ». Alors je suis parti, parce que de toute façon vous étiez mort. J’ai prit le train et hier je rentrais dans mon nouveau chez-moi et vous étiez là.

Harley eu un regard légèrement attristé pour la pointe de ses chaussures. Eh merde, ça allait être dur de mentir. Soit, elle aurait mille fois préféré passer à côté de leur petite mésaventure, comme il disait, et si possible jeter également aux ordures le chapitre qui suivait avec infirmiers attentionnés et fauteuil roulant. Mais qui mieux que le Joker pour savoir que quand il s’absentait plus d’une journée, elle laissait au placard son aliénation ? Quand à ce qui était d’expliquer ce qui ne s’explique pas, la raison de sa venue en ces lieux était le pur fruit du hasard.

-Vous étiez mort… ! finit-elle par contester, les poings sur les hanches, Je n’allais pas reprendre les… « affaires » à votre place ! Et puis personne ne me prenais au sérieux dans cet asile de tarés. En plus vous voyez, c’est pas un joli diplôme qui m’a rendu mon job, mes lunettes et toute ma tête !

Son air boudeur de petite fille devait tourner au ridicule le sérieux de ses paroles. Peut-être exagérait-elle un brin. On la prenait très au sérieux, en fait. La flicaille lui avait même demandé de les aider à arrêter le Joker. La bonne blague ! Et puis son cas avait prit pas mal d’ampleur depuis sa dernière visite. La camisole, elle y avait eu droit et les calmants aussi. Se taper la tête contre tous les murs était un moyen de détente très recommandable.
Instinctivement, elle s’éloigna de la manière la plus naturelle possible de la rambarde, des fois qu’il regretterait qu’elle soit toujours sur pied. Une seconde leçon de vol ne l’intéressait pas. Après tout, si une fois encore ça tournait à l’engueulade, c’était lui qui avait commencé. Associant sa force physique et morale, elle serait bien incapable de l’envoyer vérifier si le sol est plus propre au rez-de-chaussée. Qui plus est elle était contente qu’il soit finalement toujours en vie.
Elle omit volontairement de parler de son meilleur ami aussi, la chauve souris humaine, qui avait levé le camp peu de temps avant lui. Elle flairait le lien entre ses deux disparitions soudaines. Exécutant deux petits pas de danse improvisés, elle s’éloigna un petit peu. Il avait raison, la déco était vraiment sympa.


-Je ne vous demande pas pourquoi vous avez levez les voiles sans crier gare, moi.

Il est vrai qu’elle ne lui demandait jamais grand-chose, en fait. Une augmentation affective, nada, sa dernière tentative s’était mal terminée, le pourquoi des deux cicatrices non plus, ça a de la classe et il raconte de jolies histoires dessus même si le vrai et le faux sont impossible à départager, et rien non plus pour ce qui était de son job avant de se lancer dans le terrorisme. Pourtant ce n’était pas l’envie qui lui manquait.
Enfin, même si les conditions s’y prêtait, elle n’était pas et n’avait jamais été réellement malheureuse. Si ça pouvait continuer ce serait bien.
Harley était un peu plus hardie que d’habitude, c’était étrange. L’idée la fit sourire, elle ricana.
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MessageSujet: Re: Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)   Les esprits fous se retrouvent  (Le Joker) EmptyJeu 05 Nov 2009, 02:14

Ainsi donc, avant de le rencontrer de nouveau la petite Harley était en passe de recommencer une toute nouvelle vie ... Le Joker ne put s'empêcher de sourire à cette idée. Que ce soit Dieu où le diable qui l'ait remis sur son chemin, il avait joué un bien mauvais tour à sa petite brebis égarée – car il n'en avait pas le moindre doute, sans lui elle serait parvenue à se tracer une toute nouvelle route à l'écart de la criminalité. Elle avait cette petite étincelle de bon en elle qui lui faisait trouver la voie qui convenait une fois séparée de son influence.

Oh mais maintenant, il ne pouvait pas ignorer ce petit pied de nez du destin si délicieusement inopinément amené. Non, cela aurait été une insulte à "l'âme d'artiste" qui sommeillait en lui. Il la laissa parler sans l'interrompre, pourtant, elle avait besoin de vider son sac manifestement et pour une fois, il était disposé à l'écouter. C'est qu'elle avait gagné en cran, la petite Harley, pendant tout le temps de leur séparation. A moins que ce soit son petit plongeon vers une mort supposément certaine et les longs mois de rétablissement qui s'étaient en toute logique ensuivis qui lui aient fait prendre finalement le recul nécessaire face à sa situation. Ce qui ne tue pas nous rend plus fort, disait-on – même si lui-même avait sa propre vision du séculaire proverbe.

Quoi qu'il en soit, sa collaboratrice comme il se plaisait à l'appeler avait quelque peu changé, et il prit soin d'écouter chacun des mots qu'elle lui disait pour tracer les contours de cette nouvelle Harley.


J'étais "mort", hein ? C'est donc comme cela qu'ils ont expliqué ma disparition, à Gotham ...Statua-t-il avec un petit sourire amusé. Bah, cela semble plutôt logique, je suppose qu'on ne peut pas leur en vouloir.

En y réfléchissant, il ne s'était pas demandé une seule fois ce que Gotham avait pu dire de son départ. Une fois qu'il l'avait quitté, elle avait tout bonnement cessé d'exister à ses yeux. Comme si elle n'était là que parce qu'il en avait décidé, qu'il l'avait vu comme un terrain de jeu adapté – qui disparaissait de ce fait par définition à l'instant même où il n'y accordait plus d'intérêt, et avec elle tous les gens qui y vivaient. La petite Harley ici présente venait pourtant contredire cette hypothèse. Étrangement cependant, ce petit trait de continuité n'était pas tout à fait désagréable.

Et puisque tu sembles te poser la question, je vais te la retourner. Pourquoi diable serais-je resté à Gotham ? À quoi ressemblait-elle, depuis que son petit justicier a mis les voiles ? Un joli bac à sable dont on n'a même plus besoin de gratter la surface pour voir qu'il est strié de crottes de chien. Elle n'avait plus aucun intérêt, alors j'ai changé d'air ... Voir ce qu'il y avait à souiller dans cette jolie ville toute pure.


C'est avec une pointe de satisfaction qu'il l'avait vu s'éloigner, mine de rien. Il s'était mis sciemment en équilibre sur la balustrade, pour vérifier jusqu'à quel point sa jeune associée avait changé durant son absence – de ce jour autant qu'avant, quand bien même il poserait la main de cette dernière sur son épaule, elle était bien incapable de franchir ces quelques millimètres qui lui rendrait la pareille du plongeon par lequel il l'avait précipitée ...


Alors, j'étais mort, et tu as décidé de changer de vie. Un peu versatile, certes ... Mais ça se conçoit. Maintenant que tu as constaté que ce n'était pas le cas – ou alors, pour une fantôme, je suis vachement bien conservé ...

Il esquissa un sourire quelque peu carnassier.

J'aime bien ce nouveau "cran". Oui, beaucoup, du moins pour le moment. Alors cette fois, je te suis tout ouïe, attentif et patient. Comme tu peux le voir, tu n'as rien à craindre, puisque cette fois c'est moi qui me trouve le plus près du vide ...

Plus d'appréciation, cela allait de paire avec bien plus de risques à encourir à la première déception. Restait à savoir quel type de réponse avait des chances de le décevoir, et lui-même n'en avait encore pas la moindre idée. Il verrait bien au moment où elle se présenterait. C'étaient les règles du jeu, et il ne doutait pas que sa plus lointaine associée les connaisse déjà sur le bout des doigts. Lâchant la rambarde des mains - le moment de flottement qui précéda l'ajustement de son équilibre fit remonter le long de sa colonne un plaisant frisson, il sortit un automatique qu'il vint faire tourner distraitement du bout d'un doigt.

Alors, je t'écoute. Quels sont tes projets ?
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MessageSujet: Re: Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)   Les esprits fous se retrouvent  (Le Joker) EmptyJeu 17 Déc 2009, 19:28

-Eh bien…mes projets avant ou après votre résurrection ?

Impossible de lui reprocher de ne pas l’avoir prévenu du départ, il était tout aussi persuadé de l’avoir tué qu’elle qu’il s’était fait sauter la tête. Elle n’en n’attendait pas mieux de lui, en vérité. Plus les idées de vie envisagées s’accumulaient et plus le sourire malsain qu’elle avait aux coins des lèvres s’étirait. Ironiquement.
Pour tout dire, avant qu’il ne revienne enfin, il n’y avait rien de bien présentable. Elle aurait pu envisager une carrière dans la musique, pourquoi pas ? Il y avait bien des bordels du goût de Gotham dans cette ville. Le strip-tease même, elle connaissait. Jamais cela n’avait été son métier mais n’avaient-ils pas fréquenté ce genre de scène, lui, elle, Croc et le reste de la team ? Plus difficilement le mannequinat ou la photographie, son visage et son corps surtout criblés de cicatrices et de signatures n’était pas exploitable, en plus elle n’était pas bien grande, la pauvre fille. Enseigner la gymnastique, arrêter de fumer pour de vrai, se faire serveuse dans tout les cafés du coin. Exploiter un talent, poser pour des étudiants en art, libérer quelques pulsions malsaines quand le temps s’y prêterait, collectionner les flingues, vendre des fringues, aller au cinéma, payer le loyer...


-Fonder un petit quelque chose peut-être, récupérer de la raclure de trottoir et se faire un nom. Y a que ça ici, de la raclure. Ou rien, ça peut aussi. Je fais pas grand-chose toute seule, vous le savez, Mister J’.

C’était aussi une idée qui lui avait traversé l’esprit et celle que maintenant elle pouvait la mieux présenter sans risquer de trop décevoir. Un peu banal, soit, mais si l’homme lisait en Harley comme dans un livre ouvert alors il pouvait discerner tout le reste de la liste, dans les grandes lignes.
Elle avait connu pas mal de gens pendant leur séparation –on appellerait comme ça cette période morte des deux côtés. Des personnes du genre dont on ne retenait ni le visage ni le nom mais qui nous occupait bien pour la soirée. Quatre ou cinq, majoritairement des femmes, curieusement. Des gens avec qui on parle pendant une fête qui vous passe par-dessus là tête. Elle collectionnait tous les symptômes qui vous mènent chez un psy très vite en général. Mais dans le cas présent, elle sortait tout droit de l’hôpital déjà. Ajoutez qu’elle consommait assez de médocs aussi.

Finalement, elle se rapprocha un peu avec sa moue enfantine dépeinte sur le visage et parcouru des yeux le Joker de la tête au pied. Ça le faisait marrer d’être au dessus du vide comme elle l’avait été –d’encore plus près- la dernière fois qu’ils s’étaient parlé. Si on pouvait parler de conversation. Elle se mordit la lèvre et ricana finalement. N’était-ce pas la preuve qu’il était complètement passé sur cette histoire maintenant ? C’était bien elle, Harley, qui continuait d’empêcher la machine de se remettre en marche alors ?


-En effet, c’est vous qui pourriez apprendre à voler maintenant. J’imagine que pour qu’on soit quitte, il faudrait que je vous pousse ?

L’idée était tellement absurde qu’elle ne put réprimer un éclat de rire. Elle n’ajouta pas qu’il était déjà défiguré de toute façon.

Elle s’avança un peu sur la balustrade, s’assied dessus, pencha la tête en arrière, croisa les jambes puis se laissa tomber en arrière. Cependant, elle bloquait fermement la barre avec ses genoux de manière à se retrouver pendue la tête en bas. Même pas peur, d’abord.


-J’ai gagné, c’est moi la plus près !

Le révolver qu’elle avait dans la poche interne de sa veste glissa et alla s’écraser quelques mètres plus bas. Harley rattrapa l’OTF qui allait suivre la même voie. Elle l’avait emprunté à son cher et tendre avant de faire le saut de l’ange. Le plaçant entre ses dents, elle esquissa un mouvement pour se remettre debout de l’autre côté de la barre de sécurité.
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MessageSujet: Re: Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)   Les esprits fous se retrouvent  (Le Joker) EmptyLun 28 Déc 2009, 02:53

La proposition d'Harley, celle de lui apprendre à voler, lui fit venir aux lèvres un sourire clairement amusé : il doutait que cette dernière soit jamais capable de lui casser ne serait-ce qu'un seul ongle, même si elle en avait indéniablement les capacités. Tout comme il savait qu'elle ne mènerait plus une vie pleinement normale maintenant qu'elle l'avait connu. Demandez plutôt à une gamine de ne plus toucher qu'aux épinards une fois qu'elle avait goûté à une boîte de chocolats.

Lorsque cet dernière esquissa un mouvement dont l'inconscience n'avait d'égal que l'habileté, cependant, il ne retint pas un petit sifflement d'admiration ... Les dons en gymnastique de cette dernière ne cesseraient décidément jamais de l'étonner. Il regarda avec un amusement certain le revolver qui avait glissé de la poche d'Harley s'écraser une bonne trentaine de mètres plus bas, répandant dans un fracas de métal les cartouches que gardaient son ventre froid. Le couteau qui s'apprêtait à le rejoindre, cependant, fut rattrapé au vol par la demoiselle. Un couteau qui lui avait appartenu auparavant, si ses souvenirs étaient exacts ... Le Joker ne put retenir un sourire à cette vision – si zélée que soit la petite Harley, elle ne comprendrait probablement jamais que rien ni personne ne devait être sauvé : il n'y avait que lui qui savait correctement s'amuser.


Apprendre à voler ? L'idée est intéressante. J'ai déjà failli mais personne ne me laisse jamais m'amuser convenablement.

Alors qu'elle esquissait un mouvement pour revenir sur la terre ferme, il l'agrippa par le poignet, l'empêchant de se redresser totalement. Un rictus mesquin se dessina sur son visage tandis que ses yeux plongeaient dans ceux de la demoiselle.

Mais tu es bien placée pour me raconter comment est l'atterrissage. La douleur est-elle délicieuse, quand elle explose en un instant dans les moindres parcelles de ton corps ?

Oh, il aurait bien aimé testé, une fois, pour voir. Mais il faudrait qu'il meure sur le coup, car les mois de convalescences qui suivaient logiquement promettaient un ennui des plus mortels. Car il n'y avait rien de plus mortel -dans tous les sens du terme – qu'un hôpital, à part quant il s'agissait de le transformer en un joli feu d'artifice. Ricanant doucement à cette pensée, il récupéra le couteau qui trônait entre les mâchoires d'Harley, s'amusant à l'ouvrir avec sa main libre pour en admirer la lame de métal, parfaitement entretenue. Puis son regard se baissa sur cette dernière. Celle qui l'avait suffisamment contrarié pour qu'il l'envoie tester l'élasticité du macadam, quelques jours plus tôt. Il suffisait de peu ... Une pichenette, et tout finissait sans dessus-dessous. Mais elle avait survécu. Il se demandait bien quelle ironie tirer d'un fait de ce genre ... probablement "perd ton ennemi juré, tu retrouveras celle que tu as tenté de tuer", ou quelque chose comme ça.

Je me demande si l'on peut survivre deux fois à une chute de ce genre ..., glissa-t-il d'un voix basse et mesurée. Puis contredisant les paroles qu'il venait à peine de prononcer, il resserra sa prise et la tira vers lui, lui redonnant suffisamment d'équilibre pour qu'elle puisse revenir du bon côté.

Il la laissa se redresser, la suivant des yeux avec la férocité d'un prédateur en chasse, rictus au visage comme un lion dans ces mauvais cartoons américains. Puis ses yeux descendirent jusqu'au couteau qu'il tenait toujours en main, jeune miraculé d'une chute mortelle. Sauvé par sa soigneuse propriétaire ... Harley tenait aux choses, et certaines avec une intensité presque maladive ou morbide, il en était un bon exemple. C'est la raison pour laquelle elle était un petit monstre moins parfait que lui, mais c'était également la raison pour laquelle elle était une si excellente collaboratrice, la seule qu'il ait un tant soit peu envie de garder. Oh, si elle avait été de la même espèce que lui, elle l'aurait sans le moindre doute liquidé proprement ou moins proprement depuis bien longtemps. Une moue narquoise monta jusqu'à son visage et il rangea la lame du couteau bien au chaud dans son fourreau brun. Puis, sans prévenir, il jeta l'arme à présent inoffensive en direction de la jeune fille, avant de lui adresser un glorieux sourire.


Je te le donne. Fais-en bon usage. Si je veux pouvoir m'amuser correctement dans cette ville, il est vital que ceux qui m'y aideront soient bien équipés ...
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MessageSujet: Re: Les esprits fous se retrouvent (Le Joker)   Les esprits fous se retrouvent  (Le Joker) EmptyVen 26 Fév 2010, 15:19

Délicieuse, la douleur ? Est-ce qu’il imaginait seulement à quel point c’était génial et terrifiant d’être là pour s’en souvenir ?
Harley glissa le petit jouet dans sa poche. Ce n’était pas vrai quand elle avait songé qu’il était resté le même précisément. Non, ce cher Joker avait prit un tournant différent dont elle ne savait pas encore que penser. Il lui manquait un élément capital qui devait l’enfermer dans un ennui cruel, Batman. Comme s’il était obligé de traîner sa carcasse pour continuer à sévir, mais elle imagina qu’il se lasserait trop vite de tout cela. Cette ville offrait ô combien de multiples possibilités de jeu qui ne demandait qu’à devenir un nouveau royaume, un nouveau champ de mine. Peu de buildings, ceci-dit, plus de Wayne Entreprise et de classe sociales bien démarquées. Plus d’Arkham Asylum, ô joie ! Nouveaux terrains, nouveaux voisins,...Rien de mieux qu’un autre départ pour briser la monotonie qu’elle avait finit par connaître là bas. A Gotham, Harley avait continué à jouer aux vilains criminels en compagnie de Poison Ivy entre autre mais la transe démentielle qui l’accompagnait lorsqu’elle était avec le Mister J’ lui avait manqué.
Harley Quinn, vingt-six ans, profession : agent du chaos. Ou plutôt non. Agent de l'agent du chaos.
Ses lèvres s’étirèrent glorieusement et elle fit sonner son rire clair et enfantin.


-Mister J’.

Mais oh ! Comme c’était amusant ! Jamais elle ne s’était attendu à un autre dénouement que celui-là, mourir de sa main ou reprendre le même chemin qu’autrefois. La coutume aurait voulu qu’on égorge un touriste pour fêter ça.
Elle exécuta un petit sautillement d’excitation en le suivant. Elle s’était accroché à sa manche lorsqu’il avait semblerait-il songé à la jeter du balcon une seconde fois.


-On s’en va où maintenant ? On va faire la fête ?

Sa voix était partagée entre la timidité et la joie. Est-ce que c’était l’heure de lui signaler ce que les rumeurs disaient sur le Batman ? Qu’il n’était pas mort, et tout ? Oh et puis, il ne lisait sans doute plus Gotham News et ça l’énerverait peut-être encore plus. Qui plus est c’était peut-être faux. Il n’y avait aucune preuve.
Elle chassa ses pauvres rumeurs sans importance ça en un instant.
Sa mémoire était encore fraiche. Elle fut tentée de s’accrocher à son bras mais se souvint qu’il n’aimait pas trop qu’on le touche sans sa permission. Outre les cicatrices qu’il ne fallait même pas songer effleurer. Elle le suivit de son pas léger, rythmé par le tac de ses talons monumentaux contre le goudron. Dans sa tête l’avenir se présentait beaucoup plus rose…pardon, violet, qu’à son idée de départ. Le duo infernal de retour en ville, de nouveaux attentats, plus sanglants, plus spectaculaires. Des nuits plus courtes encore, des crimes toujours plus odieux, mille fois plus de blablas dans les journaux télévisés...Oublier les derniers petits incidents, juste faire ce qu’ils font de mieux. Le chaos, pour reprendre ses propres mots.
Il allait aussi falloir lui expliquer pour les deux chiens. Les deux bêtes féroces qu’elle avait embarquée avec le reste avant de prendre le large. Jusqu’à preuve du contraire elles ne répondait qu’à elle et s’avérait très pratique quand il fallait arracher le visage d’un type. Même si ces derniers temps elles étaient plus utilisés pour se frayer un chemin dans les foules pendant les soldes, ce genre de chose. Dressées par un trafiquant italien. Le pauvre homme doit être dans un état regrettable à cette heure. C’est pas fidèle, les bêtes, finalement.
Tiens, d’ailleurs quand on y pense, un aboiement rauque déchira le nouveau silence.
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