109, rue du Septième Art
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 Wilkommen zu Hause... [ma colocataire de la mort qui tue]

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MessageSujet: Wilkommen zu Hause... [ma colocataire de la mort qui tue]   Wilkommen zu Hause... [ma colocataire de la mort qui tue] EmptyVen 28 Oct 2011, 03:33

La Comtesse, petit à petit, se faisait à son nouvel environnement. Elle commençait à se familiariser avec certaines nouveautés, mais avouez qu'être catapultée dans le futur est assez déroutant. Toujours est-il que Mircalla se tenait au pied de l'immeuble qui allait désormais être...chez elle. Elle qui avait l'habitude de manoirs et de châteaux, d'enfilades interminables de salles plus vastes les unes que les autres, il était certain qu'un appartement allait la changer. Il lui faudrait du temps pour s'y habituer. Elle espérait tout du moins que la personne avec qui elle devait le partager serait quelqu'un de calme et de patient, car elle allait devoir apprendre beaucoup sur l'époque nouvelle. Sans accorder aucune confiance à la cage de métal, elle décida de prendre les escaliers et gravit les cinq volées de marches avec son trousseau de clef dans une main, en traînant derrière une malle contenant de belles robes de son époque achetées pour presque rien dans une toute petite boutique sombre. Elle était d'ailleurs certaine que l'une d'elles avait été la sienne. Lorsqu'elle croisait des gens ils s'étonnaient d'ailleurs de ses vêtements anciens, mais elle n'y prêtait aucune attention. Sur le palier de l'appartement, elle sortit de sa malle un encrier et une plume, s'assit sur le couvercle, tira l'étiquette au dessus d'un curieux bouton, et y rajouta quelques mots de son écriture fine.

JENNIFER TATE
& Comtesse Von Karnstein

Après quoi elle frappa trois légers coups au panneau de bois. Il n'y eut aucune réaction dans la seconde qui suivit, Mircalla était plus qu'impatiente de découvrir qui se cachait derrière la porte...Cete unique seconde lui parut une éternité et elle frappa avec plus d'insistance en réarrangeant les plis de sa robe pourpre sous son serre-taille. Elle passait une main dans ses cheveux d'ébène au moment où la porte s'ouvrit sur une jeune femme. Au premier coup d'oeil, Carmilla sut que cette femme-là n'était pas pour elle. Pas assez frêle, pas assez fragile, pas assez naïve, pas assez innocente. Et très probablement pas assez vierge. Dommage... La Comtesse composa alors un sourire sur sous doux visage en caressant le camée autour de son cou.
.
_Comtesse Mircalla Von Karnstein. Sehr erfreut* !


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MessageSujet: Re: Wilkommen zu Hause... [ma colocataire de la mort qui tue]   Wilkommen zu Hause... [ma colocataire de la mort qui tue] EmptyDim 30 Oct 2011, 06:49

Enfin... le bonheur d'être chez soi.
Dans l'appartement, sur fond de « Teclo » de PJ Harvey, la jeune habitante du 501 bouquinait à la lumière du jour fade qui luisait à l'extérieur. L'automne arrivait, la blancheur de lait du ciel le confirmait en même temps que le sifflement d'occasionnelles bourrasques qui venaient galoper sur le verre des hautes fenêtres du logis. Il faisait bon, dans cet intérieur où les radiateurs, déjà, diffusaient une douce chaleur au réconfort bienvenu pour quiconque s'était aventuré à l'extérieur.
Ça, le canapé en velours moche mais ultra moelleux, les chaussettes d'un centimètre d'épaisseur et un café au sirop d'érable... Ne manquait plus qu'un Lewis sur lequel s'endormir et le tableau aurait été complet.

Heureusement pour elle, il y avait des moments où Jen savait s'absorber dans une activité donnée pour ne pas penser à l'absence des plus énigmatiques et inquiétantes de son petit-ami. C'était le cas en l'occurrence. Elle avait en tête les frayeurs soufflées par les pages écrites bien des décennies auparavant par Lovecraft, mais aussi, quelque part non loin de là dans l'espace de son esprit, l'espérance de recevoir aujourd'hui l'ordinateur portable que ses amis de la Grande Pomme avaient résolu de lui offrir pour qu'elle n'ait plus d'excuse à ne pas les contacter régulièrement.
Quand on frappa à la porte, c'est donc la première chose à laquelle elle pensa. Peut-être était-ce un facteur lui apportant le colis tant attendu ?

Lâchant son ouvrage en le laissant ouvert sur la table basse, elle alla vite ouvrir au visiteur, sans penser une seconde à la personne sur qui elle tomba en réalité.
Une bonne vieille bourginette comme on n'en faisait plus. Son accoutrement était édifiant, bien que ne dépareillant pas vraiment avec les autres visions surprenantes que lui avaient déjà apportées son arrivée rue du Septième Art. Mais il y avait quelque chose d'étrange chez elle, du moins, d'étrange dans un sens qui impose une certaine méfiance – le sang de demi-démone qui coulait dans les veines de Jen n'y était pas insensible. La jeune femme remarqua le rapide coup d'œil que sa visiteuse lui jeta avant d'afficher un sourire cordial, et eut pour réaction de lui rendre la pareille, les sourire en moins : il était remplacé par un faciès neutre.

Celle-ci se présenta comme étant la fameuse comtesse von Karnstein, la nouvelle colocataire dont un courrier lui avait annoncé la venue imminente. Le fort accent germain et les mots qu'elle ne comprenaient pas, mais dont elle devinait le sens, associés à la voix un brin chantante de la belle dame lui inspirèrent la forte impression d'une réelle différence entre leurs mondes respectifs... Ainsi, sans doute, qu'une certaine forme d'a priori sur sa vis-à-vis. Un silence s'ensuivit durant lequel les deux nouvelles meilleures amies du monde se jaugeaient du regard, sans ciller.


- Ah... ouais.

… Bien, l'appellation de meilleures amies du monde mettrait sans doute un peu de temps à être certifiée, cependant.
Jen avisa la malle que Mircalla avait amenée avec elle, en se demandant ce qu'il pouvait bien y avoir comme vieilleries à l'intérieur. Surtout que la robe de sa colocataire n'était pas ce qu'il y avait de plus laid, au final, même si la demi-démone n'avait que de sombres souvenirs de sa seule expérience d'une telle toilette et avait fait vœu de ne plus jamais porter pareille tenue.


- Moi c'est Jen, enchantée de faire ta connaissance.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle avait repris un ton plus aimable, et dépassa la comtesse pour l'aider à porter sa malle sans songer une seconde à ce que l'étiquette aurait imposé comme gestes de respect.

- On va porter ça à l'intérieur, j'vais t'montrer ta chambre et l'reste. T'en fais pas, le ménage a été fait à fond hier.

[H]
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MessageSujet: Re: Wilkommen zu Hause... [ma colocataire de la mort qui tue]   Wilkommen zu Hause... [ma colocataire de la mort qui tue] EmptyMar 29 Nov 2011, 03:25

Quelque peu irritée, la Comtesse pinça les lèvres. Elle s'attendait à ce que son titre crée une réaction chez sa colocataire, ou du moins à ce que cette dernière la vouvoie, lui montre un respect tout particulier. Mais il n'en fut rien, seul un "Ah...ouais." tomba des lèvres de la jeune femme, qui tint par la suite des propos assez intriguants... Le ménage avait été fait à fond hier ? Il n'était donc pas fait tous les jours pas les bonnes ? Peut-être n'y avait-il pas de bonne. Plus de bonne. Quoi alors ? Elle n'allait tout de même pas faire elle-même le ménage ? Si ? Mais la question n'était pas là. Qui allait lui porter sa malle à l'intérieur, jusqu'à ses appartements, s'il n'y avait pas de bonne ? Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle allait devoir amener elle-même, bien qu'aidée de Jen, sa malle à l'intérieur, et qu'elle découvrit l'intérieur en question, Mircalla se dit qu'elle avait beaucoup, même énormément de choses à apprendre...Une musique étrange s'élevait dans le salon. Au départ, la vampire ne l'aima pas beaucoup, mais elle finit par s'y faire. L'appartement était petit et douillet, comme le nid d'un oiseau, chaud et rassurant. Elle s'y sentait étrangement bien, presque mieux que dans ces grands manoirs vides et froids qu'elle côtoyait...avant. Simplement, la décoration de la chambre serait à refaire. Elle voulait des tentures rouges, du velours, des tissus riches et doux partout, et un grand lit. Dans lequel elle pourrait mettre qui elle voudrait. Elle s'émerveillait de beaucoup de choses insignifiantes, dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Décidément, elle avait du temps perdu à rattraper. Ignorant quelques temps la demoiselle qui lui servait désormais de colocataire, Carmilla fit le tour du propriétaire, inspecta chaque recoin, s'imprégnant de l'odeur de cet endroit. L'odeur douce et chaude de l'endroit, l'odeur bien plus douce et chaude encore du sang qui bouillonnait dans les veines des innombrables habitants de l'immeuble. Les relents d'hémoglobine que l'air charriait lui paraissaient dix fois plus appétissants de jadis. Sa soif de sang s'était décuplée depuis son retour. En y songeant, la Comtesse s'étira, saisit un livre posé à l'envers et en lut quelques lignes. Elle fut aussitôt happée par l'atmosphère étrange, fantastique, et reposa le livre avant d'atteindre le stade où elle ne pourrait plus le reposer avant de l'avoir terminé. Sa colocataire venait de remonter d'un grand cran dans son estime.

_Pourrais-je vous l'emprunter lorsque vous aurez terminé votre lecture ? interrogea Mircalla sans presque y penser, absente, absorbée par sa découverte du lieu.

Elle n'écouta pas même la réponse, si réponse lui fut faite. Elle resta un long moment à contempler chaque détail, gravant l'instant dans sa mémoire. Peut-être Jen lui parla-t-elle, elle n'avait conscience de rien d'autre que le sentiment d'être chez elle et la soif de sang qui la rongeait. Le moment qui s'écoula lui parut un instant, peut-être fut il réellement court, peut-être fut-il une éternité, mais la Comtesse perdit toute notion du temps. Lorsqu'elle sortit de sa fascination, avec sa langueur habituelle, elle lâcha seulement cinq petits mots:

_Je suis chez moi...


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