« Playing this game with you. Do you think I want to be caught? » PV::Renji Abarai

Sweet dreams are made of this Who am I to disagree ? I travel the world and the seven seas Everybody' s looking for something RENJI ABARAI & JOHN H WATSON « Some of them want to use you, Some of them want to get used by you » CRÉDIT - CSS Tout le monde souhaite réaliser ses rêves. C'est ce que la société actuelle veut. Il n'y a plus assez de bonnes choses qui arrivent, il faut se saouler de chimères pour avoir l'impression d'être heureux. Mais les bons rêves ne rattrapent jamais la réalité et on finit par tomber dans un cauchemar. Parfois les souvenirs reviennent nous hanter à travers un rêve. C'est pour cela que John Watson ne peut que rarement fermer les yeux toute une nuit. Son passé de militaire le retient et l'empêche d'avoir des Sweet Dreams. Mais depuis peu, ssa vie bouleversée, la machine à rêve s'est remise en marche, chassant du même coup le cauchemar dans lequel s'était perdu le docteur. Plus de sang, ni d'arme. Plus de douleur ni de peur. Et encore moins de manque. Il allait enfin pouvoir souhaiter réaliser un rêve. Watson ne savait plus très bien pourquoi il marchait, mais il se rendait compte que sa jambe ne le faisait plus souffrir. Il sourit et releva alors la tête pour observer le monde qui l'entourait. Tout en continuant à marcher, il se rendit compte qu'il n'y avait rien autour de lui. Tout était d'un blanc immaculé. Mais au loin, un tâche colorée se faisait de plus en plus proche. Quand soudain toute cette couleur vint gâcher la pureté du lieu. C'était un mélange assez bâclé de tout ce qui faisait la vie et les souvenirs heureux du docteur. Mais tout passa à un telle vitesse, qu'il n'eut le temps de tout remettre en place. Sa marche s'accéléra sans qu'il puisse y changer grand chose. Quelque chose ou quelqu'un semblait prononcer son nom au loin, dans un murmure insaisissable. « Je ne vous entend pas ! » répondis John au murmure. Soudain un éclat de lumière et un vent fort vint renverser le docteur. Il resta au sol un moment, tentant de se protéger de cette bourasque. Quand il réouvrit les yeux, disparu l'univers blanc. Il n'y avait personne mais il était dans une rue, près d'un quartier résidentielle. La nuit était tombée, la visibilité était faible, mais les néons des lampadaires éclairées de temps à autre son chemin. Watson s'avançait sans trop savoir où il était tombé. Mais quelques instants plus tard, il sentit un frisson le parcourir. Ce frisson sur sa nuque le fit se redresser. Il sentait alors la présence de quelqu'un dans la pénombre du quartier. Attentif au moindre bruit, il se retourna violement quand il entendit un craquement derrière lui. Ce qu'il observa le glaça d'effroi. Une forme blanche, comme une fumée dense, se dressait devant lui. Mais le plus effrayant était les yeux qui semblaient flotter dans cette forme instable et qui le regardaient intensément. « Q-q-que ..Qui...aa...» tenta de prononcer John avant de sentir son corps le lâcher complétement. Ses jambes tremblèrent, son pouls s'accéléra, sa bouche incapable d'émettre un son de plus. Mais la chose en face de lui ne le laissa pas. John ne la quittait pas des yeux mais ne pu s'empêcher de s'agenouiller, car son corps ne le tenait plus. Il ne savait absolument pas quoi faire face à ça, il n'avait jamais vu ça et sentait qu'il ne le reverrait peut être plus jamais. Encore un cauchemar.

Soudainement, une voix se fît entendre dans le lointain. La silhouette fantôme disparue en un clignement d'oeil. Watson ne comprenait en rien de tout ce qu'il lui arrivait. C'était comme si on l'avait droguer avec des substances hallucinogènes. Il voulait se redresser, mais ses jambes encore tremblantes l’empêchaient de faire le moindre mouvement. Il avait l'impression d'être faible, un homme qui avait survécu aux horreurs de la guerre ne devait pas se laisser abattre par des apparitions grotesques et dépourvues de sens ! Il prit son courage à deux mains et tenta tant bien que mal de se relever. Debout, sur ses deux pieds, il fit le tour de l'endroit où il se trouvait d'un regard, et derrière lui se tenait un homme aux cheveux rouges. C'était lui cette voix que le docteur entendait depuis qu'il était arrivé ici ? C'était cet homme inconnu qui l'appelait ? John ne savait pas où donner de la tête. Il posa sa main sur son front et soupira longuement, les yeux en continuel mouvement. De l'aide ? C'est ce que lui avait proposer le jeune homme aux cheveux rouges. Mais Watson n'avait pas besoin d'aide, c'est ce que lui répétait sans cesse son esprit, manipulé par quelque chose qu'il ne comprenait pas. John se retourna alors vers le tatoué et lui adressa un large sourire. Il ne voulait pas vraiment faire ça, mais il ne voyait pas autre chose pour rassurer cet inconnue et le faire partie au plus vite. « Tout va bien, j'ai juste... trébuché !» avoua John avec un ton qui sonnait faux. « C'est vous qui m'appelez ? Vous savez qui je suis ? » demanda John, inquiet des futures réponses.