Why playing a freak such as Frederick ?

Nom du personnage :
Frederick Abberline

Ce que j'aime chez lui :
Si l'on excepte le fait que Frederick est interprété par l'un de mes acteurs favoris (le talentueux Johnny Depp, pour ne pas le nommer... ) j'aime son côté extrêmement humain : Frederick est quelqu'un de compassionate, que la profonde injustice de la société de son temps révolte, et qui se montre d'un avant-gardisme dans sa vision des choses assez réjouissant. J'aime sa complexité, son sens de la Justice et de la morale qui cohabitent avec son opiomanie et son alcoolisme, preuve qu'on peut être quelqu'un de bien, même si on se défonce et qu'on boit comme un trou (ce n'est pas mon cas, je ne prêche pas pour ma paroisse, je vous rassure !). J'aime qu'il soit medium, sa détermination à vouloir élucider les crimes de Jack l'Eventreur. J'aime aussi le lien qui l'attache au Sergent Godley, cette espèce de complicité, de relation presque filiale (bien qu'il n'y ait pas tant d'écart entre eux), cette manière dont il se laisse prendre en charge, la confiance qu'il met en ce Bon Gros Géant qui cite Shakespeare et lui flanque des gifles magistrales, ce côté un peu gamin, en somme, qu'il peut avoir parfois. J'aime le fait qu'il s'agisse d'un personnage en souffrance, avec qui je peux aisément m'associer, quelqu'un de fragile, qui encaisse des coups, se relève, mais difficilement. J'aime sa faiblesse autant que sa force.

Ce qui m'a poussé à vouloir le jouer :
A dire vrai, il y a longtemps que le personnage de Frederick me fascine, et j'en ai déjà fait le héros de quelques fanfictions. C'est un personnage auquel il m'est facile de m'identifier, car nous sommes assez proches du point de vue caractère (pas du point de vue du physique, malheureusement pour moi ! ) Alors quand Bella m'a sorti comme argument-massue que je pouvais l'interpréter ici, j'ai décidé de profiter de l'occasion.

Ce que j'aime quand je le joue :
Je n'ai pas encore eu l'occasion de le jouer, mais pour avoir écrit plusieurs fois sur et autour de lui, je sais ce que j'aime décrire chez lui ou non : j'aime la distinction qui se produit entre le Abberline "normal", et le Abberline "parti" quand il a fumé ou bu son espèce de mixture. J'aime décrire ses visions, toutes plus ésotériques et sibyllines les unes que les autres, quoique cela nécessite un minimum de travail préparatoire. Et puis, comme je le disais, il m'est facile de rentrer dans le personnage. Comme lui, j'ai une vague tendance à la neurasthénie, à la mélancolie chronique ; comme lui, j'ai du mal à surmonter disons... certains évènements passés, et comme lui, je suis passé par une phase d'addiction - quoique, moi, je m'en sois tiré.