Pause chez les docs^^.

Invité

C'était une belle journée, un de ces journées où on serait bien resté chez soi pour dormir encore un peu. Mais non, Dracula fut obligé de venir ce jour pour une seule personne. La seule personne à donner son sang aujourd'hui. Donc d'humeur fracasse il c'était réfugié dans son bureau pour y siroter un café (et oui sur le lieu de travail on ne peut se permettre de sucer du sang.). Il soupira, s'enfonça un peu plus dans son fauteuil et resta là, pensif. Si seulement sa secrétaire pouvait débarquer devant lui, cela lui donnerait un coup de fouet, mais non elle, elle a pu rester chez elle.

*Mais qu'est ce que je fait là moi?* Ce dit-il amèrement. Faut dire que le client en question avait rendez-vous à 8 heure et il est maintenant 9h et il n'est toujours pas là. Il se demandait de plus en plus si il n'allait pas rentrer chez lui. Plus il y songeait et plus l'envie se faisait présente. Enfin il prit son cartable et leva et alla vers la porte. Au moment ou il abaissa la poignet et qu'il ouvrit la porte, une infirmière, plutôt mignonne, vint lui dire que l'homme en question est arrivé. Un peu déçu par la nouvelle il alla reposer son cartable et se mit en tenu. Une fois paré il sortit de son bureau pour se rendre auprès de son patient avec la ferme attention de lui dire de ce qu'il pensait de son retard, de une heure en plus, à ce stade ce n'était plus du retard mais un manque de respect notoir.

*Ils croient tous que l'on est à leur service... grembl*de plus en plus rageur il s'avança d'un pas de plus en plus lourd et pressé. Une fois arrivé devant la salle de pompe et de restauration ainsi que de préparation du diner, comme il l'appelait, il prit son plus beau sourire et s'élança dans la pièce. Il fit son office et repartit sans rien dire de plus au malotru que bonjour et au revoir. Il eu bien sûr la sadique idée de le charcuter un peu. Les nerfs un peu calmé il alla à la salle de repos où il retrouva certains collègues et un homme qui avait l'aire de ne pas être apprécié pour son caractère mais plus pour ses compétences. Il s'avança vers l'inconnue qui parraissait refléchir sur un problème assez hardu. Il alla pour lui dire bonjour et fut surpris de la réaction de celui-ci...

Bien le bonjour monsieur? Je me présente : je suis le docteur V.Bassarad.

Spoiler:

Ce qu'il y a de bien quand on travaille dans un hôpital, c'est qu'il est toujours possible de s'installer dans la chambre d'un comateux pour regarder à la télévision les séries les plus soaps du moment, de squatter la morgue pour y grignoter des chips sans avoir à en proposer à ceux qui sont là avec vous ou encore, mais on y est moins bien installé, de se rendre dans la salle de repos pour y piquer le repas de Wilson et fouiller dans les affaires des autres, ceux qui sont trop bêtes pour prendre un casier.

En somme, Gregory avait choisi cette troisième option - après avoir passé quelques heures avec un comateux puis des morts - et se trouvait dans la petite salle meublée de deux sofas, d'un réfrigérateur et d'une télé, entre autres choses. Jusqu'ici, il s'était trouvé là pour ainsi dire seul - les collègues présents étaient trop insignifiants pour être vraiment là - et c'était plutôt bien comme ça.

Seulement voilà, la loi de la vexation universelle étant ce qu'elle est, après quelques visites de Greg au frigo, la porte de la salle de repos s'ouvrit sur un type aux cheveux longs et au visage plutôt pileux. House n'y prêta pas vraiment attention, mais le gars vint le saluer et, même s'il était assez tenté de l'ignorer, le chef du département de diagnostic se sentit obligé de répondre. La première réplique qui lui vint à l'esprit fut "Moi pas.", mais cela ressemblait trop à une parole pas cool, or, lui, Gregory House, il aimait les répliques cool et les métaphores sexy.

"Salut. V. Moi c'est G. House."

C'était quoi cette mode de se présenter en donnant une initiale? on était où là?
Enfin, le type avait eu sa réponse et somme toute c'était sans doute ce qu'il avait voulu en posant une question.
Le diagnosticien prit sa canne, qu'il avait accrochée au tube TL qui diffusait son affreuse lumière artificielle dans la pièce, et fit quelques pas vers le frigo pour y remettre le tupperware contenant les restes du dîner de Wilson.

Avec un peu de chance, il y aurait un cas intéressant à résoudre quand il rentrerait dans son bureau... un petit dossier médical posé sur la table, avec plein de petits symptômes amusants à décrypter pour pouvoir trouver une solution après un peu de torture de méninges...

Invité

Devant un si bel accueil de la part de monsieur G. Vlad ne pu s'empécher de réprimer un sourire voir même un petit rire amusé, même si cela l'irritait quelque peu. Il regarda l'homme s'éloigner et se dit que décidément le sang de cet homme ne serais point un bon choix de le boire. Pas démonté pour autant, Vlad essaya d'engager la conversation...

Bon je suppose que vous devez être le fameux associal de cet hôpital, Mr.G? - Après la réponse il ne voulait surtout pas être coutoit avec cet urluberlu de première, mais bon attendons sa réponse.Et je suppose que vous ètes le doc qui soigne tous les cas désèspérés? Alors si c'est le cas je vous suggère de vous soigner car lorsque quelqu'un ne se présente pas selon vos coutume veuillez d'une part ne pas se moquer de lui et d'autre d'être assez aimable pour le corriger en toute courtoisie puisque apparemment je me suis trompé sur la formulation de ma présentation. Donc je reprend, jesui Vlad Bassarab."

Un brin irrité sur les bord Dracula regarda G chercher dans la boite qui ai très pratique pour conserver les repas. Les humains appelle sa... frigo, quelle mervailleuse trouvaille. Il s'approcha du doc boiteux et fit mine d'attendre pour aller chercher dans le réfrigérateur quelque chose, même si il savais qu'il n'allait rien trouver du faite que ses flasques de sang son dans son appartement.

Spoiler:

Tournant le dos à celui qui s’était présenté à lui, Greg était à nouveau fourré dans le réfrigérateur, occupé à remettre à sa place le Tupperware de Wilson pour essayer de dégotter quelque chose d’intéressant. Mais V continuait à parler… et ce qu’il dit alors ne fut pas sans amuser House : assurément, ce V avait du potentiel.

"Moi? Le fameux asocial? Vous devez confondre, V, je suis le docteur House, purement et simplement."

Puis, l’autre continua encore, suggérant l’idée que Gregory se soigne lui-même, comme un cas désespéré. Là, le diagnosticien ne put s’empêcher de rigoler carrément avant de gober, en guise de dessert et sous les yeux de V, un cachet de Vicodine.

"Oh, mais je me soigné, vous savez… je me fous juste complètement de vos leçons de savoir-vivre, vous ne pouvez même pas imaginer à quel point toutes des conneries de convenances m’ont toujours fait chier !"

Et dire qu’il avait cru un instant avoir droit à un peu de changement quand ce Vlad, puisque Vlad il y avait – décidément, ce mec poussait un peu, d’ailleurs, puisque maintenant, il se présentait en donnant un surnom, un diminutive de Vladimir, sans doute –, s’était donné à connaître.
À présent, Greg lui faisait face, appuyé sur sa canne et bien décidé à s’amuser un peu.

Invité

Bassarab était de plus en plus irrité par le manque de respect de ce petit humain, mais bon... fallait apparemment s'y faire. Maintenant que Greg était debout face à lui, Drac eu du mal à retenir un mouvement malheureux sur la tête de ce pauvre homme. Notre cher vampire ravala donc une fois de plus sa fierté et se força à sourire, bien décidé à montrer qu'il n'allait pas ce laisser faire. En y réfléchissant bien, cet homme devait sûrement avoir des problèmes car être aussi affable cela relevait presque de la frustration. Il ne devait pas voir bobonne bien souvent ou même était-il célibataire sans la moindre réussite sur le point sentimental. Bref il devait faire passer cette frustration sur les autres par le biais de la méchanceté gratuite. Donc partant de cette base il va falloir la jouer fine.

Il se mit à réfléchir sur la façon de l'attaquer mais il ne vit presque aucune faille si ce n'est celle de là directrice mais la encor sa allait être trop difficile. Après mûres réflexions il se décida quand même à parler

Vous-vous soignez certes mais ce n'est pas votre main droite qui règlera tous vos problème, monsieur le frustré. Malgré cela je vous aime bien, vous avez du répondant.

Regardant sa montre pour voir si il avait le temps de bavarder encor un peu, il se décida enfin de sortir sa flasque de sang de son manteau, tel un Mogrey sortit de son contexte. Voyant qu'il avait le temps il s'assit et bu une gorgée de plus de sang.

Enfin il reposa ses yeux perçants sur notre docteur acariâtre. Et termina par un banal.

Sinon votre matinée c'est bien passé avant, bien entendu que je n'arrive et que je vous gâche votre déjeuner?

Le type en face de lui était détestable. Presque autant que l’handicapé qui squattait le lit de Stacy maintenant. Greg allait devoir faire des efforts pour ne pas se montrer trop dérangeant où Cuddy allait finir par débarquer et mettre de l’ordre dans tout ça. Et comme ce petit infirmier avait l’air orgueilleux, mais fin, House allait devoir chercher un peu avant de pouvoir l’écraser comme un insecte sous le poids du manque d’auto-dérision. D’ailleurs, ce Vlad Bassarab avait ouvert les hostilités, là, non ?

"Oh, monsieur m’aime bien ? C’est quoi cette déclaration d’amour à deux balles? Je sais que c’est difficile à croire pour un gay comme vous, mais je reste insensible à votre pilosité et à votre sourire éclatant. Mais si vous voulez, je peux vous passer le numéro personnel de Wilson, à mon avis, vous lui plairez."

Le frigo était à présent fermé et Gregory n’avait plus rien à y faire. Mais l’heure n’était pas encore assez avancée pour dire de retourner dans son bureau ou pour aller faire une sieste avec son pote le comateux profond.
Puis ce Vlad qui s’asseyait, buvait son petit verre – sans doute un alcool maison – et commençait même à papoter, comme s’ils étaient de vieux potes. Et comme ce type le fixait de ses yeux perçants, House fit de même, mais avec ses yeux bleu vif et perçants... un niveau au-dessus que les yeux de l’autre, non ?

"Il faut plus que la rencontre d’un homo pour foutre en l’air mon déjeuner, Bassarab, même si vous êtes un bel emmerdeur. Je vais donc vous répondre. Oui ma journée se passe très bien jusqu’ici. Je ne vous retournerai pas la question, en général, c’est le meilleur moyen pour qu’un connard vous tienne la jambe pendant une heure."

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