Trop de cartons? [PV Christine]

Invité

C'était une belle matinée de l'été. Robin arrivait tout juste du Japon, après une année passée là-bas comme journaliste, elle en avait assez du travail qui lui était demandé. Elle avait reçu un appel de son ami Barney Stinson qui disait qu'il partait s'installer au 109, rue du septième art, et qu'il invitait ses amis à les rejoindre. Cela avait tout d'abord fait bien rire Robin, puis, sans même s'en apercevoir, elle avait sauté dans un avion, direction le New Jersey.

Aujourd'hui, ses affaires arrivaient. Et oui, elle devait bien avoir quelques affaires pour recommencer sa vie ici. Les déménageurs les avaient laissés sur le trottoir devant l'entrée. La première mission de Robin fut donc de les mettre à l'intérieur, dans le hall d'entrée, pour que personne ne lui pique ses affaires.

"Pfiou, c'est super lourd... Si au moins il les avait mis à l'intérieur.*

Et oui, elle avait beau avoir un peu de force, les cartons lui semblaient très, mais vraiment très lourds. Au bout d'un moment, elle n'en pouvait plus, et s'assit sur l'un d'eux pour regarder un peu la vie qui pouvait se passer rien que dans le hall. Elle se rendit très vite compte que cet immeuble était loin d'être tranquille. En l'espace de quelques secondes, plein d'enfants arrivaient et sortaient en courant, sans même la voir. Elle repris son travail plus motivée que jamais. Elle se disait que plus vite elle aurait terminé, plus vite elle pourrait profiter d'aller rencontrer ses voisins.

Invité

La vie d'artiste, c'est épuisant. Surtout quand on vient de passer quatre heures de chant dans la matinée, c'est épuisant. Elle était sur un nouveau projet, très intéressant où elle interprétait un rôle assez important. Etant soprano, la jeune femme jouait la reine de la nuit dans la flûte enchantée de Mozart. Et la scène particulièrement aigue l'avait anéantie. Ce qu'ele désirait maintenant et par desus c'était un bon bain et passer l'après midi devant la télé à regarder des trucs faciles à regarder. Après elle réenchainerait le soir avec la répétition générale. Mais il n'est pas encore le soir n'est-ce-pas ? Ne pas y penser. Penser à tout de suite. Christine se trouvait dans la rue à proximité du hall du 109 rue du septième art. Il restait cinquante mètres. Puis ascenseur deuxième étage et terminé !

En pénétrant dans le hall, elle s'arrêta un moment pour chercher ses clés d'appartement. C'est bon elles sont là, toujours bien rangées dans son sac. Si ellene s'était pas arrêtée, Christine n'aurait sans doute pas remarqué la jeune femme qui peinait à transporter ses affaires. Trop pressée de rentrer, elle serait passer devant elle sans la voir.
La voyant porter les sacs qui avait l'air assez lourd de l'endroit où elle se tenait, jusqu'à l'ascenseur, Christine ne put s'empêcher, malgré sa fatigue, d'aller à sa rescousse. Elle s'approcha d'elle, qui se tenait de dos par rapport à elle et s'adressa à elle d'une voix douce pour ne pas la brusquer :

Je vois que vous avez quelques difficultés à transporter tous ces cartons. Laissez moi vous aider.

Puis elle fila appeler l'ascenseur, afin d'y transporter les premiers cartons.

Invité

Robin était tellement absorbée par ses cartons qu'elle n'avait même pas remarqué que quelqu'un était entré dans le hall. Elle s'assit sur l'un d'eux, désespérée. Puis la jeune femme lui parla d'une voix douce. Jamais personne n'avait parlé à Robin de cette façon là. Elle ne savait pas vraiment comment le prendre. A vrai dire, elle était ravie que la jeune femme souhaite l'aider. Elle la regarda prendre un carton et appeler l'ascenseur.

-Merci, c'est très gentil de votre part, mais vous n'êtes vraiment pas obligée.

Elle ne voulait surtout pas déranger la jeune femme. Tout le monde avait sa propre vie. Elle pensait que, comme l'après-midi était chaud, elle voudrait plutot rentrer chez elle et profiter du frais de son appartement.

Mais si vraiment vous y tenez, j'ai l'appartement 203, c'est au deuxième étage.

Il lui fallu quelques secondes pour se rendre compte qu'elle ne s'était même pas présentée. C'était une honte pour elle, journaliste, presque mondialement connue. Surtout que cette jeune femme pourrait peut-être devenir sa première nouvelle amie. Elle savait que Barney était déjà dans le coin, mais elle n'avait pas encore eu l'occasion de le croiser.

Au fait, je m'appelle Robin, Robin Scherbatsky. Et vous?

Invité

L'inconnue n'avait pas vu Christine arriver. Elle eut l'air un peu surpris et à la fois gênée qu'on lui propose de l'aide. Elle hésita un instant avant de repondre à Christine pui finalement accepta

Merci, c'est très gentil de votre part, mais vous n'êtes vraiment pas obligée.

La jeune femme sourit. Elle avait proposé de l'aide, et bien qu'elle soit fatiguée, ça ne la dérangeait absolument pas de rendre service.

ça me fait plaisir madame.

Elle ignorait si elle devait l'appeler madame ou mademoiselle. Elle connaissait des femmes qui se vexaient facilement lorsqu'on les nommait mademoiselle. Elle risqua donc madame même si cette femme devait avoir la trentaine, elle pouvait aussi bien être mariée que ne pas l'être.
Christine n'avait qu'un sac à main, il fut don facile d'avoir les mains libres pour s'emparer du premier carton qui apparaissait devant elle. Elle n'avait pas attendue que la jeune femme reprenne la parole, cette fois pour se présenter.
Elle s'appelait Robin Scherbatsky. Joli prénom Robin. Christine se présenta à son tour :

Je m'appelle Christine Daaé mais vous pouvez très bien me surnommer Chris. J'habite au 206. Nous sommes presque voisines.

Mais oui ! Robin... Il lui semblait que Barney lui avait parlé d'une certaine Robin, une fois, avec un nom tout aussi étonnant.
Christine se risqua don à demander à l'inconnue si elle connaissait Barney.

Votre nom me dit quelque chose. Connaissez vous un certain Barney Stinson ?

Invité

Robin avait recommencé à prendre ses cartons pour les déposer dans l'ascenseur. Elle était bien contente que cette Christine soit au même étage qu'elle. Cela voulait dire que ce ne serait pas si difficile à créer de nouveau lien. Le premier était déjà fait, et Robin trouvait que Chris avait l'air très sympathique.

Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas rencontré quelqu'un avec qui elle appréciait discuter, même si elles ne parlaient pas tellement. Rien que la compagnie de Christine relaxait Robin. Oui, c'est ça, Robin trouvait que cette jeune femme dégageait un sentiment de bien être naturel.

Puis elle entendit Christine lui demander si elle ne connaissait pas un certain Barney Stinson... Elle eut un large sourire qui se dessina sur son visage. En effet, Barney était un vieil ami, qu'elle n'avait pas revu depuis qu'elle était partie au Japon. Surtout que c'était grace à lui si Robin avait débarqué au 109, rue du septième art.

Bien sur que je connais Barney! C'est un très vieille ami, et je suis venue pour le rejoindre ici. Pourquoi, vous le connaissez?

Invité

Le premier carton était installé dans l'ascenseur. Encore quelques uns et elles pourraient monter les déposer au deuxième étage. La tâche restait assez épuisante, c'est pourquoi les deux femmes évitaient de trop parler pour ne pas se fatiguer. Cependant, Christine adressait parfois des sourires en direction de Robin comme pour montrer le début d'une complicité naissante. Elles se comprenaient très bien sans avoir besoin de se parler. Des petits signes suffisaient.

La jeune femme semblait assez rassurée de recevoir un peu d'aide car ses cartons étaient très lourds, et il y en avait pas mal. Il s'agissait en même temps d'un emménagement, Robin avait pris toutes ses affaires.

L'ascenseur fila tout droit au deuxième étage. Il restait encore quelques cartons dans le hall, il faudrait faire un deuxième aller retour. Christine ne s'inquiétait pas de laisser sans surveillance des cartons remplis d'affaires. Les habitants de l'immeuble étaient très respectueux des biens d'autrui, il n'y avait absolument aucun risque qu'ils disparaissent.

Robin demanda à Christine si elle connaissait Barney. Elle voulait absolument le voir, c'est pourquoi elle était venue le rejoindre. Cela plaisait à la cantatrice. Elles auraient l'occasion de se revoir, et peut être faire une surprise à Barney qui ignorait peut être l'arrivée de Robin au 109.

Christine répondit à la question de Robin lorsqu'elle fut à l'aise dans l'ascenseur, les cartons à ses pieds et non dans ses bras. A l'aise n'était peut être pas le mot approprié. Elle avait un mal au dos, elle n'avait guère l'habitude de porter des cartons aussi pesants.

Bien sur que je connais Barney ! Nous sommes colocataires, et je puis vous assurer que la colocation avec est parfois surprenante !

Invité

Robin ne savait plus quoi dire. Elle était déjà tellement heureuse de pouvoir retrouver son ami qu'elle n'avait pas vu depuis près de six mois. Et d'un même coup, elle apprit que Barney vivait sur le même étage qu'elle, et avec une femme comme colocataire, ca lui faisait bizarre.

En effet, elle savait bien que Barney avait un faible pour draguer toutes les femmes possible et imaginable. Justement, elle aurait plutôt penser que Barney vivait seul ou avec un homme, lui qui aimait tellement avoir un copilote.

Et oui, Barney appréciait de draguer en équipe. Robin l'avait bien appris, puisqu'elle avait été la copilote de son ami, lorsqu'il n'avait plus personne pour l'aider. Elle n'était resté que quelques semaines comme copilote, mais elle s'était rapprochée de son ami.

Apprendre qu'ils ne vivraient pas trop loin l'un de l'autre rassurait un peu Robin, et elle appréciait le fait qu'elle s'entende avec Christine, la colocataire de Barney.

Et bien... Est-ce qu'il ramène toujours autant de femmes?

Robin avait demandé ça avec un petit sourire en coin. Elle aimait se rappeler le nombre de conquête qu'avait son ami.

Enfin, lorsqu'on vivait tous à New York, il était le grand dragueur du groupe. Son record, c'était 7 femmes en 7 jours... Mais bon, cela ne t'intéresse pas forcément.

Invité

Dans l’ascenseur, Robin en apprit un peu plus à Christine sur Barney, notamment en sa qualité de grand dragueur de groupe. La jeune femme ne s’en étonna pas. Son emménagement avait révélé des facettes très surprenantes sur lui, surtout lorsqu’il était venu l’accueillir torse nu, avec une serviette de bain autour de la taille. Elle sourit intérieurement. Si elle devait raconter toutes ses aventures avec Barney, elle y passerait plus d’une soirée.

Elle ne connaissait pas suffisamment Robin encore pour beaucoup parler d’elle. Elle la trouvait sympathique et amicale, seulement Christine, qui parlait facilement comme dans un livre ouvert à une certaine période, avait rencontré quelques soucis. C’est pourquoi elle s’était relativement calmée. Elle lui faisait cependant confiance et puis c’était une amie de Barney !

Parfois le hasard fait bien les choses. La première personne à qui elle propose de l’aide dans la journée s’avère être l’amie de Barney. Pas une connaissance. Une amie proche, puisqu’elle était en train de lui parler de ses sept conquêtes en une semaine.

Christine répondit à Robin avec un grand sourire, presque en train de rire :

Ça ne m’étonne pas. Il me drague assez fréquemment mais je n’ai jamais cédé. C’est assez difficile d’être sa colocataire par moment… Mais nous nous entendons bien.

Elle fit une pause puis reprit :

Depuis mon emménagement, Barney n’a jamais ramené une fille à la maison. Je n’ai jamais eu de soucis là-dessus. Après je serais incapable de vous dire s’il a toujours autant de conquêtes qu’à New York. Vous devriez le lui demander.

L’ascenseur était arrivé au deuxième étage. Elles sortirent les cartons et les placèrent devant la porte de l’appartement 203.

Voulez-vous les déposer à l’intérieur de votre appartement avant que nous redescendions ou les laisser dans le couloir ?

Invité

Robin regarda les cartons qui étaient à présent devant la porte. Puis elle soupira, parce que rien que le fait de penser qu'elle devait déballer ces cartons, ca ne la motivait pas du tout. Robin fut très étonnée que son vieil ami Barney n'ait pas encore ramené de jeune femme à la maison. Elle sourit amicalement à Christine.

Et bien, c'est qu'il a beaucoup changé le Barney... Il y a quelques temps en arrière, il n'aurait jamais autant tenu que ça.

Puis elle réfléchit très rapidement. Christine semblait avoir le même âge qu'elle, et Robin n'aimait pas spécialement le fait d'être vouvoyée... elle avait l'impression d'avoir quinze ans de plus.

Christine, je pense que nous avons à peu près le même âge... Si on se tutoyait, ca serait plus simple non?

Puis elle pensa à ses cartons. Elle réfléchit rapidement à la question de sa nouvelle amie. En effet, laisser les cartons devant la maison, ca leur donnerai un trajet en plus à faire. Cela était beaucoup plus logique de les mettre directement à l'intérieur, surtout que les déménageurs avaient déjà déposé les grands meubles. Robin n'aurait plus qu'à installer ses affaires dedans.

On va les poser directement dedans, ca sera beaucoup plus simple.

En quelques minutes, elles avaient rentrer les cartons qui se trouvaient devant l'ascenseur. Puis, en quelques minutes, elles avaient à nouveau fait un aller-retour, avec les cartons restants.

voilà, je crois qu'on a fini... en tout cas, c'est très gentil de ta part de m'avoir aidé comme ca. Tout le monde n'aurait pas pris du temps pour m'aider...

Invité

Robin préféra mettre les cartons dans son appartement. Elle voulait qu’elles se tutoient. Christine accepta, elles avaient le même âge, et puis la jeune femme trouvait sa nouvelle voisine sympathique. C'était aussi une proposition qui montrait qu'elles s'entendaient bien. Qui sait, peut être le début d'une amitié ? L'avenir nous le dirait.

Robin devait être assez fatiguée après cette journée de déménagement, à transporter des cartons. La fatigue se sentait, Christine avait envie de d'allonger sur le canapé. Des journées pareilles semblaient si longues ! Elles redescendirent toutes les deux pour la deuxième fournée. Le trajet fut plus court, il ne restait pas beaucoup d’affaires.

Elles se trouvaient maintenant sur le perron de l’appartement de Robin. La jeune femme remercia Christine pour son aide. Cette dernière voulait proposer à Robin de passer chez elle, afin de discuter un moment, pour mieux se connaître par exemple.

Tu as l’air complètement épuisée Robin ! Barney n’est pas à la maison pour le moment, mais si tu veux boire quelque chose, il n’y a pas de soucis !

Elle eut une idée. Elle en discuterait avec son colocataire, mais elle demeurait certaine que la proposition l’enchanterait. Après tout Robin et lui se connaissaient depuis un moment non ? Ou alors elle lui ferait la surprise. Ça pourrait tout aussi bien être amusant.

Serais tu tentée pour venir dîner Barney, toi et moi un des ces jours ? Ce serait une occasion pour vous de vous revoir non ? Qu’en penses tu ?

» Why Christine ? Why not ?
» On est jamais trop prudent.