Pause café... [PV Watson]

Cette ville avait la particularité d'être grouillantes de piétons et d'embouteillages. Les rues étaient bruyantes et semblaient presque vivantes tant elles étaient noir de monde.
C’était l’heure fatidique de la sortie des écoles, des gens qui rentraient d’une (plus ou moins difficile) journée de travail. Se pressant pour rentrer chez eux retrouver quelqu’un pour la plupart, et d’autre pour s’enfermer dans une solitude tranquille et inspirée. John espérait le quartier ou il allait habiter plus calme toutes fois. Les coups de fatigue soudaines ça le connaissait et son idéal ; c’était un appartement au calme avec des voisins discrets au possible en vus de rattraper son sommeil en retard qui lui manquait terriblement.

Lui-même revenait de l’université ou il avait postulé en venant s’installer. Sa journée n’avait été que banalités. N’ayant discuté avec personne en particulier, sauf un professeur de mathématique, croisé par hasard dans la salle des profs.

Watson, un type simple et tout ce qu’il y a de plus aimable, au fort accent britannique. C’était entamé, un petit début de conversation et l’homme avait proposé à John de le conduire au 109 car (et remercions encore une fois le hasard) lui-même y logeait également. John avait répondu en l’invitant à prendre un café. Remerciement simple, efficace, et puisque la politesse était de mise, autant continuer sur ce terrain là…

Peut être n’était-ce qu’un faux semblant, mais Watson donnait l’impression de ne pas maitriser le volant de son auto depuis bien longtemps. John lui donna ses instructions aussi précises que possible pour rejoindre le café rapidement. Quand ce fut chose faîte, ils y entrèrent pour s’installer. Dès la porte fermée sur le vacarme de l’extérieur, John se sentit déjà mieux. Rien ne valait le calme. Ce genre de silence avait quelque choses de reposant. Il n’y
avait là que les conversations posées des clients et les pats pressés des serveurs. Ils choisirent la première table libre. John avait laissé sa valise dans le coffre fermé de la voiture, bien content de ne pas avoir à la tenir.

John se demandait vaguement sur quoi la conversation pouvait bien se tourner. Durant près de deux ans il avait prit soin de ne s’attacher à personne, de n’être qu’un type parmi d’autre d’on personne ne se souvient du nom. C’était le moyen de se faire oublier, au cas où le nom de john Kramer ne revienne aux actualités. Depuis, l’histoire de Jigsaw était passé et John avait éprouvé le besoin de se refaire une vie. Chose difficile après tant de temps cloitré à l’abri de toute vie social.

Ce devait être long et laborieux, mais faisable. Comme un prisonnier que l’on remet en liberté pour bonne conduite. Quand l’autre prit la parole John croisa les bras. Haussant un sourcil perplexe.

"Alors, expliquez-moi, les études ingénieur, cela consiste en quoi ? Je vous avouerez être plus que novice dans ce domaine."

La question était assez vague. C’était le genre d’interrogations qui nous
paraissent si évidente que la réponse en est introuvable. Alors que Watson tentait d’interpeller un serveur apparemment trop occuper pour s’intéresser au deux homme, John songeant à ce qu’il allait dire et se contenta d’expliquer simplement.

-Dison qu’un ingénieur est sensé savoir résoudre tout un tas de problèmes dans plusieurs domaines.[/b] Que ce soit dans la création de produits divers, la conception informatique, médicale, pharmaceutique, mécanique… en gros sa repose sur une solide culture scientifique. Moi-même j’étais spécialisé dans la construction… Immeubles d’habitation, usines…

Le serveur après quelques tours de piste, vint finalement leurs faire passer commande. John en fit aucune remarque sur l’attente, il n’était pas du genre à se plaindre tout haut. Il demanda simplement un café noir de sa voix cassé jetant un regard interrogateur à Watson.

Watson apprécia le calme du café à sa juste valeur, surtout après la courte route en voiture, sous les klaxons divers et variés. Ils s'installèrent et John répondit à sa question, sur un ton vague qui laissait supposer qu'il avait pour sa matière la même passion que Watson pour les Maths ou la Médecine, de celles qui vous paraissent si évidente, si transcendante que vous êtes bien incapable de les expliquer, surtout à un novice.

-Disons qu’un ingénieur est sensé savoir résoudre tout un tas de problèmes dans plusieurs domaines. Que ce soit dans la création de produits divers, la conception informatique, médicale, pharmaceutique, mécanique… en gros sa repose sur une solide culture scientifique. Moi-même j’étais spécialisé dans la construction… Immeubles d’habitation, usines…

La construction d'immeubles, pour Watson issu de l'Angleterre victorienne ces gratte-ciels immenses dépassaient l'entendement et outrepassaient de façon quasi mystique les lois de la physique, c'était un éternel émerveillement, et aussi une certaine crainte respectueuse, sans compter la peur de les voir s'écrouler au moindre souffle de vent qui l'habitait quand il les voyait.

"La construction ? Ces grands immeubles qui approchent les étoiles, vous en comprenez les principes fondateurs, les soutènements secret ? Vous m'impressionnez, moi j'ai toujours l'impression qu'il y a des mystères insondables là dessous. Remarquez, sans doute pas plus que dans le corps humain, si on regarde les progrès actuels de la science."

C'était aussi pour cela qu'il avait laissé la médecine à son arrivée dans ce monde étrange, la médecine n'était plus ce qu'il avait connu, Greg montait de véritables enquêtes policières pour un simple germe, un malade décédait et sa famille portait plainte immédiatement, alors qu'avant on considérait que son heure était venu et le médecin n'avait pas pour obligation de sauver tout le monde. Et puis les maladies autrefois incurables étaient maintenant bénignes, Watson ne s'y retrouvait pas, il n' avait plus ce lien de proximité avec le patient, puisque les psy existaient pour cela, il n'y avait plus de visite pour un rien, les pharmaciens s'occupant de cela. Non aujourd'hui il fallait être spécialisé....

[HRP : désolée pour le retard, j'avais prévenu mais bon je tiens quand même à présenter es plus plates excuses. Par ailleurs mon manque de présence durera encore une semaine sans doute.]

Il était étonnant de voir à quel point John, l'autre John semblait s'impressionner d'un rien. "D'un rien" c'est ce que Kramer déduisit du ton que prit son interlocuteur quand il lui répondit. Encore une fois prit au dépourvu, il se permit un petit rire discret et un haussement d’épaule, guettant du coin de l’œil le serveur qui se dirigeait vers le bar pour passer leurs commandes.

-J’ai été à bonne école, rien de plus. Souffla-il.

Il avait envie d’en savoir un peut plus. Curiosité de la première rencontre peut être mais surtout, Watson lui donnait une impression étrange. C’était stupide mais il lui paraissait débarquer d’une autre planète ce type et cela l’amusait. C’était comme retomber dans l’habitude de l’analyse et la déduction. Tenter de lire dans les gestes, prédire les actions et les mots. Cela sonnait comme un passe-temps pour John. Bien sûr il avait perdu la main et il ne restait qu’un élève. Il ne pouvait se vanter de connaitre tous les sombres secrets du subconscient car tout ce qu’il en savait, lui venait de ses expériences… Qu’il comptait bien relancer un jour.

Pour l’heure, il y avait une conversation à entretenir. Là aussi John avait perdu les bonnes habitudes. De quoi pouvaient-ils bien parler ? Le beau temps était à exclure, le ciel, ce matin d’un bleu limpide, se chargeait d’un gris désespérément peu agréable. C’était les inconvénients de la ville. Nouvelle quinte de toux. Arf décidément, pas de chance. Cas-cela-ne-tienne il laisserait donc parler son besoin d’en savoir plus.

-D’où venez-vous donc ? Vous vous êtes aussi installer récemment, c’est cela ?

L’odeur du café bien chaud. Y avait-il quelque chose de plus agréable au monde ? Pas pour l’instant du moins. L’affaire de la commande avait été rapide menée puisque le serveur s’approchait déjà d’eux à pas pressés, déposant leurs cafés sur la table et tournant aussitôt les talons vers une autre table.

John prit sa propre tasse et la porta près de son visage. Les yeux fermés, humant l’odeur de la boisson. La vapeur était brûlante semblable aux malaises comme celui de ce matin, mais là c’était diffèrent. L’impression d’être réchauffé plus qu’ébouillanté… c’était agréable.

Spoiler:

Légère hésitation avants toutes réponses... John se contenta de glisser un discret "toute mes condoléances". Ce n'est pas que l'information de désintéressait, seulement lui, croyait savoir que perdre quelqu'un était assez difficile pour s'épargner les plaintes et la pitié des gents... Cela avait fait partie du pire dans son deuil à lui.
Watson avait toujours ce ton bizarre, celui de quelqu'un qui découvre soudain quelque chose de surnaturelle. Il y en avait partout des grandes villes, John ne voyait pas très bien en quoi celle-ci était plus spéciale qu'une autre, pour lui elle n'était qu'un refuge d'un temps encore indéterminée. Et même un peu bruyante à son goût. Intrigué voir amusé, il se demandait si le type d'on l'autre parlait était de la même trempe.

"Et vous, vous êtes marié ? Enfin...si ce n'est pas trop indiscret, bien sur."

Décidément.

- Bah! Si la chose avait été indiscrète je ne me serais pas permis de vous poser la question. Dit t'il avec un sourire. Malheureusement non. Plus maintenant en tout cas. Rajoutant pour lui même, Ces choses là arrivent.

John reposa sa tasse maintenant vide sur la table hésitant vaguement à en recommander un autre. Du coin de l'œil il remarqua que l'afflux de clients sortant de leurs boulots respectif ne semblait pas enchanté Watson. Lui aussi devait préféré la tranquillité au chahut des discutions. (Venait t'il vraiment de Londre celui là?)

- Vôtre ami d'on vous parlez, est-il médecin... Ou professeur lui aussi?

Spoiler:

- Vôtre ami d'on vous parlez, est-il médecin... Ou professeur lui aussi?

Watson sourit, parler d'Holmes restait ce qu'il faisait le mieux, que ce soit dans les livres ou oralement.

"Sherlock Holmes est un détective privé, un excellent détective privé, il est...était très connu à Londres. Il a une capacité d'observation et de déduction qui sont étonnantes."

Watson sourit à nouveau

"Enfin, je suppose que cela ne vous passionnera pas, il n'est pas là actuellement, mais j'espère le voir bientôt revenir, voila longtemps que je ne l'ai vu et sa compagnie me manque, ici je ne connais personne encore, ce n'est pas facile, ce monde est si différent..."


Il observa à nouveau le café qui se remplissait peu à peu, trop vite néanmoins à son gout.

"Je ne sais pas vous mais tout ce bruit, après un journée de cours, m'épuise, voulez-vous que nous rentrions ? Nous pourrons finir cette conversation dans al voiture ou chez moi. Je suppose que si vous ne connaissez pas encore l'immeuble vous n'aurez pas grand chose à manger ?"

Watson observa John qui ne semblait décidément pas bien, le diagnostic de cancer lui semblait de plus en plus évident et le pronostic vital de moins en moins positif. Cela l'étonnait même qu'il continue à travailler, peut être était-ce sa façon de combattre le mal, certains parlent de mourir debout, honorablement. Une mort reste une mort, qu'importe ce que l'on faisait avant, mais s'il n'avait plus d'amis ou de famille rester allongé à attendre la fin devait être insupportable, Watson ne pouvait l'imaginer.

John ne pu s'empêcher de réagir vaguement au mot "détective"... Les vieilles habitudes bien sûr. Au temps ou Jigsaw agissait encore, John n'avait jamais craint la police. S'étant préparer et persuader qu'être arrêter ou même tuer était une chose inévitable. C'est comme cela que devait se terminer son histoire d'ailleurs. Derrière les barreau mourant à petit feu de son cancer ou exécuter d'une balle dans la tête. Et finalement, rien de tout ça, à sa grande surprise. Se faire tout petit avait été facile mais il se méfiait des flics à présent. Non pas qu'il ait quelque chose à craindre. Le tueur au puzzle était introuvable de la ou il était. mais on ne sais jamais, ce n'est pas un homme comme John qui s'amuserait à jouer avait le destin après tout se qu'il avait vu dans sa vie.
Donc Watson connaissait un détective? John n'aimait pas ses types là. Fouineur, vivant dans le vie et au dépend des autres... Cela lui rappela l'une de ses premières victimes... Adan, un petit détective juste bon à traquer les maris infidèles. La dernière fois que John avais vu ce jeune homme c'était le jour ou il l'avait enfermer et laisser agoniser dans un vieux sous-sol. Quoi? Après tout, Jigsaw n'était pas quelqu'un contre qui il fallait perdre.
Devants lui, Watson souriait doucement. L'autre avait l'air de lui tenir à cœur. John réprimanda même un petit rire en constatant la mine admirative qu'arborai son homologue.

-Qu'y a t'il de si diffèrent en Amérique? L'Angleterre vous manque t'elle déjà tant que cela? Quoi que suppose que c'est un bien beau pays.

L'endroit malheureusement était de moins en moins prompte à une discutions au calme. Dommage, l'atmosphère était pourtant agréable il avait quelques secondes à peine.
Watson lui proposa d'ailleurs de lever le camps avants même qu'il n'ai le temps de le proposer lui même..

-Comme vous voulez, je vais demander l'addition... dit t'il avec un sourire en fesant signe au serveur. Et je vous invite bien sûr. Songeant que faire un bon ravitaillement serait une bien bonne chose.

Ce n'est qu'à ce moment là que John réalisa que Watson l'observait également, comme un médecin qui guette vos moindre mouvements comme s'il se trouvaient en consultation. il n'y avait là rien de gênant ou d'irritant, mais John ignorait quelle tête il pouvait bien avoir à ce moment là.

-J'ai l'air si malade que ça? Questionna t'il légèrement amusé.

John ne rajouta rien à la réponse de l'autre. Concluant simplement que les britanniques devaient être particulièrement attachés à leur terre natale. Et surtout, john lui même avait une dent contre le système américain actuel; qu'il avait eu cœur de condamné par le passé...

Notamment par le biait d'un de ses cobayes.

un hommes des plus mémorables, du genre à vous expliquer qu'il vous laissera volontiers crever dans vos problèmes sans lever le petit doigt pour vous, en bon responsable de compagnie d'assurance. De vrai piranha ses gents là. John le savais, il avait eu affaire à lui. Bien qu'il n'eu pas superviser à son test lui même, il n'avait pas été surpris d'apprendre par la presse qu'il n'avait pas réussi. Ce genre de type n'avait que peut de chance de réaliser leurs erreurs à temps, et c'était bien dommage.

Au jour d'aujourd'hui, la société entière, méritait d'être refaite et n'attendait que cela. Mais il serais tout de même bien étonnant que de l'autre coté de l'océan les choses soit si différente que ça.

Bizarre cette hésitation dans la voix... Son homonyme semblait choisir ses mots avec soin. En générale, ce genre de comportement cachait quelque chose, quelque chose de pas clair en somme.

Quelque chose de pas clair? Allons allons! Ce type là? S'excusant et rougissant à tout va? Hummm se méfier devenait décidément un très mauvaise manie.
Le serveur arriva au moment ou Watson rougit de plus belle à la remarque de John. Celui-ci sortit son porte feuille, marmonnant quelque chose sur le prix des cafés, (un peu trop élever pour quelque petite tasses) et jeta un ragard qui se voulait rassurant à son interlocuteur.

-Ce n'est pas moi qui vais me formalisé pour si peu. J'imagine que je ne doit pas avoir très bonne mine. Il eu eu un court silence pendant que le serveur repartait vers les comptoire avec un remerciement polie.

Les gents étaient toujours mal à l'aise face à la maladie et la mort, la leurs bien évidement... La fin, le vide, la rédemption, le châtiment l'enfer le paradis... mais également celle des autre. Dire à quelqu'un qu'on va mourir c'est bien souvent comme leurs faire un croche pied en douce. Ils ne s'y attendent pas, ont un petit moment de vide pour finalment vous sortir des phrases toutes faites, car quand ont est frappé de surprise, l'originalité n'est pas de mise.
Mais non, ce type là, c'était de son impolitesse qu'il se préoccupait. Le métier sans doute. La mort pour un médecins, c'est la routine non?
Quelque part c'était plus agréable ainsi. Le tragique en rajoutait toujours une couche, alors quand on pouvait passer à coté...

-Et bien dites moi Docteur... Que vous dit vôtre "analyse" sur moi? Vôtre expérience vos t'elle mieux que des examents? dit John en se levant à moitié se demandant si l'autre allait encore s'excuser.

C'était presque troublant de voir un sourire si franc sur un visage aussi malade. La peau blafarde et le cheveux blanc donnait à l'ensemble un coté, disons-le, plus inquiétant que chaleureux. Et son regarde, bleu, froid et terne n'arrangeait en rien cet effet.

Spoiler:

John paya les cafés en marmonnant quelque chose à propos de leur prix, pris exorbitant il est vrai d'ailleurs et Watson acquiesça avec un léger sourire toujours un peu rougissant.

-Ce n'est pas moi qui vais me formalisé pour si peu. J'imagine que je ne doit pas avoir très bonne mine

C'était le moins qu'on pouvait dire, mais étonnamment il se dégageait encore une impression de force du vieil homme au visage cireux, dans son regard sans doute, aiguisé, acéré même. Si Watson avait été adepte des films d'horreurs il aurait comparé John à un nécromant, à moitié mort et pourtant plus fort que jamais. Mais Watson ne regardait pas ce genre de film, il ne regardait pas de film tout court, préférant la lecture au bruit de la télévision.


-Et bien dites moi Docteur... Que vous dit vôtre "analyse" sur moi? Vôtre expérience vos t'elle mieux que des examens?

Tout en réfléchissant à sa réponse il se leva et se dirigea vers la sortie et sa voiture, suivi par John.

"Et bien...J'ai quitté la médecine vous savez, tous leurs instruments modernes me dépassent je l'avoue. Mais je dirais que vous allez les étonner, quelle que soit l'espérance de vie qu'ils vous ont annoncé je pense que vous avez en vous plus de réserves que leurs instruments ne peuvent en détecter, vous avez comme une force morale disons, et je doute que les instruments détectent cela. La médecine est devenue trop impersonnelle pour moi. C'est pour ça que je suis devenu prof."


Les rues étaient bruyantes mais ils arrivèrent rapidement dans le calme confort de la voiture de Watson. Celui-ci attacha sa ceinture et démarra se concentrant sur une conduite qui ne lui était pas encore naturelle Là aussi le contact avec les chevaux lui manquait...Ou avec le cocher quand il le pouvait, enfin bref pas de machine et de mécanique, juste des gens et des animaux. Le monde avait changé, il devait s'y acclimater mais cela ne lui était pas vraiment facile.

"Le 109 n'est plus très loin. Vous aimez le poulet ? J'en avais fait un hier, il en reste, il faudra juste réchauffer le tout. Poulet sur lit de légumes si ça vous tente ? Sinon je peux trouver autre chose de rapide à préparer."

Finalement le café n'était pas si bruyant en comparaison à l'extérieur. C'était donc ça les heures de pointes de grandes villes? Non de Dieu... un tel rafût à chaque fois qu'il rentrerait chez lui? Bon, il faudrait vivre avec de toute façon, cette ville était un idéal d'anonymat pour lui, une trop belle occasion de partir à zéro pour changer d'avis.

John suivit son homonyme jusqu'à se voiture. L'autre risquait de na pas conduire avec beaucoup plus de facilité avec tout se monde... enfin bref. Ils s'installèrent (ceinture au cas où) et prirent la route vers le 109. Alors que Watson parlait de John, en réponse son question. Celui-ci sourit, amer cette fois.

- Vous ne croyez pas si bien dire... Les deux médecins qui m'ont annoncer ma fin ont été plus que clair à ce sujet. et pas des plus délicat il faut l'avouer. les docteurs comme eux ne sont pas des plus courtois aujourd'hui, un patient n'est qu'un numéro...
Sa vois s'éteignit, pensif, il détourna les yeux pour regarder par le fenêtre fermée. observant les rues qui fuyait sous ses yeux avec des airs de chercheur surveillant ses cobayes, mais ça, il fallait le connaitre pour le savoir...
- Cela fait deux ans aujourd'hui. Mais vous savez... la mort devient familière pour quelqu'un comme moi. Je m'attend à la voir me rendre visite à chaque fois que je m'endors, que me vue se trouble ou qu'une migraine apparait. En fait... je crois que ce qui me fait tenir ce sont les choses que j'ai laisser derrière moi. Se tourna vers le conducteur. Des choses à terminer vous comprenez?

Puis il se tût pour continuer sa contemplation de ce qu'il y avait au dehors avant de s'en arracher une seconde fois, surpris.
"...Poulet sur lit de légumes si ça vous tente ? Sinon je peux trouver autre chose de rapide à préparer"

C'est bête étant donner qu'il le lui avait proposé à peine quelques minutes plus tôt, mais il ne s'attendait pas à être invité à dîner. Agréable surprise bien sûr. Ce type avait vraiment l'étoffe d'un espèce d'honnête homme tout droit sorti d'il y à des siècle. l'idée était amusante. Bizarre et idiote, mais amusante.

- Et bien... oui, oui je dois avouer que ce serait évidement parfait, mais je ne voudrait pas m'imposer. Vous vivez en colocation peut être?

- Et bien... oui, oui je dois avouer que ce serait évidement parfait, mais je ne voudrait pas m'imposer. Vous vivez en colocation peut être?

Watson eut un léger rire en y songeant.

"Je vis avec Holmes, qui est en voyage depuis un moment et House..."

Watson chercha une manière polie de décrire le médecin et n'en trouva qu'une qu'il annonça avec un léger sourire.

"Un médecin. Mais il n'aura rien contre un peu de compagnie au diner, si toutefois il rentre à temps de l'hôpital, ses horaires sont un peu aléatoires."

Sauf le matin, il était invariablement en retard, mais que voulez-vous, certaines personnes semblent avoir cela dans le sang. Mais pour peu qu'un cas le passionne il pouvait s'absenter une partie de la nuit, même si les cas le passionnant se révélaient souvent rares.

"J'espère que la perspective de diner avec 2 médecins ne vous a pas fait changer d'avis, quoique dans le cas contraire je ne pourrais que comprendre."

Watson sourit à nouveau, ses yeux se plissant en quelques fines ridules charmantes et il concentra de nouveau son attention sur la conduite, une voiture venant de lui faire une queue de poisson. Au vu du tonnerre de Klaxon il n'était pas sa première victime, mais il fut la seule victime à ne pas écraser bruyamment cet appareil fort désagréable qui alerte tout le monde de votre mauvaise humeur palpable. D'ailleurs John n'était pas de mauvaise humeur et laissa l'autre s'insérer devant lui sans même avancer pour le coincer ou l'effrayer, la carrosserie neuve de la belle voiture incriminée ayant peu de chance de survivre à un léger choc avec la voiture en mauvais état de Watson. Mais ce sont des choses qui ne se font pas et que Watson, en tout cas, ne faisait pas.

C'est quelques minutes plus tard qu'ils se garèrent au parking et montèrent au troisième étage et pénétrèrent dans l'appartement.


"Faites comme chez vous, le salon est là, je vais juste mettre le poulet à réchauffer."

Watson pendit sa veste au porte manteau, puis celle de John et se dirigea vers la cuisine non sans ajouter

"Vous voulez boire quelque chose ?"

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