retour au pays

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Cela fait un bon moi qu’il n’avait pas posé le pied à terre. Il allait enfin pouvoir ce reposer, ce vider la tête, retrouver ses amis même revoir Jack lui ferait quelque part plaisir, mais il allait surtout laisser des étudiants plutôt médiocre derrière lui. Malgré tout il eu du mal à quitter le navire, il avait envi de repartir en mer même si c’était pour se retaper les mioches. En effet James revient d’une mission de quatre semaines en mer pour apprendre et évaluer. Ils étaient partis au départ pour une mission de deux mois, mais ces incapables d’élèves n’ont pas été fichus de tenir un tout petit moi, et James c’était résigné à faire demi tour. Lorsqu’il posa enfin le pied sur le port il fut le seul à se retourner vers le bateau, les élèves eux étaient déjà dans le car près à partir. Notre commodore alla voir le chauffeur et lui donna l’autorisation de partir, il prit quand même le temps de mettre sa valise dans la soute. Une fois le car parti James erra sur le port, seul, seul avec ses pensées.
Il marcha jusqu’au bout de la jetée et laissa son regard se perdre au loin. Le bruit des vagues et le cri des mouettes le laissèrent rêveur. Il se laissa emporter par ses rêveries, le vent, la mer, il se sentait bien. Il se revit à bord des navires de son époque, criant ses ordres à ses subordonnées. Le bruit du vent dans les cordages des bateaux, le bruit des attaches des voiles en métal contre les mâts semblaient lui causer, lui conter des histoires fabuleuses, mais aussi ces bruit et ces notes lui rappelaient que le rêve est fini. James est de retour à terre, certes proche de la mer et des vaisseaux qui la chevauchent mais tellement loin en même temps. Il se retourna avec un nœud dans le ventre, mais il faisait nuit et la faim le tiraillait.

Spoiler:

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Pas à dire, avoir 16 ans et être dans un lieu inconnu, où son statut d'alchimiste d'état n'était pas reconnu, c'était un peu craignos. Même s'il ne portait pas l'armée dans son cœur, au moins, il avait un statut. Alors qu'ici, on le prenait seulement pour un mioche qu'on voulait renvoyer à l'école! A l'école! Lui qui avait réussi le concours d'alchimiste national à seulement 12 ans! Mais où allait le monde?
Certes, on le prenait aussi pour un sale mioche auparavant... mais... ce n'était pas pareil.

Il avait grandi loin de la mer, et n'était même jamais monté sur un bateau. Et puis la plupart de ses missions s'étaient effectuées dans le désert. Rien à voir avec cette grande étendue bleue qui semblait infinie, devant lui.
Edward se promenait régulièrement sur les docks, sur la plage... n'importe où, du moment qu'il pouvait voir la mer et imaginer les possibilités.. après tout, il était alchimiste! Cela lui semblait si mystique! Il avait lu dans les livres que les gens, au Moyen Âge, avaient eu peur de la mer, que selon eux elle recelait de monstres dangereux, et que s'aventurer trop loin était du suicide... Et d'un autre côté, il y avait eu ces explorateurs et navigateurs...

Son voisin de palier, le triste sire aigri et moche, j'ai nommé James Hook, était à priori un de ces gens là... ceux qui avaient pris le large. Enfin, en large et barge, il n'y a qu'une lettre.
Les mains dans les poches, Edward scrutait l'horizon. Et s'il empruntait un de ces p'tits canots, là? Il pourrait le modifier, et partir au large, voir comment c'était quand on ne voit plus la terre.

Curiosité. Impulsif, Edward était sur le point de mettre ce plan à exécution... Il fallait d'abord descendre un peu... et emprunter... voilà...

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James était toujours dans ses rêveries, si il avançait encore c’était grâce à ses pieds qui le menaient machinalement vers son logis. Mais arrivé à la moitié du ponton un bruit l’extirpa de sa nostalgie, le genre de petit suspect. Normalement quand quelqu’un part en mer avec son bateau il ne se prive pas pour faire du bruit ? Mais dans ce cas là, la personne tentait de faire le minimum de bruit, malheureusement pour ce personnage lorsque l’on monte dans un bateau on a une chance sur deux que celui-ci heurte le bord.

S’appliquant à faire le moins de bruit possible, James s’approcha au plus près de l’esquif et de la silhouette suspecte. Arrivé à bonne distance notre commodore pu enfin voir de qui il s’agissait. La personne en question n’était qu’un gamin de petite taille qui, selon James, tentait de se donner du frisson en essayant de voler un petit bateau. Norrington attendit que le petit voyou soit entièrement dans la coquille de noix pour intervenir.

Dès que l’adolescent se glissa entièrement dans le mini bateau ni une ni deux James l’attrapa par le col. Au moment où il l’attrapa par la peau du coup le prof de commandement fut étonné par le poids de son prisonnier. En regardant de plus près Jamy s’aperçut que le jeune homme avait un bras en métal, il ne put s’empêcher de le prendre en pitié car pour lui une seule explication possible : cet adolescent a perdu été amputé de son bras à la suite d’un accident et à l’époque de James les amputations ne se faisaient jamais sans douleur.

Il retourna le jeune homme pour lui faire et lui parler les yeux dans les yeux. Et malgré la situation Jamy gardait son calme.

Puis-je vous aider mon cher ami ? Non pas que sa me dérange ce que vous allez faire mais il me semble que cela ne m’est pas permit de l’ignorer. Veuillez décliner votre identité s’il-vous-plait afin que je sache qui je vais réprimander ?

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Le problème aussi, avec le bruit - ou le silence qu'on essayait d'imposer - était cette satanée jambe en métal. Un petit "CLONK" malvenu alors qu'on enjambait le bord... Sans compter le mouvement du bateau en lui-même, légèrement déséquilibré, et le mouvement donné faisait que le même bord allait taper les autres bateaux.
**Putaaaaaaaaaaaaaaaain! J'aurais dû y penser!**

Mais tout semblait aller bien. Personne n'avait l'air d'avoir remarqué - ou entendu - quoi que ce soit.

Ou pas.

Parce qu'à peine les deux pieds sur le ponts, il se retrouva pris comme un vulgaire bandit! Au moins, il créa l'effet de surprise grâce à sa masse inhabituelle: deux membres en métal, forcément, ça fait la différence! Et il sentit la surprise de son... disons... futur interlocuteur par le mouvement brusque alors qu'il l'avait tiré par le col...

Edward était bien parti pour se débarrasser de l'intrus... après tout, en deux coups de cuiller à pot, c'était faisable, il s'était déjà défait de mecs plus barraqués et avec des compétences d'alchimiste...
Mais voilà...

C'était un quasi voisin... Un mec qu'il n'avait croisé qu'une seule fois, au 109. Pour ainsi dire, il ignorait tout de lui. Cela ne faisait pas très longtemps qu'il était là, et son voisin, Hook, le mettait d'assez pire humeur pour ne pas vouloir rencontrer les autres!

Il ne s'était pas attendu à ça!

Mais bon point: James ne lui avait pas donné du "petit". Parce que là, c'était sûr, Edward aurait foncé dans le tas, impulsif et susceptible qu'il était! Non, James était resté poli... mais le dernier mot ne laissait aucun doute: réprimander! Il était quoi, flic?

- Heu hé bien... je ne fais qu'emprunter, je n'ai jamais navigué. Je ne comptais pas le voler, vous faites erreur. Je suis alchimiste d'Etat!

Comme si cela allait compter! La bonne blague! Norrington ne devait certainement pas savoir ce que ça voulait dire, ni même que c'était important, là d'où il venait!
Il se dégagea tout de même de l'étreinte de Norrington... Il devait garder à l'esprit que les choses étaient différentes ici. Il devait, en fait, essayer d'être moins impulsif, et plus réfléchi!

- Et vous êtes....?

**... histoire de savoir à qui je vais échapper... XD**

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Alors d'une soit le môme se foutait de lui soit il ne manquait pas de cran. Demander à un homme comment il s'appel alors que l'on est pris par le colbac, il faut avoir un grain. D'autant plus que ce dernier se disait alchimiste d'état. Bien sûr James savait ce qu'était un alchimiste car il en avait entendu les légendes à leur propos mais en aucun cas il n'existait. Malgré cela James en homme respectable répondit au jeune homme.

Admiral James Norrigton pour votre malheur. Mais cela n'a pas d'importance qu'étiez vous en train de tenter?

James tentait de garder son calme mais avec ce petit imbécile c'est dur, très dur. Ce qui énervait James c'était pas le fait que ce garnement veuille voler un bateau mais c'est qu'il allait le faire sans savoir naviguer et sa c'était la catastrophe assurée. Mais aussi c'est que ce petit homme ce disait alchimiste d'état comme si sa lui donnait tout les droit.

Jeune-homme avant toute chose être alchimiste d'état ne veut rien dire et par conséquent ne vous donne aucun passe droit.

James n'avait pas l'intention de l'embarquer de toute façon il ne le pouvait pas. Mais si il le faut il n'hésiterait pas à lui donner une bonne correction. Et puis quelque part ce petit bonhomme lui faisait penser à Jack. Toujours dans des coups fourrés, toujours pris mais toujours surpris de ce voir remonter les brettelles.

Spoiler:

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James Norrington. Admiral de son état. Voilà une identité intéressante! Mais le sinistre (un vieux donneur de leçons, c'est forcément sinistre!) personnage n'avait pas l'air de vouloir le laisser filer.
Edward pourrait très bien s'échapper, un en claquement de mains! Mais ce ne serait pas drôle! Et surtout, il essayait tant bien que mal de faire les choses normalement, sans avoir forcément recours à l'alchimie.

- Je ne tentais rien, monsieur l'admiral. Je vous ai dit que je voulais emprunter un p'tit bateau, histoire de naviguer un peu voir ce que ça fait.

Ouais. Edward était aussi du genre à chercher la petite bête. Certains diront "petit con arrogant" mais lui préférait "petit génie qui testait les limites"!
Avoir le titre d'alchimiste d'acier, titularisé à l'âge de 12 ans, c'était un certain prestige... dans les milieux où l'alchimie était reconnue, bien entendu! Parce que là, son interlocuteur n'avait pas l'air de croire à l'alchimie. Foutu monde!

- Ne veut rien dire? NE VEUT RIEN DIRE???

La phrase à ne pas dire quand l'alchimie avait bercé toute son enfance et façonné sa vie, façonné son corps.

- Hé bien, regarde, et prends-en de la graine!

Il claqua des mains...

Petit silence, pour observer l'effet... parce que bon, chez un non initié, claquer des mains n'avait aucune signification particulière!
Puis Edward posa ses mains sur la paroi du ponton, et en quelques instants, une espèce de ballon de baudruche à l'effigie d'Edward apparut, et le ballon tira la langue à l'adresse de Norrington.

Un coup qu'il avait déjà fait, mais qui avait toujours ce côté impertinent tout à fait délectable!
Edward croisa les bras et fit, fièrement:

- Et encore, ça, ce n'est qu'une blague!

Tester les limites, humm???

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Au départ James voulu lui proposer une leçon de navigation, voir même l'inviter sur un voilier. Car même si ce gamin allait faire un vole il n'était pas parti avec le butin. Mais au moment où ce mioche lui fit une petite démonstration de ce qu'était l'alchimie notre cher Amiral eu un petit frisson, de peur de prime abord puis à la vu d'une langue plutôt facétieuse il ressentit de la colère. La colère sentiment qu'il n'avait que trop ressentit, mettant de l'eau dans son vin Norrington se força à rire. Il ne put s'empêcher de continuer malgré le fait que qu'au départ il ne voyait rien de drôle dans le geste d'effronté du mioche. C'était la situation qui le faisait rire, pas au larmes certes mais il riait quand même. Si le gamin croyait lui faire peur ou l'impressionner avec ses tours de passe-passe, après ce que lui-même a vécu, il se mettait le doigt dans l'oeuil jusqu'au coude.

Veuillez pardonner mon hilarité passagère. Mais voyez-vous, sans vouloir me venter, après ce que j'ais vivre et voir cela me paraît bien clownesque.

Il se retourna et commença à marcher vers la terre ferme. Il s'arrêta après trois pas, leva la tête vers la lune et du coin de l'oeuil fixa Edward. Il n'allait quand même pas le laisser comme sa. Quitte à voler un bateau même une si frêle esquif autant savoir naviguer. C'est vrai quoi si un nouveau ce pointe et qu'il ne sait pas naviguer à quoi sa sert de lui courir après. De plus il aimerait bien avoir quelqu'un pour le seconder sur son navire et surtout partager son savoir de la voile à quelqu'un d'autre que ses incapables d'élèves. Il tendit une main amical vers le navigateur en herbe.

Si vous voulez voler, ou emprunter peut importe, un bateau et que cela reste un bon souvenir apprenez au moins à naviguer. Mon vaisseau est amarré sur le ponton voisin et je n'ai pas franchement sommeil. Donc si l'envie vous tente suivez moi ou rentrez chez vous mais je ne vous laisserais pas prendre le bateau d'autrui et de devoir rechercher un gosse et sa barque. A vous de choisir.

Sur ses mots il reprit son chemin en prenant son temps pour laisser au gamin un moment de réflexion.

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