Nouveau logis...nouveau coloc' [PV Barney]

Quelle histoire ! Mais ça y est Christine déménageait. Suite à un malentendu avec son premier colocataire qui avait invité un troisième colocataire, l’appartement 401 devenait un peu trop petit pour trois. C’est pourquoi Christine avait proposé de déménager vers un appartement du deuxième étage du 109 où elle pourrait s’y installer à son aise. Et cette fois pas de surprise, enfin cela dépendait du sens du mot surprise : elle connaissait le colocataire Barney Stinson, avec qui elle avait sympathisé dans un ascenseur puis sur la terrasse d’un café, mais c’était un homme assez surprenant. Elle quittait un médecin et un millionaire pour zut... elle n'avait jamais demandé à Barney ce qu'il fesait de sa vie. Une occasion de discussion, discussion que d'ailleurs elle allait avoir assez souvent avec son nouveau colocataire puis qu'ils se verraient tous deux régulièrement. Sauf s'il est du genre coup de vent, à disparaître sans laisser de trace et à revenir comme si de rien n'était. Mais là n'était pas la question.
La jeune femme espérait que cette colocation se passerait bien et surtout qu’elle s’entende avec Barney. Elle n’avait aucune difficulté à s’adapter, mais aimait aussi avoir quelques habitudes ou des tics qu’elle ne changerait pour rien au monde. Elle avait fait ses valises la veille et se préparait à partir puis avait fait appel aux déménageurs pour ses meubles plus encombrants. Elle regarderait aussi si l’appartement avait assez de place pour accueillir un piano et si Barney serait d’accord pour qu’il atterrisse chez lui. Pour le moment elle avait d’autres choses à installer. Elle prit l’ascenseur pour atteindre le deuxième étage, son nouveau logis. Elle longea ensuite les appartements.

*Voyons… c’est l’appartement 206 si je ne me trompe pas.*

Ses bras chargés de paquets, elle libéra sa main droite, puis avec un instant d’hésitation appuya sur le bouton de la sonnerie.

La porte s’ouvrit sur un Barney… sortant de la douche et qui manifestement n’avait pas eu le temps de s’habiller. Barney était.. ah oui un homme toujours très surprenant. Christine se demanda s’il était au courant de son arrivée. Elle détestait arriver à l’improviste et là c’était vraiment une arrivée à l’improviste.

Bonjour monsieur Stinson. Je vous avais téléphoné pour vous prévenir de mon arrivée mais j’aurais peut être du vous donner une heure … Ce look vous change du costume que vous portiez la dernière fois.

Christine avait envie de sourire. Elle ne s’attendait pas du tout à un tel accueil. La vie en colocation promettait de grandes surprises…
Christine avait encore de nombreuses choses à faire. Elle en avait pour au moins deux ou trois allers-retours pour ses paquets, heureusement pour elle ce n’était pas très loin et il y avait un ascenseur ! Parfait elle laisserait le temps à Barney de se changer vu qu’il était en serviette de bain, les cheveux complètement ébouriffés.

Peut-être désirez-vous que je m'en aille pour vous changer ? Je peux patienter sans problème. J’ai encore des tas de choses à faire et des paquets à amener.

Barney sourit tout en ajustant sa cravate devant le miroir. Parler de fesses, un programme dans lequel ce dernier serait sûr de gérer son argumentation.
Apres avoir terminé de se vêtir, il fonça dans le salon afin d'aider Christine, mais la belle s'était volatilisée, surement partie chercher d'autres affaire pour encombrer Barneyland. Qu'importe, il prit alors quelques cartons et les emmena dans la chambre de sa colocataire afin de laisser de la place pour les prochaines affaires.
Puis, il se dirigea vers le dressing ou il fit une place, tout le rayon gauche, afin d'y poser la vêture féminine déjà arrivée ici.

Ça devrait lui faire plaisir

Quelques aller et retours eurent raison de l'amoncellement de carton et le salon pourrait alors recevoir la prochaine fournée.
Assis dans le canapé, les jambes croisées et les bras étendus sur le dossier, il attendait alors le retour des cartons ... ou ne serais ce le retour de Christine ? En tout les cas il attendait.

Quelques minutes plus tard, notre amie fit son apparition dans l'encadrement de la porte avec une pile de carton branlante. Barney se leva alors pour l'aider à se débarrasser du poids et posa la charge au sol.

Voulez vous que je me joigne à vous pour les prochains aller retours? Les choses lourdes risqueraient de vous blesser et je ne me le pardonnerait pas s'il vous arrivait quelque chose alors que j'étais assis ici à vous attendre. Avez vous vu votre chambre ?

Christine prit le temps de remonter au quatrième et de charger d’autres paquets. Plus que qu’un ou deux aller retours et ce serait enfin terminé… La jeune femme pourrait ainsi commencer à ranger dans son nouveau logis. Quelle journée ! Elle devait demander à Barney si cela ne le dérangeait qu’elle fasse deux à trois heures de chant par jour. Chose assez contraignante surtout quand on n’apprécie pas la musique classique… Elle allait devoir un peu changer ses habitudes maintenant qu'ils seraient deux à vivre sous le même toit.

Alors qu'elle marchait dans les couloirs du 109, elle trouva l'immeuble bien calme. Pas de bruits et personne dans l'ascenseur. Seraient ils tous partis en vacances ? Elle vit alors qu'un de ses paquets menaçait de tomber, et d'entrainer dans sa chute tous les autres paquets. Les deux mains prises, la seule chose qui lui restait à faire était de s'activer pour les poser dans l'appartement.

Christine entra au 206 et vit un Barney assis dans le canapé en train de l’attendre. Lorsqu’elle arriva, il s’anima et eut le reflexe de lui prendre le paquet qui allait tomber et l'entraîner vers le sol avec tous les autres qu'elle portait. Barney lui proposa alors son aide pour les prochains aller et retours, chose qu’elle accepta avec grand plaisir.

Ma fois si cela ne te dérange pas, je n’y vois pas d’inconvénients et en plus ça ira plus vite !

Tiens, elle venait d’échapper un « tu » pour la première fois. Le vouvoiement se serait il dissipé ? Barney lui demanda si elle avait vu sa chambre.

Non je n’ai pas eu encore l’occasion d’entrer dans ma chambre. Où est-elle ?

Barney passa alors devant sa nouvelle colocataire afin de lui frayer un chemin au travers des cartons vers la chambre d'amis. Il fallait bien avouer que depuis son emménagement il y a peu, cette pièce faisait office de dépôt occasionnel pour ce qui n'allait pas dans les autres pièces.
En entrant, la Belle ne put que tenter d'imaginer la nature des objets cachés par des draps blancs destinés à les protéger de la poussière et de la peinture des récents travaux. Mais, certainement connaisseuse, elle en trouva quelques uns. Ici, un piano à queue poussé dans un coin pour prendre un minimum de place, et là, une guitare acoustique trônait sur un support à côté d'une sœur branchée qui a dut être utilisée il y a peu. A l'opposé des ces instruments, un lit, un grand lit tout autant protégé que le reste. Et puis tout un tas de cartons, plus ou moins grands et gros entassés dans un coin de la pièce.
Barney traversa la pièce en long pour se rapprocher des baies vitrées, laissant Christine sur le pas de la porte, afin d'ouvrir les rideaux crème, laissant ainsi entrer une lumière intense et chaude dans la pièce blanche qui éblouit la demoiselle.

Désolé, je n'ai pas finis les travaux, il vous restera à la repeindre selon vos gouts, je vous y aiderais. On débarrassera mes affaires ensuite si elles vous encombrent, il faudra bien que je me sépare de quelques trucs qui sont inutiles.

Puis il retraversa la chambre, mais en large cette fois, et ouvrit une porte sur la droite.

Ici, vous avez la Salle de Bain. la porte de l'autre côté de cette salle d'eau, c'est ma chambre, drôle de conception n'est ce pas. Verrouillez bien si vous ne voulez pas d'une visite incongrue. Si cependant vous le souhaitez ... C'est votre affaire.

Barney rit de vive voix.

Bon, je vous laisse vous installer et vous mettre à l'aise, je fais finir les allez-retour seul, ça vous reposera.

Il sortit, laissant Christine seule dans sa nouvelle chambre.