109, rue du Septième Art
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 C'est pas ma faute! [Carlisle]

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MessageSujet: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyLun 24 Mai 2010, 20:41

Paloma partie à la bibiothèque, Edward avait les coudées franches pour expérimenter... Vu que sa colocataire pouvait rester des heures avec un bouquin, il avait le temps! Il était un peu de la même trempe pour ça. Rester des journées entières à étudier dans une bibliothèque ne lui avait jamais fait peur.

Bref, il avait tout l'après-midi pour lui. Ce samedi était parfait. Il se faisait à ce monde, il se faisait à sa vie ici, mais il cherchait toujours le moyen de retrouver son corps d'origine, même si ses automails étaient bien utiles (et qu'il les avait parfaitement intégrés à sa vie.) En dehors de ça, il expérimentait aussi quelques formules, rien que pour la science. Pas un alchimiste pour rien.

Mais passé les formules et les théories, vint le temps de la pratique! Une théorie a besoin d'être vérifiée, n'est-ce pas?
Alors Edward se rendit dans le salon, et dégagea les meubles pour les mettre contre les murs. Voilà. Le centre de la pièce pour lui.

Il déposa au sol quelques ingrédients, relut ses équations, et tapa dans ses mains... processus enclenché! Il s'agenouilla au sol, posa les mains sur le lino.
FLAAAAAAAAAAAASH!
BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM!

Un vacarme à réveiller un mort!

*Hummm ça ne devrait pas faire autant de bruit!* Cela dit, la transmutation achevée, le résultat ne fut pas à la hauteur de ses espérances. C'était incomplet.

Edward s'assit en tailleur, et reprit ses notes. Où était l'erreur? Il annula la transmutation.
FLAAAAAAAAAAAAAAAAASH!
BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM!

Puis il prit une pile de feuilles, et écrivit, écrivit, relisant ses formules, ses données... Il avait de l'expérience. C'était un génie dans son domaine. Où était l'erreur? Il ne voyait pas.
Mais ça lui rappelait la Terrible Erreur. Celle qui l'avait rendu dans cet état.

*Et si ce qui manquait, c'était moi?*
Non, il ne fallait pas y penser. Il avait déjà effectué, et réussi, une transmutation humaine, en se sacrifiant. Il ne voulait pas risquer de perdre un autre bras, une autre jambe, ou la vie.

Peut-être était-il seulement dans le doute.
Il redisposa les ingrédients nécessaires à la transmutation, et recommença...

FLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAASH!
BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM!

Ce bruit... ce n'était pas normal... En plus, ça risquerait d'attirer les voisins. Il avait vérifié. House était à l'hôpital, Hook était parti il ne savait où... restait le deuxième et quatrième étage, peut-être...
*Bon, ce n'est pas si bruyant... c'est comme du bricolage, quoi, pas de quoi fouetter un chat!*

Il annula de nouveau la transmutation, assez épuisé par tant d'efforts. L'alchimie demandait pas mal de concentration et d'énergie, et il étudiait ses formules depuis assez longtemps pour manquer de sommeil...

De nouveau, le bruit. Quelque chose clochait, mais quoi? Peut-être était-ce quelque chose impossible, qu'il n'était pas censé faire. Idioties!

Il retira sa chemise, s'essuya le front avec, et s'assit sur le canapé... c'est alors qu'il réalisé qu'on frappait à la porte... avec tout ce boucan, il n'avait pas entendu!
Il se leva alors pour aller ouvrir la porte. Il avait oublié de remettre sa chemise, et son corps mutilé s'offrait aux regards... si regards il y avait.

Derrière la porte se trouvait son voisin du dessus, le seul mec sur terre, semblait-il, à avoir des yeux dorés, comme lui!


- Heu, je peux vous être utile?
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyLun 24 Mai 2010, 22:02

    Journée assez étrange pour Carlisle. En effet, il avait dû repousser une jeune femme un peu trop enthousiasme, qui voulait juste voir son colocataire, Anthony Stark, le milliardaire de Stark Industry car elle était fan et qu'elle l'avait reconnu.
    Pourtant, lorsque Carlisle eut ouvert la porte, la jeune femme avait tiqué en voyant sa beauté irréelle. Elle s'était même demandé si le milliardaire habitait bien là. Carlisle avait voulu lui répondre que Stark habitait, effectivement là, mais il en fut empêché.
    En effet, Anthony avait trouvé une nouvelle parade, au grand étonnement de Carlisle. Donc, lorsque la porte s'ouvrit en grand, un « qui est ce mon coeur ? » amoureux se fit entendre. La jeune femme, comme Carlisle d'ailleurs, en étaient restés bouche bée.
    Anthony, toujours dans son trip apparemment, était venu, avait passé une main autour de la taille de Carlisle, comme s'il s'était agit d'un couple d'amoureux et avait regardé la jeune femme, dont le visage était passé de l'étonnement au choc en quelques minutes.
    Puis, pour couronner le tout, puisque Anthony n'avait pas l'intention d'en rester là apparemment, l'homme d'affaires avait soulevé le bras de marbre de Carlisle, toujours aussi étonné que la jeune femme, et lui avait montré la bague scintillante qu'il avait au doigt.
    Pour Carlisle, évidemment, cette bague signifiait le serment éternel qu'il avait fait à Esmée, son épouse mais, apparemment, dans le trip d'Anthony, la bague n'était autre qu'une bague de fiançailles, comme si les deux hommes étaient, effectivement ensemble.
    S'en était de trop pour la jeune femme qui partit en courant sans demander son reste. Fier de sa petite parade, Anthony s'était, tout tranquillement, replongé dans son ordinateur, faisant comme si de rien était.
    Puis, il décida de partir et envoya une fausse bise à Carlisle, ponctué d'un petit « à ce soir mon coeur », a moitié étouffé dans son éclat de rire. Le vampire resta quelques secondes totalement pétrifié, ne respirant pas, se demandant si ce qu'il venait de vivre était réel.
    Une fois que la porte se fut refermée sur son exubérant colocataire, Carlisle se remit à ses affaires. Il ne pu pas aller à l'hôpital, ce n'était pas son jour de garde. Il devait donc rester bien sagement à l'appartement.
    Il allait pour s'occuper lorsque, soudain, il entendit un grand
    FLAAAAAASSSSHHH !!!!!
    BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM !!!

    Les murs tremblèrent légèrement et le vampire sursauta franchement. Que se passait il ? D'où venait ce bruit ? Du troisième étage ? Carlisle vit le sol trembler également. Oui, effectivement, il s'agissait du troisième étage.
    Étonné, Carlisle décida de ne pas agir et laissa faire. Il reprit son travail et essaya de se concentrer. Il se mit à lire un ouvrage passionnant, heureux de retrouver le calme de son appartement, essayant d'en profiter un maximum avant l'arrivée de son exubérant colocataire.
    Malheureusement, cet instant de calme ne dura pas. En effet, quelques instants plus tard, un autre bruit assourdissant se fit entendre
    FLAAAAAAASSSSSHHHH !!!!
    BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM !!!

    Encore ?! Y avait il un tremblement de terre ? En plein dans l'immeuble ? Poussé par la curiosité, le vampire décida d'aller voir. Prenant les clés de l'appartement, il prit la porte et sortit, direction le troisième étage.
    Sa curiosité était poussée a son paroxysme, ainsi que son angoisse. En effet, son coté médecin se demandait, avec angoisse, si quelqu'un avait été blessé et, si c'était le cas, arriverait il à temps pour lui porter secours ?
    Alors qu'il descendait les escaliers, en essayant de garder une vitesse « normale », il entendit un nouveau
    FLAAAAAAASHHHHH !!!
    BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM !!

    Sursautant de nouveau franchement, le vampire ne tarda pas à arriver à la porte de la chambre numéro 301. Il allait frapper mais hésita quelques instants avant de passer à l'acte. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il constata que la personne qui lui ouvrit était un enfant d'au moins une vingtaine d'années voire moins. En effet, le garçon ne semblait même pas avoir 19 ans alors...quel âge avait il ?
    De plus, le jeune garçon était torse nu et son corps était couvert de cicatrice. Aussitôt, le mode « médecin » de Carlisle se réveilla et il prit la parole, légèrement paniqué :

    « Excusez moi de vous déranger mais....j'ai entendu du bruit et cela m'a intrigué. Êtes vous sûr d'aller bien ? Votre corps est mutilé. Désirez vous de l'aide ? Je suis médecin si cela peut vous aider »

    Le médecin regarda le garçon et fut troublé de voir qu'un de ses bras était en métal. Poli, il resta cependant sur le pas de la porte
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyLun 24 Mai 2010, 23:10

Ouais, bon... peut-être que ça avait, en effet, fait beaucoup de bruit... à moins que les sens décuplés du vampires n'aient perçu le bruit et le tremblement là où les voisins n'auraient perçu qu'un vague bruit de meuble qu'on déplace. En tout cas, vu qu'Edward ignorait que son voisin était un vampire, il pensa que le bruit avait été plus fort que prévu...

Mais tout de même... Au bout de trois fois, voire quatre... Carlisle était le seul à se manifester. Les autres étaient-ils sourds? Ou bien Carlisle et lui étaient-ils seuls dans l'immeuble? Bizarre!

Son voisin, donc, un autre blond aux yeux dorés - enfin quelqu'un qui avait un point commun avec lui autre que les livres entassés! - relégua vite le bruit au second plan en voyant le torse et surtout l'épaule, ainsi que le bras d'Edward. Pas à dire, ça faisait toujours son petit effet un bras mécanique sur le corps d'un ado!


- Haaa, ça?

Fit Ed en désignant son épaule, et la grande cicatrice qui l'entourait.

- Vous inquiétez pas, c'est parfaitement cicatrisé! Je vais très bien!

Pour accompagner les paroles, il bougea son bras, et balaya l'air de sa main droite, montrant que non seulement c'était cicatrisé, mais qu'en plus la prothèse métallique était parfaitement opérationnelle.

- Voyez, tout va bien! Non, j'ai seulement bougé les meubles...

*Hem hem*
Il n'allait pas non plus dire qu'il faisait des expériences d'alchimie dans le salon, ça ferait vachement désordre! Mais après le boucan... enfin boucan, façon de parler, l'excuse des meubles n'était peut-être pas la meilleure!


- Heu, et vous, ça va? Vous êtes un peu pâlichon sur les bords.

Histoire de retourner la situation, avec un peu de chance, ça ferait diversion! Il fallait juste éviter que son étrange voisin ne soit trop curieux. En tout cas, les yeux luisants de Carlisle et sa peau blanche presque diaphane étaient intriguants. Jamais Edward n'avait vu pareille allure, à part peut-être chez un homonculus.

*Homonculus...* Ouais, sale souvenir, ça! Edward, à tout hasard, regarda attentivement son voisin, peut-être y avait-il le tatouage de l'ouroboros quelque part... *Nan, t'es parano, Ed!* En tout cas, il était intrigué. Peut-être parce que Carlisle était muni d'un charisme incroyable.
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyLun 24 Mai 2010, 23:46

    Le jeune garçon, puisque parler en terme de « jeune homme » semblait un peu trop précoce, lui ouvrit donc et remarqua l'insistance qu'avait Carlisle en regardant son épaule. Comme ça, son bras était cicatrisé d'après lui. Le vampire restait tout de même septique.
    Pourtant, s'il lui assurait que tout allait bien alors....il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Mais...ce bras en métal surtout sur le corps d'un adolescent comme lui....ce n'était pas si normal que ça. Pourtant, Carlisle ne pu s'empêcher d'avoir toujours de bonnes réflexions logiques, peut importe les situations dans lesquelles il se trouvait.
    Il se dit simplement que le jeune garçon avait dû faire une lourde chute en moto ou en vélo...même si la moto était plus probable que le vélo, surtout lorsqu'il voyait le métal sur son bras et qu'il avait dû se faire amputer et greffer un membre bionique.
    Après tout, plus rien ne l'étonnait puisqu'il était vampire. Le vampire répliqua cependant :

    « Je m'étais seulement inquiété du bruit mais je ne pensais pas rencontrer un jeune garçon portant un bras bionique.

    Puis le garçon l'invita a entrer. Le vampire découvrit donc, avec un étonnement grandissant, que l'appartement dans lequel il vivait était constitué de livre éparpillés un peu partout sur le sol. Ne voulant pas paraître impoli, Carlisle se contenta juste de survoler la pièce du regard.
    Ensuite, chose étrange, le garçon avait des yeux dorés, un peu comme les siens. Pourtant, il sentait son coeur battre et il semblait très humain malgré son bras bionique bien sûr. Carlisle se rassura donc tout de suite : il ne s'agissait pas d'un autre vampire.
    Donc, Carlisle suivit le mouvement ample du bras du garçon, qui lui montra qu'il avait juste déplacé les meubles. Hum....ils étaient collés au mur....pourquoi ? Changement de décoration ? Carlisle n'en savait évidemment, strictement rien.
    Pourtant, cela ne l'empêcha pas de demander :

    « Effectivement, à ce que je vois...les meubles ont été déplacés. Excusez moi si ma question vous semble trop curieuse mais....seriez vous en plein changement de décoration ? Et puis, vivez vous seul ? A vous regarder, je vous donne moins de 18 ans et cela m'étonne qu'un jeune garçon tel que vous vive seul dans un appartement comme celui ci »

    Bon d'accord, peut être le vampire était il un poil trop curieux mais bon...il aimait bien se renseigner tout de même et si le garçon voyait qu'il le dérangeait, il n'aurait qu'à le lui dire, Carlisle comprendrait et il n'insisterait pas.
    Après tout, il savait ce que c'était que d'avoir un secret à garder donc, il n'irait pas se mêler des affaires des autres car il n'apprécierait pas que les autres se montre trop curieux sur son sujet. Donc, il en resterait là.
    Puis, pareil, le garçon le trouvait un peu trop « pâlichon ». Carlisle sourit, savant à l'avance, l'excuse qu'il allait lui sortir. D'ailleurs, elle sortit toute seule, le vampire étant tellement habitué :

    « Je n'aime pas trop les endroits ensoleillés c'est peut être pour ça que ma peau est pâle. Et ne vous en inquiétez pas pour moi, je vais bien. C'est moi qui suis étonné de voir votre corps aussi mutilé et surtout, je suis surpris que vous soyez si jeune....accident de moto ? De scooter ? »

    Il vit les yeux du garçon s'attarder sur sa peau. Hum...l'excuse qu'il lui avait servit suffirait elle a faire en sorte qu'il arrête de se poser des questions. Certes, il avait avoué à Samantha qu'il était vampire mais elle lui avait avoué un autre secret en retour donc....c'était un peu du « donnant donnant »
    Là....Carlisle doutait qu'un jeune garçon tel que lui comprenne s'il lui disait qu'il était un vampire. Enfin bref...il essaya de ne plus penser à ça en se concentrant sur le garçon. Après un furtif coup d'oeil dans l'appartement, Carlisle prit de nouveau la parole :

    « Pardonnez mon étonnement aussi grandissant, mais mon métier de médecin me fait m'inquiéter à chaque fois que je constate que quelqu'un est...disons...différent. C'est pour ça que votre bras m'a intrigué. Mais bon, si vous m'assurez que tout va bien je n'ai aucune raison de ne pas vous croire n'est ce pas ? »

    Carlisle ponctua cette phrase par un petit sourire, n'arrivant pas à détacher son regard de l'étrange bras bionique de ce jeune garçon
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyMar 25 Mai 2010, 01:29

En dehors d'être étrange, son voisin lui parut être très gentil et soucieux des autres. Mais aussi gentil pouvait-il paraitre, il était quand même un brin curieux, selon Ed. Pas que cela le dérangeait d'un point de vue objectif, après tout, lui aussi pouvait être curieux et très très très entêté! D'ailleurs, c'était son tempérament qui lui avait valu ce désastre, cinq ans plus tôt.

Bras bionique. Et la jambe, aussi, mais ça, c'était bien planqué sous le pantalon! Néanmoins, Ed voulut corriger et préciser. C'était quand même un automail Rockbell! Winry serait certainement fière de lui si elle l'entendait vanter les mérites de son automail!


- C'est un automail. Une prothèse de métal branché sur le système nerveux.

C'était assez courant là d'où il venait. La guerre avait fait ses ravages et faisait le beurre des fournisseurs d'automails, qu'ils soient professionnels et compétents, comme les Rockbell, ou des amateurs qui profitaient des besoins d'autrui. Et il y en avait... Non, Edward avait la chance d'avoir le top du top.

Edward avait ouvert sa porte en grand, expliquant qu'il avait déplacé les meubles. Peut-être que ce serait suffisant. Après tout, les meubles étaient bel et bien déplacés. Il lui faudrait d'ailleurs tout remettre en place avant l'arrivée de Paloma. En plus, c'était à son tour de faire le dîner. C'était son jour, quoi!

En attendant, il avait un voisin curieux... Edward ne s'était pas attendu à ce qu'il pose autant de questions!


- Hé bien, j'ai 16 ans. Bientôt 17, si vous voulez mon avis. Et je vis avec une fille.

Dit comme ça, ça pouvait laisser penser qu'Edward et Paloma était un jeune couple à peine sorti de l'adolescence. Mais pour Edward c'était évident qu'ils n'étaient pas un couple, donc il ne faisait pas attention à sa manière de dire les choses.

En revanche, le "Jeune garçon" avait tendance à le titiller. Il n'était plus un môme, non mais oh! Il était presque adulte! Puis il était alchimiste d'état! Il avait eu un poste à responsabilités! Mais bon, encore une fois, ces faits, ici, étaient insignifiants. Pour le reste du monde, il n'était qu'un adolescent qui plafonnait à 1m60. Enfin, 1m62 avec les semelles de ses chaussures!

Il se renfrogna donc un peu, et renvoya la question à Carlisle, remarquant que la peau de ce dernier avait l'air de ne pas avoir vu le soleil depuis trois mille ans.
Réponse toute plate, mais tout à fait plausible.
Mais, hélas!, Carlisle revint à son bras!
*Rhaaaa! Mais je vais l'envoyer voir Winry, lui, il m'en dira des nouvelles!*

Autant y aller franco, parce que là...


- Rien de tout ça, en fait, j'ai commis une grave erreur quand j'avais 11 ans, et j'ai payé le prix fort.

C'était dit de manière assez ferme, façon de faire comprendre qu'il n'en dirait pas plus et que si Carlisle insistait, il aurait pour réponse un mur de silence ou son poing dans la figure!
Regardant son voisin avec insistance, Edward essayait de trouver un détail qui le trahirait. Mais c'était trop superficiel...

Comme pour clore un débat, Carlisle lui expliqua le pourquoi du comment. Mais Edward ne pouvait pas ignorer la fascination qu'un automail pouvait exercer chez les gens!


- Vous en faites pas, j'ai vécu bien pire... Bon... puisque vous êtes là, vous voulez un truc à boire?

Sur ce, il replaça les meubles tel qu'ils étaient auparavant, ce qui lui prit quelques minutes tout au plus. Puis il invita Carlisle à s'asseoir.

- Faut que j'achète des meubles, hein! On va finir par s'asseoir sur les livres!

Si ça, ce n'était pas une belle diversion!
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyMar 25 Mai 2010, 11:33

    La première impression que Carlisle eut de son « jeune » voisin du troisième, était la vision d'un garçon coriace mais, après tout, à cet âge là, les jeunes adultes avaient bien le droit de se rebeller. Crise d'adolescence comme disent les humains.
    Bref, le vampire fut certain d'une chose, même si Edward ne le disait pas, il avait l'impression que son arrivée dérangeait. Pourtant, il ne pouvait pas détacher son regard sur la prothèse de métal qu'il avait au bras.
    Apparemment, Edward appelait ça un automail. Il lui expliqua que c'était une prothèse de métal directement lié au système nerveux. C'était tout bonnement fascinant pour l'esprit scientifique du vampire, mais il se promit de ne pas être trop curieux pour ne pas déranger d'avantage le jeune garçon.
    En fait, dans l'esprit de Carlisle, un automail était une sorte de bras bionique sans plus, mais il se doutait que, s'il demandait plus d'explications à Edward, celui ci l'enverrait sans doute sur les roses et il respectait ça.
    En effet, lui aussi avait un secret de taille qu'il ne devait pas dévoiler. Un peu comme le major Samantha Carter mais là, c'était différent. En effet, elle avait émit des hypothèses à son sujet qui était difficile à réfuter.
    Finalement, il lui avait avoué et après quelques minutes d'intense culpabilité, le vampire s'était sentit un peu plus léger, notamment parce qu'il avait quelque chose de taille à apprendre sur le major également.
    Là, il doutait que la vérité sur ce qu'il était puisse faire le même effet à Edward. Il semblait si jeune...alors ce n'était pas la peine de lui raconter qu'il était vampire. Bref, revenant sur le bras du garçon, Carlisle ne pu s'empêcher de poser la question :

    « Vous avez eu recours à une opération pour vous faire poser cet automail ? Parce que, je dois bien avouer que c'est du bon travail. Apparemment, vous m'avez l'air de ne pas avoir de problème et votre « bras » fonctionne correctement. J'en conclue donc que vous aviez eu a faire avec des spécialistes »

    Carlisle émit un léger sifflement admiratif. C'était la première fois depuis ces 360 ans d'existence, qu'il voyait un humain avec un bras bionique. Comme quoi l'évolution humaine était fascinante à ses yeux.
    Il avait vaguement entendu parler du « règne des machines », que, plus tard, les machines remplaceront les hommes. Carlisle était assez septique au départ mais, là, en voyant le bras bionique du garçon, il commençait petit à petit à y croire.
    La porte de l'appartement était ouverte en grand, le vampire était donc entré à l'intérieur et constata qu'effectivement, les meubles avaient été déplacés. Il n'eut aucune réponse à sa question d'un quelconque changement de décoration mais il n'insista pas la dessus.
    Par contre, il avait demandé son âge au garçon. Carlisle avait deviné juste en lui donnant moins de 18 ans. 16 ans, presque 17, a peu près l'âge d'apparence de ses « enfants ». Et il vivait avec une fille. Là, à savoir s'ils étaient en couple, cela ne regardait, évidemment pas le vampire donc il ne posa pas la question.
    Pourtant, il ne pu s'empêcher d'avoir un petit rire en répondant :

    « Pardonnez moi. Ce n'était pas un reproche. C'était simplement que vous me paraissiez bien jeune pour avoir votre propre appartement. Enfin....je me rends compte que ma réflexion est idiote...certaines personnes sont précoces et peuvent se débrouiller tous seuls.... »

    C'est sûr, il avait été gêné par sa propre question mais il se reprit bien vite. Surtout lorsqu'il découvrit qu'Edward avait fait une grave erreur à 11 ans et que cela lui avait fallu ce bras bionique. Donc, il avait cet automail depuis l'âge de ses 11 ans ? Impressionnant !
    Carlisle ne répondit pas, bien trop intrigué pour dire un mot, mais il fut quand même soulagé en constatant que le jeune garçon semblait avaler l'excuse du « manque de soleil » comme explication à la pâleur de sa peau.
    Le vampire eut un discret soupir, avant de regarder Edward qui était partit pour remettre les meubles en place. Il lui proposa à boire, mais Carlisle refusa à boire. Effectivement, ce serait assez étrange s'il demandait à ce jeune garçon s'il avait du sang animal dans son frigo.
    Donc, il se contenta de cette réponse :

    « Ne vous dérangez pas pour moi. Je n'ai pas soif, mais c'est gentil de me l'avoir proposé. Merci »

    Réponse simple, concise et précise. Tout en douceur, sans méchanceté aucune. Pourtant le vampire accepta lorsqu'Edward lui proposa de s'assoir. Comme s'il voulait faire une belle diversion, il parla d'acheter des meubles.
    Carlisle sourit. Ça pour une belle diversion, c'était une belle diversion ! Il n'y avait rien a dire. Pourtant, le vampire répondit tout de même :

    « A ce que je peux constater, vous lisez beaucoup et, en effet, s'assoir sur des livres ce n'est pas forcément confortable »

    Le vampire prit alors place sur une chaise puis, remarquant qu'il ne s'était pas présenté officiellement, il fit le premier pas :

    « Au fait, pardonnez mon impolitesse, je viens de me rendre compte que je ne me suis pas présenté. Je suis le docteur Carlisle Cullen et j'habite à l'appartement 401. Je suis ravi de faire votre connaissance monsieur..... »

    Le vampire laissa alors sa phrase en suspens, attendant la réaction d'Edward
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyMar 25 Mai 2010, 13:32

Il se souviendrait toute sa vie de cette époque... Son regard morne, désespéré, alors qu'il n'avait plus qu'un bras et qu'une jambe, et avait perdu le corps de son frère. La fièvre. Il se souviendrait toujours de Roy Mustang, celui qui avait redonné espoir. Et aussi de l'opération... Installer un automail sur un corps n'était pas une partie de plaisir, loin de là. Détermination.

Il avait eu les meilleurs... ses voisins! Carlisle semblait être un curieux, mais de manière scientifique. Il n'avait pas ce regard d'apitoiement. Non, il se demandait certainement comment ça fonctionnait!


- Une sacré opération, même. Cela demande du temps. C'est très douloureux... en fait, quand on câble le système au nerfs, c'est pire que tout.

Il avait impressionné son entourage, d'ailleurs. Tellement déterminé à retrouver son corps d'origine et celui de son frère, il avait fait fi de la douleur.
La conversation dévia un peu... Finalement, Carlisle parviendrait peut-être à tout savoir d'Edward!
L'alchimiste était jeune, oui. Mais il n'avait plus de maison. Et ce pour une simple raison: il avait brûlé la maison de sa famille. Don't forget.
Une promesse, un vœu. Aux yeux des autres, un garçon de cet âge habitait tranquillement chez ses parents. Oui mais voilà...


- Je n'ai plus de famille, j'ai l'habitude. Je n'ai plus de maison. C'est ainsi.

Un père absent, une mère malade, deux enfants qui jouaient à l'alchimiste, une mère qui meurt, la volonté de la faire revenir... Jeune et con. Certes, avec le recul, si c'était à refaire, il aurait laissé la nature suivre son cours au lieu d'essayer de transmuter sa mère! Mais bon, au final, il avait réussi. Il avait rendu son corps à Al. Ce dernier était resté avec Winry et sa grand-mère. Edward était parti. Il avait des choses à faire, seul, avant de retrouver les siens.

Ce monde réel était tellement étrange. Peut-être que sa mère était quelque part ici aussi...

Les deux hommes étaient à présent dans le salon, et Edward venait de remettre les meubles en place. Carlisle était un homme poli, qui lui semblait honnête. Pourquoi ne pas aire connaissance, après tout? Ils étaient voisins, et seraient amenés à se revoir de temps à autres!

Alors Edward fit diversion, histoire de laisser le passé de côté! Carlisle, put ainsi remarquer qu'en effet, Edward était un rat de bibliothèque.


- Je lis tout ce qui passe... surtout si ça concerne les sciences.

Et Paloma était aussi une adepte de la lecture. A eux deux, ils pourraient dévaliser la bibliothèque nationale!
Et pour être un aficionados de la science, Edward se posait là. Il avait certainement plus de connaissances dans ce domaines que certains spécialistes. Quand Carlisle disait que certains sont précoce, il n'avait pas idée à quel point il avait raison. D'un côté, la précocité d'Edward était naturelle, il avait un don en alchimie, et en sciences, c'était ainsi, et avait appris une bonne partie de son savoir en autodidacte. De l'autre côté, sa précocité avait été forcée par les événements. Partir de chez lui, mener une vie d'adulte. C'était son choix, bien entendu, sa quête. Mais sans la mort de sa mère, tout ceci ne serait peut-être pas arrivé. Il aurait été un brillant alchimiste, suivant la voie normale pour les gens de son âge, probablement...

Le vampire s'assit sur une chaise (alors qu'il y avait un canapé quasi neuf bien confortable!) et se présenta.
Edward pensa à l'appartement 401. Celui juste au-dessus du sien. Normal qu'il ait entendu le bruit... mais les ondes sonores se propagent dans toutes les directions. Bizarre qu'il fut le seul à venir!
Enfin! Edward répondit à cette présentation:


- Enchanté, je suis Edward Elric. On m'appelle souvent "Ed".

Edward prit la bouteille d'eau qui se trouvait sur le fauteuil, et en but une gorgée. Alors il s'assit sur le fauteuil, et récupéra enfin sa chemise, qu'il revêtit.

- Alors comme ça, vous êtes médecin. Qu'est-ce qui vous intéresse le plus dans ce domaine?

Il pensa à Winry, dont les parents, médecins, avaient été tué lors de la guerre. Les gens exemplaires, qui s'étaient battus pour aider tout le monde. Mais l'armée n'avait pas vu ça d'un bon œil. Et Mustang vivait avec ça... Cela avait le déclic pour lui. Le déclic pour parvenir en haut et renverser le gouvernement... Cela n'avait pas fonctionné comme il l'avait espéré. Rien ne fonctionnait jamais comme on l'espérait, et Edward avait appris cette dure leçon de vie un soir de ses 11 ans...
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyMar 25 Mai 2010, 15:18

    Finalement, les deux hommes discutaient facilement. Carlisle s'était montré curieux certes, mais avait tout fait pour que sa curiosité ne gêne pas le jeune homme. Comme tout bon scientifique, il aimait le savoir et il aimait également comprendre comment les choses fonctionnaient.
    Il avait été admiratif sur le fait qu'Edward porte un automail à son bras depuis l'âge de ses 11 ans apparemment. Vu le résultat, le travail a faire avait certainement été conséquent et le vampire n'avait pu s'empêcher de lui faire la remarque.
    Quelle ne fut pas sa joie lorsque le jeune homme lui répondit, apaisant quelque peu sa curiosité tout en l'alimentant. Apparemment, comme il l'avait pensé, c'était un travail dur et douloureux. Si Carlisle avait effectivement de la peine ou de la pitié pour le jeune homme, il fit tout ce qui était possible pour ne pas le montrer.
    Donc, le vampire se contenta de demander, laissant son coté scientifique s'exprimer :

    « Je n'ose pas imaginer ce que vous avez vécu pour qu'on ai a vous poser cet automail. Cela a certainement dû être très dur pour vous mais je ne vais pas vous obliger à vous raconter votre passé. Cependant, si vous me permettez une nouvelle question : je suppose que vous aviez dû avoir recours à une anesthésie ? On ne vous a tout de même pas opéré à vif j'espère ? »

    Carlisle eut un choc en entendant ses propres questions. Il espérait qu'effectivement, Edward avait été anesthésié avant parce que, si l'opération avait été à vif, il comprenait maintenant pourquoi le jeune garçon lui disait que lié la machine à son système nerveux avait dû être extrêmement douloureux.
    Bref, ensuite, le vampire lui avait demandé s'il habitait seul dans son appartement, en insistant sur le fait qu'il était rare qu'un garçon de cet âge est déjà assez de moyen pour vivre tout seul. Sans compter les responsabilités et les factures que coûtait l'achat et, même, la location d'un appartement...
    Pourtant, Carlisle s'était excusé ensuite, car il s'était souvenu que certaines personnes étaient plus précoces que d'autres et plus aptes à prendre leur « envol », donc, sa réflexion était, tout à fait, inutile pour le coup....
    Soudain, le vampire fut surpris d'entendre Edward parler, de lui même, de son passé. Il se contenta d'écouter et ne répliqua rien. Le vampire apprit donc que ce garçon était orphelin et une grande compassion passa dans ses yeux ambrés.
    Pourtant, il ne rajouta rien lorsque le jeune homme lui dévoila qu'il n'avait plus de famille ni de maison. Il voulait respecter le plus possible l'intimité d'Edward et ne pas se montrer plus curieux qu'il ne l'était déjà.
    Puis, Edward lui avait proposé à boire. Évidemment, Carlisle avait refusé gentiment, mais avait accepté de s'assoir sur une chaise, alors que le sol de l'appartement était jonché de livres en tous genres.
    Apparemment, le jeune homme était un amateur de lecture. Il lui révéla alors qu'il lisait tout ce qu'il lui passait sous le nez, surtout si cela concernait les sciences. Carlisle sourit en remarquant le point commun et prit la parole :

    « Et bien voilà qui est tout a fait intéressant ! Un jeune homme passionné par la science ! Étant également scientifique, n'hésitez pas à m'appeler. Peut être pourrais je vous aider et, si c'est, effectivement le cas, je peux vous assurer que je serais ravi de partager mes connaissances avec vous »

    Il ponctua cette phrase d'un radieux sourire et d'un petit clin d'oeil amusé. Ah...que serait Carlisle sans sa légendaire compassion et son éternelle envie d'aider son prochain ? De plus, en y repensant, faire part de ses connaissances avec ce jeune garçon serait bénéfique non ? Et pour lui, toutes les expériences étaient à prendre.
    Enfin, vint le moment des présentations. Carlisle se trouva fort impoli de ne pas s'être présenté d'entrée de jeu donc, il s'était présenté juste là. Ainsi donc, son jeune voisin s'appelait Edward ? Hum...quel coïncidence, rencontrer un jeune homme, s'appelant Edward, qui avait a peu près l'âge d'apparence de son « fils » et le même nom que lui. Fascinant. Souriant, Carlisle ne pu s'empêcher de faire la remarque :

    « Enchanté de même Edward. C'est assez étonnant. Voyez vous, mon fils adoptif se nomme également Edward et il à un an de plus que vous. Comme quoi, la personnalité de gens est unique, mais leurs prénoms ne l'est pas »

    Le sourire du vampire s'agrandit. Inconsciemment, l'image d'Edward, son « fils », s'imposa dans son esprit. Dieu comme toute sa famille lui manquait ! Que faisaient ils tous ? Pensaient ils autant à lui comme lui pensait souvent à eux ?
    Bref, plongé dans ses pensées, Carlisle ne vit que vaguement Edward prendre une gorgée d'eau et revêtir sa chemise, cachant ainsi les mutilations présentes sur l'ensemble de son corps. Puis, la question du jeune homme le fit revenir à la réalité.
    Il lui demanda pourquoi il avait choisi le métier de médecin et ce qui l'intéressait le plus dans ce domaine. Ce fut presque instantanément que Carlisle répondit :

    « Oui effectivement. Cela fait peu de temps que je pratique la médecine. J'ai toujours voulu être médecin et ce qui m'attire dans ce métier c'est le fait d'être utile en aidant les autres. Les gens viennent me voir dans mon cabinet, m'exposent leurs problèmes, plus ou moins graves d'ailleurs et je fais tout mon possible pour les conseiller et leur donner des solutions adaptées à leurs besoin. J'aime également sauver des vies mais, contrairement à ce que les gens pensent, je me fiche d'avoir une quelconque reconnaissance. L'argent ne m'intéresse pas tellement. Ce qui m'intéresse plutôt c'est la fierté d'avoir fait tout mon possible pour sauver les autres »

    évidemment, Carlisle avait annoncé un petit mensonge car cela ne faisait pas que « quelques années » qu'il pratiquait la médecine, mais plutôt plus d'une centaine d'années. Pourtant, dans son mensonge, il avait soulevé une vérité : celle de tout faire pour sauver les gens, sans avoir la moindre reconnaissance.
    Il espérait pourtant que cela suffirait pour Edward
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyMer 26 Mai 2010, 03:04

Voilà, répondez à une question, vous en récolterez deux de plus! Ou presque! Cet homme étrange semblait intarissable. Edward avait vécu assez longtemps, était arrivé au bout de sa promesse - rendre son corps à Alphonse - pour pouvoir en parler... Mais certains détails restaient tout de même délicats, principalement ceux concernant la tentative de faire revenir sa mère à la vie. Erreur de jeunesse, erreur de désespoir...

L'automail faisait toujours mal à chaque fois qu'on le reconnectait. Les nerfs reconnaissaient l'intrusion, pour ainsi dire. C'était comme remettre le courant après une panne. PAF! Mais le pire avait été bien entendu la première fois. Carlisle semblait s'inquiéter pour à peu près tout, en fait.


- On m'a installé le support sous anesthésie, mais on a fait la connexion sans.


D'ailleurs, il ne pouvait pas s'imaginer ce que c'était, de se faire installer des plaques de métal à même la peau, la connecter à la chair... Rien que l'idée lui donnait des frissons.

La conversation allait bon train. C'était presque des confidences. Mais ça restait en surface. Edward avait eu tout le temps d'apprendre de ses erreurs et d'accepter son terrible destin, d'accepter les conséquences de ses actes. Une fois la décision prise d'aller à Central City pour passer l'examen d'alchimiste d'état, et une fois son corps opérationnel... Alphonse et lui avaient tout simplement mis le feu à leur maison. Aucun retour dans ce lieu maudit. Rien qu'une promesse.

Plus de famille, plus de maison, et les deux frères avaient passé quatre ans sur les routes, de mission en mission, avec en tête une seule quête. Edward avait eu la vie dure... être alchimiste d'état dans ce climat d'après-guerre... où le gouvernement était pointé du doigt, où les alchimistes étaient traités de chiens. L'adolescent avait accepté ce déshonneur pour avoir accès à la connaissance, et achever sa quête. Mais il y avait aussi un certain prestige à être alchimiste d'état. Un certain renom.

Mais bon, Edward n'allait pas non raconter sa vie, même si tous ces détails lui revenaient en tête. Il ne pouvait pas oublier, bien entendu. Même si parfois, il aurait voulu ne plus s'en souvenir, au fond de lui, il ne voulait rien oublier. Non, de tout cela, il n'en parlerait pas. Pas maintenant. Il avait déjà dévoilé l'alchimie à Norrington... il n'allait pas non plus faire le carnaval avec son voisin!

A la place, il changea de sujet, et parla de livres... De sciences! Sujet qui intéressait bien évidemment son interlocuteur! Ce derniers proposait même de l'aider ou d'échanger des connaissances!


- Je vous remercie! A vrai dire, j'apprends beaucoup par moi-même, dans les livres et en expérimentant... Des ouvrages de médecine ne seraient pas de refus!

De quoi faire des liens entre son savoir en chimie et biologie, et la médecine! Edward était un curieux de nature, un autodidacte, un génie dans son domaine, en fait. Ce que personne, ici, ne pouvait savoir... peut-être deviner en voyant la tonne de bouquins!

Carlisle fit une brève digression pour les présentations - chose bien utile entre gens civilisés! - et Edward apprit que Carlisle avait un fils. Adoptif certes, mais un fils! De son âge en plus!
Mais quel âge avait ce docteur? Il semblait si jeune! Encore un truc étrange! Cela méritait d'être curieux, en fait!

Mais Edward passa sur ce fait (il aura bien d'autres occasions de rencontrer le père de son homonyme!), revint à son sujet: la médecine! Il en avait aidé des gens, il en avait vu des morts. Il aurait voulu sauver la terre entière, mais se sauver lui-même était déjà une tâche bien difficile!

Carlisle lui raconta alors ce qui l'intéressait dans ce métier. Et à l'entendre, Ed ne put s'empêcher de penser aux Rockbell. Eux aussi n'avaient eu guère d'intérêt pour la gloire ou l'argent. C'était une vocation, soigner, aider, sauver. Et cela les avait perdus.

La dernière phrase résonna dans sa tête. La fierté d'avoir fait tout son possible pour sauver les autres. Edward s'était battu jusqu'au bout, s'était sacrifié pour sauver son frère. Pour sauver les autres aussi. On ne pouvait pas dire qu'il avait baissé les bras, ou travaillé à moitié. Il avait au contraire montré une endurance, une persévérance, un courage à toute épreuve. La détermination, et l'aide de ses amis, lui avaient permis d'avancer, et de continuer le combat. Il lui restait le souvenir de Nina et Alexander, qu'il n'avait pu sauver. Mais il n'avait rien pu faire de plus.

Son regard s'était rembruni à ce souvenir. Il releva les yeux et dit, troublé:


- Vous avez raison. Faire tout son possible pour aider les autres... Je ne sais pas si j'en suis fier.

Il était heureux d'avoir réussi. Son frère était vivant, dans son corps d'origine... Mais il conservait une certaine tristesse. Il avait trop vécu, trop jeune. L'innocence l'avait quitté bien vite. Il avait vécu les horreurs de la guerre et des combats bien trop tôt. Finalement, Edward était un adolescent désenchanté. Pour contrebalancer, il gardait ce côté impertinent et provocateur. Un garde-fou? Peut-être bien.
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyMer 26 Mai 2010, 11:47

    La conversation allait de bon train. Tous les deux semblaient être intéressés sans, pour autant, se montrer trop curieux. Carlisle avait posé des questions à Edward sur ce fameux bras bionique qu'il appelait « automail ».
    Il lui avait alors répondu que le support était posé après qu'il soit anesthésié, mais on lui avait connecté la peau sans. Carlisle eut un léger frisson d'horreur, indécelable pour des yeux humains car il ne voulait pas inquiéter plus Edward.
    En tout cas, malgré tout, cela restait du bon travail même s'il pensait qu'installer ce genre d'appareil, sur le bras d'un enfant de 11 ans c'était un peu....précoce dirons nous....Bref, à présent qu'il était rassasié sur ce sujet, le vampire répliqua :

    « Navré si je ravive de mauvais souvenir en vous interrogeant de la sorte mais, voyez vous, l'esprit d'un scientifique n'est jamais rassasié de connaissances. Non que je veuille avoir la réponse à tout mais je m'intéresse à beaucoup de chose et cela peut être dérangeant je peux tout à fait le concevoir. En tout cas, merci à vous de m'avoir éclairé Ed »

    Carlisle sourit intérieurement : il avait appelé Edward Ed. À Forks, il n'y avait que Emmett qui pouvait surnommer « son » Edward. Enfin....le possessif n'était pas de rigueur puisque c'était le Edward de Bella à présent mais, comme c'était son fils, il avait quand même le droit de se montrer un peu possessif sur les bords.
    Les deux voisins discutaient alors de tout et de rien. Le jeune garçon avait l'air d'avoir vécu pas mal de mésaventures, surtout pour un garçon de son âge. Dans l'esprit de Carlisle, les adolescents étaient, soient plongés dans leurs études, soient entrain de s'amuser avec leurs amis mais, en aucun cas, ils étaient dotés d'un bras bionique. Surtout depuis l'âge de 11 ans....
    Pourtant, d'après ce que Edward lui avait dit, il n'avait plus de famille, plus de maison donc il était normal qu'il apprenne à se débrouiller de lui même. Inconsciemment, malgré lui, Carlisle fut prit d'une grande compassion pour Edward.
    Ce n'était pas qu'il lui rappelait le jeune homme qui mourait de la grippe espagnole et qu'il avait sauvé, mais son histoire l'avait, dans un sens, profondément touché. En effet, il n'y avait aucun point commun avec les deux Edward, mit à part leurs prénoms bien sûr.
    Pourtant, il avait semblé à Carlisle que le regard doré, comme le sien, du jeune garçon, ai brillé lorsqu'il lui avait proposé de partager ses connaissances de médecine avec lui. Un large sourire, presque paternel, s'afficha alors sur le visage du vampire qui répondit :

    « Et bien ce serait avec un grand plaisir jeune homme. À présent que vous connaissez le numéro de ma chambre, ma porte vous est, bien évidemment, ouverte. Cependant, si je ne suis pas là, laissez un message au réceptionniste et je saurais que vous êtes passé. Si vous avez besoin d'un ouvrage de médecine ou de mes conseils, n'hésitez pas à frapper à ma porte et ne soyez pas surpris si mon colocataire a un comportement étrange. Voyez vous, je vis en colocation avec un milliardaire en quête de tranquillité donc, il se peut qu'il vous prenne pour un fan ou un journaliste mais, n'ayez crainte, je lui expliquerais »

    Carlisle retint son fou-rire naissant autant qu'il le pouvait. Ce n'était pas bien de se moquer des autres mais il était vrai qu'Anthony Stark, son colocataire, était un peu trop paranoïaque sur les bords, voyant des fans ou des journalistes partout.
    Le vampire réussit à rester calme, pourtant, il ne pu s'empêcher d'envoyer un regard amusé à Edward, ressemblant plus à un gamin de 15 ans plutôt qu'à un médecin de 23 ans ou, pire encore, un vampire de 360 ans.
    Soudain, Carlisle eut une sorte de discret pincement au coeur, lorsqu'il vit le regard d'Edward se rembrunir. Il semblait être plongé dans ses pensées et penser à des choses, pas très joyeuse lui semblait il.
    Pourtant, le vampire ne dit rien, trouvant plus sage de ne pas rompre ce silence. Il croisa alors, nonchalamment, ses jambes -réflexe tout à fait humain dont il avait l'habitude- et le laissa parler, ne l'interrompant pas, par respect. Puis, alors qu'il entendait Edward se demander s'il devait être fier d'avoir tout fait pour aider les autres, le vampire ne pu s'empêcher de répliquer :

    « Vous savez Ed. Les gens fonctionnent différemment et chaque personne est unique. Cependant, si vous ne savez pas si vous devez être fier ou non d'avoir fait tout votre possible pour aider les autres, laissez moi vous donner ce conseil : vous pouvez, au moins avoir la fierté d'avoir essayé et, d'après ce que vous m'avez expliqué, vous n'avez plus de famille ni de logement donc, raison de plus pour être fier de ce que vous avez fait car, sachez le, vous l'avez fait seul ! »

    Cette fois, le vampire ne pu s'empêcher de laisser son regard doré flamboyer de compassion. Il souriait, un peu comme un père qui avoue à son fils qu'il est fier de lui. Pourtant, il n'était pas le père de cet Edward, mais cela n'empêcha pas une lueur paternelle d'apparaitre dans son regard doré
    Il espérait, de tout son coeur, que le message soit bien passé pour Edward
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyMer 02 Juin 2010, 22:12

Mettez deux scientifiques un brin curieux dans la même pièce, ça ne peut faire que des étincelles! Et cela ne manquait pas. Même si la cause de la présence des automails sur le corps d'Edward était tragique, l'opération en elle-même lui avait offert une seconde vie, une seconde chance. Ces prothèses bioniques lui avaient permis d'avancer, et de sauver son frère. C'était déjà ça. Il en avait commis, des erreurs, mais il en avait réparés, à moitié. Parce qu'Alphonse avait perdu 3 ans de sa vie, et n'avait plus aucun souvenir de leur quête. Edward restait seul avec ce savoir étrange, ce souvenir d'avoir vécu la guerre et les combats.

- Ne vous en faites pas... Cela ne me dérange pas de parler technique. Ce fut douloureux, mais faut bien avouer que le résultat est à la hauteur et que c'est bien utile.


Il croisa les jambes, et posa les bras sur les accoudoirs. Une sorte de complicité, comme un accord tacite, un regard, s'était installé. La médecine était un art qui intéressait beaucoup de gens, probablement. Mais rares étaient ceux qui avaient fait de cet intérêt, cette passion, leur métier. Long était le parcours pour devenir médecin. Peut-être qu'Edward y trouverait quelque chose. Mais il s'intéressait aussi beaucoup à l'astronomie, et avait lu pas mal d'ouvrages sur la question, principalement les trous noirs, qui piquaient sa curiosité. Mais son intérêt premier, à présent, était de pouvoir retrouver son corps d'origine, même s'il pensait que ce ne serait sans doute pas possible sans un échange.
S'il devait continuer de vivre avec ses automails, il s'y ferait. Après tout, il n'était plus à ça près. Mais Edward restait un entêté, un persévérant, un battant. Quoi qu'il arrive. Les défaites en étaient d'autant plus sévères.

Les deux hommes parlaient à présent d'échanger leurs connaissances, et Carlisle acceptait volontiers de prêter quelques ouvrages à Edward. Le sourire se dessina sur le visage du jeune homme, les yeux brillants. On ne le referait pas: la connaissance, la découverte, étaient quelque chose de spécial pour lui. C'est en partie ce qui faisait de lui un être à part. Il pouvait être terriblement gamin, avoir des réactions confondantes d'immaturité, et en même temps avoir des comportements et des réflexions bien au-delà de son âge.

A part ça, il se demanda qui était l'étrange colocataire de Carlisle.


- Vous vivez avec qui? Il est à ce point connu?

Il imaginait le dit milliardaire ouvrir la porte, trouver ce petit jeune gars et lui donner un autographe sans qu'il ne le lui ait demandé...
Lui même avait eu une certaine notoriété, et pas mal d'argent alloué par l'état pour ses recherches et l'exercice de ses fonctions, mais ça n'avait jamais été jusqu'à défrayer la chronique.
Il s'était servi de son statut pour aider les gens.

Carlisle avait la fierté d'avoir aidé les autres, de faire son possible, c'était ce qu'il l'attirait, l'intéressait, dans la médecine. Edward, lui, était confus, et ne savait pas quelle fierté il en tirait tant il vivait avec le drame de la transmutation raté de sa mère. Certes, il avait sauvé son frère, mais il l'avait perdu en premier lieu. Il avait plus ou moins détruit leurs vies.
Mais... Il avait sauvé le monde, finalement.

Alors que Carlisle le réconfortait de ce point de vue là, il sut que le médecin avait raison. On pouvait se blâmer à vie pour une terrible erreur, mais il s'était battu pour sauver les miettes, réparer, et avait aidé tant de gens. Il n'était qu'un gamin au grand cœur, qui avait vécu des horreurs bien trop tôt.

Il sourit au vampire. Le regard de ce dernier ne trompait pas. Carlisle était un homme un bien.
Peut-être qu'ils se comprenaient, finalement, même s'ils ignoraient ce que l'autre avait vécu. Il y avait des épreuves, quand bien même elles seraient tues, qui rapprochaient.


- Merci.

Il avait le regard brillant, retrouvait cet air déterminé qui avait toujours été le sien, dès son plus jeune âge.
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MessageSujet: Re: C'est pas ma faute! [Carlisle]   C'est pas ma faute! [Carlisle] EmptyJeu 03 Juin 2010, 22:16

    Carlisle se sentait un peu idiot de rester sur cette chaise alors que Edward était sur un canapé. Non pas qu'il n'aimait pas cette distance entre eux mais, pour discuter cette distance n'était pas si nécessaire si ?
    Bref, Edward lui donna encore des informations sur l'automail qu'il avait au bras. Ce bras bionique « greffé » sur le corps d'un si jeune garçon....Carlisle eut un léger pincement au coeur mais il se promit de ne pas s'apitoyer sur le sort d'Edward.
    Car, s'il discutaient, ce n'était pas par pitié mais plutôt par curiosité. Carlisle avait toujours été quelqu'un de très curieux et son coté scientifique le poussait plutôt dans cette voie là. De plus, il se sentait proche d'Edward pour plusieurs raison.
    D'abord parce que, justement, il s'appelait Edward et que ce nom lui rappelait son « fils », ensuite, parce qu'il avait des cheveux blonds et des yeux dorés, comme lui, et, enfin, parce que, apparemment, il était également féru de sciences.
    Les deux hommes devaient alors s'entendre et, même s'ils n'étaient pas d'accord sur tous les points, ce qui était normal, ils se trouveraient forcément, quelques points communs sur lesquels discuter et débattre.
    Pourtant, Carlisle mettait un point d'honneur a ne pas empiéter sur la vie privée d'Edward car, il le savait mieux que personne, certaines personnes avaient des choses a cacher, qu'ils ne souhaitaient pas dévoiler, il en savait quelque chose...
    Bref, tout ça pour dire que c'était déjà un grand pas pour Edward de dévoiler tout ça à un inconnu. Peut être lui faisait il déjà confiance ? Carlisle n'en savait rien mais il l'espérait tout de même. Comme pour conclure la discussion sur l'automail, le vampire se contenta de dire

    « En tout cas, ceux qui ont fait ça ont vraiment fait du beau travail. C'est vraiment très réussit »

    Puis, Carlisle parla de son étrange colocataire : Anthony Stark un milliardaire qui recherchait de la tranquillité apparemment. Carlisle est lui formaient un étrange duo de colocataire : le premier qui aimait la foule et qui aimait être vu et le deuxième qui préférais la discrétion.
    Pourtant, le vampire ne s'en plaignait pas puisqu'il passait toute la journée au travail, à l'hôpital et, la nuit, il restait dans sa chambre, faisant semblant de dormir pour ne pas éveiller les soupçons et il se « réveillait » tôt pour aller au travail.
    Carlisle avait finit par s'habituer à ce genre de vie et, pendant deux semaines, il pouvait dire qu'une sorte de routine s'était installée. Bref, revenons au cas « Edward ». Le jeune garçon était confortablement installé et semblait être décontracté malgré sa présence, ce qui réchauffait un peu le coeur mort du vampire.
    Doucement alors, il se leva de sa chaise et se rapprocha de son interlocuteur, restant debout et gardant, tout de même, une distance respectable entre lui et Edward. Il sourit un instant puis répondit, sérieusement :

    « Je partage mon appartement avec un dénommé Anthony Stark, dirigeant d'une entreprise dénommée Stark Industry. Même si, personnellement, le nom de cette entreprise m'est inconnue, il paraît qu'elle fonctionne car M. Stark est déjà milliardaire donc, prenez garde à ce qu'il ne vous prenne pas pour un fan qui vient pour pêcher l'autographe »

    Le vampire sourit amusé. Le fait qu'il est parlé de son colocataire en ces termes l'avait rendu amusé, même s'il regrettait de s'être un peu moqué d'Anthony dans son dos mais bon...il y a des moments où il faut arrêter d'être sérieux, même pour Carlisle.
    Puis, le vampire s'était lancé dans un laïus qui ressemblait a l'aveu de la fierté d'un père par rapport à un fils et il craignait que cela n'embarrasse Edward. À son grand étonnement et à son grand soulagement, il n'en était rien.
    Au contraire, le garçon le remerciait et cela lui fit chaud au coeur. D'ailleurs, il était tout a fait sérieux lorsqu'il lui avait proposé de passer dans son appartement pour consulter les différents ouvrages de médecine qu'il avait. Fier, le vampire répondit :

    « Inutile de me remercier Ed. Ce n'est vraiment rien. C'est dans ma nature de vouloir aider les autres et comme vous semblez vous intéresser de près à la science, je peux vous assurer que ce serait avec un réel plaisir que je vous donnerais tous les conseils qu'il vous faut dans cette matière »

    Une nouvelle lueur de fierté traversa les prunelles or de Carlisle qui eut une résolution : lui et ce jeune garçon étaient faits pour s'entendre
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