Retrouvailles [Carlisle Cullen]

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La lune était haute dans le ciel en ce soir de printemps, la nuit était déjà tombé depuis quelques heures. Damon Salvatore s'était adonné à son jeu favori, la chasse à l'humain, et la partie avait été très distrayante ce soir, beaucoup plus que d'ordinaire. Pourquoi ? Il n'en savait rien, peut-être l'excitation d'être dans une nouvelle ville, d'avoir de nouveaux jouets. Un vrai gamin ce Damon. En plus aujourd'hui il avait été raisonnable, il n'avait tué personne, par contre il y avait eu environ six blessés. Bien évidemment Damon n'avait pas été stupide au point de blesser les personnes de la même manière, il avait bu au cou d'une, au poignet de l'autre et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ait bu assez pour être rassasié. C'était amusant d'avoir plusieurs victimes, ainsi, cela lui évitait de tuer et de se faire repérer.

Il pensa un instant à son cadet et esquissa un sourire, il ne put s'empêcher de lui envoyer un sms lui disant "je n'ai tué personne aujourd'hui, mais je me suis quand même bien nourris. Comment ai-je pu faire ?" Oui il était taquin avec Stefan, il ne pouvait pas s'en empêcher. C'est pourquoi il ajouta à son message "Et bien évidemment, tu peux exclure ton régime alimentaire, je ne me nourrirais jamais d'animaux."

Que pouvait donc bien faire notre vampire sur un muret devant l'hôpital ? Excellente question. Et bien Damon attendait, oui il attendait quelqu'un. Oh mais n'allez pas vous imaginer des choses qui ne seraient pas vrai, il n'avait pas un rendez-vous galant, non absolument pas. D'abord la personne qu'il attendait était un homme, ensuite...c'était un vampire, comme lui. Il avait aperçu ses cheveux blonds et ses yeux dorés qu'il reconnaîtrait entre mille. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu : Carlisle Cullen. Le seul qui ait réussi à voir derrière la forteresse qui est le cœur de Damon, le seul que Damon ait "autorisé à entrer". Si il devait penser à quelqu'un comme une figure paternel, ce serait Carlisle, le vampire avait montré à Damon plus d'intérêt que son propre père. Voilà pourquoi Carlisle était quelqu'un qui comptait beaucoup pour le jeune Salvatore, mais ça, personne ne le savait.

Damon guettait la sortie du médecin, attendant de pouvoir le voir seul, il voulait que ces retrouvailles se passent en tête-à-tête et non entouré de filles gloussant comme des poules autour de Carlisle. Il eut un sourire amusé se rappelant du magnétisme que dégageait son ami et qui faisait que beaucoup de femmes voulaient le séduire, mais Carlisle ne cédait jamais, demeurant fidèle à sa femme, années après années.

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Dans son cabinet, Carlisle travaillait. Normal me diriez vous ? Oui, justement, trop normal. Le travail avait commencé à être répétitif parce que Lisa Cuddy l'avait contraint aux paperasses pour « combler le manque administratif » d'après ses dires.
Carlisle n'avait rien dit et avait fait son travail comme d'habitude, ne se lassant jamais d'apposer sa signature sur des dossiers d'admissions ou pour autoriser les patients à quitter l'hôpital. C'était drôle, certaines personnes étaient ravies de quitter leurs chambres d'autres pas.
Prenons par exemple une petite fille de dix ans. Elle était tellement mignonne. Elle avait été admise pour un rhume virulent et Carlisle l'avait aussitôt prit en charge. La petite s'était laissé immédiatement faire et, lorsque ses parents étaient venus la voir, elle avait montré Carlisle du doigt en clamant « j'ai trouvé mon amoureux ! ».
évidemment, les parents étaient un peu gênés mais Carlisle était tellement attendrit qu'il a fait son plus beau sourire à la petite en s'excusant et en disant qu'il ne pouvait pas être son amoureux. La petite avait évidemment été déçue mais elle avait comprit, grâce aux explications de ses parents.
Bref, à présent, il était cloitré dans son bureau à signer des papiers. N'étant pas tellement administratif, le vampire s'en accommodait pourtant assez bien.
Soudain, il entendit des murmures étouffés provenir des couloirs. Des infirmières étaient entrain de chuchoter entre elles et Carlisle se demandait de qui elles pouvaient parler. Il tendit alors, discrètement l'oreille et entendit que les propos des jeunes femmes étaient dirigées vers un « beau jeune homme brun ».
Carlisle reprit alors son travail. Il n'avait que faire des histoires de coeurs des infirmières et si elles trouvaient un jeune homme beau c'était tant mieux pour elles. Cependant, d'après leurs dires, le fameux jeune homme attendait quelqu'un.
Intrigué, le vampire laissa ses dossiers pour se diriger vers le couloir faisant s'arrêter tous les chuchotements sur son passage. Les infirmières rougirent en le voyant ce qui, évidemment, flatta Carlisle mais il ne prit pas la grosse tête et laissa passer.
Soudain, c'est la qu'il vit le fameux « beau jeune homme brun » qui était le centre de leurs conversations. Il eut un déclic en se souvenant. Il avait déjà rencontré ce jeune homme auparavant mais où, et dans quelles circonstances ?
Cependant, l'homme lui disait quelque chose. Peut être parce qu'il avait quelque chose de plus que les autres ? Carlisle sentit quelque chose d'étrange venant de lui. Une sorte d'odeur qui n'était pas humaine. Était il possible qu'il soit....comme lui ?
De plus en plus intrigué, le médecin s'approcha du jeune homme, tandis que les infirmières reprenaient leur travail. S'arrêtant, Carlisle ouvrit la bouche et un nom sortit instantanément :

« Damon Salvatore ? C'est bien toi ? Grand dieu ça pour une surprise ! Ça fait un moment qu'on ne s'est vu ! Comment te portes tu et surtout, que deviens tu ? »

Carlisle resta un instant bouche bée comme « sous le choc » de cette rencontre. Il connaissait le jeune homme, Damon Salvatore. Ils se connaissaient un peu et étaient amis, simplement parce que Damon était un vampire comme lui donc, les liens s'étaient fatalement crées.
Tout le monde les dévisageaient et Carlisle se dit qu'ils seraient mieux à discuter hors de l'hôpital ou dans son bureau. Il opta pour la deuxième solution et dit a Damon :

« Viens dans mon cabinet on sera plus à l'aise pour discuter tranquillement. Dire que je n'ai eu aucune nouvelle de toi depuis la dernière fois. Ça me fait extrêmement plaisir de te revoir »

Marchant dans les couloirs de l'hôpital, Carlisle accompagna Damon dans son bureau. Ouvrant la porte, il s'effaça ensuite pour le laisser passer et s'assit derrière son bureau, tendant une chaise à son ami.
Damon lui avait expliqué qu'il n'était pas végétariens mais il espérait qu'il avait assez d'expériences pour réussit à résister a la tentation du sang humain et surtout qu'il avait chasser avant de venir ici. Le médecin verrouilla alors la porte, non qu'il n'ai pas confiance en Damon, mais il ne souhaitait pas être dérangé. De toutes façons il ne recevait plus de patients à cette heures car il devait faire de l'administratif.
Une fois les deux vampires installés, Carlisle demanda :

« Alors Damon ? Que deviens tu ? »

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Damon regardait Carlisle s'avancer vers lui et lui sourit. C'était avantageux d'être un vampire, peu importe le nombre d'années à passer, on ne changeait jamais et il en avait encore la preuve sous les yeux, Carlisle n'avait pas changé d'un iota depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. Il lui serra chaleureusement la main.

- "Bonsoir Doc, c'est vrai que ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Ma foi, je vais bien, enfin autant que faire se peut. Il s'est passé pas mal de choses qui ont fait que j'ai du venir emménager ici."

Damon ne prêtait pas attention aux regards que les gens posaient sur eux, il n'avait pas l'habitude de se préoccuper de ce que les autres pouvaient penser de lui. Lorsque Carlisle l'invita à le suivre dans son bureau, Damon hocha la tête. Oui, ils seraient plus à l'aise pour discuter sans oreilles indiscrètes. Il entra donc dans le bureau et s'assit dans le fauteuil en face de celui du docteur.

-" Moi aussi ça me fait plaisir de te voir Carlisle. Je suis désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelles, mais comme je te l'ai dit tout à l'heure, il s'est passé tout un tas de choses qui ont fait que je n'ai pas eu une minute à moi. Par où commencer ?"

Oui, il voulait lui dire tout ce qui s'était passé pour lui, il voulait tout lui raconter, il avait besoin de "vider son sac" comme on dit.

-" Tu te souviens, quand on s'est rencontré toi et moi, quand tu as réussi à avoir avec moi une conversation qui faisait plus d'une phrase ? Il esquissa un sourire puis poursuivit. A l'époque je t'avais raconté ce qui s'était passé entre mon frère et moi à cause de Katherine, qu'elle s'était suicidé parce qu'elle en avait assez de nos disputes et qu'elle ne pouvait choisir entre nous. Et bien figures-toi qu'il y a du nouveau de ce côté là. Tiens-toi bien, j'espère que tu es bien assis. En fait, je me suis rendu compte il y a quelques temps, deux mois pour être précis que Katherine s'était moqué royalement de nous. Si je suis allé à Mystic Falls rejoindre mon frère c'était parce que je n'avais jamais perdu l'espoir de réussir à faire revenir Katherine, alors je suis allé dans ce bled et pendant plus d'un an je me suis démené pour pouvoir réaliser ce que je croyais être juste mais, j'ai rencontré quelqu'un qui était déjà là à l'époque où Katherine nous avait vampirisé et elle m'a dit que Katherine ne s'était jamais suicidé."

Il prit un instant de pause, ses poings se serraient sur le fauteuil et ses yeux devinrent noir. Penser à la trahison de cette....cette grue le mettait encore dans des colères immense. Il ferma un instant les yeux et chercha à se calmer. Il y parvint et ses yeux redevinrent bleu. Il esquissa un sourire d'excuse en direction de Carlisle.

-" Pardon Doc, je disais donc qu'elle ne s'était jamais suicidé et le meilleur dans tout ça c'est qu'elle n'éprouvait pas plus d'amour pour Stefan et moi qu'elle n'en éprouvait pour le petit chien qui passe dans la rue. Tu imagines à quel point je me suis senti trahi. Je sais qu'elle est là...quelque part. Où je l'ignore, tout ce que je sais c'est que je ne veux plus jamais la revoir. Tu sais, ça me fait vraiment mal de me dire que c'est elle qui m'a transformé, mais ce n'est pas ça qui m'empêchera de la tuer si jamais je recroise sa route."

Il resta un instant en silence, puis, comme si tout ce qu'il avait dit auparavant n'avait pas beaucoup d'importance, il sourit à Carlisle.

- "Et toi dis-moi, quoi de neuf ? Et comment vas ta femme ?"

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Oui effectivement. Il connaissait Damon et son frère Stefan. Il savait aussi qu'ils s'étaient disputés à cause d'une fille, chose apparemment courante chez les hommes mais que ne connaissait pas Carlisle puisque, avec Esmée, ils filaient le parfait amour et ce, malgré les années qui continuaient inexorablement à passer.
Cependant, ils n'étaient pas trop mal parti, surtout comparé à Damon qui, d'après ce qu'il lui avouait, avait eu tellement de choses a faire, si bien qu'il ne lui avait pas donné de nouvelles. Restant derrière son bureau, le vampire regarda son ami.
Celui ci lui racontait qu'il n'avait pas eu le temps de l'appeler ni de lui donner de ses nouvelles car il était assez occupé. A Forks, Carlisle était également occupé mais, à sa manière. Cependant, le temps avait passé trop vite et voilà qu'ils se retrouvaient dans son cabinet, à l'hôpital du 109, alors qu'il exerçait à Forks habituellement.
À présent qu'ils étaient dans son bureau, ils pouvaient parler librement. Carlisle dit donc, avec émotion :

« Effectivement. La dernière fois que j'ai eu la chance de te voir c'était à Florence non ? Ça fait tellement longtemps que, même si je n'ai pas oublier, je ne me rappellerais pas de la date exacte mais ce n'est pas grave

Maintenant que Carlisle avait revu Damon, son impression de solitude commençait petit à petit à diminuer. Maintenant qu'il était rassuré de voir qu'il n'était pas le seul vampire, ça lui faisait vraiment chaud au coeur.
Il lui avait serré chaleureusement la main, se retenant de lui faire une accolade fraternelle car, Carlisle appréciait réellement Damon. Malgré Edward, Emmett et Jasper, il considérait également le vampire comme un de ses « fils ».
A présent, ils étaient là, parlant de tout et de rien. Damon semblait même désireux de « vider son sac » devant le médecin. C'était donc partit pour des souvenirs communs et plus Damon parlait, plus Carlisle se remémorait le passé qu'il avait eu avec le vampire.
Oui, lorsqu'il s'étaient rencontré, Damon avait été quelqu'un de très renfermé et Carlisle avait dû user de sa patience pour obtenir une phrase entière car, souvent, il n'obtenait que des « oui », « non » et encore...quand Damon s'était décidé à lui adressé la parole.
Cependant, il attendit que le vampire ai terminé son récit, ouvrant de grands yeux lorsqu'il apprit finalement la vérité. Comme ça Katherine n'était pas morte ? Elle ne s'était pas suicidée ? Carlisle répondit, encore un peu « sous le choc » :

« Oui, je me souviens parfaitement de ce jeune homme qui me répondait toujours par « oui » ou par « non » lorsque je lui disais quelque chose. Il a vraiment fallu que je sois patient pour te faire dire une phrase »

rit puis se reprend

« Katherine n'est pas morte ? J'aurais tendance à dire que c'est une bonne chose étant médecin....Mais...D'après ce que tu me dis...Sais tu pourquoi elle vous à menti à toi et à Stefan ? Et comment à réagit ton frère ? Est il au courant du moins ? »

Apparemment, la nouvelle choquait Damon et le mettait en colère. Rien de plus normal lorsque vous apprenez qu'une personne que vous aimez s'est suicidée et que, finalement, il n'en ai rien...Comment Carlisle aurait il réagit s'il avait été dans la même situation que son ami ? Il aurait, évidemment, été soulagé, mais aussi, légèrement en colère d'avoir été trahi.
Le sentiment de Damon était tout a fait compréhensible. Carlisle fronça cependant les sourcils quand il vit les poings de son ami se serrer et ses yeux devenir noir. Instinctivement, il retroussa ses lèvres, dévoilant ses dents et siffla légèrement, comme un animal qui répondrait à une attaque.
Pourtant, Damon reprit rapidement ses esprits et ses yeux redevinrent rapidement bleus. Il se détendit donc et l'écouta parler de nouveau, pour apprendre une autre révélation qui, cette fois, le choqua un peu plus.
Cette fois, il ne pouvait qu'être d'accord avec Damon. Carlisle secoua donc la tête, avant de lui répondre :

« Tu sais Damon. Je suis d'accord avec toi. Jouer avec les sentiments des autres c'est quelque chose d'extrêmement odieux et répugnant et tu vis ta vie. Cependant, si tu me permet un conseil, en toute amitié bien évidemment, je pense que la vengeance ne servira à rien. Je comprend que tu puisse te sentir trahi mais ce n'est pas une raison pour faire de toi un criminel ! Bien que nous soyons tous deux des criminels à cause de notre condition de vampires mais ce n'est pas une raison »

Pourtant, il fallait bien admettre que Carlisle était vraiment impressionné d'entendre Damon changer aussi rapidement de sujet pour lui demander des nouvelles de sa femme. Le médecin eut une seconde d'absence en repensant à Esmée.
Elle lui manquait terriblement. Ils leurs manquait tous terriblement. Cependant, ce n'était pas le moment de se la jouer mélodramatique donc, se reprenant, il répondit à Damon :

« Esmée ? Et bien, elle me manque horriblement. Être aussi loin d'elle...c'est presque insupportable mais que veux tu. Ils m'ont demandé de faire un stage ici et j'ai accepté donc...Bref, aux dernières nouvelles elle va très bien. Tout le monde va très bien d'ailleurs : Emmett, Rosalie, Alice, Jasper. Oh ! Et savais tu que Edward à enfin trouver son âme soeur. Cependant, elle n'est pas encore vampire, c'est une humaine et puis c'est sa chanteuse... »

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Il esquissa un sourire en entendant Carlisle évoquer Florence. C'est vrai que c'était là la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Damon avait voulu revenir dans la ville de son enfance pour on ne sait quelle raison, lui-même ne s'en rappelait plus vraiment, cela faisait si longtemps, peut-être était-ce par nostalgie...quoi qu'à la réflexion, non, ce n'était pas vraiment le genre de Damon d'être nostalgique. Il regarda Carlisle.

-" Bravo Doc, quelle mémoire. Effectivement c'était à Florence, on s'était bien amusé même, je ne sais pas si tu te rappelles, mais pour une fois on avait chassé ensemble, la seule différence c'était que tu t'étais prit à l'ours et moi j'ai prit le chasseur."

Il eut un sourire malicieux. Une question lui passa rapidement dans la tête. Comment se faisait-il qu'il s'entendait bien avec Carlisle malgré qu'il soit "végétarien" alors qu'avec Stefan il n'arrivait pas à avoir une conversation de plus de dix minutes sans qu'ils en viennent aux mains ou sans qu'ils se lancent des pics. Bon c'est vrai qu'il n'y avait pas eu de problèmes de "femmes" entre Damon et Carlisle, mais quand même, c'était étrange, enfin, au moins, un bon point pour Carlisle c'était le fait que même si il n'aimait le régime alimentaire de Damon, il ne le forçait pas à changer. Il eut un rire amusé.

- "C'est vrai qu'il t'en a fallu du temps et de la persévérance pour arriver à m'extirper des phrases entières. Mais tu sais, je finissais même par me demander pourquoi est-ce que tu t'acharnais à vouloir me faire parler, je ne voyais pas ce que j'avais de si intéressant qui mérite qu'on s'attarde dessus. Mais maintenant que tu as réussis à me faire parler...il faudra en assumer les conséquences."

Il le regarda en souriant. Lorsque Carlisle l'interrogea sur Katherine et surtout lui demanda quelle était la réaction de Stefan, Damon haussa les épaules.

- "Pourquoi elle a fait ça ? Pour rien, pour s'amuser, parce que c'est une prétentieuse qui connait le pouvoir de séduction qu'elle a sur les gens et qu'elle en joue pour mieux les faire souffrir. Oui Stefan est au courant, il était avec moi quand on me l'a dit, évidemment il a été blessé lui aussi, mais il n'est pas seul pour surmonter ça, il a Elena....sa nouvelle petite amie, sosie parfait de Katherine, alors c'est plus facile pour lui."

Il avait entendu son sifflement et c'était sans doute cela qui l'avait aidé à reprendre contenance. Bien sûr Carlisle avait raison, cela ne servirait à rien de la tuer, mais bon sang cela lui ferait bien. Il regarda Carlisle

- "Je le sais bien, tu as raison mais....oh bon sang Carlisle, je me suis senti si mal que j'ai bien cru que j'explosais de l'intérieur, c'était atroce. Je ne sais pas ce qui m'a fait le plus mal, est-ce que c'est le fait que je me sois rendu compte qu'elle ne nous a jamais aimé ou bien est-ce parce que je lui en veux d'être finalement vivante et que la haine entre mon frère et moi était inutile. Je suis perdu Doc, je ne sais plus quoi penser."

C'était très rare que Damon exprime ce qu'il ressentait, mais là devant le Doc il savait qu'il pouvait avoir confiance, Carlisle était d'ailleurs la seule personne en qui Damon avait confiance.

-" Oui je me doutes que ça ne doit pas être facile pour toi d'avoir dû la laisser en arrière, mais vos retrouvailles n'en seront que meilleures, y compris avec le reste de ta famille. "

Il haussa un sourcil.

-" Non, c'est vrai, Edward a enfin trouvé quelqu'un ? Il était temps, je commençais à croire que le pauvre allait finir seul. Oh tu sais, ce n'est pas grave qu'elle ne soit pas vampire, mon frère sort avec une humaine et ils semblent heureux."

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Ils étaient là, dans le bureau de Carlisle a discuter tranquillement et se remémorer du bon vieux temps. Même s'il ne se souvenait pas exactement de la date de son arrivée a Florence, Carlisle se souvenait parfaitement de cette partie de chasse avec Damon.
A l'époque, c'était le tout premier vampire, a part lui évidemment, que le médecin rencontrait. Ensuite, il était allé à Volterra et avait rencontré les Volturis. Cependant, il n'avait pas oublier les moments passés avec Damon, même si lui chassait le chasseur alors que Carlisle se contentait de chasser l'ours.
Même si boire du sang humaine répugnait toujours autant le médecin, il n'en voulait pas a Damon simplement parce que c'était ce que tout vampire -sain d'esprit selon lui- ferait. En effet, qui serait assez idiot pour se contenter de boire du sang animalier alors que le sang humain donnait plus de forces ?
Pourtant, c'était la devise de Carlisle : vampire mais pas monstre. Il refusait de commettre des meurtres pour pouvoir « vivre », même si ce terme n'avait pas à être employé puisque, techniquement, il était mort.
Bref, Carlisle sourit devant l'air malicieux de Damon, lorsque celui ci lui rappela qu'il s'était prit au chasseur. Riant légèrement, Carlisle répondit :

« Oui effectivement. Et puis, dans un sens, nous avons aidés les deux parties. Toi en chassant le chasseur tu as rendu service aux ours et moi, en chassant l'ours, j'ai rendu service aux chasseurs. C'est comme si nous avions chacun fait une bonne action, même si je ne suis pas très adepte de « chasser le chasseur » »

Le vampire continua a rire légèrement, lorsqu'il se remémora tout ça. Ayant failli oublier, depuis le temps, l'arrivée de Damon était comme un coup de fouet à sa mémoire et il se rappelait de tout dans les moindres détails.
Par exemple, le moment où ils s'étaient séparés, chacun chassant sa proie dans deux directions différentes. La fois où Damon était revenu, les lèvres maculées de sang humain. Le moment où Carlisle avait sentit sa volonté s'effriter.
Le moment où son regard était devenu noir, malgré l'ours qu'il avait bu. Le moment où ses lèvres s'étaient retroussées sur ses dents, dans un grondement monstrueux. Le moment où il s'était accroupi, prêt a l'attaque.
Le moment où il avait sauté sur Damon et l'avait plaqué au sol en grondant comme un mâle dominant et, enfin, le moment où il avait capturé fougueusement les lèvres du vampire dans le seul but de récolter le sang humain qui maculait ses lèvres.
Au souvenir de ce « baiser », Carlisle parut gêné. Cependant, il ne montra rien à Damon et l'écouta parler attentivement. Effectivement, il avait fallu de la patience au médecin pour pouvoir réussir a faire dire une phrase au vampire.
Souriant, Carlisle répondit de nouveau :

« J'avais de la persévérance tout simplement parce que je voulais faire quelque chose pour t'aider. De plus, tu étais le seul vampire que j'ai rencontré à l'époque donc je voulais partager quelque chose avec toi. Le temps aidant, j'ai réussis à te faire parler et je suis fier de constater que tu me fais toujours autant confiance. Tu sais Damon, je t'ai considéré et je te considère toujours d'ailleurs, comme mon fils au même titre que Edward, Jasper et Emmett »

Il était ému en disant ça et il aurait pu pleurer si cela lui était encore possible. Cependant, c'était bel et bien impossible. Il avait vu Damon pleurer des larmes de sang et avait été impressionné la première fois mais il l'enviait.
En effet, qui ne serait pas envieux de pouvoir se laisser aller à ses larmes quand quelque chose n'allait pas ? Pleurer avait apparemment le pouvoir de décompresser. Malheureusement, pour Carlisle, il ne pourrait jamais se laisser aller à ses larmes car ses yeux seraient, éternellement, vides de toutes larmes.
Bref, il écouta Damon lui parler de ses mésaventures avec Katherine. Il connaissait assez le vampire pour être au courant que sa vie amoureuse n'avait pas été rose. Stefan et lui aimaient la même jeune femme qui, normalement, s'était suicidée mais qui, apparemment, n'était pas morte.
De plus, cette jeune femme s'était moquée d'eux. Carlisle comprenait le comportement de Damon et, même s'il continuait de prêcher le pacifisme, il ne pouvait pas nier que le vampire avait raison, dans un sens, de vouloir la mort de la jeune femme.
D'après Damon, Stefan avait réussit a remonter la pente avec sa nouvelle petite amie, Elena. Se levant de son bureau, Carlisle se rapprocha de son ami, pour lui dire :

« Apparemment, Stefan a réussit à oublier Katherine avec Elena, mais, toi Damon ? Es tu toujours seul ? Tu sais, moi qui suis en couple et qui ai une famille, je suis mal placé pour te donner des conseils et j'éviterais de te te rabâcher l'expression « une de perdue dix de retrouvées » parce que ça ne te serviras pas à grand chose. Tout ce que je pourrais te proposer se serait mon aide pour ne pas que tu te sente trop seul. Même si je n'ai pas le physique de « la petite amie » »

En présence de Damon, Carlisle aimait user de son humour parce qu'il savait que le vampire comprendrait ce dont il parlait. Depuis l'épisode de Florence, Carlisle s'était inconsciemment promit d'aider Damon du mieux qu'il pouvait.
Soudain, le vampire vit que son ami avait l'air réellement perdu. Il s'approcha donc de lui, et, une fois cela fait, décida de briser les barrières et de se laisser aller a sa compassion. Lentement, pour ne pas brusquer Damon, Carlisle le prit dans ses bras.
Il posa doucement la tête de Damon sur son épaule, caressant sa nuque en une caresse rassurante, tandis qu'il murmurait :

« Chut Damon....Je sais que ce n'est pas facile pour toi. Je sais bien que tu aimais Katherine et que cette nouvelle te bouleverse énormément mais sache que tu n'es plus seul désormais. Tu as le soutient de Stefan, je le sais même si tu le refuse à le croire et tu as également mon soutien. Ne l'oublie pas »

murmure un peu plus bas, comme un souffle

« Fiston »

Continuant son étreinte rassurante, Carlisle se retira doucement de lui, avant de se diriger vers le lit sur lequel il faisait s'allonger ses patients. Cet instant de tendresse terminé, il esquissa un sourire vers le vampire.
Oui, une amitié sans failles liait les deux vampires car, pour Carlisle, s'était le premier contact vampirique qu'il avait connu depuis des années d'errance solitaire. Puis, Carlisle parla de sa famille à Damon, en lui révélant qu'elle lui manquait terriblement.
Tout le monde lui manquait d'ailleurs. Il n'avait aucune préférence, sauf peut être pour sa femme, Esmée. D'ailleurs, en pensant à elle, il sentit une certaine partie de son anatomie se faire douloureuse. Cependant, il ne dit rien.
Il écouta de nouveau Damon, sachant parfaitement que le vampire aimait avoir une oreille attentive et qu'il n'écoutait que Carlisle. Il hocha la tête en souriant, attendrit, lorsque le médecin entendit son ami parler d'Edward.
Il prit alors la parole :

« Peut être que Stefan sort avec une humaine mais pour Edward, c'est différent. Il a tellement peur de la blesser et, malgré le fait qu'elle veut qu'il la transforme, il s'y refuse par égard pour son âme. Il est éperdument amoureux d'elle et c'est beau a voir. Il me rappelle moi même, la première fois que j'ai rencontré Esmée.... »

Inconsciemment, en parlant, la main de Carlisle s'était dirigée vers son entrejambe et avait commencée à se masser. Deux semaines passées loin de sa femme, il avait accumulé une certaine tension sexuelle.
Cependant, il ne ferma pas les yeux et continua de regarder Damon, d'un regard qui disait, implicitement « aide moi »

Invité

Damon se rappelait de cette fameuse "chasse" dans les moindres détails, pensez-donc, c'était rare de pouvoir partager ce genre de jeux avec un vampire du calibre de Carlisle, de même que Damon n'avait jamais chassé en compagnie de son frère, il ne pensait pas pouvoir le faire un jour avec Carlisle, mais c'était sans compter la chasse à l'ours qui offrait aux deux vampires ce qu'ils aimaient, un ours pour Carlisle et un humain pour Damon. Que demande le peuple. Il esquissa un sourire amusé en direction de Carlisle.

- "C'est vrai, on a rendu service à la communauté, je crois-même qu'on aurait dû demander une médaille à l'époque, dommage qu'il y ait prescription à présent."

Le jeune Salvatore se souvenait aussi très bien de ce qui s'était passé après l'épisode de la chasse, lorsqu'il était allé rejoindre Carlisle une fois qu'ils s'étaient nourris tous les deux. Damon avait encore un peu de sang humain sur ses lèvres, ses yeux étaient encore noir. Il n'avait pas prévu ce qui s'était passé, jamais il n'aurait pensé que Carlisle lui aurait sauté dessus. Lui qui était si...posé d'ordinaire avait perdu un peu de son self-contrôle et avait sauté sur Damon, tel une bête sauvage. D'abord surpris, Damon avait voulu se débattre pour qu'il le lâche, mais il y avait dans l'attitude de Carlisle quelque chose qui faisait penser à l'aîné des Salvatore que si il ne se laissait pas faire, probablement que ce serait ses derniers instants.

Bien sûr il savait que Carlisle ne l'avait pas fait intentionnellement, qu'il avait laissé "la bête" en lui prendre le contrôle, voilà pourquoi Damon n'en avait jamais voulu à son aîné d'avoir agit de la sorte. Et puis, lorsqu'il avait senti les lèvres de Carlisle sur les siennes, il avait été légèrement décontenancé. Damon savait qu'il n'était pas tourné vers les garçons....enfin pas vraiment, mais après ce "baiser" qui n'en était pas vraiment un, il en était arrivé à la conclusion que peu importe que ce soit un homme ou une femme, il aimait ce qui était beau, il avait grandement apprécié cet "épisode".

Il n'y avait pas beaucoup de choses qui atteignaient le coeur sans vie de Damon, mais les derniers mots de Carlisle touchèrent le vampire encore plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il savait déjà que Carlisle le considérait comme un ami, mais jamais il n'avait pensé que le vampire le considérait comme son fils. Il ne pensait pas que celui qu'il voyait comme un père en avait autant à son service. Il baissa les yeux un instant pour cacher le caléidoscope d'émotions qui passait dans son regard et murmura.

- "Je n'ai confiance qu'en toi dans tout ce fichu monde." Puis il redressa la tête et parla d'une voix normale. Il esquissa un sourire. "Merci Carlisle, j'en ai autant à ton service."

Damon regarda le docteur se lever pour s'approcher de lui. Quand Carlisle lui demanda si il avait quelqu'un, Damon haussa les épaules.

- "Et qui veux-tu que j'ai Doc, à part des histoires d'un soir. Je n'ai pas vraiment envie de tomber amoureux à nouveau, comme on dit, chat échaudé craint l'eau froide et bien j'ai été trop blessé pour tomber à nouveau dans ce piège. Tu sais, je ne sais pas si Stefan s'en est si bien sorti que ça, car après tout si il s'est intéressé à Elena c'est parce qu'elle lui rappelait Katherine, alors comment être sûr que ce n'est pas à Katherine qu'il pense quand il est en compagnie d'Elena. Honnêtement, je serais à sa place, je me poserais des questions, surtout qu'elle connaît notre histoire, je suis sûr qu'elle ne peux pas s'empêcher de se demander si Stefan ce serait intéressé à elle si elle n'avait pas été le sosie de Katherine. Si tu veux mon avis, ça devient malsain tout ça. Mais bon, je ne vais pas en parler à Stefan, d'abord parce qu'il me dirait que ça ne me regarde pas et ensuite parce qu'il me dirait que je suis jaloux. Et puis ça le regarde, si il veut vivre dans le passé c'est son problème." Il eut un sourire amusé à la dernière phrase de Carlisle et ancra son regard dans celui du docteur. "Oh mais tu serais surpris de savoir ce que je peux faire avec les petits blonds Doc."

Damon était comme une bête sauvage que l'on devait apprivoiser à chaque rencontre, et Carlisle semblait le savoir. Si il s'était contenté de serrer Damon dans ses bras sans y aller doucement, le vampire se serait reculé comme sous l'effet d'une brûlure, mais ce ne fut pas le cas. La douceur et la compréhension dont faisait preuve Carlisle à son égard eurent raison des derniers barrages que le vampire avait érigé autour de lui et, pour la première fois depuis plus d'un siècle, il se laissa aller dans cette étreinte "paternel." Il s'accrochait aux bras de Carlisle comme si sa vie en dépendait, enfouissant sa tête au creux de l'épaule du vampire, se maudissant intérieurement pour son instant de faiblesse.

- "Stefan ne sait pas et ne saura jamais ce que je ressens, on ne peut pas parler plus de cinq minutes sans se battre et je suis fatigué de mes disputes avec lui Doc, mais il ne me croit pas, j'ai essayé une fois de faire un pas vers lui, mais il n'y a accordé aucun crédit, alors je préfère m'éloigner de lui, il sera plus heureux sans moi."

Il ferma les yeux quand Carlisle l'appela "Fiston", cela pouvait sembler idiot, mais jamais son propre père ne l'avait appelé ainsi, non son père lui démontrait son "affection" en le frappant. Lorsque Carlisle s'éloigna, Damon reprit contenance. C'est la première fois qu'il se laissait aller comme ça, il fallait qu'il se reprenne.

- "Si Edward ne la transforme pas, il finira par la perdre, tu crois qu'il supportera de la voir vieillir et mourir sans qu'il ne puisse rien y faire et cette fille, je ne pense pas qu'elle sera heureuse de vieillir à côté d'un homme qui ne prendra jamais une seule ride."

Il suivait des yeux le "chemin" que prenait la main de Carlisle et haussa un sourcil. Son regard rencontra celui du Doc et ce qu'il y lu le surpris. Sans trop savoir pourquoi il se leva du fauteuil et se dirigea vers Carlisle en ayant un sourire amusé.

- "Alors Doc, aurais-tu un problème ? Désires-tu que je t'aide à y remédier ?"

Invité

Combien de temps Carlisle connaissait il Damon ? Assez longtemps pour commencer à comprendre le vampire et assez pour que celui ci lui accorde sa confiance et Dieu seul savait que la confiance de Damon Salvatore était difficile à avoir.
Bref, ils étaient toujours entrain de parler du passé et, plus ils en parlaient, plus Carlisle se souvenait des moindres détails comme s'ils ne s'étaient jamais quittés, même si cela faisait un siècle -au sens propre, ce n'était pas une expression-, qu'ils ne s'étaient pas vus.
Cependant, lorsque Carlisle avait croisé Damon dans les couloirs de l'hôpital, il l'avait tout de suite reconnu : comme quoi, la mémoire des vampires reste intacte malgré les années qui passent. Évidemment, comme tout le monde, Damon et Carlisle vieillissaient, à la seule différence qu'eux étaient figés dans leurs âges respectifs.
Le médecin repensait donc à leur première chasse avec émotion. C'était la première fois qu'il laissait la « bête » reprendre le dessus. Peut être n'était il pas encore assez expérimenté pour se contrôler ou peut être que s'était la vision du sang humain sur les lèvres de Damon qui l'avait fait craquer ? Il n'en savait rien et même aujourd'hui, il se posait encore la question.
En y repensant, il avait été honteux d'avoir ainsi sauté sur son ami et de l'avoir ainsi plaqué au sol, juste pour goûter le sang humain qui maculait ses lèvres. Pourtant, dans l'instant présent, si on devait lui demander s'il avait regretté, il ne dirait certainement pas oui.
Bref, tout ça pour dire qu'ils continuaient de plaisanter comme deux amis d'enfance, ce qui pouvait être le cas sauf qu'on ne parlait pas « d'enfance » pour les vampires. Avoir une médaille ? Quelle idée ! Carlisle renchérit cependant :

« Une médaille ? Franchement si on devait avoir une médaille à chaque chasse on en ferait la collection et puis, tu as raison. Ça fait combien de temps maintenant ? Cent ans qu'on ne sait pas vu ? C'est sûr qu'il y a de fortes chance pour qu'il y ai prescription depuis le temps. »

Un temps de réflexion [/b][i] « En tout cas, à l'époque, c'était ma meilleure partie de chasse puisque c'était la première fois que je chassais avec quelqu'un et j'ai vraiment apprécié Damon » [i]

Souriant, de plus en plus ému, Carlisle regarda son ami, son fils. C'était dur, mais le médecin avait réussit à « apprivoiser » le jeune vampire et à lui faire confiance. Même si certains disaient qu'il fallait se méfier des inconnus, Carlisle n'avait jamais eu de doutes concernant Damon.
Après, Carlisle redevint silencieux, comme par respect entre deux amis qui, venant de se retrouver, se racontent leurs souvenirs passés commun. C'était touchant, émouvant au possible. Jamais Carlisle n'aurait pensé retrouvé Damon après l'épisode de Florence.
Cependant, il n'y avait pas que la partie de chasse dans leur rencontre. Carlisle se souvenait de ça simplement parce que c'était la première fois qu'il avait un « contact physique » avec quelqu'un, même s'il n'avait pas embrassé volontairement son ami.
Le médecin regarda alors Damon et fut surpris de le voir aussi touché, ce qui le rendit encore plus ému. L'entendre murmurer qu'il n'avait confiance qu'en lui dans « ce fichu monde », avait touché Carlisle au coeur.
Il plongea alors ses yeux or dans ceux, bleus, du vampire, pour lui dire :

« Damon, je suis sincère en disant cela. C'est vrai qu'a l'époque, je te considérais comme un ami, mais maintenant que je suis « père de famille », je peux te considérer comme mon fils et, si jamais tu avais un problème ou quoi que ce soit sache que la porte de mon cabinet ainsi que la porte de chez moi te seront toujours ouvertes. Si jamais tu passais dans les environs de Forks, n'hésite pas à venir. Je suis sûr que tout le monde serait ravi de te voir »

Ensuite, le vampire avait fait preuve d'une tendresse infinie pour son ami. Carlisle avait toujours eu beaucoup d'estime pour Damon et cela n'était pas prêt de diminuer. Il écouta alors le jeune vampire continuer à déballer son sac.
Apparemment, le sujet de conversation « coté coeur » restait un coté très tabou et Carlisle n'aimait pas tellement porter des jugements. Cependant, Damon lui expliqua qu'il ne voulait pas tomber amoureux, surtout après ce qu'il avait vécu avec Katherine. Apparemment, Stefan avait réussit a trouver l'amour mais, d'après les dires de Damon, Elena était la copie conforme de son ancienne copine.
L'amour était toujours compliqué. Pour Carlisle aussi au début. Il avait été touché par une adolescente de seize ans et, plusieurs années plus tard, cette jeune femme s'était suicidée. Il l'avait transformé et en était tombé éperdument amoureux et l'histoire durait depuis 1921.
Donc, il essaya d'avoir un point de vue objectif du problème :

« Ecoute Damon. Je n'ai jamais été doué pour conseiller l'amour aux autres alors je risque de me montrer assez maladroit sur le sujet. Je pense que, quand on a aimé passionnément quelqu'un et que cette personne est morte, on essaie de la retrouver en choisissant une personne qui lui ressemble au maximum pour ne pas l'oublier. Je pense quand choisissant Elena, Stefan ne pense pas qu'il trahi Katherine puisqu'elle lui ressemble. Il pense qu'il lui est resté fidèle même s'il est avec une autre »

Il haussa ensuite un sourcil lorsqu'il l'entendit parler et sourit en répondant d'un ton amusé avec une petite pointe de séduction dans le regard

« Je n'en doute pas Damon et je ne vais pas te mentir, tu as beaucoup de charme. Malheureusement pour toi, je suis déjà prit mais qui te dis que, la première fois que nous nous sommes rencontrés je n'étais pas intéressé par toi hein ? »

Il est vrai que c'était maladroit mais Carlisle était toujours assez gêné par les histoires de coeur des autres. Cependant, cela n'avait pas empêcher le médecin d'enlacer paternellement Damon et le rassurer en l'appelant « fiston ».
Carlisle avait rajouté une pointe d'humour a la fin de sa phrase, pour éviter de tomber trop dans le dramatique de la chose et pour essayer de « détendre l'atmosphère ». Cependant, le médecin fut surpris de voir le jeune vampire s'accrocher a son cou comme si Carlisle était son oxygène.
Il enfouissait également sa tête au creux de son épaule et Carlisle, bien que surpris par son comportement, continua de caresser sa nuque, dans un geste rassurant. Cependant, un autre problème ne tarda pas a arriver. Soupirant, Carlisle prit le menton de Damon entre deux de ses doigts et lui releva la tête pour lui dire, sérieusement :

« Ecoute moi bien fiston ! Je sais que je ne suis pas ton père donc je ne te donnerais pas d'ordre et je sais que tu es assez grand pour faire ce que tu veux mais laisse moi te dire une chose. Même si vous n'êtes pas en très bon contact, Stefan restera ton frère quoi qu'il advienne. Donc j'aimerais que tu me fasse une promesse. Promet moi que, même si tu as de fortes chances de parler dans le vide avec ton frère, tu essayeras quand même de lui parler. D'accord ? »

Ensuite, il s'était retiré pour se diriger vers le « lit » où il faisait s'allonger ses patients pour les examiner. Il avait parlé de sa famille, rassurant Damon sur le fait que Esmée, sa femme, et les autres allaient très bien, même si tout le monde lui manquait énormément.
Il avait ensuite dit a Damon que Edward avait enfin trouvé son âme soeur, même si la jeune fille était encore humaine. D'après le jeune vampire, Edward devait la transformer pour ne pas la perdre mais c'était loin d'être aussi simple malheureusement.
Cependant, il n'avait pas tord et Carlisle, assis sur le « lit », les jambes dans le vide, hocha la tête pour lui répondre :

« Je sais qu'il faut qu'il la transforme mais, tu vois, pour lui, ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Il a peur qu'elle devienne un monstre et il ne veut pas la priver de son âme, ce que je comprend tout à fait. De toute façon, on a pas le choix, les Volturis nous ont donnés un ultimatum. Bella doit être transformée.... »

Carlisle soupira mais, il ne pensait pas tellement à Edward et à Bella en ce moment. Il pensait plutôt à Esmée et son entrejambe commençait légèrement a le faire souffrir et c'était assez gênant. C'était pour ça que, discrètement, sa main était passé sur le bas de son corps.
Cependant, cela n'avait pas échappé à Damon, qui lui demandait d'un air amusé s'il avait un problème. Appuyant légèrement sur son entrejambe, Carlisle regarda le jeune vampire dans les yeux et lui répondit, amusé :

« A ton avis. Tu as tes problèmes j'ai bien le droit d'avoir les miens. Hein Damon ? »

Invité

Damon se mit à rire lorsque Carlisle évoqua la "collection" de médailles qu'ils pourraient avoir si jamais on leur en donnait une à chaque chasse qu'ils faisaient. C'est vrai que cela faisait un bail que Damon arpentait les rues et les forêts à la recherche d'une proie. Il ne comptait même plus le nombre de cadavres qu'il laissait derrière lui, parce que même si ces temps-ci il s'était assagi, le vampire n'était pas idiot et il savait que ce contrôle de lui-même était fragile et que la moindre contrariété le ferait tuer à nouveau. Il n'y pouvait rien, il était comme ça, mais pour l'heure il se contrôlait, alors ne pensons pas à ce qui pourrait arriver si il perdait son self-contrôle.

- "C'est dommage, ça aurait pourtant fait très joli sur ma cheminée, et puis ça m'aurait donné un point de comparaison avec mon frère, je suis certain que j'aurais plus de médailles que lui." Il hocha la tête. "C'est vrai que je me suis bien amusé aussi, c'était beaucoup plus amusant que de chasser tout seul, même si je doute fort que toutes les chasses en duo se terminent comme s'est terminé la notre"

Il eut un petit sourire amusé en direction de Carlisle, bien évidemment il faisait référence à l'épisode du "baiser", mais ce n'était pas méchant, il était juste taquin, Damon était quelqu'un qui était très joueur.
Le jeune Salvatore n'était pas vraiment friand des démonstrations d'affection ni des mots "tendres" n'ayant pas eu l'habitude d'en avoir étant jeune, si bien que cela le mettait toujours mal à l'aise. Il hocha la tête et esquissa un sourire gêné.

- "Promis je n'hésiterais pas, et puis moi aussi je serais heureux de les revoir. Et puis comme ça Edward pourra me présenter sa perle rare."

Le problème de Damon c'est qu'il avait commencé à ressentir quelque chose pour Elena et il ne voulait pas que l'histoire se répète, voilà pourquoi il s'était enfui de Mystic Falls, voilà pourquoi il s'était éloigné de son frère et par extension d'Elena.

- "En fait Doc, je ne t'ai pas vraiment tout dit. Je suis plutôt mal placé pour reprocher à Stefan d'avoir craqué pour Elena, parce que à force de la côtoyer....oui enfin quand elle venait voir mon frère je lui parlais un peu donc....enfin bref, à force de la voir un peu plus chaque jour j'ai commencé à ressentir quelque chose pour elle." Il leva les yeux vers Carlisle et esquissa un sourire. "C'est pathétique....non ? Alors je me suis enfui, c'est cette attirance pour Elena la principale raison de mon départ de Mystic."

Lorsque Carlisle répondit à son trait d'humour, Damon le regarda en ayant un regard malicieux.

- "Et bien si c'était le cas, qu'est-ce qui t'empêchais de foncer à l'époque ? Est-ce que je t'impressionnais ?"

Lorsque Carlisle prit le menton de Damon entre ses doigts, l'aîné des Salvatore plongea son regard dans celui du docteur et écouta ce qu'il avait à lui dire, mais lorsqu'il eut fini de parler, Damon dégagea vivement sa tête.

- "Est-ce que tu as écouté ce que je t'ai dis Carlisle ? J'ai déjà essayé de parler à Stefan et pas qu'une seule fois, mais il ne fait aucun effort, il ne m'écoute pas. La dernière fois que j'ai voulu recoller les morceaux il m'a enfermé dans une pièce pensant que j'avais perdu la raison....J'en ai marre de faire des efforts tout seul, ça ne sert à rien, je connais mon frère et un rapprochement entre lui et moi ne sera jamais possible."

Puis la conversation changea de sujet pour s'intéresser à Edward Cullen.

- "La position d'Edward se défend, mais c'est clair que si les Volturi vous ont collé un ultimatum, vous n'avez pas vraiment le choix. Tout le monde sait ce que cette.....famille est capable de faire quand on leur désobéit."

Là Damon se tenait devant Carlisle, un air malicieux et un peu gourmand sur le visage, il ne savait même pas pourquoi il réagissait comme ça, mais cela faisait longtemps lui aussi qu'il n'avait pas....enfin bref, cela faisait longtemps.

-"Oui, c'est vrai, mais tu me connais, je suis une âme généreuse, toujours prompt à aider mes amis dans le besoin, et toi mon ami tu as l'air dans le besoin...non ?"

Sans quitter des yeux le regard de Carlisle, il mit sa main sur l'entre-jambe du Docteur.

Invité

Spoiler:

Le passé était le passé. Il était inutile de vouloir y changer quelque chose, même si Carlisle voulait le modifier et faire en sorte que le « baiser » n'ai jamais eu lieu. Cependant, il ne le pouvait pas, même avec la meilleure volonté du monde.
Bref, ce petit retour en arrière lui faisait se remémorer beaucoup de chose sur sa « jeunesse » en tant que vampire. Florence, cette petite ville d'Italie dans laquelle Carlisle était juste parti pour flâner un peu dans les rues et voilà qu'il avait rencontré un autre être comme lui : un autre vampire.
Aussitôt donc, il avait sympathisé avec son « confrère » de race. Malheureusement, le début avait été difficile et Carlisle avait dû faire beaucoup de monologue avant d'espérer que Damon ne daigne lui répondre une phrase.
Le médecin sourit en se remémorant le passé. Ce n'était pas tous les jours qu'il était autant plongé dans ce qu'il avait vécu mais l'arrivée de Damon avait tout déclenché. Dans son bureau, seul avec le vampire, il ne voyait pas le temps passer.
Damon parla alors en disant que si les vampires devaient récolter des médailles à chaque chasse qu'ils effectuaient, ils en auraient une collection. Damon rajouta, par ailleurs, qu'il aurait plus de médailles que son frère Stefan car celui ci avait le même « régime » que Carlisle : ils étaient tous les deux « végétariens » ne se nourrissant que du sang des animaux.
Prenant légèrement la défense de Stefan, Carlisle répondit à la remarque de Damon en souriant :

« C'est sûr que les médailles comme trophées de chasse ce serait sympathique. Le soucis c'est que si tu devais avoir une médaille chaque fois que tu chasse un humain, l'humanité serait complètement détruite et, si je peux me permettre cette question, que ferais tu de six milliards de médailles ? A part si tu t'achètes une cheminée XXL ou si tu veux te lancer dans une collection que toi seul peut admirer, cela ne sert pas a grand chose tu ne crois pas »

Petit sourire et Carlisle reprit :

« C'est sûr que c'est mieux de chasser à plusieurs cependant, je pense qu'il y aurait quand même des problèmes. Par exemple, le soucis des « mâles dominants » qui protègent leurs proies...c'est pour ça que je tiens à chasser seul »

Puis Carlisle proposa a Damon de passer un jour ou l'autre à Forks histoire de rencontrer la « famille » du médecin. Carlisle ne pu s'empêcher d'imaginer comment la « rencontre » se fera. Ce n'était pas difficile a savoir...
En effet, Carlisle pouvait presque entendre Emmett proposer un petit défi au bras de fer à Damon, Edward le saluerait poliment, Alice serait sûrement ravie de faire la connaissance du « nouveau venu », Jasper, comme à son habitude, serait en retrait, Esmée serait charmante et accueillante envers Damon, peut être même le considérerait elle comme son fils et Rosalie....Rosalie était Rosalie....Peut être n'apprécierait elle pas...Carlisle ignorait la réaction que sa « fille » pourrait avoir si Damon passait chez eux.
Bref, le médecin hocha la tête, avant de répondre, le sourire aux lèvres :

« Je t'assure que, si tu te décides a venir, tu seras bien accueilli. Emmett sera ravi car il pourra frimer en disant que les hommes sont plus nombreux que les femmes si tu viens a la villa. Quant à Esmée, je suis sûr qu'elle t'adoptera immédiatement. Tu seras à coup sûr un fils pour elle alors, n'hésite pas a venir un de ses jours »

Et voilà que Damon lui faisait part de son coté sentimental. Carlisle n'aimait pas trop parler de ce sujet car il avait peur de donner de mauvais conseils qui donneraient lieu à des quiproquos et/ou pire, à des disputes entre les deux membres du couple.
En fait, le sujet du sentimentalisme n'était pas le sujet favori de Carlisle. Disons qu'il préférait passer des heures a expliquer telle ou telle résolution de maladie ou tel ou tel médicament, plutôt que passer une minute à conseiller quelqu'un en amour.
Cependant, il restait poli et continuer a écouter Damon sans l'interrompre. Lui et Stefan avaient aimés la même femme, Katherine. Celle ci étant censée être morte, Stefan s'est remit avec une autre jeune femme, Elena, la copie conforme de Katherine apparemment et Damon commençait a ressentir des sentiments pour elle, c'est pour ça qu'il s'était enfui de chez lui. Soupirant, Carlisle secoua la tête, en le regardant dans les yeux :

« Ecoute Damon....Je suis un très mauvais conseiller conjugal je te préviens donc et bien...je ne sais pas quoi te dire a part que je suis désolé pour toi mais j'imagine que ce n'est pas de ça dont tu as besoin...Encore navré »

Puis, il répondit a la note d'humour que le médecin avait voulu faire. C'est vrai, il n'allait pas dire le contraire, Damon était un homme qui avait beaucoup de charme. Un peu comme Carlisle en fait, sauf que, pour lui, c'était son apparence de vampire qui faisait tout.
Bref, ça lui avait valu une remarque assez drôle sur le fait qu'il aurait pu le séduire alors Carlisle continua dans cette voie étant plus a l'aise que dans le rôle de « conseiller matrimonial », rôle qui ne lui convenait pas selon lui.
Donc, de ce fait, la petite touche d'humour entre Damon et lui était la bienvenue. Carlisle répondit alors avec le même humour que le « jeune » vampire :

« Franchement, je ne sais pas ce qui m'a empêché de foncer...Peut être le fait de te montrer des sentiments amoureux influencerait il mon orientation sexuelle. J'aurais pu aimer les hommes si jamais j'avais fais le premier pas avec toi à l'époque. Cependant, à l'heure d'aujourd'hui, je suis marié à une femme donc oui, peut être que, dans un sens, j'ai raté ma chance »

Carlisle eut un petit clin d'oeil amusé vers Damon. Il s'était levé, l'avait prit dans ses bras et l'avait affectueusement appelé fiston. C'était étrange car même avec ses propres « fils », il ne les appelaient jamais ainsi....
Cependant, le médecin ne tarda pas à se faire réprimander par le vampire; Avait il bien écouté ? Oui sans doute, mais il n'avait sûrement pas dû bien comprendre et c'était cela qui lui valait les réprimandes de Damon.
Le médecin secoua doucement la tête, comme s'il voulait chasser de mauvaises pensées mais, la vérité, c'était que ce que disait son ami le chagrinait. Lui qui pensait que les liens fraternels étaient plus solides que tout, peut être s'était il trompé ? D'un coté, il ne pouvait pas le savoir car, pour sa part, il n'avait jamais eu de frère....
Alors, le regardant, il lui dit :

« Oui Damon, je t'es écouté, mais comme je te l'ai dis précédemment, je ne suis pas très doué pour les conseils et, pour ton frère, malgré le fait que j'aimerais pouvoir t'aider, je ne le peux malheureusement pas car je suis fils unique. Je ne connais rien sur le sujet des liens fraternels. Je suis désolé... »

Il s'excusait de ne pas pouvoir l'aider car, d'un coté, ça lui faisait mal de voir son ami dans cette situation. Il aurait aimé faire quelque chose pour l'aider, mais il ignorait quoi faire et cela ne l'enchantait pas, bien au contraire même.
Puis, il changea de sujet pour parler d'Edward et de Bella. Oui, les Volturis avaient donnés leur ultimatum et la jeune fille devait être rapidement transformée, au grand dam d'Edward. Soupirant, Carlisle répondit :

« J'ai passé un siècle avec eux et je peux t'assurer qu'ils sont très rigoureux en ce qui concerne l'application des lois. Enfin...de leurs lois je parle...et même si cette perspective n'enchante personne, il faudra s'y plier. Moi même je suis assez septique, mais Bella approuve cette idée. Depuis le début, elle demande a être transformée...Bref...cette situation est compliquée comme tu peux le constater »

Puis, le médecin s'était diriger vers sa « table d'opération » et s'y était assit. Sa main s'était lentement aventurée sur son entrejambe et il entreprenait de se masser discrètement, jusqu'à ce que Damon ne lui demande s'il avait un problème. Souriant, Carlisle avait répondu que, si Damon avait ses problèmes, lui même avait le droit d'avoir les siens, même s'ils étaient différents de celui du « jeune vampire ».
Cependant, il n'avait pas prévu que Damon accepte de lui « prêter assistance ». Il fut surpris quand il sentit la main du vampire qui s'apprêtait à masser son entrejambe, en lui demandant s'il était dans le besoin. Retenant un gémissement, Carlisle répondit :

« C'est vrai que, de temps en temps, j'ai ce genre de « problèmes » mais je suis heureux que ce soit toi qui me prête assistance Damon. Je...

Sa phrase se tut dans un gémissement alors qu'il se massait avec plus d'insistance

« Je suis heureux que tu...puisse m'aider... »

Tout en regardant Damon dans les yeux, Carlisle mit sa main sur celle du vampire et imprima de léger mais insistants mouvements de va et viens sur son entrejambe

» C'est pas ma faute! [Carlisle]
» Carlisle's Relationship