"The brain stays in the head! The brain stays in the head!" [PV Jack s.]

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Merton se réveilla en sueur. Il avait fait un drôle de rêve. Il était apparu dans une chambre avec une valise, et plein de gens étaient venus lui dire bienvenue. Mais pas n'importe quel genre de gens: des personnages de dessins animés et de films qu'il avait vu il y a très longtemps. Il se rappelait aussi que dans son rêve, il avait l'étrange impression que quelque chose de terrible s'était produit. Il se souvenait de l'angoisse qu'il avait ressenti lorsqu'il avait vu tous ces gens. Mais peut-être n'était-ce pas un rêve? Il ne le saurait jamais.

Merton ouvrit délicatement les yeux. La même chambre que dans son rêve... Tout aussi blanche, tout aussi froide, tout aussi impersonnelle. Même le store horizontal était là. Et il lui manquait toujours une latte. Soleil. Il gémit d'inconfort. Décidément, c'était agressant, et il fallait qu'il arrange ça.

Il se leva du lit et remarqua que la valise de son rêve était là, elle aussi. Il y fouilla un peu et trouva de quoi se changer, histoire de ne pas se balader dans l'immeuble en pyjama à la recherche d'indices.

Il décida par commencer ses investigations par ce qui semblait être son appartement. Une clef était posée sur la table de chevet: 702.

Quoi? 702? Soit l'immeuble était gigantesque, auquel cas il pouvait respirer, ou soit il était au.. Septième étage? Son coeur se mis à battre plus vite. Soudainement, ses mains devinrent froid et moites. Il senti le sang quitter son visage. Il lâcha la clef, et se précipita sur la seule fenêtre de la chambre.

C'était vachement haut. On pourrait dire que Merton eut si peur qu'il faillit se pisser dessus. Il avala de travers, s'étouffant dans sa salive. Il s'assit sur le lit, ses jambes ne le supportant plus.

702? 702? Mais qu'est-ce qu'il faisait là? Puis, il se rappela. La série de laquelle il était l'un des personnages principaux n'existait plus. Cela devait être une sorte d'univers parallèle pour les personnages qui ont été relégués au placard par leurs créateurs. Oui, cela devait être ça. Merton n'était pas fou, tout de même. Son premier réflexe fût de se tourner vers sa bibliothèque, mais elle n'était plus là. Il n'y avait que des murs vides...

Et tous ces livres qu'il avait eut pour une fortune sur eBay? N'y en avait-il pas un qui avait survécu au changement d'univers? Apparemment, non. Merton soupira et reprit ses esprits.

Investiguer son nouvel environnement pour survivre. Oui, c'est ce qu'il devait faire.Appréhensif, il saisit la poignée de porte de sa chambre de deux doigts incertains, et la tourna, fermant les yeux et enroulant son autre bras sur son torse pour tenter de se protéger.

Rien. Merton poussa un soupir de soulagement. Il sorti de sa chambre, un pied à la fois. Il avança un peu. Une salle de bain.. Puis, une porte fermée.

Inquiétant. Et si c'était comme dans tous ces films d'horreur et qu'il se réveillait dans un endroit bizarre après avoir tué une famille et les avoir tous enfermés dans la même pièce?

Il posa sa main sur la poignée de porte, mais ce ne fut pas nécessaire. Le temps qu'il réfléchissait au fait qu'il ne devrait peut-être pas ouvrir la porte, la-dite porte s'ouvrit d'elle-même. Il se retrouva nez à nez avec un... une sorte de squelette de plus de 2 mètres.

"Je... salut... je.. wwwaaahhhhh...."

Il était tétanisé, figé sur place, criant comme une fillette. Mais qu'est-ce que c'était? S'il avait faillit se pisser dessus quand il avait vu la hauteur de l'appartement, c'était désormais juste de dire qu'il allait devoir se changer.

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Pour tout dire, l' enchaînement de causes et de conséquences qui avait amené Jack Skellington de ses pérégrinations hasardeuses de cimetières en cimetières et de masures en masures à l' appartement 702, ne manquaient pas de piquant, mais seront brièvement résumées.

[i]Un type de petite taille, du moins du point de vue de Jack, l' avait abordé dans la rue en ces termes : " Cherche plus Coco, j'ai tout ce qu'il't faut ! " l'homme, loin d'être effrayé par le côté incongru de son interlocuteur, lui avait assuré que, s'il y avait bien un agent immobilier à qui faire confiance dans cette ville de fous, c'était bien lui. Jack c'était donc retrouvé à signer avec un entrain naïf tout un tas de paperasses auxquelles il n' entendait goutte, dont quelques unes, pour un fort coûteux emprunt à la banque pour palier à son manque de liquidité. Avec un crédit sur le dos il c'était retrouvé l'heureux locataire d'un charmant appartement au septième étage d'une résidence de standing.
Enfin, c'était vite-dit, car dés qu'il eut mis les pieds dans ce qui allait être sa nouvelle demeure il constata avec horreur que les murs étaient d'une blancheur aveuglante. Tout était désespérément, vide, propre, sans la moindre petite araignée ou poussière, le tout empaqueté dans la froideur la plus impersonnelle. Quelle idée que de signer un contrat sans même visiter le logement avant, c'était bien la dernière fois qu'il ferrait un truc pareil ! Mais quel sordide pied-à-terre, franchement ! Milles citrouilles, il fallait changer ça au plus vite !

Le squelette s'en était alors allé acheter de quoi réparer cet impair au bon goût le plus élémentaire - mais dans quel monde vivent ces gens !- dans la quincaillerie du coin. Puis, après avoir fait le tour de deux ou trois pompes funèbres et autres boutiques de travaux, remonté les escaliers de l'immeuble cinq par cinq, il rentra chez lui et se mit à l'ouvrage.
ça faisait déjà une bonne demi-heure qu'il c'était attaqué à repeindre un pan de mur, quand des bruits se firent entendre dans le couloir. Loin de s'en effrayer, il s' approcha de la porte à grande enjambée et l' ouvrit.

Devant lui un adolescent...non... un jeune homme articulant avec peine un salut pour le moins effrayé avant de rester figé sur place en criant d'une voix suraiguë. Flatté, le roi des citrouilles lui attrapa la main qu'il lui serra vivement avant de lui répondre à son tour d'un ton enjoué suffisamment fort pour couvrir la plainte de Merton.

" Bien le bonjour ! J' étais justement en train de défraîchir les murs. "

Les murs de ce qui devait être sans contextes la salle de séjour, étaient en partie recouvert de peinture d'un noir douteux et les fenêtres, visiblement, s' apprêtaient à être remplacées, au vue du pied de biche planté dans les boiseries. On pouvait également remarquer une petite table à trois pieds sur laquelle était posé un vase funéraire et une sorte de catalogue Ikéa option expressionnisme allemand.
D'autres bric à brac soigneusement rangés dans des cartons plus ou moins moisis ponctuaient le décors.

" Vous êtes sans doutes ...

Il chercha quelque chose dans les replis de son costume trois pièce et tira un papier tout ce qu'il y a de plus officiel, et lit en plissant ses orbites vides.

Monsieur Dingle. Merton. J Dingle, si je me fis à ce que je lis là.

Merton n' attendit pas longtemps avant d'avoir le document sous le nez, et si la peur ne l' empêchait pas de lire, il pourrait voir une feuille de location de bail à son nom ainsi qu'a celui d'un dénommé Jack Squellington.

Vous préférez le rouge "sangsue des Galapagos" ou l'orange "citrouille d'automne écrasée", comme coloris ? "

Demanda-t-il sans transition en sortant un nuancier pour la couleur des rideaux, de l'intérieur de sa manche.

Invité

Merton était tétanisé. L'étranger semblait savoir où il était, mais lui, il ne savait pas du tout ce qu'il fabriquait là.

Et en plus, maintenant, son pantalon était tout mouillé.

Il ferma les yeux très fort, crispant son visage, n'osant plus respirer. Un petit gémissement de panique s'échappa de ses lèvres. Il rouvrit un oeil, hésitant, le visage toujours crispé. L'étranger était toujours là.

"Je... vais me changer" dit-il d'une voix incertaine.

Il se dit que s'il agissait normalement, peut-être que ce gros monstre ne l'attaquerait pas. Il n'était pas prêt à prendre ce risque, surtout que son gros loup-loup n'était pas dans les parages pour le protéger.

Il fit demi tour et courut vers sa chambre, claqua la porte derrière lui et puisa en lui les forces herculéennes de la mauviette pour placer sa table de chevet contre la porte de façon à ce qu'on ne puisse l'ouvrir. Toutefois, il ne pensa pas que la porte s'ouvrait vers l'extérieur, et non de l'intérieur. Un peu soulagé, notre imbécile génie parti à la recherche d'un caleçon et d'un pantalon propre, se débarrassant de ceux qu'il avait dans la poubelle de sa chambre.

Après avoir enfilé des sous-vêtements secs, le pantalon encore aux genoux, la porte s'ouvrit toute grande. Jack n'avait toujours pas eut de réponses à sa question, après tout.

[HS: Pardon pour le délai, c'est de la merde, mais j'ai essayé de faire quelque chose, je me sentais coupable de te faire attendre]

Invité

(Jack m'a annoncé par mp qu'il ne désirait plus continuer à rp ici... Si vous voulez déplacer...)

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