What Do You Want ?[PV Jack Harkness]

"You don't have to put on the red light
Those days are over
You don't have to sell your body to the night
Roxanne
You don't have to wear that dress tonight
Walk the streets for money
You don't care if it's wrong or if it's right"

La musique du groupe The Police tournait en boucle dans le mp3 d'Anna qui s'était laissée, le regard vide, aller contre la vitre de son appartement, assise sur son divan rouge. Elle aimait bien cette chanson.. le rythme répété et les paroles qui lui resteraient dans la tête aprés pendant la journée entière. Ca lui faisait penser à autre chose qu'à son ennuie. Sa colocataire était partie du jour au lendemain sans un mot et elle n'avait plus rien à faire. Elle n'allait pas appeler son père dont elle n'avait aucune nouvelle.. le médecin l'avait interdit. Elle n'allait pas aller sur la tombe de sa mère, ou de sa soeur non plus... Elle ne voulait rien faire..Et quand elle ne voulait rien faire il lui arrivait de se mettre à dire n'importe quoi. D'ailleurs un jour elle arpentait son appartement et elle avait commencé un monologue des plus stupides sur l'utilité des carottes dans la vie de tout les jours. Cela donnait :

"Mais au fond ce soir je mangerais bien des carottes au final.. ça rend aimable dit on et puis c'est bon. C'est orange, presque rose.. orange-rose rose-orange. La vie est plus belle avec des carottes. J'ai aussi entendu dire que ça rendait les fesses roses. Encore rose-orange, orange-rose. Sérieusement si ça rendait les fesses vraiment roses les lapins auraient les fesses roses et pas blanches ! Même si j'ai pas vérifié ! Et puis au quotidien on mange pas assez de carottes.Je devrais d'ailleurs pensé à une nouvelle décoration... des carottes au mur se seraient chouette ! ça mettrait de la couleur dans ma vie morose !"

Le genre de monologue effarant qu'elle s'est étonné d'avoir pu avoir alors autant ne pas rien faire.Et c'est malgré cette envie de rien faire,et dans la peur de recommencer son monologue idiot, qu'elle se leva et enfila ses chaussures et mit son manteau et sortit de son appartement puis de l'immeuble.
Elle ne disait mot et marchait dans les rues sans dire un mot, les écouteurs toujours dans les oreilles avec la même musique en boucle toujours. Elle se dirigeait vers un point inconnu, tout droit devant elle. Sans regarder vraiment où elle allait, s'arrêtant quand il fallait s'arrêter et tournant ou esquivant les obstacles quand il le fallait. Elle fini par s'arrêter. Devant la digue qui surplombait le fleuve, d'où on voyait la grande étendue d'eau s'allonger sur plusieurs mètre avant d'arriver à l'autre rive. C'était beau.. trés beau. Mais Anna insensible à ce charme se contenta de descendre de la digue et d'aller se mettre au bord de l'eau. Elle était juste sortie pour quitter le cloître qu'était devenu son logement. Elle s’assit et changea la musique.. River Flows in you.. un morceau doux et calme qui la transporta hors de la répétion de la Batterie incessante de l'autre morceau. Elle souria et commença moins triste à lancer des pierres dans l'eau floue. Ses pensées qui n'avaient été que mauvaise jusqu'à cette instant de libération presque s'enfuyèrent.
Chaque fois qu'elle entrait dans son petit t3 elle avait l'impression de rentrer dans sa chambre d'avant,quand elle se couchait elle revoyait sa soeur prés d'elle, quand elle regardait par la fenêtre elle revoyait la maison de sa mère en feu. Un sentiment affreux l'envahissait et ce n'était que là, dehors qu'elle se sentait bien. Rien ne lui faisait penser à rien, son esprit était libre. Elle pouvait flaner et être celle qu'elle avait toujours été avant l'incident, une jeune fille au coeur pur qui aimait vivre.

Spoiler:

Jack s'était réveillé se matin-là avec une forme du tonnerre. Aucun souvenir de venait assombrir le tableau et pour couronner le tout, il faisait beau ! Quoi demander de plus à mère nature dans ces temps-là ? Il sortit du lit sans faire de bruit. Il était tôt quand même et sincèrement, réveiller son colocataire ne lui tentait pas vraiment. Il n'avait pas eu la chance de le voir pendant plus de quelques secondes, mais puisqu'il était écrit CAPITAINE James Hook et que celui-ci semblait moins joyeux luron que lui-même, il avait dans l'idée que cet homme en était moins sympathique. Oh, il allait bien finir par tenter de lui soutirer un mot ou deux, après tout, il ne manquait pas de charme et ils partageaient le même espace. Il faut se supporter entre colocataire ! Pour une fois qu'il rencontrait un homme passablement viril. Il en existait plus de ce type au 21e siècle. Sortant de ses délires mentaux du matin, il s'habilla rapidement, toujours en silence, puis se déshabilla. La douche. Il avait complètement oublié la douche. Et hors de question de sortir de cet appartement sans une douche.

Aussitôt pensé, aussitôt fait. Il courut à la douche, nu, ni vu ni connu d'ailleurs, puis s'engouffra dans la salle de bain, refermant la porte le plus doucement possible. Il la verrouilla – par expérience il savait que c'était mieux ainsi, après tout, il ne le connaissait pas cet homme – puis pris une douche bien chaude qui le fit soupirer d'aise. Ces moments quasiment calme où il pouvait penser qu'à lui, son savon et sa peau. Le paradis. Lorsqu'il eu finit, il se sécha correctement, jeta un coup d'oeil à l'extérieur, puis se précipita vers sa chambre, manquant de claquer la porte au passage. S'habillant, il étouffa un rire nerveux. Faire attention pour ne pas réveiller quelqu'un avec une personnalité aussi dynamique, c'était un sport plutôt complexe.

Enfin présentable, il sortit de sa chambre, puis du logement pour finalement se rendre en ville. Il avait besoin de faire l'acquisition de quelques gadgets.

Il parcourait désormais seul les rues de la ville à la recherche d'une faille, de quelque chose qui pourrait lui permettre de reprendre la mission de feu Torchwood. Il voulait implanter une nouvelle base, il voulait recommencer à zéro. Il allait essayer. De toutes ses forces et coulerait avec son échec s'il advenait à échouer. Il revint ensuite à l'appartement quelques heures plus tard et le trouva vide. Tant mieux.

Quatre heures plus tard il sortait et se dirigeait vers le fleuve, un petit appareil grouillant dans ses mains. Il se laissa guider par les quelques « bips » sonores, puis s'arrêta soudainement. Devant lui, une fille jetait des roches dans l'eau. Premièrement, il était quasiment certain que la soudaine trouvaille de son appareil ne s'adresse à elle et deuxièmement, elle était dans son chemin. Troisièmement – bien que pas nécessaire – elle était plutôt...séduisante. Il se dirigea vers elle.

« Ah hum...excusez-moi ? »

Aucune réponse. Il tapota alors son épaule, puis réitéra sa demande.

« Pardon ? »

Il se savait beau à figer...mais de là à rester muet.

La musique avait changer et Anna commença à lancer ses pierres presque au rythme de la basse du morceau de Prince. L'air était doux et rien ne pouvait gâcher ce petit moment : Elle,Prince et la tranquilité.Elle ne voyait rien si ce n'est ces cailloux et l'étendue d'eau dans laquelle ils finissaient, elle n'entendait rien si ce n'est sa musique, même pas les plofs que faisaient ses cailloux en attérissant dans l'eau, même pas les bips qui s'approchaient d'elle.
Les bips d'un engin non identifiés qui semblaient de plus en plus proche et qui s'arrêtèrent prés d'elle. Mais elle ne les entendait pas. Elle n'entendit pas non plus l'homme la surplombant lui disant :

« Ah hum...excusez-moi ? »

Elle resta là, avec sa musique chantant dans sa tête cette mélodie qu'elle connaissait par coeur. Mais soudain les paroles s'accompagnèrent de gestes et un petit tapotit se fit sentir sur son épaule accompagné d'un "Pardon ?". Anna retira un écouteur en levant la tête.

"Oui ?"

Elle vit alors un homme, grand brun avec un manteau relativement long mais pas trop. Un air heureux mais calme, et puis surtout une belle figure, oui un bel homme se trouvait juste au dessus d'elle et venait de lui tapoter l'épaule. La jeune fille ouvrit la bouche puis la referma et tourna la tête vers son mp3 qu'elle eteignit sous peine de n'entendre que la moitié de ce qu'avez à lui dire cet étranger assez attrayant. Elle le regarda de nouveau et sourit, quelque chose qui lui était rare de faire mais aujourd'hui et depuis longtemps elle était contente presque heureuse, contente de sa tranquillité,qu'un corp extérieur à son monde aurait pu perturber mais en réalité c'était toutes ces nouveautés, étrangetés, choses inconnus, personnes inconnues qui faisait qu'elle était sereine.

"Qu'y-a-t-il ?"

L'épisode bouche qui s'ouvre et se ferme le fit sourire. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il en avait l'habitude, mais il aimait bien profiter du spectacle de l'effet qu'il pouvait avoir. 2000 années de phéromones, ce n'était pas pour rien. Il cilla. De face, elle était encore plus jolie. Ce qu'il pouvait aimer le 21e siècle. Simplement pour ça. La beauté des hommes et des femmes étaient époustouflante à ce siècle. Ceux du 51e siècle n'étaient pas épouvantables certes, mais c'était beaucoup plus mixtes. Beaucoup d'extraterrestres et moins d'humains. Alors qu'ici...il en avait pour tous les goûts et de sa race par-dessus le marché. Quoi de mieux ? Il entendait encore son instrument sortir ses sons stridents, mais il avait l'habitude. Avec le Docteur, on apprenait à supporter quasiment toutes les sortes de bruits/coups/monstres qui existaient. Ce n'était donc pas un petit appareil qui changerait la donne.

Il répondit à son sourire par un autre.

« Oui,.je suis réellement désolé de vous demander ça, mais vous êtes...un peu sur quelque chose qui m'appartient. »

Il restait poli avec toujours un léger sourire en coin, mais son regard montrait qu'il était sérieux. La flèche pointait l'endroit exact où elle se trouvait et aussi belle qu'elle soit...elle était dans le chemin. Pourtant, il ne l'aurait nullement chassé avec agressivité. Il avait de la classe. Capitaine vous vous souvenez ?

« Et je suis le capitaine Jack Harkness, vraiment enchanté de vous rencontrer Mlle...? »

Il restait planté là devant elle, attendant qu'elle se tasse au moins de quelques centimètres. Après tout, c'était son boulot de prévenir les dangers et peut-être, sans le savoir, qu'elle se trouvait sur un objet alien radioactif. C'était probable et largement inquiétant...

Elle était charmante. Une autre fille aurait probablement été offusquée par sa demande et pourtant, Anna, comme elle se nommait, avait bien accepté de lui céder le passage. Anna. C'était simple. Les humains de ce siècle...il se répétait, même en pensées, mais il le pensait vraiment. C'était moins compliqué que Venusiens 198-29.alpha. À s'en décoiffer. Il s'approcha de l'endroit où elle se tenait un peu plus tôt, puis s'accroupit pour être tout près du sol. Il posa la main par terre, puis gratta un peu, creusant légèrement. Il eu un sourire à son commentaire.

« Le sol ? Non, du tout. J'aimerais bien, mais c'est gouvernemental. C'est la vie. »

Il plaisantait. Au bout d'un moment, son ongle gratta une surface beaucoup plus dur que du simple sol et un sourire étira ses lèvres. À chercher et à bien faire les choses, on finit toujours par trouver ce qu'il faut. Il se sentait un peu comme le Docteur en ce moment, mais après tout, ne sachant pas où il se trouvait, il fallait bien qu'un autre homme se préoccupe de la Terre. Sinon qui savait ce qui pouvait arriver à ces pauvres humaines qui, décidément, finissaient toujours par avoir besoin d'aide. Quasiment redondant.

Finissant de racler le sol, il en sortit un disque pouvant s'y méprendre à un Frisbee...mais en légèrement plus métallique et coupant. D'un oeil connaisseur, il l'examina un moment, puis le décréta trop dangereux pour rester là, mais aussi trop dangereux pour l'activer dans un endroit public. Son appartement suffirait et si Hook venait à lui demander pourquoi les divans étaient lacérés...il lui répondrait qu'un chien avait défoncé la fenêtre et avait tout saccagé sur son passage.

« Voilà. Je cherchais ceci ! Ce n'est pas le sol, mais c'est bel et bien à moi ! »

Grand sourire charmeur. Par habitude plus que par rentre-dedans.

« Alors alors, puisque je vous ai dérangé, ça vous dirait un café ? Un thé ? Un verre même si vous êtes plus alcool ? Je paie évidemment. »

Simple et sympathique oui. Il avait toutefois un peu de mal à se rappeler qu'il s'agissait d'humains. Et du 21e siècle en plus. Ce qui les rendait beaucoup moins ouverts d'esprit, mais tant pis. Sa demande était lancée et il ne restait à Anna qu'à accepter ou refuser. Elle était libre de ses choix, mais il serait dommage qu'elle refuse. Pour tenter de la convaincre, il lui servit son sourire le plus angélique et son regard le plus innocent. Pitié madame ?

L'air étonné de la jeune femme le fit sourire et presque rire. Il n'en était pas surpris, sa demande étant tout de même, pour cette époque, quelque peu inusité. Il était rayonna. Il avait trouvé une arme extraterrestre, avait rencontré une fille des plus aimables, avait pris un peu d'air, avait réussit à faire fonctionner son appareil à bruits – qu'il finit par atteindre un peu agacé – et avait réussit à obtenir un petit moment de tranquillité avec une humaine. Tout à fait normale en plus ! Il était choyé aujourd'hui. Beau temps, belle trouvaille, belle jeune femme. D'accord...il ferait mieux d'arrêter d'en faire une obsession. Il adorait les êtres vivants. Il n'y pouvait rien. Et malheureusement, le Docteur n'était pas là pour lui taper sur la tête quand il commençait à devenir lourd. C'était toujours la faute du Docteur après tout. Toujours. Les absents ont tort.

Il apprécia particulièrement qu'elle utilise « capitaine », même s'il n'eut ni commentaire, ni réaction.

« Tant mieux ! Café donc ! Venez, je connais un de ses coins fantastiques ! On y sert un café des plus délicieux. »

Il ôta son sac de sur son dos et y entra précautionneusement le disque de fer avant de le remettre en place. Il était plutôt content qu'Anna n'ait pas posé de question, car il aurait été obligé d'inventer une excuse bidon pour s'en sortir et ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. De plus, même s'il avait encore quelques pilules de l'oubli, il aimerait bien ne pas avoir à s'en servir. Ne serait-ce que pour avoir une certaine éthique. Tant que Trochwood ne serait pas réhabilité, s'en servir resterait puni par la loi. Alors il valait mieux faire profil bas pour le moment, le temps de se situer correctement. Il avait même une petite idée d'où ils pourraient creuser la prochaine base.

« Nous y allons à pieds, j'espère que ça ne vous dérange pas ? Et si oui...et bien tant pis. Ça nous fera une marche en plein air, je ne vous laisse pas trop le choix. »

Il lui servit un charmant sourire et se dirigea vers le centre-ville d'un pas enthousiasme, mais sans trop grand rapidité. Il savait qu'il avait de grandes jambes, mais il ne sèmerait pas la jeune femme pour autant. Il avait un minimum de respect et y tenait.

« Alors Anna, comment trouvez-vous cette ville ? Peut-être y êtes-vous née en fait...qu'en sais-je. »

Il enfouit les mains dans ses poches, tranquille, attendant qu'elle réponde.

Cette fille était simple. Ça lui faisait du bien au final de rencontrer quelqu'un de calme, qui aimait la simplicité et qui ne semblait pas – en ce moment – se compliquer la vie avec divers problèmes existentiels. Lui-même était de moins en moins hyperactif depuis qu'il marchait avec elle, tronquant sa joie exacerbée et un peu exagérée pour un calme plus sérieux et plus mélancolique. Il marchait avec une certaine assurance et bien qu'un sourire illuminait son visage, il avait toujours cette démarche légèrement lourde, comme s'il voyageait avec le monde sur ses épaules. Parfois, c'était l'impression qu'il avait de sa vie. Après tout...Torchwood et ses gaffes.

Il remercia mentalement la voix d'Anna d'être venu le sortir de ses réflexions. Il ne voulait pas s'apitoyer sur son sort, mais ses souvenirs ne voulaient pas le quitter et il avait beaucoup de difficultés à les reléguer au fond de son esprit comme il en avait fait de sa famille.

« Enfin quelqu'un qui aime les choses simples de la vie. La nature est là pour nous, il fait bon, le vent est agréable et la journée est belle et tranquille. Ce n'est pas le moment de s'enfermer dans une boîte de conserve. »

Et pourtant il était très certainement le premier à sauter dans le SUV lorsqu'ils devaient partir à la poursuite des Weevils. Certes, c'était une toute autre histoire qu'une simple promenade, mais il avait toujours beaucoup aimé la technologie, celle extraterrestre bien plus que celle terrienne. Aujourd'hui pourtant, il avait le goût pour le plein air et la douceur de la nature. Bien que les bruits venant des routes l'agaçait quelque peu, il ne pouvait que profiter de cette journée. Belle rencontre, belle température. Pourquoi pas ? Il se demandait même s'il ne réussirait pas par hasard à parler à son colocataire pour une fois. Sûrement pas. Ils ne se croisaient que très rarement, même le soir. Il ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs. Était-il si hyperactif qu'il ne restait que peu souvent chez lui &

Il tourna la tête vers Anna.

« Je suis ici depuis quelques années déjà. Je suis anglais, mais pourtant, j'aime bien les États-Unis. Ce n'est pas aussi raffiné, mais justement, je crois que c'est le changement qu'il me fallait. De plus, il y a tant de restaurants de différentes sortes que je n'y trouve que du bonheur. »

Il était totalement sincère et ça se voyait. Il aimait cet endroit, pas seulement pour la beauté des choses par contre, mais aussi parce que ça mettait au moins un océan entre lui et son ancien pays. Entre lui et les ruines de sa vie. Il fuyait le plus loin possible et cette ville avait toujours très bien rempli son rôle.

« Je me suis d'ailleurs établi dans un sympathique établissement sur la Rue du 7e art. L'endroit m'est agréable et bien que mon colocataire et mes voisins ne sont pas ce que l'on peut appelé de voisinage banal, je m'y sens bien. »

Il sourit.

« J'espère que vous avez pu trouvé où vous loger et j'espère que vous y êtes bien au moins ? »

Il regarda un moment Anna, puis sourit. Alors comme ça elle aussi habitait au 109 ? Quelle coïncidence quand même de voir que beaucoup de ses connaissances, voir toutes habitaient à la même adresse que lui. Ce bâtiment devait réellement être gigantesque pour que tous puissent y vivre. Quoiqu'il ne l'avait jamais réellement visité de fond en combles.

« Oui, c'est exactement là où j'habite. Comme quoi les coïncidences sont partout. Le bâtiment est quand même assez grand, je crois que c'est surtout ça l'explication au fait que nous ne nous soyons jamais réellement vu. Après tout, même sans sortir j'ai rencontré des gens étranges, ne serait-ce qu'en passant la tête hors de mon appartement lorsqu'il y a trop de bruits et que je veux voir qui en est responsable. »

Ils se dirigeaient toujours vers un petit bistrot que Jack affectionnait particulièrement. Il s'y rendait le plus souvent possible et y était devenu un habitué apprécier et dans les bonnes grâces du propriétaire. Lorsqu'il entra avec Anna, quelques salut fusèrent d'un peu partout, salut auxquelles répondit gentiment le capitaine, entraînant sa jeune compagne du moment jusqu'à une table au bord de la fenêtre. D'ici, ils pouvaient voir un parc de la ville et heureusement, la vue était belle.

« Voilà, nous y sommes. Ici, ils font de merveilleux café au lait, des capuccinos qui vous surprendraient...enfin bref, je ne vous ferai pas la liste de leurs merveilles, mais commandez ce que vous voulez du menu et ça m'étonnerait bien que vous partiez d'ici en ayant détester votre court séjour. »

Promit-il enthousiasme alors que le serveur leur déposait le menu devant eux.

« J'espère que ça ne vous dérange pas Anna que je vous aille apporté ici sans trop vous demander votre avis. Vous ne sembliez pas dérangée par, mais je préfère demander. Sait-on jamais. »

Il s'en assurait, mais bon, ils étaient confortablement assis maintenant, alors il espérait qu'elle n'allait pas changer d'avis. Il aimait bien être ici, regarder les gens se promener dans le parc à l'extérieur ou même suivre du regard les nuages qui défilaient. En gros, il adorait beaucoup de petites choses simples et banales, mais qui lui rappelait oh combien la vie des gens était fragile.

[C]