Décidément, c'est une invention intéressante... [PV Lisa Cuddy]

Invité

Comme la plupart du temps, quand il avait du temps libre, Snape essayait de mieux comprendre ce nouveau monde dans lequel il était appelé à vivre. Lui qui n'avait jamais apprécié quoi que ce soit ayant un rapport avec les moldus, il se retrouvait donc, une fois de plus, occupé à essayer de comprendre le mécanisme qui faisait fonctionner l'ascenseur de l'immeuble. En pleine journée, la majorité des locataires était au boulot et il y avait donc de grandes chances de ne croiser personne ici.

A l'aide de sa baguette, il ôta, avec moultes précautions, la plaque au plafond de la machine. Car la clef de tout était là, il le savait. Sa brindille, comme disait l'autre, lui vint ensuite en aide pour se propulser par cette ouverture pratiquée dans le plafond et, les pieds dépassant de là, il se coinça en jouant des coudes pour observer à loisir la mécanique étrange qui était offerte à son regard de scientifique averti.

Des rouages, des engrenages, des trucages... Les moldus avaient trouvé des palliatifs intéressants pour réussir à faire bouger cette boîte montante et descendante sans magie. Il s'agissait sans doute du câble de traction, là en l'air...

Mais le sorcier fut soudain interrompu dans son observation : après un DING caractéristique, les portes de la boîte s'étaient ouvertes. Le premier réflexe qu'eut Snape fut de fléchir les jambes au maximum pour essayer de passer inaperçu... mais bon, quand on n'a pas de bol...

Invité

Cuddy venait de faire quelques achats au centre commercial,
elle adorait faire du shopping et d’ailleurs cela faisait quelque temps
qu’elle n’en avait plus fait, arrivée devant le bâtiment elle ouvrit la porte
et se retrouva au rez de chaussée pour prendre l’ascenseur, il faut dire
que si un jour il décidait de tomber en panne, elle ne monterait pas tout
ces escaliers il y en avait tellement que rien que d’y penser elle avait la tête qui tournait.

Elle appuya sur le bouton obligeant ainsi à ouvrir les portes de l’ascenseur,
sa première attention se porta sur un homme, qui était un peu bizarre
qu’est ce qu’il était entrain de faire ? décidément tout était un peu spécial
par ici , d’ailleurs elle ne connaissait pas grand monde , sur le visage de
Lisa se dessiner un drôle de regard avec un air toujours surpris
qu’elle n’effaçait pas tout de suite s’avança tout de même pour rentrer
dans l’ascenseur elle n’avait pas le choix s’était soit ça , soit elle montait
les longs escaliers qui n’en finissait plus . Toujours intriguée par ce que
l’homme venait de faire à l’instant elle ne put s’empêcher de lui faire la remarque.

Vous étiez entrain de faire quoi ?

Invité

[HJ : essaye de faire des lignes pleines, s'il te plaît, c'est plus facile à lire]

Quand les portes s'étaient ouvertes, les pieds et jambes de Snape dépassaient toujours du plafond de l'ascenseur. Il avait eu beau espérer ne pas se faire repérer, c'était raté, complètement raté. Aussi foiré qu'une potion préparée par Longdubat !
Bref, il allait, une fois encore, falloir sauver la mise en feignant d'être quelqu'un d'autre. Sautant, le plus prestement possible, sur le sol de la boîte, le sorcier se défonça le genou droit - Aïe !!!! il eut la fâcheuse impression d'être passé au travers - et garda tout de même l'équilibre, en grimaçant, avant de répondre à la femme qui se tenait là.

"Euh, je vérifiais que... tout était en ordre, qu'il n'y avait pas de problème technique... Il faut faire attention avec ces trucs-là, vous savez..."

Bon, c'était la première chose qui lui était venue à l'esprit pour justifier son trifouillage là en l'air. En attendant, Severus serrait les dents pour ne pas montrer à quel point il crevait de mal. Merlin ! si Mrs Pomfresh avait été dans le coin, elle lui aurait arrangé ça en un clin d'oeil... Mais non, il fallait faire avec ce qu'on avait sous la main. En l'occurrence, Snape venait de décider de rentrer dans son appartement après que la bonne femme soit descendue à son étage. Ensuite, il pourrait demander à Jordan de jeter un coup d'oeil à son genou... et si elle s'occupait bien de lui, il avait bien une petite idée pour la suite.

"Vous... euh... vous habitez ici ?"

Toujours se renseigner un maximum sur les gens que l'on rencontrait. Cela pouvait servir par la suite. Aïe ! foutu genou. Sev la regardait d'une manière étrange. Elle l'avait surpris en flagrant délit d'escalade et avait l'air aussi étonnée que lui l'était par sa découverte. Il y aurait peut-être moyen de faire un constat à l'amiable...

Invité

Lisa qui venait d’entrer dans la cage métallique il y a quelque minutes porta toujours son regard intriguée vers l’homme mais que fabriquait-il vraiment il vérifiait si tout était en ordre mon œil pourquoi toucherait-il à la mécanique c’est dangereux tout ca, elle n’en avait aucune idée mais il se sentait totalement mal à l’aise même s’il essayait de le dissimuler .Lisa descendit à son étage.

Oui j’habite ici...

Elle s’arrêta avant de partir et le regarda bizarrement pourquoi est ce qui la regardait d’une manière aussi étrange ? Certes elle était une étrangère dans l’immeuble mais il ne fallait pas la regarder comme si c’était une sorcière ! Enfin ce qu’elle pensait, House le lui répétait assez que c’était une sorcière à force de l’obliger à faire ses consultations.

Vous avez vu un fantôme ? Ou c’est moi qui vous fais peur ? Contrairement a ce que dis mon employer je ne suis pas une sorcière !

Elle se rapprocha de lui peut être qu’il ne pensait pas ça d'elle enfaite, tout le monde ne pensait pas comme l’autre abruti m’enfin elle regarda ses jambes il se tenait d’une drôle de façon ce qui l’inquiétait , elle était médecin et tout ce qu’elle voyait d’étrange la préoccuper énormément surtout tout ce qui touchait dans ce domaine la.

Vous avez mal ?

Invité

Spoiler:

La femme qui était avec Severus dans l’ascenseur représentait beaucoup de choses que Snape ne connaissait pas. D’abord parce qu’elle était plus élégante que la majorité des sorcières qu’il avait côtoyées jusqu’ici – Gilderoy Lockhart mis à part, mais techniquement, il n’avait pas ce qui faisait qu’une femme était une femme : une serpillière et un balai qui servait autant à balayer qu’à voler – et, de plus, elle parlait comme quelqu’un d’important. Bon, ok, Minerva était une femme importante à Poudlard, mais la femme de l’ascenseur avait quelque chose de plus difficile à définir dans la voix. Un je ne sais quoi qui la rendait...

Merlin ! Severus se rendit compte qu’il la regardait sans doute bizarrement quand la femme lui fit la remarque. Remarque à laquelle Snape répondit tout naturellement, sans même penser que cette moldue utilisait des mots de son vocabulaire courant à lui pour ironiser quelque peu sur la situation.

"Bien sûr que non... Il n’y a pas plus de fantôme ici que dans de la pâte à crêpe... et je n’ai certainement pas peur de vous. Vous n’avez rien d’une sorcière, évidemment. Votre employé est un imbécile."

Le Maître des Potions avait ensuite frémi en voyant la moldue s’approcher. Ce n’était pas le moment de bondir, baguette à la main et formules à la bouche, mais la présence de cette femme le rendait tendu. Logique, puisqu’il ne la connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Mais peut-être était-il un peu trop sur ses gardes.
Quand la femme brune lui demanda s’il avait mal en regardant la manière dont il feignait de s’appuyer sur sa jambe douloureuse, Sev hésita un instant. De quel droit lui posait-elle tant de questions, au fond ? Si ça se trouvait, elle voulait juste voir ses jambes... mais peut-être aussi était-elle une cracmolle peu au courant des traditions des mangemorts et qui pensait que la Marque des Ténèbres se trouvait sur son mollet ? à moins qu’elle ne soit juste un peu inquiète de le voir se tenir d’une manière un peu trop bizarre... Mystère complet. Snape décida donc de ne pas trop dévoiler ce qu’il en était.

"Pas grave. Ça va passer. Dans le pire des cas, ma colocataire est médecin... "

* Enfin, légiste, mais un genou, chez un mort ou un vivant, ça reste un genou... *

"Elle jettera un œil là-dessus avant même que je ne lui dise quoi que ce soit."

Invité

Lisa écouta les excuses de l’homme ce qui ne la rassurer pas plus que ça essayait-il de lui cacher quelque chose ? En se mettant à sa hauteur elle le regardait avec un sourire inquiet, elle le trouvait tout à fait craquant c’est peut-être pour cela qu’elle voulait savoir ce qu’il n’allait pas chez lui.

*Zut il a une colocataire … et médecin en plus *

Elle ne vérifiera pas avant elle ! Lisa était elle jalouse ? Déjà ? Alors qu’elle ne le connaissait à peine s’était assez spécial l’avait-il ensorcelée ?

- Vous êtes sur que ca va passer ? Je peux regarder si vous voulez je suis médecin également.

Et sans lui demander elle prit son bras l’accompagnant au dehors de l’ascenseur. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça, Lisa étant directrice et médecin elle s’inquiétait pour tout le monde tout le temps et quelqu’un qui cachait quelque chose avait sans doute peur d’avouer comment avait-il fait pour en arriver la ... mais comme cela faisait longtemps qu’elle était médecin et avait donc tout vu dans sa vie même les pires de choses qu'il soit ou peut être pas va savoir…

Invité

C’était bien sa veine, Severus était encore une fois tombé sur une moldue mêle-tout. Il n’avait aucune envie que quiconque inspecte ses genoux, ses mollets ou toute autre partie de son corps et l’initiative que prit cette femme lui fit craindre le pire.
Qui plus est, il fallait croire que cette profession était vraiment en vogue chez les moldus, celle-ci était médecin également. C’était dû à quoi, ça ? Un fantasme commun ? un phénomène de mode lancé par un moldu moins idiot que les autres ? Snape n’en savait foutrement rien, mais ça commençait à l’agacer sérieusement !
Comme la brune lui avait pris le bras, sans lui demander son avis, pour le faire descendre à un étage qui n’était pas du tout le sien, le sorcier fut bien obligé de suivre, claudiquant le moins possible pour ne pas laisser la moldue sauter sur ce prétexte pour l’inspecter entièrement.

"Non, mais… tout va bien, je vous assure, je… Où m’emmenez-vous, par Salazar ?"

Et là, ce fut le drame. Severus Trojan Snape, Maître des Potions de son état, meurtrier occasionnel et espion à ses heures, se rendit compte de l’effroyable par excellence. Il avait laissé sa baguette magique dans l’ascenseur… Ce fâcheux oubli le stoppa net dans sa marche forcée derrière la doctoresse.

"Excusez-moi, j’ai… oublié quelque chose dans… le truc là-bas…"

Il montra du doigt l’ascenseur puis, prenant pleinement conscience de son erreur et du fait qu’il avait nommé "truc" quelque chose de typiquement moldu, Severus avala sa salive, fit demi-tour et clopina jusqu’à la boîte métallique qui montait et descendait selon les boutons que l’on pressait. Il se pencha pour ramasser sa baguette d’ébène et il allait appuyer sur le bouton qui l’emmènerait au premier étage quand il constata que ce n’était pas une bonne idée, puisque la doctoresse était de nouveau près de lui… Quittant donc à nouveau l’ascenseur (par obligation), Snape lança un regard noir à cette moldue.

"Pensez-vous qu’il soit vraiment nécessaire que je vous suive ?"

Invité

Et il se demandait ou elle l’emmener chez elle bien sur le meilleure moyen pour qu’il se tienne tranquille pour qu’elle l’examine c’était soit ça soit l’hôpital il avait le choix il fallait mieux qu’il la suive soudain quand il s’arrêta net Lisa se demandait ce qu’il allait faire il avait oublié quelque chose dans le « truc »* l’ascenseur sa porte un nom pourquoi est ce qu’il l’appelle comme ça ? *peut-être que son problème du à la jambe peut avoir un rapport avec son cerveau elle le regarda entrer à l’intérieur si c’était un plan pour s’échapper c’était rater. Elle se précipita dans l’ascenseur avant qu’il n’appuie pour l’en faire sortir une seconde fois

-Vous ne m’échapperai pas comme ça Mr..

Elle ne connaissait pas son nom encore, elle attendait qu’il le lui dise pour qu’elle puisse enchainer. Elle ne lui répondit pas a sa dernière question qui était évidente, il allait la suivre obligatoirement sinon on la verrait s’énerver et elle n’en avait pas envie, la seule personne qu’elle criait à longueur de journée était un de ses employés alors si elle devait crier sur ses patients aussi.

Invité

Snape était dans de beaux draps et il le savait. Il s’était foutu dans la bouse de dragon jusqu’au cou par simple curiosité scientifique. Si on lui avait dit cela deux ans auparavant, jamais il ne l’aurait cru. Par une curieuse décision du destin, Severus se retrouvait obligé de suivre une femme inconnue qui prétendait être médecin. Lui, il ne l’avait jamais vue et il se demandait bien pourquoi une inconnue s’intéressait tant à soigner son genou alors qu’il avait bien précisé qu’il connaissait quelqu’un qui pourrait regarder ça de plus près… Non, ce n’était pas normal. Tout compte fait, c’était sans doute un piège tendu par quelqu’un… n’importe qui pouvait correspondre à la définition que le Maître des Potions se faisait du mot « ennemi », après tout.

Et comme elle l’avait rattrapé dans l’ascenseur – foutu genou ! si Severus avait été en état de courir, jamais elle ne l’aurait rattrapé ! – il était bien forcé de se plier aux règles de cette bonne femme. Et celle-ci avait, visiblement, envie de savoir qui il était. Snape eut un rictus un peu bizarre, se croisa les bras pour se donner une contenance, puis répondit :

"Je n’ai nullement l’intention de fuir. Je ne suis pas un lâche."

Il eut une petite impression de déjà vu en prononçant cela.

"Je me nomme Severus Snape. Qui êtes-vous exactement ?"

De toute façon, si elle ne voulait pas lui fournir volontairement les informations qu’il demandait gentiment, Sev avait toujours la légilimancie. Quel don pouvait mieux se prêter à la fouille des pensées ? C’était bien quelque chose qu’il n’avait pas encore testé sur les moldus, ça, au fond.
Mais pour le moment, il ne savait rien qui puisse l’éclairer. Alors, puisque cette moldue était assez convaincante par les seules expressions du visage, il la suivait, en boitant et grimaçant le moins possible.

Invité

Lisa l’écouta et fut surprise de son comportement, elle ne le connaissait pas assez pour dire que c’était un lâche ce n’est pas ce qu’elle avait insinué, elle n’allait pas donner suite à son raisonnement, elle n’aimait pas juger les gens sans les connaitre alors elle fit comme bon lui semble.

Elle lui serra la main en se présentant espérant que celui-ci soit compatissant avec elle, elle lui trouvait encore un certain charme mais ne savait pas d’où est ce que ça venait.

Lisa Cuddy enchantée.

Elle lui souriait après ça mais une chose l’intriguait enfin elle avait bien envie d’en savoir plus sur ce mystérieux homme, elle ne savait pas ce qu’il faisait dans la vie, ces passions un peu tout quoi … elle ne voulait pas l’embêter avec ses questions non plus elle le connaissait à peine et n’avait vraiment pas l’intention de l’ennuyer mais sa curiosité finit par lui faire cédée et elle ajouta :

Vous travaillez ou ? Si ce n’est pas trop indiscret de demander…

Elle avait envie de savoir mais respecta tout de même s’il n’avait pas envie d’en parler, il n’était pas obligé, le forcer n’était pas la solution pour tout savoir.

Ils finirent par ressortir de cette ascenseur, elle marcha jusqu'à sa porte en jetant un coup d’œil s’il ne partait pas, elle ne le laisserait pas partir sans l’avoir soigné qu’il le veuille ou non, et peut-être bien qu’il n’avait pas de colocataire qui s’en occuperait il lui avait peut-être menti, depuis quand devait-elle y croire ?

Elle était un peu méfiante, pourtant elle l’emmenait chez elle ce qui était assez complexe comme situation mais ne préféra pas en parler, mais n’en penser pas moins.

Invité

Lorsque la moldue se présenta et lui serra la main, Severus arqua un sourcil. C’était bien la première fois que quelqu’un était enchanté de le rencontrer. La plupart du temps, on préférait l’éviter… et, au fond, ça lui convenait très bien. Et le sourire qu’elle lui adressait ne laissait aucun doute : cette Lisa Cuddy était apparemment réellement enchantée de faire la connaissance de Snape.

Le sorcier pensait que son nom suffirait à cette femme, mais non, il lui en fallait plus. C’était toujours comme ça avec les femmes, vous leur donniez ça – geste montrant la distance allant de l’ongle au poignet – et il leur fallait ça – geste allant de l’ongle au coude. En somme, toujours plus que ce que vous daigniez leur accorder. Dorénavant, la doctoresse désirait savoir ce que faisait le Maître des Potions dans la vie. Prudence… Commettre une erreur maintenant serait impardonnable.

"A l’université."

Et hop, le tour était joué. Elle avait demandé où il travaillait, il avait répondu en citant un lieu. Parfait. Pourtant, en marchant dans le couloir avec cette femme, Sev se sentit obligé d’apporter quelques précisions.

"Je donne des cours à des étudiants qui sont censés comprendre quelque chose à la subtilité des réactions acide-base et à la beauté d’une éprouvette entrant en ébullition..."

Il ne précisa, évidemment, pas que la chimie n’était pas son fort, qu’il s’était retrouvé là un peu par obligation et que son truc à lui, c’était plutôt les chaudrons, les potions, les finesses d’un art qui permettait d’embouteiller la puissance et de changer les hommes. Une moldue ne pouvait pas comprendre… et de toute façon, elle ne devait pas savoir.
Pour éviter qu’elle ne l’interroge trop, il essaya de la lancer sur un sujet sur lequel elle pourrait parler, permettant alors à Severus de feindre d’écouter attentivement, mais au moins, il pourrait en savoir plus sur le monde moldu et n’aurait pas à faire trop attention à ses moindres faits, gestes et paroles.

"Et vous, vous êtes médecin… Vous avez une spécialité ?"

Comme il avançait toujours – lentement – avec Lisa, Snape finit par s’arrêter en même temps qu’elle, devant la porte de l’appartement 302.

Invité

Il travaillait donc à l'université ,intéressant , un peu spécial la définition qu'il lui donnait dans la spécialité de ses cours , ou alors il voulait lui sortir quelque chose d'original pour flatter , elle trouvait ça assez drôle , toujours était qu'elle avait un doute, c'est pour cela qu'elle ne ria pas aux éclats sous peine de se faire prendre pour une folle, par se cher severus.

Vous êtes professeur de physique chimie alors dit-elle avec un sourire.

Elle avait envie d'en savoir un peu plus sur ce voisin mais elle ne put pas poursuivre dans sa lancée quand il lui posa une question sur son métier .. s'intéressait t-il à elle ? Ou c'était une question comme ça ? Il ne fallait pas qu'elle se fasse trop vite des idées Lisa, elle avait tendance à réagir et penser de cette manière.

Je suis la directrice de l'hôpital , sinon ma spécialité étant l'endocrinologie vous voyez de quoi je parle ?

Vu que pas tout le monde connaissait , les différentes spécialité des médecins , il ne devait pas connaître ou alors il en avait déjà entendu parler et la elle serait un peu surprise.

Arrivant en même temps devant la porte de son appartement , Lisa fouilla dans son sac pour en sortir la clé, ouvrant la porte et allumant l'interrupteur sur le côté pour éclairer la pièce , elle laissa Severus entrer.

Allez y je vous en prie … dit-elle en esquissant un sourire.

Invité

Ouf, apparemment, ce que Snape avait dit avait permis à la moldue de comprendre où il voulait en venir. Enfin, dans l’ensemble, elle avait saisi ce qu’il avait voulu dire et ce n’était pas mal, mais elle avait ajouté quelque chose d’erroné et ça, ça laissait entendre que Severus ne s’était pas bien expliqué.

"Juste la chimie."

Niveau physique, il avait déjà donné. Cavanaugh avait eu sa dose, lui aussi, ça suffisait pour le moment, pas besoin de remettre ça sur le tapis. D’ailleurs, en parlant de tapis, la prochaine fois… non, ne pas penser à cela maintenant, surtout, on verrait bien par la suite ce qu’il adviendrait. Pour le moment, Lisa Cuddy ouvrait la bouche pour parler.
Directrice d’hôpital. Par Salazar, ce n’était pas n’importe qui ! et elle avait l’air plus sérieuse que le vieux sénile diabétique que Sev avait eu pour directeur durant de trop nombreuses années ! Endocrinologie. Là, par contre, c’était plus complexe. D’ailleurs, Cuddy lui demandait s’il savait de quoi il s’agissait…

*Endocrinologie… ça ressemble à endoctriner… l’étude de la meilleure manière d’endoctriner les gens? Elle travaille peut-être pour quelqu’un comme le Seigneur des Ténèbres…*

Mais le Serpentard se garda bien de prononcer les mots auxquels il pensait. Le mieux était sans doute de dire la vérité. En n’en disant pas trop sur son ignorance, bien évidemment. Et dès le lendemain, il irait s’acheter un dictionnaire pour connaître le sens des mots moldus.

"Pas du tout…"

En répondant à Lisa, il venait de pénétrer dans l’appartement de celle-ci, le 302, donc. Elle l’y avait invité en souriant et lui, il s’était fait avoir, comme un collégien.
Qu’allait-il se passer ? Il n’en avait aucune idée. Enfin, si, le prétexte était de soigner son genou. Il allait donc devoir remonter la jambe de son pantalon. Ou pire…
À cette pensée, son sang se glaça. Il ravala sa salive et fit face à la directrice de l’hôpital.

"Vous… vivez seule?"

Un rapide coup d’oeil à cette pièce lui avait fait comprendre cela. Tout était trop uniformément rangé, décoré et placé ici pour qu’il y ait deux personnes à habiter là.

Invité

Lisa commençait à vraiment s'intéresser tout sur cet homme , il était juste professeur de chimie, c'était déjà bien , elle se rappelait ses cours de physique Chimie au lycée et à la faculté c'était toujours un vrai bonheur de faire des expériences, mais aussi de résoudre des formules assez complexe, mais quand on avait compris tout cela c'était assez simple. Il valait mieux connaître ce genre de chose pour faire médecine tout de même sinon elle n'en serait pas là.

-Ah d'accord.

*Est ce qu'il pratique la chimie de l'amour ?! Pourquoi est ce que je pense ça moi ..*

Il ne savait pas ce qu'était l'endocrinologie en claire sa petite spécialité qu'elle pratiquait rarement maintenant, puisque étant la directrice de l'hôpital, elle avait beaucoup plus de chose à faire, et intervenait qu'en extrême urgence.

Pourtant ce n'était pas si dure mais quand on ne connaissait pas,c'est vrai qu'il était difficile de donner une définition à ce mot «L'endocrinologie » est la science qui étudie les hormones. Pour en retenir la définition quand elle apprenait tout ça elle avait décortiqué le mot la science (logos) de la sécrétion (crine) interne (endo), elle aurait voulut lui dire ce que c'était mais avait peur de l'ennuyer avec ça, peut-être qu'il s'en foutait après tout.

Une fois rentrée à l'intérieur avec Severus,elle remarqua qu'il regardait l'intérieur de son appartement,elle souriait, cela ne faisait pas longtemps qu'elle était ici et sans homme... il avait du le deviner puisqu'il posait la question,vraiment toute seule, sans même avoir d'enfant et pourtant elle en voulait un.

-Oui je vis seule malheureusement.

Pourquoi est ce qu'il lui posait se genre de question , est ce qu'il était intéressait par elle ? Ou peut-être qu'elle se faisait encore des idées , il fallait qu'elle arrête ça tout de suite et ce qu'elle venait de répondre il allait croire qu'elle était désespérée maitenant...

La décoration de son appartement était parfaitement bien faite et tout était bien rangé comme elle l'avait fait dans l'art des choses, elle n'aimait pas que tout soit en désordre.

- Installez vous je reviens.

Elle partit dans la salle de bain pour aller chercher quelque chose pour soigner la blessure de cet homme , elle avait dit qu'elle s'en occuperait et c'est ce qu'elle allait faire, fallait-il maintenant qu'il accepte volontiers sans rechigner , apportant les désinfectant nécessaire pour s'occuper de son genou, elle rapporta tout ça dans le salon.

-Alors faites moi voir ça. Dit-elle en parlant de son genou.

Il allait falloir examiner tout ça, qu'il le veuille ou non , si ça s'infectait ça n'allait pas être bon pour lui, et après elle s'en voudrait de ne pas l'avoir forcé à le faire.

Invité

Severus décida que Jordan allait devoir lui expliquer certains termes moldus dès ce soir. Pour le moment, il faisait semblant –il faisait de son mieux, lui qui n’avait rien d’un homme de théâtre – de ne pas se poser trop de questions. Non seulement pour ne pas éveiller les soupçons, mais aussi par fierté. Car l’un n’empêchait pas l’autre, tout le monde sait cela. Bref, Cavanaugh serait réquisitionnée pour expliquer au sorcier ce qu’était l’endocrinologie. S’il n’oubliait pas d’ici là, car il lui semblait que ce n’était pas un mot qui se disait tous les jours, excepté dans certains milieux. Peut-être qu’il pourrait le ressortir lors d’un cours, ça ferait sans doute son petit effet…

Mais il ne fallait pas trop anticiper l’avenir. Après tout, Snape était dans le monde moldu et rien n’était donc prévisible. À commencer par cette femme. Était-elle une sorte de Mrs Pomfresh en plus grande et plus… enfin, moins… Le Maître des Potions n’osa pas penser à cela. Pomfresh l’avait toujours dégoûté, tandis que cette moldue avait en elle quelque chose qui intriguait un peu Sev. Mais de là à pouvoir dire ce dont il était question…

En entrant dans l’appartement de Lisa, Snape avait donc appris que la femme vivait seule. Elle avait même ajouté "malheureusement". Mais ça, ce n’était pas Severus qui allait dire quelque chose du genre "Oh, mais ne vous inquiétez pas, un jour vous trouverez quelqu’un et blablabla". Jamais il n’aurait même songé à répondre à ce que Cuddy venait de dire. Il était trop occupé à penser à ce qui l’attendait.
L’atmosphère qui régnait dans le salon était calme, agréable, sans doute, pour qui aime la lumière et les couleurs chaudes. Son hôtesse invita le sorcier à s’installer et il prit place dans un fauteuil, aussi crispé que lorsqu’il était encore élève à Poudlard et qu’il devait présenter un travail d’histoire de la magie devant ces benêts de Gryffondor. Les genoux serrés l’un contre l’autre, les mains agrippées aux accoudoirs, le dos raide et le regard dans le vide, Severus attendait que Lisa Cuddy revienne. Et l’attente était pire que tout tant son esprit s’emballait à imaginer toutes sortes de manières dont une femme médecin, spécialisée en "endoctrinologie" et moldue de surcroît pourrait bien essayer de lui soigner le genou. D’ailleurs il n’avait pas si mal que ça… Il ne s’était rien cassé, il n’avait sans doute pas de plaie ouverte et il n’avait pas l’impression d’être destiné à boîter durant le reste de sa vie… dans le pire des cas, il était simplement passé au travers de son genou, mais ça se remettait en place ce genre de choses : Pomfresh faisait ça en trois secondes montre en main.

Et quand Cuddy revint, Snape se mordit la lèvre inférieure, ferma les yeux un instant et inspira un grand coup avant de se pencher en avant pour remonter la jambe de son pantalon. Vu la maigreur de ses mollets, il arriverait bien jusqu’à…

"Par Salazar ! C’est coincé."

Deux solutions s’offraient donc à lui. Il pouvait se lever et se retrouver en caleçon devant une parfaite inconnue ou préserver son intégrité physique. La deuxième option lui sembla plus rationnelle. Agrippant le bas de la jambe de pantalon des deux mains, Snape entreprit donc d’arracher le tissu du vêtement dans le but d’ouvrir la jambe du pantalon sur un bon mètre de hauteur. Et les coutures tenaient bon ! Logique : Madame Guipure faisait de la qualité… et puis, arracher ça à la main, c’était tout de même difficile. Après un bon moment à essayer, il avait à peine réussi à entamer la couture sur deux millimètres. Et pas question d’utiliser la magie ici. Alors il se décida à demander à Lisa :

"Vous auriez un objet coupant?"

Invité

Elle attendit donc qu'il relève son pantalon mais c'était en quelque sorte coincé, il n'y avait qu'une solution c'était alors de l'enlever sinon elle ne pourrait pas soigner sa blessure.

Quand elle le vit essayer de déchirer pour qu'elle le soigne elle trouvait cela un peu spéciale, soit il avait quelque chose a caché alors là elle ne savait pas ce que ça pourrait être ou soit il n'avait pas envie de s'enlever le pantalon devant elle.

Mais il n'avait pas de souci à se faire pour ça, parce qu'elle en avait l'habitude , elle était médecin il ne fallait pas l'oublier, elle voyait des millions de personne chaque jour alors il n'y avait vraiment pas de quoi.

Elle fut d'autant plus choquée quand il lui demanda un objet coupant, il n'était tout de même pas sérieux ?! Couper un vêtement qu'alors il était plus simple de l'enlever, ou alors il n'appréciait pas sa compagnie et voulait la zigouiller, mais ça ce n'était pas probable.

Vous plaisantez j'espère .dit-elle en riant.

Elle le regardait, en riant encore, oui elle espérait vraiment qu'il plaisantait,mais en voyant la tête de l'homme, il n'avait pas l'air de vouloir plaisanter à ce sujet, elle n'allait pas lui donner un objet tranchant pour qu'il puisse se découper son pantalon, c'était assez fou comme situation et comme raisonnement.

Vous savez que je suis médecin .. vous n'êtes pas obligé d'en arriver à découper votre pantalon, enlever le ça sera plus simple vous ne croyez pas ? Dit-elle gentiment pour le rassurer.

Invité

Severus s'évertuait à essayer d'arracher le fil et le tissu, mais rien n'y faisait. Et quand il entendit rire la moldue, il essaya encore plus fort. mais toujours pas moyen. Bon sang, cette Guipure, s'il la tenait, il n'hésiterait pas longtemps. Un Doloris puis un petit Avada et tant pis pour la peine qu'il encourrait en agissant comme cela. A cause de cette imbécile de couturière, Snape était en train de se faire passer pour Merlin sait quoi. D'ailleurs, Lisa Cuddy commençait carrément à lui parler comme à un névrosé... Ou à un gamin... Ou à un fou... Il ne savait pas ce qui était le pire des trois.

Le sorcier leva le nez de son pantalon et regarda la femme droit dans les yeux.

*Je n'ai pas l'habitude de me déculotter devant des inconnus, moi...*

"Donnez-moi une seule bonne raison d'enlever mon pantalon devant vous."

Bon, on excusera le côté tentative de chantage et la froideur de la voix de l'homme. Il était assez décontenancé par ce monde, par les gens d'ici et par le reste en général, alors l'inviter à ôter son pantalon alors qu'il ne connaissait qu'à peine la femme devant lui... Non, il y avait des limites. D'ailleurs, qu'allait-il se passer? Elle allait rire, bien sûr. Tout le monde avait toujours ri de ses jambes, mais que voulez-vous, Snape est un intellectuel, pas un apollon... Enfin, quand je dis "tout le monde", il faut remonter à la cinquième année du sorcier à Poudlard, évidemment...

Souvent, on trouve dans le passé des gens les réponses aux questions d'aujourd'hui. C'était presque un traumatisme, cet épisode du caleçon gris dévoilé en public. Tout bien réfléchi, c'en était un (de traumatisme, pas de caleçon).

Maintenant, Severus s'était croisé les bras sur la poitrine et fixait toujours Lisa Cuddy. Et il était prêt à défendre son honneur si jamais elle essayait de lui enlever son pantalon de force !

Invité

C'est qu'il était têtu cet homme malgré cela il essayait encore de se déchirer le pantalon c'était déjà peine perdu, quand elle eut fait sa remarque, il n'avait pas tellement l'air d'apprécier et le regard de Severus la glaça jusqu'au sang, il devenait assez bizarre d'un coup.

Il n'avait pas entendu ce qu'elle avait dit, elle était médecin, qu'avait-il à cacher des hommes en sous-vêtements elle en voyait qui venait dans son hôpital se faire soigner alors un de plus .. mais lui n'avait pas tellement l'air de vouloir se dévêtir et avec le regard qu'il lui lançait et ses bras croisés à attendre qu'elle lui donne une bonne raison,mais elle n'avait rien d'autre à dire à part que ça allait s'infecter, peut-être qu'il allait être compréhensif et enfin l'écoutait.

Je pourrais vous soigner avant que ça s'infecte...dit-elle calmement.

Elle chercha un autre moyen pour qu'il accepte, elle ne savait pas si elle devait le forcer ou pas,mais elle n'allait pas elle-même le déshabillait ça c'était sur et certain, elle attendit qu'il réponde pour lui donner son verdict, mais elle voulait connaître la raison de son refus en même temps.

Pourquoi est ce ça vous dérange tant que ça ?

C'était plutôt parce que c'était une femme ?Ou une inconnue qu'il venait de rencontrer et qui habitait dans le même appartement qu'elle ou alors il avait vraiment quelque chose à cacher...cela restait encore un mystère dans son esprit.

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La situation étant ce qu’elle était, Severus avait l’impression de passer une sorte d’épreuve pour accéder à Salazar savait quel statut. Mais jamais il ne s’était déculotté pour obtenir une promotion, jamais ! Ni pour obtenir sa place de professeur de Potions, ni pour obtenir le poste de Directeur de Serpentard… encore moins pour devenir l’espion du Seigneur des Ténèbres et de Dumbledore… et ce n’était pas maintenant qu’il allait commencer !
Et la bonne raison avancée par Lisa Cuddy s’avéra ne pas faire beaucoup d’effet sur Snape. S’infecter… tsssss comme si. Il était certain qu’il n’avait rien du tout et que ça allait passer. Pas besoin de charcuter son genou ou Merlin savait quoi d’autre. D’ailleurs, ce n’était pas qu’il craignait la médecine moldue, mais il ne savait pas du tout comment cette discipline fonctionnait.

"C’est ça… Vous voulez juste faire fondre mes os, hein !"

Et ça, il savait bien l’effet que ça faisait. Oh, il n’avait jamais été assez idiot pour que ça lui arrive, mais il avait bien vu Lockhart à l’œuvre quelques années auparavant et à voir la tête du binoclard présomptueux, il était clair que le Poussos faisait effet de manière fortement douloureuse.
En songeant à cet épisode, Sev se demanda si la fonte et la repousse des os n’étaient pas, justement, typiquement sorcières. Auquel cas, il allait sans doute passer pour l’un de ces types douillets et paranoïaques qui préféraient ne pas trop bouger de peur de se casser un ongle.

Mais la moldue semblait vouloir l’aider, vraiment. D’ailleurs, elle cherchait à comprendre son attitude. Bon, ce n’était pas comme si la marque des Ténèbres était sur sa cuisse, mais tout de même. Il ne tenait pas à ce qu’une vision de ses membres inférieurs vienne estomper son image de marque.

"Ce ne sont pas vos affaires. Vous avez voulu m’amener ici pour me soigner, mais je pense plutôt que vous avez autre chose en tête. Alors, non, je ne retirerai pas mon pantalon devant vous. Et je me demande bien pourquoi je vous ai écoutée et suivie, d’ailleurs…"

Il aurait pu se poser la question plus tôt, évidemment, mais jusque là, ça n’avait pas semblé trop dérangeant. Maintenant, c’était différent. Severus restait ferme, dans cette posture qui avait effrayé plus d’un élève par jour lorsqu’il enseignait encore à Poudlard. Et de plus en plus, il était tenté de pratiquer la Légilimancie sur cette femme. D’abord par pur intérêt scientifique : cette pratique sorcière fonctionnait-elle aussi bien sur les moldus ? ensuite, pour savoir ce qu’elle comptait faire exactement… et enfin, pour être sûr de pouvoir prévoir tout comportement de la directrice d’hôpital.

N’y tenant plus, il décrispa sa mâchoire. Au fond, si elle voulait vraiment le soigner, qu’elle le fasse. Il pouvait toujours réparer la mémoire de cette femme par la suite. Alors il se leva.

"Si je vois l’ombre d’un sourire sur votre visage…"

La baguette magique dans sa manche droite frétilla légèrement lorsque Severus lança le sortilège informulé de la Légilimancie. Il fit cela en même temps qu’il esquissait le geste de bouger la main gauche pour ouvrir son pantalon. À présent, il pourrait suivre en direct les pensées de Lisa Cuddy. Il ne tenait pas à fouiller dans ses souvenirs et ses envies, non, ce qui l’intéressait, c’était l’état d’esprit actuel de l’endocrinologue.

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Lisa eut un mouvement de recul avec sa tête en voyant la réaction de Severus, lui faire fondre ses os quand il disait cela il avait l'air sérieux, pourtant ce n'est pas ce qu'elle voulait faire, il avait un problème en fin de compte cet homme, s'il n'avait pas encore compris que c'était pour son bien, il se trompait vraiment là.

Et elle fut vraiment choquée quand il lui avoua qu'elle avait autre chose en tête, ce n'est pas du tout ce qu'elle voulait il avait du mal comprendre, elle ne se serait pas permis de l'inviter chez lui pour lui sauter dessus et lui renvoyait ça dans la tête c'était tout de même assez osé.

Lisa et Severus n'avaient pas l'air de s'être bien compris, il y avait comme des qui-propos dans leurs paroles, surtout qu'il ne voulait pas baisser son pantalon et que maintenant il le faisait alors là, elle ne comprenait plus rien.

* Il est vraiment dingue, il croit que je veux lui faire enlever son pantalon pour qu'on s'envoie en l'air, je rêve ! Si je le soigne c'est bien pour une raison précise, comme si j'avais l'habitude de rire de mes patients à l'hôpital de mieux en mieux tiens*

C'est bon je peux vous soigner où vous allez me hurler dessus ?

Elle avait encore tout le matériel pour le désinfecter dans ses mains, mais attendait un peu avant de s'avancer de lui, il était vraiment de plus en plus louche et ça commençait à lui faire peur, elle était peut-être tombée sur un fou, elle n'arrivait pas à comprendre.

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Severus avait donc ôté son pantalon et il était à présent avec les yeux rivés sur la chevelure noire de la femme qui le soignait. Il n'osait même pas regarder ce qu'elle lui faisait exactement tant la situation le mettait mal à l'aise.
Et puis, il était trop occupé à lire ce que la dénommée Lisa pensait de lui en ce moment précis. En l'occurrence, Snape découvrit qu'elle le comparait à un fou, qu'elle n'avait pas l'intention de s'envoyer en l'air avec lui, qu'elle n'avait pas l'habitude de rigoler de ses patients et qu'elle avait de bonnes raisons de le soigner.
Sachant cela, le sorcier se crispa un peu plus. Le pire dans tout ça, c'était la comparaison à un fou. Il n'était pas fou, par Salazar ! Mais le prouver n'était pas une bonne idée. D'abord parce que ce serait trahir le secret du monde magique, ensuite, parce qu'il n'avait pas à se justifier devant une inconnue !
Aussi répondit-il à sa remarque sur un ton bien plus détendu... enfin, un ton qui se voulait détendu, plutôt, car la crainte était toujours là, au creux de son ventre.

"C'est bon, je ne vais rien faire... Et... je suis... désolé... je ne fais pas facilement confiance aux autres personnes..."

Et ça, c'était l'idée lumineuse du jour : laisser comprendre qu'il ne faisait pas vite confiance, c'était expliquer sa méfiance et sa crainte, peut-être même sa bizarrerie... Quel génie, ce Severus, tout de même ! Il fallait y penser, n'empêche !

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Lisa écoutait ses excuses et qu'elle pouvait enfin le soigner ce n'était pas trop tôt, elle s'impatientait de le faire, pour en finir, elle le voyait un peu resserré, elle aurait dû y penser, il était mal à l'aise et sa réaction était sans doute normale, une inconnue pouvait cacher des tas de choses, même si ce n'était pas le cas pour Lisa, elle ne voulait pas lui faire de mal, mais peut-être c'est ce que lui penser, elle le regarda en restant toujours au même endroit pour l'instant.

*Décidément je fais fuir les hommes*

C'est de ma faute, veuillez excuser mon comportement excessif, je vais vous soigner et vous pourrez partir.

Elle s'approcha alors de lui avec tout le matériel, elle avait maintenant presque carte blanche pour le soigner, et c'est donc ce qu'elle allait faire maintenant.

* N'empêche que je ne lui refuserais pas un café s'il ne me déteste pas déjà , et puis ses yeux, ils sont tellement adorables, je crois que ça me fait craquer, bon allez ça suffit concentre toi sur sa jambe*

Lisa sortit de ses pensées essayant de ne pas afficher de sourire sous peine de ses faire crier dessus par l'homme et déposa sa main sur sa jambe pour regarder la plaie, qui n'était pas très dangereuse, mais cela ne demandait qu'à être soigné.

Elle prit le désinfectant et le regarda un instant.

Ça va peut-être un peu piquer mais c'est normal, c'est un antiseptique.

Une fois qu'il fut prévenu, elle déposa le désinfectant sur le coton et sans plus hésité, elle le posa sur la plaie, c'était le moment qu'il allait sans doute le moins apprécier, elle attendait maintenant qu'il lui cri dessus si ça pouvait l'aider, les patients faisait ça parfois mais c'était rare.

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Malgré tout, Severus restait méfiant. Il scrutait toujours, en temps réel, les pensées de la femme qui le soignait. Il découvrit ainsi qu’elle se considérait comme une cause majeure de la fuite des hommes devant elle. En soi, ce n’était pas quelque chose que Snape pouvait confirmer ou infirmer. Il n’en savait rien. Même si, de prime abord, cette moldue était plus avenante que MacGonagall ou Chourave. En même temps, ce n’était pas bien difficile d’être plus sexy que ces deux épaves corporelles, l’une frigide, l’autre grasse. Beurk. Rien que d’y penser, Sev avait envie de vomir. Mais il n’en fit rien, Merlin soit loué. Après tout, Lisa Cuddy s’excusait. Et l’autorisait même à partir rapidement après qu’elle aurait réparé son genou. L’homme hocha la tête, simplement. Au moins, elle n’avait pas l’intention de le séquestrer ici.

Quoique… Le doute revint lorsqu’il perçut des pensées de la moldue où il était question de lui-même. Elle allait lui proposer un café. Et elle craquait pour… ses yeux ? Par Salazar ! comment une femme pouvait-elle craquer pour un regard aussi noir et froid que le sien ? Depuis des années, Severus avait toujours fait tout ce qui était en son pouvoir pour arborer des yeux glaciaux, de ceux qui figeaient sur place toute personne qui osait le regarder droit dans les yeux. Et même celles qui n’osaient pas.

Plissant les paupières en un regard plus méfiant que jamais, Snape écouta la moldue lui expliquer ce qu’elle allait faire. Quand elle parla d’antiseptique, il arqua un sourcil interrogateur.

"Mais je ne suis pas sceptique… enfin, pas pour tout, du moins…"

Effectivement, un sorcier n’allait certainement pas afficher un scepticisme quant à l’existence des moldus, c’était avéré. Et même un sorcier caché chez les moldus ne pouvait ignorer le monde magique, même s’il devait faire comme si.
Ça devenait compliqué, tout ça… Et les picotements qu’il ressentait au genou n’étaient pas d’une grande aide pour parvenir à des conclusions réfléchies. Snape n’avait pas l’intention de montrer que le produit moldu le piquait un peu. Il était trop fier pour ça.

"Je ne comprends pas… pourquoi dites-vous que ça va piquer, comme si ç’allait être douloureux ? c’est presque agréable, ces picotements…"

Et là, il avait peut-être mal traduit sa pensée. Cette femme aimait son regard et lui, sans réfléchir, il avait l’air de dire qu’il appréciait certaines douleurs. Pathétique, Severus avec les femmes…

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Lisa continuait de le soigner et l'écouta parler en même temps, elle souriait quand il dit qu'il n'était pas sceptique, bien sûr qu'il ne l'était pas c'était un homme et même s'il l'était il ne le dirait certainement pas.

* Les hommes tous les mêmes ! Quoi que ce cher Severus n'as pas l'air d'être comme tous les autres, il a quelque chose de spécial, mais à savoir quoi?! j'ai hâte de le découvrir*

Il n'avait pas crié c'était déjà ça, il n'avait pas l'air d'avoir mal ou alors il jouait bien le jeu, mais qui ne pouvait pas résister aux douleurs de ce fameux produit, elle-même aurait serrée les dents en déposant ça sur une de ses blessures.

- Si vous le dites je vous crois..

Lisa ne pût s'empêcher de rire à ce que venait de dire Severus, les picotements étaient agréables ? Première nouvelle tiens... comme s'il n'avait pas mal du tout, elle était en quoi sa jambe ? En fer ? Dans ces cas-là cela aurait peut-être rouillé, Ou peut-être autre chose...

- Vous trouvez ça agréable ?

Elle releva la tête un instant, appuyant sa main avec le produit toujours sur sa jambe, elle était plongée dans son regard, comme s'il l'avait envoûtée.

* Arrête de le regarder, il va penser que tu le trouves.. mignon, pourquoi est ce qu'il ne sourit pas ? Ça n'existe peut-être pas dans son langage, j'aimerais tellement le voir sourire*

Elle était tellement prise dans ses yeux à lui sourire, qu'elle avait oublié, la main posée avec le produit qui devait vraiment bien faire effet là, de plus qu'il piquait bien et il n'allait pas aimer, mais Lisa était comme absorbée, elle l'était rarement, mais à croire qu'il avait quelque chose de vraiment particulier qu'elle aimait beaucoup chez un homme maintenant restait à savoir s'il ... était avec quelqu'un ou si s'était un célibataire à la recherche de femme qui pourrait être sans doute... Lisa.

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Même s’il n’avait pas bien compris pourquoi le produit que la moldue appliquait sur son genou s’appelait un antiseptique et pourquoi ce produit-là n’avait pas d’autre effet que ces picotements, jusqu’ici du moins, Severus ne manifesta pas cette incompréhension. Il avait un dictionnaire moldu dans son appartement, "antiseptique" devait se trouver là-dedans et il saurait exactement ce que c’était.

Distrait un instant par les picotements du produit, Snape ne songea pas à continuer le décodage des pensées de Lisa… pas après avoir décelé une once d’intérêt supplémentaire à son égard, une histoire de mystère, apparemment, mais il n’avait pas la tête à décoder ou interpréter tout ça…

Et là, il comprit qu’il avait gaffé. En grimaçant, il acquiesça aux paroles de Cuddy. Il chercha rapidement sa porte de sortie mentale, la plus appropriée… pas celle réservée à Dumbledore, ni celle de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom-Sous-Peine-D’être-Pris-Pour-Un-Pote-De-Potter… non, il en fallait une plus spécialisée, la porte mentale des sorties de secours réservées aux moldus.

"Je veux simplement dire que c’est presque agréable comparé à d’autres douleurs…"

Là, il estima avoir trouvé la meilleure parade. Bien sûr, Lisa Cuddy n’avait aucune idée de ce qu’était un sortilège de Doloris, mais la phrase que le sorcier avait prononcée semblait plus raisonnable que toute autre justification qui lui était venue à l’esprit.

Et tandis que la femme le fixait droit dans les yeux, il déroulait à nouveau le fil de ses pensées, découvrant encore une fois des idées presque dérangeantes. Elle voulait voir son sourire ? Mais enfin ! Chez qui était-il encore tombé, cette fois ?

Severus serrait les dents. Il n’avait aucune intention de sourire. Et son genou commençait à piquer sérieusement, maintenant, à croire que ce produit antiseptique contenait un peu de la potion de démangeaison qu’avaient vendue à une époque les jumeaux Weasley. Le regard noir et froid de l’homme se fit plus dur, comme s’il cherchait à transpercer quelque chose du bout des yeux.
N’y tenant plus, au bout d’un moment, il se recula pour détacher de sa jambe cet affreux produit.

"Ce n’est pas parce que j’ai connu pire qu’il faut voir jusqu’où vous pouvez aller avec votre chiffon imbibé ! Je ne suis ni un cobaye ni un rat de laboratoire !"

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