Harley or not Harley, that's not the question...?

Nom du personnage : Harley Quinn

Ce que j'aime chez elle : D’abord, l’invraisemblance de sa relation avec le Joker. Lui est une personnalité extrêmement complexe alors qu’Harley, au contraire, respire de simplicité. Malgré la multitude d’interprétations du personnage, grave ou comique, ses motivations sont on ne peut plus simple : une obstination quasi irréaliste à s’accrocher à ce qui est sans doute la personne la plus dangereuse de Gotham, au point de le suivre dans chaque délire, chaque méfaits avec un enthousiasme peu coutumier. Mais elle conserve une personnalité propre. Elle n’aime pas tout ce qui l’aime ni ne déteste tout ce qu’il hait.. Carrément humaine, presque amicale selon les premières versions, ce n’est pas le type de personnage qui m’accroche généralement et j’avoue qu’au début je n’y ai pas vraiment cru. J’étais –et je suis toujours- avant tout fan du Joker et l’imaginer se coltiner une petite amie me paraissait complètement incongrue. Mais quelle petite amie ! Elle se prend autant de châtaignes que n’importe quel homme de la Team mais elle ne perd jamais le moral. C’est presque touchant. Autrefois femme déterminée et j’imagine plutôt autonome, sa dépendance maladive à son mentor est vraiment illogique, d’un point de vu humain. Je pense à une scène de « Mad Love » ou après qu’il l’ai jeté par la fenêtre, elle rentre à Arkham, décidée à tout stopper, tout arrêter, criminalité, Joker, folie et tout le reste (d’ailleurs, l’histoire de ma Harley démarre sur cette note, à quelque chose prêt, sauf que je ne voulais pas qu’elle renonce à tout cela) mais, alors qu’elle est conduit, en chaise roulante, dans sa chambre, elle découvre un mot accompagné d’une petite fleur sur la table de nuit. « Remets toi vite ». Et ben vous savez quoi ? Sitôt sur pied, elle a retrouvé et sauté au cou de l’expéditeur.
Bien sûr, outre le côté gamine hystérique, j’aime aussi son aspect sombre. Plus rare dans les comics, elle sait se montrer particulièrement cruelle. Mais toujours ce petit côté faussement joyeux, elle s’amuse plus qu’autre chose, en fait.

Ce qui m'a poussé à vouloir le jouer : Tout d’abord, pour toute les raisons citées plus haut. Mais surtout parce que j’avais espoir de la voir paraître dans le prochain Dark Knight (Christopher Nolan l’avait laissé entendre et il a signé pour faire une trilogie), aux côtés d’Heath Ledger. Le hic, c’est que le pauvre homme ne va plus pouvoir tourner dans aucun film maintenant. Non seulement on perd un des meilleurs acteurs de sa génération mais en plus, on perd le Joker. Hors, pas de Joker, pas d’Harley Quinn. That’s not funny, ça non plus.
Autrement, j’avais en stock toute une armée de personnages du début jusqu’à la fin de l’histoire du septième art mais, en y réfléchissant, elle est sans doute le personnage que j’ai le plus sondé, parmi mes idoles fictifs.

Ce que j'aime quand je le joue : Lui trouver des réflexions complètement décalées m'horripile, je ne sais jamais à l'avance ce que je vais lui faire dire ou penser. Je n’en ai pas encore eu vraiment l’occasion de le prouver, mais ses réactions sont la plupart du temps toutes aussi inattendues. L’effet « je ne veux choquer personne mais je me balade avec une hache dans un corridor la nuit ».