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 De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]

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MessageSujet: De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]   De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy] EmptyDim 20 Sep 2009, 16:47

La journée avait été longue, et Balsa était fatiguée. Ses cours à la salle de sports se passait correctement, si n'était la récalcitrance de certains à accepter l'aspect spirituel de tout combat « à l'orientale » : l'esprit se battait tout autant que le corps. C'était un fait pour la brune, ça le deviendrait assez rapidement pour ses élèves. Un petit groupe d'entre eux étaient motivés et elle avait découvert avec plaisir qu'un ou deux individus balbutiaient les rudiments d'une langue ressemblant à son dialecte natal.
En bref, la journée avait été éreintante, mais positive, et c'est une Balsa perdue dans ses réflexions, le sac de sport en bandoulière et la lance au bras qui rentrait à la maison.

Les dites réflexions tournèrent, comme d'habitude, à la vicissitude de ce monde décadent, par rapport à la relative – toute relative – perfection du sien. Le blues commençait déjà à envahir notre guerrière alors qu'elle franchissait les portes de l'immeuble. Elle se sentait seule et loin des siens, de son pays, de sa langue, de son époque, de son art de vivre. La poussière des chemins, l'odeur des champs, le goût des fruits, tout lui manquait. Impossible de trouver quoique ce soit qui ressemble à des boulettes de viande aux épices dans le coin; sa nostalgie n'en aurait été que plus grande mais, très humainement, elle ne pouvait s'empêcher d'en rechercher. Sans parler des friandises traditionnelles ou de quoique ce soit ressemblant à du thé...

La liste aurait pu continuer longtemps, si le cerveau de la jeune femme n'avait pas tilté sur une nouveauté toute autre : un long ruban brun, peu épais, barrait l'accès aux escaliers d'une grande croix étrangement collante. On y avait posé un écriteau : « Attention, Ménage, Escaliers Très Glissant ! Dobby vous dit : EMPRUNTEZ L'ASCENCEUR ».
Les maigres connaissances en Anglais de l'asiatique lui indiquèrent simplement que des problèmes étaient à venir si elle décidait de monter à pieds. Ca n'avait vraiment pas l'air d'être une bonne idée, surtout avec les reflets très brillants qu'avaient prit les marches. Par contre, « Empruntez l'ascenceur »... Mais qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ?
Balsa soupira. C'était vraiment le pompom. « Empruntez l'ascenceur »... Il ne parlait quand même pas de cette étrange caisson métallique, hein ? Celui où les gens rentraient sans jamais en ressortir, hein ?
C'était un peu... apeurant.

Balsa posa ses yeux bruns sur les portes sombres du Mystérieux Caisson De Métal Qui Ronronnait. Comment allait-elle s'en sortir, cette fois-là ?
Bon, il fallait réfléchir. Il y avait un bouton de « plastik », une flèche vers le haut et une rangée de nombre qui correspondait vaguement au nombre d'étages de l'immeuble. Son instinct lui conseillait d'appuyer sur le bouton deux fois, jusqu'à faire allumer le « 2 » et... peut-être que le Grand Caisson Magique monterait vers le deuxième étage. Il n'y avait pas d'étages inférieurs, de toute façon.
Non, ce qui l'inquiétait vraiment... C'était la mention « hors service » au-dessus dudit bouton.
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MessageSujet: Re: De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]   De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy] EmptyMer 23 Sep 2009, 16:29

Spoiler:

Un joli sac à main bourré de poison divers en travers de la hanche, la rouquine descendait deux étages en courant dans les escaliers. Non qu’elle n’aime pas l’ascenseur, car même si il n’était pas beau et vert, emplit de feuilles et de fleurs, il en demeurait pas moins pratique pour éviter de se casser une jambe en descendant alors qu’on avait une plante dans les bras. Non la vraie raison qui avait poussé Pamela à entreprendre cette dangereuse descente sous l’œil consterné de Dobby c’était le temps que l’ascenseur mettait à arriver. Non qu’elle soit pressée, mais attendre l’avait toujours ennuyé et même avec le temps elle n’avait jamais montré quelques signes de patience. Aussi minimes et insignifiants soient-ils.

Elle avait revêtu un jolie short en coton qui lui arrivait à mi-cuisse, son vêtement préféré car il lui rappelait son ancien habit, un joli body vert pomme qu’elle portait avant de s’enfuir de Gotham City. Un débardeur noir et une paire de ballerines en tissus complétaient sa tenue, mettant en valeur sa silhouette athlétique mais également très gracieuse. Pour autant qu’on ne compte pas les feuilles vertes qui séjournaient dans son étrange tignasse rousse, ne pourrissant pas, comme gardées en vie par le parfum de la chevelure fauve de Poison Ivy.

La jeune femme avait déjà descendu les deux étages, arrivant tout juste à la fin de l’escalier, lorsqu’elle sentit son pied déraper sur le sol fraîchement ciré avec elle ne savait quelle liquide gluant et surtout glissant. Il ne restait normalement qu’une seule volée de marche qui était censée la mener jusqu’au rez-de-chaussée sans le moindre ennui. Le seul problème était que ce concierge stupide avait choisi ce moment là pour étaler une graisse bizarre sur le sol et nettoyer les marches que tous les habitants de l’immeuble utilisaient en temps normal. La jeune rousse sentit ses bouteilles émettre des cliquetis effrayant lorsqu’elle partie en un sublime vol plané qui la conduisit jusqu’au bout des marches, dans un craquement de verre sinistre et un hurlement à peine étouffé. Elle s’aplatit sur le sol, regrettant de ne pas avoir appris à voler, contusionnée, une estafilade barrant sa joue verdâtre d’une traînée rouge sang.
Son premier reflex fut pour ses potions qu’elle chercha dans son sac à main enduit de liquide. Quand elle en ressortie la main, une dizaine de morceaux de verres entre les doigts elle se mordit les lèvres, puis elle réussit à se relever, s’asseyant tant bien que mal sur les fesses. En tout, sur la quinzaine de flacons qu’elle transportait, une ou deux potions avaient résistées, pas les plus importantes, mais en tout cas les plus difficiles à retrouver. La rouquine poussa un gémissement, n’accordant aucun regard à sa tenue tâchée par le liquide violet qui gouttait sur le sol. Toutefois, en bonne écologiste elle promena sa main sur les bouts de verres, les ramenant dans son sac d’où elle avait extrait les poisons, ne laissant qu’une tâche gluante sur le sol qu’elle ne chercha pas à éponger, se contentant de jeter un coup d’œil à la cage d’escalier qui ne lui paressait plus aussi accueillante. Sans se presser, elle finit par se lever, grimaçant sous l’effet de la douleur que lui donnaient ses muscles blessés. Elle s’avança vers la cage d’ascenseur, à coté de l’entrée, devant laquelle une jolie femme brune essayait de déchiffrer les lettres écrites sur un morceau de papier. Se figeant, Pamela poussa une exclamation de surprise et de honte mêlée, alors qu’elle rougissait, (beaucoup dirait verdissait, après ça dépend des points de vue) :


-Ah… merde.

Passant une main dans ses cheveux, gênée, elle jeta un coup d’œil à son tee-shirt humide qu’elle cacha avec son sac qui ne valait pas mieux. Espérant que la jeune femme ne se moquerait pas d’elle à cause de sa chute.
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MessageSujet: Re: De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]   De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy] EmptyMer 23 Sep 2009, 19:14

Spoiler:

Balsa était plongée dans ses réflexions existentielles – mais comment rejoindre son appartement, bon sang ? – lorsqu'elle entendit des pas précipités dans l'escalier. Elle eut à peine le temps de tourner la tête vers la volée de marche que quelque chose de vert et orange exécutait un vol plané sous ses yeux ébahis, tombant au sol avec force fracas de verre brisé.
La guerrière mit quelques secondes à réagir : elle n'avait pas l'habitude de voir des gens avec une carnation si étrange, et des feuilles dans les cheveux. Aussi avait-elle cru d'abord à un esprit de la nature ou un yokaï quelconque; mais il était impossible d'en croiser ici, n'est-ce pas ? Et puis, l'étrangère était bien trop dévêtue pour être un habitant de l'outre-monde. Les yokaï avaient des carapaces définitivement plus impressionnantes et certainement plus décentes. Non, il n'y avait qu'une autochtone pour s'habiller comme ça.

La brune hésitait à aller aider l'inconnue, qui lui semblait en grand tracas. De longs cheveux rouges, à peu près son âge, et cette peau verte... Encore une punkette, songea Balsa. Un peu comme Harley Quinn, au fond, sauf qu'Harley lui avait une impression un peu moins extra-terrestre.
Sans un mot, la guerrière la regarda regrouper les bouts de verre, s'étonnant de leur quantité. Quant à cette odeur... C'était là la raison de son comportement étrangement peu altruiste. Balsa n'était pas une experte en poisons, mais son passé de garde du corps lui avait appris à en reconnaître certains. Et sa mémoire était formelle : ces bouteilles avaient été pleines de liquides délétères. Cela la plongea dans une grande agitation : que faire ? Si un meurtre se préparait, elle n'était pas concernée, mais... Mais bon, ça se passait dans son immeuble, alors... Alors elle se sentait quand même un tout petit peu concernée.
Quoi qu'il en était, la règle de prudence était de mise. Elle devait jouer l'innocente, voire l'immigrante débile – il semblerait qu'elle soit particulièrement forte à ce jeu-là – et rester sur ses gardes. Elle n'avait aucune légitimité, dans ce monde, pour arrêter les assassins.

Balsa croisa le regard de la jeune femme et adopta la tactique déjà éprouvée du « Regarde, je ne parle pas un mot de ta langue, mais je suis super sympa ». Elle lui sourit et s'avança.


« Bonjour » dit-elle de sa voix douce, avec son accent à couper à la scie sauteuse. « Il semble vous ayez problème ? » La question avait été posée gentiment, alors que Balsa sortait la trousse de premier secours qu'elle avait toujours en entraînement.
« Vous avez besoin de soin. Vous pas bouger. »
Et ce disant, elle se préparait à appliquer une compresse d'eau oxygénée sur la joue de la jeune femme, en essayant d'avoir l'air parfaitement naturel – comme si tout, dans cette situation, était normal.
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MessageSujet: Re: De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]   De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy] EmptyDim 11 Oct 2009, 12:15

Spoiler:

La jeune plante détailla la jeune femme qui la regardait bizarrement. La jeune brune avait au bras une espèce de grand bâton, et la rouquine se serait demandé si elle n'était pas la femme de ménage si elle n'avait pas remarqué le bout pointu de ce dernier. Un arme donc. La verte haussa un sourcil, détaillant la scène pour le moins étonnante avec intérêt. Puis son étrange regard émeraude se posa sur le sac que l'asiatique gardait posé sur sa hanche. Un sac de sport ? Essayant de se forger un sourire pour le moins rassurant, Paméla serra plus fort ses bouteilles de poison dans ses mains. Après tout, si la jeune femme décidait de l'attaquer avec son machin pointu, elle n'aurait aucune chance de s'en sortir. Elle, elle maniait les poisons, les adorant, les vénérant, mais jamais elle n'avait touché à une lance ou un autre truc de ce genre. Un bâton de temps en temps à la rigueur, souvent pour échapper à Batman, son corps qu'elle utilisait comme une arme vivante assez régulièrement, mais elle n'avait jamais vu de bâton tueur à l'oeuvre.

Pourtant la réaction de la jeune femme l'intrigua, au lieu de tenter une quelconque manoeuvre pour la zigouiller avec son, ce que à quoi Paméla se serait attendue, elle sortie de sa trousse de secours un coton et de l'eau oxygénée. Prenant la parole d'une voix étrangère sont l'accent ne rappelait rien à la rousse, la jolie brune appliqua le coton sur la joue de la plante qui renifla légèrement le coton au passage pour guetter la moindre trace de poison dans ce remède. Lui répondant en essayant de se montrer calme et toute disposée à ne pas crier, pour peu que l'autre ne l'embroche pas avec sa lance, la rouquine continua à sourire :


-Salut... Vous êtes médecin ?

La question n'était absolument pas méchante, la voix de la rouquine dénuée d'ironie. Elle n'aimait pas les médecins, ces hommes en blouses blanches lui rappelaient trop ceux de l'hôpital psychiatrique où elle avait séjourné pendant un sacré bout de temps. Pourtant, la brune qui lui faisait face n'avait rien d'un médecin en dehors de la trousse de premier secours qu'elle avait dans son sac. Malgré tout cela elle arrivait à être mal à l'aise, sans doute à cause de son cure-dents...
Posant son regard émeraude sur sa voisine, elle recul d'un pas, grimaçant légèrement à cause de la légère piqûre que lui procura la solution pharmaceutique:


-Je m'appelle Poi... Paméla Isley. Et toi ?

Prenant soin de regarder les sorties alentours, elle trouva qu'elle n'en avait qu'une, et que le machin pointu se trouvait entre elle et la porte au cas où la brune essayerait de la zigouiller avant de monter aux étages et de massacrer les occupants.
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MessageSujet: Re: De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]   De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy] EmptyDim 25 Oct 2009, 19:17

Rester calme et naturelle en toute situation, c'était certainement une des grandes qualités de Balsa. Une femme tout bonnement bizarre vous tombe dessus, équipée d'assez de substances délétères pour abattre toute l'armée impériale à l'heure du repas ? Soyez sympa, aidez-la à panser ses blessures !
« Tu joues un jeu dangereux, ma vieille », songea la guerrière en sortant une compresse et une dosette d'eaux oxygénée. Elle appliqua l'un et l'autre sur la joue de Pam avec une dextérité et une absence totale de douceur maternelle, une sorte de brusquerie qui disait « tu en verras d'autres, t'inquiète ». Bon, le but premier de la manœuvre n'était pas de soigner la rouquine, mais bien de ne pas la laisser empoisonner tout l'immeuble. Hum, le geste était peut-être un poil impulsif.

Cette femme sentait la terre. C'était étrange, tout de même. Décidément ce coin était plein de surprise. Elle ne regrettait pas trop de s'être arrêtée ici, malgré le vent et la pollution : les habitants étaient très distrayants, malgré la fatigue qu'ils lui provoquaient parfois.
Mais Harley avait pour l'instant la Palme de la Voisine Ultrabizarre; et Pam ne pouvait certainement pas la détrôner. Le maquillage n'y était pas, d'abord; et les cheveux avaient l'air « à peu près » naturels. De manière générale, Pam donnait à Balsa l'idée d'un petit écureuil blessé, effrayé et qui ne voulait surtout pas lâcher son stock de noisettes explosives.
L'idée que la guerrière puisse paraître intimidante, avec son arme et son air bourru ne lui avait même pas traversé l'esprit. Comment les gens de ce monde pouvaient-ils s'effrayer d'une pauvre lame au bout d'un bout de bois, quand leurs propres armes étaient dix fois plus efficaces et terribles ?
Elle sourit donc à Pam, un sourire franc et presque réconfortant.


« Oh, non, je ne suis pas médecin. Je suis Balsa. » L'asiatique parlait avec difficulté. La fatigue éloignait les mots de sa bouche qui s'habituait si peu à cette langue étrange.
« Enchantée, Pam-san. J'espère que blessure ne saigner pas trop. »

Il y eu un léger silence, où la lancière ne sut plus comment formuler ses phrases. Elle ne voulait pas laisser la dénommée Isley partir ainsi, mais elle n'était pas non plus renommée pour ses talents à faire la conversation.
Elle remarqua alors un détail étrange; outre la très légère tenue de la rousse, celle-ci avait des feuilles encore vives dans les cheveux... Ce n'était pas une coiffe adaptée aux moeurs du pays; la guerrière ne l'ignorait pas. Encore une bizarrerie ? Elle décida de se renseigner.


« Tiens ? Aimez-vous les fleurs ? Vous avez une branche dans les cheveux. »
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MessageSujet: Re: De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]   De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy] EmptyMer 28 Oct 2009, 13:45

Paméla sourit faiblement en essayant de se retenir d'enlever la compresse, le produit la piquant légèrement au niveau de la blessure. Pourtant elle n'en fit rien, s'essayant à ne pas froisser son infirmière du moment qui paraissait légèrement trop calme. Enfin, le point positif dans cette histoire, c'était qu'au moins tant qu'elle ne s'énervait pas il y avait peu de chance pour qu'elle décide de lui passer son arme au travers du corps. Faisant attention à ne pas brusquer l'asiatique, Paméla s'appliquait ne pas faire de geste brusque, même si, d'après ses estimations, il était plus facile d'échapper à un bâton muni d'un bout de ferraille tranchant au bout qu'à un pistolet. Néanmoins, elle n'était pas tout à fait tranquille donc elle répondit gaiement à la jeune fille asiatique :

- Enchantée Balsa... mais moi c'est Paméla, non Pam-san...

Non qu'elle prenne son interlocutrice pour une idiote, au contraire cette dernière paraissait très intelligente malgré son accent et son manque de connaissance. De toute façon, on ne prenait pas pour une demeurée une personne avec un machin dans les mains semblant capable de vous embrocher. Et puis, pour la jeune femme qui ne connaissait rien des coutumes asiatiques, -san ne voulait strictement rien dire, et elle prenait cette terminaison « honorifique » pour une erreur de langage de son infirmière provisoire qui ne paraissait pas parler vraiment bien le français.

Paméla sentie que l'on détaillait ses cheveux lorsqu'elle vit que le regard de l'asiatique se perdait dans ses boucles rousses. Elle posa également sa main dans sa chevelure quand elle entendit la question de la brune, apposant ses doigts légèrement verts sur une branche de rosier que des épines avaient accrochées dans son épaisse masse de boucles rousses. Délaçant tranquillement la branche elle la garda dans sa main, la détaillant en déclarant amoureusement à son petit végétaux qu'une personne normale aurait rejetée en hurlant de rage contre la pauvre plante :


- Oh, elle n'a pas voulut quitter sa maman... C'est une branche de rosier, l'un de mes plus beaux spécimens !, et elle ajouta pour elle même, ayant presque oublié la présence de l'asiatique, Si tous les humains étaient aussi agréables que des plantes, le monde ne s'en porterait que mieux...

Elle s'arrêta un moment avant de se tourner vers la jeune femme qui la regardait, elle et sa branche sans intérêt pour une personne normale que l'écologiste tenait dans ses mains mises en coupes pour ne pas casser les épines. En souriant elle lui reprit la parole :

- Et vous, vous aimez les fleurs ?
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MessageSujet: Re: De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy]   De l'impossibilité de rentrer chez soi [PV Poison Ivy] EmptyVen 30 Oct 2009, 22:30

[HJ : L'action est censée se passer aux USA, les personnages s'expriment donc en Anglais ;)]

« Désolée, Paméla-san. Je ne parle pas bien Anglais. » Répondit Balsa en souriant de plus belle. Sourire, toujours sourire... C'en était presque fatiguant. Ses muscles faciaux n'y étaient pas habitués et la tiraient presque sous ces mimiques perpétuelles. Sourire pour tout ou sourire pour un rien – c'était, au fond, aussi hypocrite que les courbettes de sa patrie. Les gens ne pouvaient-ils pas être plus simples dans leurs conventions sociales ? Non ! Il fallait qu'ils se compliquent la vie de règles compliquées dont ils pouvaient se plaindre ensuite. La politesse... Quelle idiotie !

Mais l'asiatique ne pourrait pas changer le monde ce soir-là, bien qu'elle puisse commencer à s'habituer à appeler son interlocutrice par son nom complet. Elle avait cru remarquer que les gens ici aimaient bien réduire leur nom dans les cadres informels; mais peut-être s'était-elle trompée ? En tout cas, il n'était pas né celui qui la nommerait autre chose que « Balsa ». Au moins, « Paméla » était plus simple à prononcer qu'« Harley » ou « Edward »...
Enfin, le malentendu était compréhensible, Balsa ne réalisant pas encore que les terminaisons honorifiques de sa langue ne supportaient que très mal la traduction.

La réaction de Pam, avec sa branche de rose, sortit l'asiatique de ses considérations. D'accord, elle était véritablement tombée sur une espèce de folle furieuse; qui plus est une folle furieuse des végétaux. Le spécimen était certainement dangereux : les épines dans les yeux, ça pique. Et la rousse semblait véritablement aimer cette fleur, comme on aime un enfant ou une œuvre d'art. Balsa ne nourrissait ce genre de sentiments pour personne, bien qu'elle s'était tendrement occupée de Chagum, le jeune Prince impérial dont on lui avait confié la sûreté. Cela allait faire bientôt un an... Comme le temps passait vite!
Elle se demanda un instant comment allait l'héritier du trône d'Ougi et songea qu'il devait très bien s'en sortir. Ce pays lui manquait, au fond... L'heure n'était pourtant pas aux jérémiades; elle avait une tarée du jardinage à gérer. Enfin, peut-être ses faibles connaissances linguistiques étaient-elles la cause d'une mauvaise compréhension ?

D'un autre côté, Balsa ne pouvait qu'être d'accord avec la rousse : si les gens de ce monde étaient aussi silencieux et agréables à regarder que des fleurs, sa propre personne ne s'en sentirait que mieux.
Avoir la main verte était l'apanage des maitresses de famille équilibrées; ce qui ne semblait pas du tout être la catégorie dans laquelle caser Paméla ou elle-même.


« Vous êtes dans le vrai. » Répondit la guerrière. « Les plantes sont plus faciles à aimer et à vivre que l'humain. Mais il est dur de parler avec les plantes, non ? »

Ce n'était pas dit sur le ton de l'humour, plutôt sur celui d'une curiosité naturelle. Peut-être Paméla était une sorte de shaman locale; dans ce cas, Balsa avait tout intérêt à ne pas la froisser.
Quoi qu'il en soit, le sujet semblait détendre la jeune femme, et bien que la brune n'oubliait pas l'odeur de poison qui flottait autour d'elle, ceci la rassura quelque peu.


« Le fleurs ? Oh, oui, j'aime le fleur beaucoup. Mais celles d'ici ne sont pas comme là d'où je venais. Enfin, je ne veux pas déranger vous. Si vous n'avez plus mal à la visage, avez-vous peut-être quelque chose à faire dehors ? »

Au fond, tout ou partie du stock de poison était détruit. Elle pouvait se permettre de la laisser filer, non ?
Tout en gardant quand même un œil sur cette fille étrange... Et en trouvant comment rejoindre son appartement.
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