109, rue du Septième Art
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 All Souls' Night (Severus & Olaf)

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MessageSujet: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyDim 06 Déc 2009, 22:02

Citation :
Il va bientôt être 21h30. Dans la salle de réunion, alors que les dames sont arrivées depuis près d'une demi-heure, ces messieurs viennent enfin de les rejoindre. Les conversations commencent, compliments, moqueries, échanges de propos glacés et de champagne tiède. Il semble que tous les locataires qui ont répondu présent à l'invitation soient déjà arrivés.
Tous ? Non. Deux irréductibles retardataires, le Pr Severus Snape et le Comte Olaf, doivent encore rallier la fête. Malheureusement ils ont eu la mauvaise idée de prendre l'ascenseur, peut-être par paresse ou par désir d'arriver plus vite au rez-de-chaussée. Pourquoi malheureusement ? Parce que très exactement au milieu du parcours entre le premier étage et le rez-de-chaussée, le système électrique servant à mouvoir la cabine flanche, immobilisant les deux hommes pour une durée indéterminée. Les voici enfermés, sans moyen de prévenir l'extérieur, dans un espace de 4m² maximum, à quelques mètres seulement de la fête où il leur semble que personne ne s'est aperçu de leur absence. Pour l'heure, la lumière et la climatisation fonctionnent encore, mais pour combien de temps ? Et surtout : comment vont-ils bien pouvoir se sortir de là ?
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyDim 06 Déc 2009, 22:18

Spoiler:

    Les soirées moldues, Severus n’y tenait pas vraiment. Pas plus qu’il ne tenait, d’ailleurs, aux soirées dans le monde magique… que ce soient celles qu’organisait Slughorn ou celles, obligatoires, demandées par le calendrier de Poudlard – Noël, Nouvel An, Pâques, etc. – Snape y était toujours allé avec des pieds de plomb. Quand il était élève, c’était Lily qui le poussait à y aller, par sa beauté, par sa manière de presque le supplier de l’accompagner pour que cet imbécile de Potter ne vienne pas l’embêter… et puis pour finir, Lily avait cédé aux avances du binoclard et Sev avait continué à aller à ces soirées, mais en restant toujours avec les autres élèves de Serpentard. Il s’entendait très bien avec Jonas Parkinson et Regulus Black à l’époque. Lucius avait quitté Poudlard depuis quelques années et le Prince de Sang-Mêlé avait dû se forcer à avoir une vie sociale.

    Bref, tout ça pour dire que Snape n’aimait pas ces soirées, ça lui rappelait des souvenirs qu’il aurait aimé pouvoir oublier – comme le soir maudit où Potter a embrassé Lily Evans devant une foule d’élèves qui hurlaient de joie pendant que le cœur de Sev éclatait en mille morceaux et que sa haine pour le Gryffondor redoublait d’intensité. Le clébard de service avait alors ajouté son grain de sel et Snape avait dû serrer les dents pour ne pas craquer. C’est cet épisode qui l’avait décidé à rencontrer le Seigneur des Ténèbres dont Lucius lui avait déjà tant parlé. Le désir de vengeance avait pris le dessus sur la raison et le Serpentard ne voulait plus rien d’autre qu’écraser Potter – Lily méritait mieux que lui ! – et Black – il ne méritait même pas d’exister, ce furoncle purulent !– comme des bouses de dragon infâmes.

    La date de ce jour-là avait été entourée en rouge sur le calendrier de la cuisine. Jordan avait l’intention d’aller à cette soirée et Severus avait l’intention de profiter de cette soirée pour voir ce qui était envisageable avec cette femme. Car la situation le perturbait. Il n’aimait pas rester dans l’expectative, il avait besoin de savoir et c’est dans les soirées "mondaines" que les gens se rapprochent le plus. Du moins, c’est ce que pensait le sorcier. Il n’y avait pas trente-six manières de trouver un moment où il pourrait discuter avec sa colocataire sans avoir envie de lui sauter dessus littéralement. Parce que c’était bien ce qu’il avait envie de faire chaque fois qu’il la voyait. Oh, bien sûr, les barrières mentales que Severus s’infligeait l’empêchaient de faire cela, mais au moins en public, il n’aurait pas à se forcer à ce point-là. La seule présence d’autres personnes allait l’aider à se maintenir.

    En attendant, la journée avait passé entre doute et hésitation. Snape n’était pas tout à fait certain de devoir aller à cette soirée. De plus, il ne savait pas non plus si l’idée de parler ce soir à Cavanaugh était aussi lumineuse qu’il l’avait cru au départ.
    À son bureau, l’homme avait griffonné des déroulements possibles de la soirée, comme pour établir une stratégie qui, dès lors, réussirait à coup sûr, car il aurait tout prévu. D’abord, il ferait un effort vestimentaire et se laverait les cheveux. L’effort ne passerait pas inaperçu, il en était certain, c’était le genre de trucs auxquels les femmes sont toujours attentives. Ensuite, il apporterait une bouteille de porto rouge suffisamment chère pour être remarquée et quelques bricoles apéritives.
    À la suite de cela, quand il verrait Jordan, il irait vers elle, la saluerait poliment mais cordialement, puis engagerait la conversation sur elle, sur lui, sur eux. Ce n’était peut-être pas hyper délicat, mais avec elle, il sentait qu’il valait mieux aller droit au but. Servait-il à grand-chose de vouloir plus ? Avait-il le droit d’espérer autre chose que du sexe sans sentiments avec elle ? Ensuite, de deux choses l’une : soit Severus aurait droit à une réponse claire et positive, soit il aurait droit à une réponse claire et négative. Et il devrait faire avec.

    Ces grandes questions influencèrent beaucoup l’humeur du Maître des Potions et il passa beaucoup de temps à pinailler sur des détails avec ses étudiants, se montrant aussi infect que possible avec ceux qui ne le laissaient pas se préparer psychologiquement à son grand projet du jour.
    C’est ainsi que se passa la journée, longue et monotone, dans l’attente de plus en plus impatiente du moment où Sev pourrait enfin parler à Jordan, lui dire ce qu’il avait à dire, lui demander ce qu’il avait à lui demander et, peut-être, lui faire ce qu’il voulait lui faire. Tant de projets qui lui trottaient en tête depuis quelque temps et qu’il avait gardés pour lui, secrètement et farouchement, sans jamais rien laisser paraître, même pour sa colocataire.

    Vers dix-sept heures, quand il revint au 109 rue du Septième Art, Snape n’alla pas directement au premier étage. Il ne voulait pas gâcher ses projets en tombant, par hasard, sur leur inspiratrice. Il tenait à ne pas la voir sortir de la salle de bains, ça aurait anéanti tous ses désirs de bien faire pour laisser la place à un seul et unique désir, celui de s’amuser un peu avec elle.
    Bref, le Maître des Potions se rendit au sous-sol, dans la cave où il avait aménagé son laboratoire. Depuis quelques mois que le sexe avec sa colocataire lui faisait un bien fou, Severus avait commencé à manigancer quelques méthodes pour réussir ses projets. Si la moldue ne désirait rien de plus que du sexe, dans un premier temps ça ne dérangerait pas l’homme. Mais si elle ne voulait jamais rien de plus, alors il faudrait qu’il sache pourquoi. C’est pour cela qu’il préparait du Veritasérum. Et si les raisons n’étaient pas valables à ses yeux, Severus avait prévu de profiter du sérum de vérité pour connaître tous les fantasmes de sa belle. Ainsi, il pourrait l’aider à les réaliser et, par là, se rendre indispensable. Et si tout cela ne marchait pas, alors, il y avait la potion d’Amortentia. Mais ça, c’était vraiment en dernier recours. Sev détestait ces philtres-là. Lui, il aimait surtout les poisons. Alors, un philtre d’amour, très peu pour lui.

    Il était 20h30 quand Snape remonta à l’appartement 101. Il ne croisa pas Jordan et fut soulagé de ne pas avoir envie de la décoiffer avant de partir à cette soirée. Alors, il alla se laver, corps et cheveux, convenablement et sans trainer. Severus détestait être en retard et tenait à rester ponctuel en toutes circonstances. Pour l’occasion, après s’être séché minutieusement à coups de baguette magique, Snape choisit de revêtir des habits sobres et classiques. Chaussettes et souliers noirs, caleçon et pantalon noirs, chemise blanche et veste noire. Sa montre. Du déodorant moldu qui sentait plutôt bon (Brut original de Fabergé). La baguette glissée dans une poche de son pantalon. Et bien sûr, petite touche de couleur, il mit même une cravate noire et verte. Après s’être brossé les cheveux pour que tout soit impeccable, Severus se regarda dans la glace. Il avait l’impression d’être un jeune homme prêt à faire une demande en mariage. Tout ça pour avoir une raison de se lever le matin. Tout ça pour s’assurer une relation plus stable que tout ce qu’il avait connu jusque là. Tout ça pour ne pas revivre ce qu’il avait vécu – et raté – avec Lily. Le sorcier ne se faisait pas d’illusions, jamais il n’oublierait le grand amour de sa vie, mais Jordan méritait tout de même plus que quelques nuits de sexe de temps en temps. Et lui aussi méritait plus que cela. Avec une vie entière sacrifiée pour le bien du monde magique, un bonheur sans cesse évité pour aider un gamin détesté et détestable, une confiance coupée nette par respect pour l’amitié honorable d’un vieillard… Tant de sacrifices personnels pour en arriver à une vie insensée, ça ne pouvait pas rester ainsi.

    À vingt-et-une heures tapantes, une bouteille de porto et une boîte d’amuse-gueules à la main, le sorcier attendait l’ascenseur pour se rendre au rez-de-chaussée. Il n’y avait qu’un étage de différence, mais l’homme ne voulait pas froisser sa tenue ni risquer une transpiration évitable. Tout devait être parfait s’il voulait avoir une réponse claire.
    Et quand il entra dans l’ascenseur, Severus eut l’impression agréable que ce soir tout se passerait bien, tout irait comme sur des roulettes et, enfin, il aurait l’occasion d’envisager un peu de lumière dans sa vie.

    Et, juste avant que les portes ne se referment, cette impression s’envola, disparaissant comme par magie à l’entrée impromptue d’un personnage dans la cabine. En effet, le paillasson se glissa dans la machine juste avant que ne se referment les portes coulissantes, promettant par sa seule présence un voyage abject jusqu’à l’endroit où avait lieu la soirée.
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptySam 12 Déc 2009, 04:10

Les rues avaient changées depuis qu’il était sorti du cinéma. Elles tanguaient allègrement sous ses jambes flageolantes, ces coquines ! Il n’avait d’ailleurs pas manqué de le leur faire remarquer, aussi bien verbalement que par… vomissement.
Le comte Olaf s’effondra soudain sous son poids pour se retrouva sur ses fesses, sur un bord de trottoir particulièrement cradingue. Qu’est ce qui sifflait donc dans sa tête ? Ou plutôt, qu’avait-il sifflé pour que sa tête lui joue de tels tours.
Il entreprit de se confier au morceau de trottoir sale.
Olaf assura tout d’abord qu’au cinéma il était totalement sobre, enfin… il se comprenait, sa sobriété correspondait au niveau le plus bas de sa saoulerie, bref.

Un peu avant la fin du film, qui soit dit en passant n’était qu’un navet intégral, le comte regagna la sortie dans le noir en prenant bien soin de ralentir le pas lorsqu’il passa devant l’écran où un dénouement niais et mielleux se jouait de la manière la plus exécrable possible.
Aussi, dans le désir de vouloir rehausser la qualité de ce spectacle, le comte Olaf se mit brusquement à hurler et s’agitant dans tous les sens, faisant sursauter les spectateurs consternés.
Ses bras ondulaient de haut en bas afin de cacher l’écran le plus possible.
Après quelques minutes, Olaf se figea, joignit ses pieds et s’inclina bien bas, attendant ses applaudissements.
Mais à la place, pour son plus grand déshonneur, il n’entendit rien qui s’en rapprochait, à part peut-être le bruit que fait un gobelet de boisson froissé avant d’être jeté dans votre direction.

Aouch ! Esquivé !
Le Coca vint se répandre lamentablement sur la toile derrière lui alors que le comte s’était déjà précipité en direction de la sortie.
Avant de déboucher sur l’extérieur, il leur cria, à ce public nauséabond et sans goût, qu’ils devraient le remercier pour ce sauvetage in extremis d’une fin trop banale et qui ne vaut pas la peine d’être vue.
Olaf leur adressa encore a doigt et déguerpit.

Déboulant dans la rue, passant devant les terrasses, il aperçut sur une table fraîchement désertée, un fond de bière oublié.
Sa représentation lui avait laissé la bouche sèche, aussi c’est avec grande satisfaction qu’il jeta le liquide amer au fond de son gosier. (sans aucune autre forme de procès)

Le comte interrompit là son récit au trottoir. Il devait y avoir plus que de la bière dans ce fond.
Ca, quand on boit tout ce qui traîne.
Il baissa la tête, comme si le morceau de rue auquel il s’était confié lui faisait la moral à présent.
Le 109 était encore loin en plus… il n’aura jamais le courage de se lever, de faire un pas puis un autre pour marcher, il ne l’envisageait vraiment pas.

Olaf était déjà prêt à se coucher le long de la rue pour attendre que ça passe quand, en renversant sa tête en arrière, il aperçoit un vélo cadenassé à un arbre fin.
Son premier réflexe était de trouver une scie dans sa poche, mais en se rappelant qu’il n’avait pas l’habitude de déambuler avec ce genre d’objet, il préféra fouiller dans les vieilles poches de sa vieille veste rayée pour y trouver une épingle, outils classique que l’on peut retrouver sur un scélérat.
En un clin d’œil, le cadenas céda, libérant le vélo qu’il enfourcha aussitôt en direction de son immeuble.
Remettant l’objet dans sa poche, son long doigt effleura un morceau de carton qu’il sortit pour y retrouver son écriture qui lui rappelait le déroulement d’une fête au 109, à 21h30.
Se fiant à son sens inégalé de l’astronomie, le comte lut 23h57 dans les étoiles, alors que l’horloge de l’église indiquait près de trois heures de moins.
Cette soirée devait se finir maintenant, mais il comptait bien s’y pointer pour mettre sa main dans une corbeille propre d’amuse gueule.

Ce projet le fit rêver.
Ses pieds accélérèrent la cadence, l’amenant devant l’immeuble, qu’il pénétra avec le vélo.
Olaf l’abandonna devant la porte de l’ascenseur du rez-de-chaussée avant de se précipiter dans son appartement pour y remplir ses poches de petits morceaux d’oignon au préalablement coupés.
Ce n’est pas qu’il désirait puer, au contraire, il voulait plutôt masquer son odeur, qui était bien pire que l’oignon.
D’autre part, il adorait dissimuler ces petits morceaux dans les coupoles et se vautrait dans le rire lorsqu’un invité tombait dessus.
C’est ainsi, ses deux poings remplis de « copeaux » d’oignon, qu’Olaf s’engouffra dans le couloir où il enfonça sa première main pour libérer dans sa poche la première cargaison.
Soudain, le bruit des portes de l’ascenseur qui s’ouvre sur son étage. Il y serait !

Et, juste avant que les portes ne se referment, le comte s’était jeté dans la cabine, toujours une poignée d’oignons en main.
Il avait dû bousculer une masse sombre pour rentrer et il trébuchait à présent pour se retrouver le nez collé au fond de la cabine.
Une fois sa tête secouée dans tout les sens, Olaf se retourna, les yeux rivés sur son poing qui s’apprêtait à s’enfoncer dans sa seconde poche quand son regard se posa sur la partie inférieure du corps du personnage qui venait, lui aussi, de prendre tout juste cet ascenseur.
Un ensemble noir comme celui là, le comte n’en avait vu qu’un.
Son visage se leva subitement pour découvrir la tête de poulpe, planté devant lui, comme un épouvantail.
Plus surpris qu’effrayé, le comte Olaf sursauta et laissa échapper en l’air tous les morceaux d’oignon qu’il tenait en main.
Comme une pluie de confettis, les copeaux se répandirent dans l’entièreté de la cabine, tout de même plus du côté de l’ectoplasme en noir qu’il n’aurait presque pas reconnu à cause de son apparence qui semblait mieux soignée que la dernière fois qu’il l’avait aperçu.
Le scélérat ricana en songeant qu’il n’était pas dur de faire mieux, après tout.

Le regard hautement méprisant que lui portait le bonhomme lui rappelait sa condition de paillasson. Lors de leur dernière rencontre, il se souvenait juste qu’il était par terre, bourré probablement, alors que ce type semblait lui parler, mais le brouillard l’avait enveloppé.


- « Dites donc, vous avez enfin découvert que le rayon shampooing existait dans votre magasin ! Mais vous êtes complètement prêt pour le mariage on dirait.
Vive le marié !


Joignant le geste à la parole, le comte Olaf ramassa quelques morceaux d’oignon qu’il projeta en l’air en direction des cheveux de l’homme, en guise de confettis festifs.
Et, ouvrant les bras, l’œil mauvais, il déclama :


- « Vive le marié, en blanc le matin. En-foncé le soir ! »


Ricanement diabolique.
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptySam 12 Déc 2009, 15:47

    La soirée aurait pu être merveilleuse. Ou plutôt, non, elle aurait û être extrêmement intéressante. Il y aurait eu un tas de possibilités en tous genres et même Severus aurait pu y trouver son compte. Et finalement, voilà qu’il trouvait un Comte. Un pseudo-comte sorti tout droit de l’utérus d’une goule… ou pire.
    Avec cette puanteur sur pattes dans l’ascenseur, le Maître des Potions ne put que se trouver consterné. Était-il donc vraiment maudit ? Mais qu’avait-il fait à Salazar pour avoir à supporter cette raclure ? Snape serrait les dents. Pas question de réagir de manière abusive, le trajet en ascenseur ne prenait qu’une ou deux minutes maximum, ce n’était pas la peine de s’énerver…

    Seulement voilà, la malédiction étant ce qu’elle était, voici la boite métallique se déplaçant de bas en haut et de haut en bas qui s’arrêtait, visiblement bloquée entre le premier étage et le rez-de-chaussée tandis que le paillasson, ne mesurant apparemment pas la gravité de la situation jetait sur le sorcier des…

    Morceaux d’oignon ? Mais, bon sang, ce type était une loque complètement dégoûtante ! Sans parler de ses propos complètement désastreux…
    Snape n’avait pas répliqué à ce que le paillasson avait dit au sujet de ses cheveux, désormais recouverts de copeaux délicatement parfumés, mais se faire appeler "le marié" alors qu’il avait juste songé à essayer de parler à Jordan, c’en était trop. La potion débordait du chaudron et les bonnes résolutions du Prince de Sang-Mêlé s’évanouirent comme elles étaient venues : rapidement et sans encombre.

    Secouant la tête pour chasser de sa chevelure les éclats de bulbe projetés par les griffes du troll puant, Severus Snape se dressa de toute sa hauteur devant Olaf. La tempe du sorcier s’était mise à battre, ses dents avaient grincé et il était désormais capable de tout.


    "La casserole crasseuse qui se moque du chaudron… On aura tout vu. Sache, vieille goule, que tu ne peux rien contre moi. Et tes paroles insensées ne m’atteignent pas. Jamais rien de ce que tu peux dire n’aura la moindre importance. Tu n’es rien qu’un sale petit torchon sur lequel on s’essuie les pieds quand on a marché dans de la merde."

    Crispé, le sorcier parlait dans ses dents, tandis que sa main droite brûlait d’envie de s’emparer de la baguette magique cachée dans la manche pour faire taire ce sale type une bonne fois pour toute. L’Avada Kedavra faisait penser aux crises cardiaques pour les moldus, avec juste cette peur qui se lisait sur le visage du mort. Et voir cette face de rat crever, ce serait sans doute excellent pour le moral et la santé mentale de tout l’immeuble !

    "Tu vas ramasser et avaler tous les morceaux d’oignon que tu viens de foutre partout dans cette cabine, ou je ne réponds plus de rien."

    Les minutes s’écoulaient et il semblait à Sev que l’ascenseur était arrêté depuis des heures déjà. C’était ça, la loi de la relativité. Snape en avait entendu parler et c’était notamment pour ça qu’il s’amusait toujours à malmener les élèves de Gryffondor : ça l’amusait, donc, l’heure de cours passait plus vite. CQFD.
    Mais une cabine d’ascenseur n’était pas une salle de cours. Et, même s’il mourrait d’envie de métamorphoser cet imbécile en le dotant d’oreilles jusque par terre, ou de croûtes en tous genres, purulentes de préférence… ou même, mieux encore, il pouvait le suspendre dans les airs, ou le couvrir de plaies béantes et sanglantes, le paralyser, le réduire au silence ou même le faire souffrir, simplement. Il suffisait de quelques sortilèges bien placés pour faire tout cela. Et Severus était doué pour les sortilèges et les maléfices. Il en avait lui-même inventés quelques-uns en son temps. Alors, que l’autre se tienne tranquille et tout se passerait bien, mais si ça devait dégénérer, Snape avait son arme sur lui et pas question de rester sans réaction.
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyLun 21 Déc 2009, 01:29

Roh ! Des petits morceaux d’oignons en dessous des ongles, ça c’est très désagréable.
Il fallait donc l’enlever en insérant une longue griffe entre la peau crasseuse et l’ongle jaune pour éjecter ces saletés. Comprenez, le comte à sa propre propreté dans sa saleté…
Alors, dans un premier temps, il ne vit pas le visage outré de son compagnon de cellule, recevant, au passage, sur ses chaussures, les extraits de bulbe.
Mais par la suite, il était devenu inévitable de ne plus remarquer le regard meurtrier de l’homme oignonné qui secouait à présent nerveusement sa tignasse d’où giclaient des pelures, des carrés et surtout les odeurs fétides, lui donnant, songea Olaf, une certaine contenance, un certain charme.


Pour la première fois, il vit apparaître sur le visage de l’homme un peu de couleur qui témoignait de son sentiment de rage, vraisemblablement, on aurait dit une casserole sur le feu. Le comte crut presque entendre grésiller un morceau d’oignon sur le visage tellement il semblait bouillonnant.

Soudain, le personnage s’était planté devant lui, le torse bombé au maximum ce qui paraissait plutôt comique puisque de formes, il n’y en avait pas.
Ce dernier, les dents serrées, s’indignait enfin de ses élucubrations, allant même jusqu’à la comparaison avec une vieille goule et… un torchon ?
Jamais personne n’avait fait le rapprochement… à moins bien sûr que « paillasson » ça marche aussi.



- Hahaha ! Le coup du « ramasser et avaler » ça sonne bien, j’aime !
Par contre, je suis navré mais votre menace est loin d’être crédible, mon vieux. Veillez à insister sur la gestuelle de votre corps, c’est important !
Ce que l’on veut exprimer est plus compréhensible par les gestes et les mimiques que par la simple voix, laissez-moi vous montrer… Hum hum…


Le comte Olaf se retourna, agita ses membres dans tout les sens, comme un possédé et laissa échapper quelques sons inquiétants de sa bouche, sans doute pour réguler sa voix.
Il se retourna brusquement, souffla très fort comme un dragon soufflerait du feu.



- Ces oignons ne gênent personne… !

Et il désigne du doigt plusieurs morceaux répartis dans la pièce, de manière exagérée.

- … au contraire, ils ne donnent qu’une ambiance agréable et aromatisée, pas vrai ?
Oh ! J’espère que vous n’aviez rien de prévu ce soir, car il semblerait que nous soyons coincés là comme des rats, et les effluves ne vont pas tarder à pénétrer ce chiffon que vous portez…



Olaf désigna ses vêtements, puis ses cheveux et fit une drôle de vague avec ses bras que lui seul était en mesure de comprendre.
Il ramassa deux dés d’oignons et en tendit un à l’individu.
Le sien fut jeté en l’air et gobé au passage par une bouche béante.


- Tenez, en attendant que ça s’arrange, c’est plus efficace que la menthe je trouve, ça couvre mieux les autres odeurs désagréables, vous devriez absolument tester !
Je vous autorise à emporter le reste dans votre caravane, ça me fait plaisir.


Et en s’avançant pour approcher le dés qu’il tenait toujours dans sa main, l'impensable se produisit : le comte Olaf glissa sur une vieille pelure, patina quelques secondes avant d’être projeté violement en direction de l’occupant de l’ascenseur…
Grand cri
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyMer 23 Déc 2009, 21:00

    Le temps passait lentement dans ce maudit ascenseur. La cause en était évidente : Severus aurait pu tomber sur n’importe qui d’autre pour rester coincé ici. Mais non, le sort s’acharnait et c’était le dernier déchet de l’humanité qui lui tenait compagnie, si l’on peut dire cela comme cela, bien sûr. D’ailleurs, qui d’autre qu’un déchet se baladerait avec des morceaux d’oignons pleins les poches ? Ce n’était pas donné au premier être humain normal venu. Même les paranoïaques évitaient de porter sur eux des oignons, sachant pertinemment que l’ail était plus efficace contre les vampires.

    Non, l’utilité de ces bulbes échappait à Snape qui avait l’impression de venir d’une toute autre planète que celle du paillasson. Agacé par les projectiles lancés par les griffes de cette demi-liche, le sorcier agita sa tignasse en se répétant mentalement qu’il ne devait pas craquer. Surtout pas. Craquer maintenant et avadakedavrariser ce bipède, c’était se compromettre complètement, se localiser à coup sûr pour le Ministère et, surtout, pour cette andouille de Potter Junior qui allait débarquer à nouveau et le harceler comme par le passé. Non, il valait mieux tenter de se contenir, de garder fière allure et air hautain, dédaigner les bassesses qu’on pouvait trouver dans cette boite métallique allant de bas en haut et de haut en bas, puis garder son calme, enfin.

    Dumbledore avait une méthode bien à lui pour ce qui était de garder son calme. Il avait essayé à plusieurs reprises de l’inculquer à Severus alors même que celui-ci n’était qu’en troisième année. Il s’agissait de gérer sa respiration et de penser à quelque chose de bon, de plaisant, quelque chose qui n’était pas dans le lieu où on se trouvait actuellement. Quelque chose qui effacerait tous les mauvais souvenirs. À l’époque, Snape avait choisi de se focaliser sur la baignoire aux jets parfumés que Lucius lui avait fait découvrir. La salle de bains des préfets. Mais il était clair que cela ne serait pas suffisant pour s’évader mentalement de cet ascenseur dément.

    Pendant que l’autre gesticulait devant lui en proférant des paroles sur un ton quasiment insultant, Severus inspira longuement, en tâchant de ne pas prêter attention au parfum d’oignon qui flottait dans la pièce exiguë. Il ferma un instant les yeux, se focalisa sur la salle de bains des préfets, puis rouvrit les paupières en se concentrant très fortement pour que les parfums mentaux de la mousse, du savon, des huiles essentielles et des sels de bain finissent par remplacer les effluves d’oignon. Cela lui prit un petit moment, évidemment : ce n’était pas facile de se concentrer sur quoi que ce soit d’extérieur quand un imbécile crasseux se démenait sous vos yeux en imitant Salazar sait quel groupe de musique punk.

    …La salle de bains des préfets… son atmosphère ouatée, le chant de la sirène…

    Pendant qu’Olaf parlait, Severus songeait à son image mentale dans laquelle il choisit de se mettre en scène, histoire de se sauver du carnage de l’ascenseur.

    Snape se glissait dans l’eau chaude, s’accoudait sur le bord, penchait la tête en arrière et fermait les yeux. Il était redevenu l’adolescent tourmenté et solitaire, mais ici, il était moins misanthrope que jamais… Car voilà qu’apparaissait Lily, portant une serviette de bain couleur d’émeraude. Elle lui souriait et lui parlait doucement avant de se glisser à son tour dans l’eau chaude et parfumée. Severus et elle se rapprochaient l’un de l’autre, ils se parlaient à voix basse, sans détour, et il finissait par lui caresser la joue, presque avec tendresse, pour lui enlever un peu de mousse de savon qu’elle y avait. Lily posait la main sur la sienne, ils se regardaient droit dans les yeux puis avançaient leurs visages l’un vers l’autre… Alors…

    Alors, Severus redescendit définitivement sur terre en recevant sur lui, non pas un morceau d’oignon dans la main avec laquelle il venait d’ôter la mousse de la joue de Lily Evans, la main avec laquelle il aurait effleuré ses épaules et son cou, la main qui lui aurait servi à caresser les courbes de la jeune fille… mais bien un paillasson crouté qui venait d’atterrir sur le sorcier, Salazar seul sait comment. Fini le rêve, finie la volupté. Pas question de repenser à ce fantasme alors qu’un déchet lui restait sur les bras.
    Snape lâcha tout et le soi-disant comte s’écroula par terre, sur un lit de dés d’oignons plus ou moins fraichement coupés. Le rictus qui s’afficha sur les traits de Severus quand il posa le pied sur l’estomac d’Olaf était éloquent. Maintenant qu’il avait le dessus, il allait commander.


    "Alors, sale pitiponk… tu aimes les oignons au point de te rouler dedans? Eh bien maintenant, et quoi qu’il arrive, tu vas rester couché dedans, mon vieux… " là-dessus, Severus ouvrit la bouteille de porto qu’il avait amenée pour la fête. "Et quand il n’en subsistera plus la moindre particule, tu pourras te relever. A présent, tu lèches le sol et tu ne poses pas de questions. Si tu ouvres la bouche pour autre chose que ce que je t’ai demandé, je te promets que mon manque de théâtralité t’apparaîtra bien bénin à côté de ce que je vais te faire endurer !"

    Snape renversa un peu de porto sur le sommet du crâne de l’autre type, puis en but une bonne gorgée avant de remettre le bouchon.
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyJeu 24 Déc 2009, 05:36

Cette glissade sur oignon était non seulement prodigieuse par son originalité, mais également exceptionnelle par le temps qu’elle semblait avoir duré.
En effet, après un patinage laborieux des bras et d’une jambe dans le vide, le comte Olaf s’était mis à glisser lentement, très lentement, comme s’il se trouvait dans une télévision devant laquelle un idiot aurait appuyé sur la touche « ralentir » de la télécommande.
Pendant le long moment au bout duquel il chuterait fatalement (encore), le comte eut l’occasion, néanmoins, de remarquer avec agacement que la tête de poulpe ne l’avait absolument pas écouté, pire ! il rêvassait allègrement, yeux clos, alors qu’il était sur le point d’entrer en collision avec un patineur oignonistique professionnel.


L’impact était imminent.
Olaf atterrit lourdement sur le torse de l’homme dont il ne connaissait toujours pas le nom, ni rien d’autre d’ailleurs.
Dés qu’il y eut contact, le comte s’était agrippé aux bras de l’homme, se stabilisant enfin.
Mais l’autre n’avait certainement pas l’intention de l’aider, loin de là !
Aussi, sans être resté une milliseconde de plus entre ses mains, il fut projeté au sol.
« Balancé » aurait été plus approprié car vous n’avez pas vu, à ce moment, le mépris et le dégoût dans le regard du professeur.


Alors, sans autre cérémonie, Olaf s’écroula grossièrement par terre, sentant, dans sa chute, quelque chose d’anormalement dur au niveau du pantalon de l’homme en noir. Beurk !
Son dos éclata trois dés d’oignons avec un petit « splouch ».
Le « wawoutch » par contre, correspondait plutôt à la surprise du comte lorsqu’il sentit s’enfoncer dans son ventre mou un pied, sans gêne !
La chaussure semblait prendre un malin plaisir à se ficher et à trifouiller dans son estomac, la perverse.
Instinctivement, Olaf poussa un cri théâtral et grogna comme un animal en cage.



- Grrrrrrrrrr…. (waf !)


Comment osait-on poser un pied sur lui ?! Comme s’il était un paillasson !
De là en bas, en tout cas, l’idée qu’il s’était fait en tombant se confirmait. L’homme bandait.
Le comte n’eut pas vraiment le temps de poursuivre sa réflexion la dessus car un liquide inconnu venait de gicler sur son crâne. Une goûte se faufila dans sa bouche et il reconnut d’emblé le porto.
Tel un radar, sa bouche s’orienta vers la source du flot d’alcool et s’ouvrit bien grand, profitant tant bien que mal de cette sinistre situation.
Ce n’est que par la suite qu’il daigna bouillonner de rage pour les propos qui le clouaient littéralement au sol. (il était presque sûr que Pitiponk devait être une insulte sorti tout droit du pays des poulpes)
Rares sont les personnes vivantes qui se sont adressées ainsi à lui, encore plus rare dans cette position.
Olaf tenta tout de même de se dégager mais le pied était bien déterminé à rester planté dans sa brioche. Il ne pouvait pas bouger et les menace le faisaient rire car son adversaire n’avait pas une corpulence beaucoup plus importante que la sienne.
C’est pourquoi, faisant fi de son avertissement, il se risqua à ouvrir la bouche, bien décidé à laisser les dés d’oignon là où ils étaient.



- C’est moi qui te fais cet effet, grand fou …?


Le comte Olaf pointait de son doigt le pantalon de l’homme dressé devant lui alors que son autre main s’était glissée dans la poche de sa veste…
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptySam 26 Déc 2009, 00:06

    On a beau imaginer qu’il y a toujours pire ailleurs, quand le pire vous tombe dessus, vous ne pouvez vous empêcher de vous demander pourquoi le monde vous déteste à ce point, quelle malédiction a été lancée sur votre berceau ou encore ce que vous avez fait à Salazar pour que tout aille toujours si mal dans votre vie. Ou alors, vous balancez ce pire sans autre forme de procès, non sans vous questionner.
    Severus avait donc lâché son lourd (au sens figuré) fardeau (au sens propre) sur son lit d’oignons émincés et avait espéré que tout puisse s’arrêter là.

    Mais comme la plupart des espoirs – du moins comme la plupart des espoirs snapiens –, il fallait qu’il y ait de la déception à la clef.
    Et non seulement le paillasson rabougri, désormais coincé par le soulier (pointure 44) de Severus, continuait à gesticuler comme un strangulot dans un bocal, mais cette ignominie vivante se permettait, en outre, de grogner comme un cabot. Ce qui n’était, soit dit en passant, pas sans rappeler à Snape un certain clébard qu’il avait un jour rencontré dans le local du courrier de l’immeuble.

    Le Maître des Potions aurait voulu faire taire cet imbécile pour de bon. Il lui avait pourtant laissé une chance, en lui intimant l’ordre de bouffer tous ces infects morceaux d’oignons… Et l’autre n’avait pas su saisir la perche qui lui était tendue. La goutte de porto que Severus daigna laisser tomber sur ce pâle type fut la goutte qui fit déborder le vase. Du moins, celle qui provoqua les débordements complètement abusifs de cet esprit dérangé.
    Pour un peu, Snape se serait cru à Poudlard, en proie à une situation grotesque où Peeves et lui seraient obligés de cohabiter pour un temps incertain. Car, oui, si ce type sous son pied devait être un jour un fantôme, aucun doute là-dessus, ce serait un esprit frappeur.

    Olaf fit ensuite une remarque que Severus ne comprit pas tout de suite. «C’est moi qui te fais cet effet, grand fou …?» avait dit l’autre… et Snape n’avait pas vu immédiatement où voulait en venir ce vieux timbré. Baissant les yeux vers l’endroit où s’étaient posés ceux de cet homme très diminué mentalement, le Prince de Sang-Mêlé comprit. Et son visage se fit plus dur que jamais – en tout cas plus dur que ce que le pseudo comte avait cru remarquer.


    "Vieille raclure de chaudron ! Tu me prends pour qui ?"

    Severus plongea la main dans la poche de son pantalon, une poche arrangée pour qu’une baguette magique puisse y tenir. Visiblement, dans son énervement latent, Snape avait dû faire quelques mouvements qui avaient déplacé subrepticement sa baguette magique, donnant ainsi l’impression, oui, d’une érection. Mais ce n’était qu’illusion, et seul un bien piètre regard pouvait s’y tromper. Le sorcier empoigna ladite baguette et lança un regard glacial à son compagnon d’ascenseur.

    "Tu vois, pauvre moldu, ceci n’a rien d’une forme quelconque d’érection. Et il me faut quelque chose de bien mieux roulé que toi pour pouvoir bander !"

    Le pied toujours enfoncé sur le ventre du crasseux, Severus pointa la baguette vers la tête du paillasson. Il ne pouvait décemment pas utiliser de sortilège impardonnable, ça le grillerait immédiatement auprès du Ministère de la Magie qui l’avait réhabilité auparavant. Non, il fallait quelque chose de plus subtil et de moins costaud.

    "Petrificus Totalus !"

    Un rai lumineux s’échappa de l’extrémité de la baguette, figeant le comte Olaf dans une position ridicule : la bouche ouverte en un O grotesque et les yeux écarquillés. Avec ce sortilège bénin, Snape serait tranquille et l’autre idiot ne pourrait pas résister.
    Quelques coups de baguette lancés sur lui-même débarrassèrent Severus des morceaux d’oignon fichés sur ses vêtements et ses cheveux.
    Puis, il poussa Olaf d’un coup de pied pour diriger son visage vers le plafond de l’ascenseur.


    "Que t’avais-je demandé, déjà? Ah oui, d’avaler tous ces oignons émincés…"

    Avec un rictus machiavélique, Snape agita sa baguette tout autour de lui, faisant léviter les morceaux d’oignons qui se regroupèrent en une forme compacte au-dessus de la tête du torchon vivant.

    "Bon appétit, vieille croûte!"

    Le Prince de Sang-Mêlé fit un geste ample de la main droite et d’un seul coup, le mouvement des morceaux d’oignons fut un mouvement descendant : les dés, écrasés ou non plus tôt par le corps mou du comte, se dirigèrent tous vers la bouche de ce dernier.
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyLun 28 Déc 2009, 03:49

La réaction de l’homme face à ses propos n’était pas du tout ce qu’il avait espéré, loin de là !
Olaf s’était peut être attendu à voir apparaître un visage dur et fermé mais jamais ô grand jamais il n’aurait imaginé observer quelque chose d’aussi absurde et curieux en même temps.
Imaginez donc la surprise du comte lorsque cet individu si bizarre fourra sa paluche dans la poche de son pantalon, agitant ainsi l’objet de son érection.


Même pour le comte, ce geste semblait très déplacé et lui tira de la gorge un bruit de dégoût.
Ce gros pervers n’allait tout de même pas sortir son service trois pièces pour l’arroser ?!


- Quel susceptible… !


Et Olaf ferma les yeux.
Il n’avait absolument aucune envie de voir la créature sortir de sa caverne, ça non !
Il préférait encore mieux tâter à la recherche de deux dés d’oignons pour en couvrir ses yeux afin de renforcer la protection qu’offraient ses paupières à son regard qu’il ne voulait pas traumatiser.
Cependant, dés que le jus du légume pénétra dans les cavités oculaires, le comte, du revers de sa main, balaya les dés de ses yeux en un hurlement irrité, l’obligeant à ouvrir des yeux rougis.

Ouf ! Soulagé. Le mat et les pompons étaient restés sagement en place dans le caleçon (ou dans le pantalon, ça dépend des goûts et des facilités).
Toutefois, un autre objet de forme phallique avait fait son apparition, une espèce de petit bâtonnet, une baguette.
Ce détraqué était SM en plus de tout ça. Il se promenait probablement constamment avec cet outil pour satisfaire ses petits plaisirs vicieux à tout moment, et maintenant il voulait sûrement partager un instant jouissif avec Olaf, lui faire tâter du bâton.


- J’en ai déjà rencontré beaucoup des dégénérés, mais pas encore des comme vous qui me pointent à la face leur gode mich’ dernier cri portatif…


Le comte Olaf fut coupé net par une lumière intense qui émanait de la baguette et qui lui raidit la langue, ainsi que le corps entier, de telle sorte que le pervers avait jugé bon d’enlever son pied du ventre comtesque.
La bouche du pétrifié représentait un O parfait.
Que se passait-il que diable ?! Il ne pouvait plus bouger d’un pouce, comme s’il était ligoté à la façon d’un vieux saucisson à l’oignon.
Ce phallus orgasmique avait un sacré pouvoir d’érection décidément.

La voix de l’homme au gode ne lui parvint pas mais le bruit d’une horde de dés d’oignons projetés en direction de sa bouche arriva à le faire ciller.
Le comte tenta de crier, de mettre cette armée en garde mais en vain. Il n’arriva qu’à une pâle imitation de Donald Duck enrhumé.
Il n’aurait jamais imaginé que ce type serait assez rapide pour ramasser en quelques secondes plusieurs dés et les lui lancer dans la bouche toujours grande ouverte.
Olaf tenta une dernière fois de pester avant de recevoir les oignons jusqu’au fond de sa gorge, l’obligeant à respirer par le nez et à cligner des yeux comme un véritable toqué.
Mourir asphyxié par des dés d’oignons… noble fin…
Mais avant d’en finir avec ce monde, et surtout avec ce gars glauque, le comte Olaf concentra toute sa volonté dans sa main droite, y rassembla sa force pour accomplir un geste ultime.
Miraculeusement, quatre doigts se plièrent, laissant celui du milieu rigide comme un clou.



- Dlentendentslch trschuuducck !
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptySam 13 Mar 2010, 20:10

Spoiler:

    Peu habitué aux us et coutumes des moldus, Severus, de toute sa hauteur, contempla un instant la main crispée du type crasseux gisant à ses pieds. Celui-ci avait eu suffisamment de volonté pour concentrer tous ses efforts dans sa main afin de replier ses doigts, mais visiblement, sa volonté n’était pas assez puissante, car un doigt ne s’était pas replié et trônait, peu glorieux et solitaire, dans la direction du sorcier.

    Etrange situation. Snape comprenait bien que ce moldu avait voulu serrer le poing en un ultime signe de désir de vengeance, mais ce n’était qu’un moldu et il n’était pas possible pour un simple être dénué de tout pouvoir de réussir à faire converger son peu d’énergie dans sa main. Aussi n’avait-il pu parvenir à serrer entièrement le poing et restait-il, ridicule, le majeur dressé.


    "Tu peux parler de dégénéré, pâle type !"

    Un miroir aurait pu conforter cette phrase et rendre Olaf conscient de son inepte attitude. Mais Snape avait autre chose à faire. Il ne tenait pas à rester ici en compagnie d’un tel tas d’immondices ambulant.
    Laissant là l’ordure, le sorcier se mit à inspecter les parois de l’ascenseur. Il fallait trouver un moyen pour sortir de cette boîte métallique, car il ne pourrait supporter de passer la soirée aux côtés d’un tel rebut de la société.
    Les portes coulissantes étaient scellées par Salazar savait quel stratagème moldu et Snape constata rapidement qu’une sortie par là n’était pas envisageable tant que l’électricité ne reviendrait pas. Levant le nez, il vit alors la plaque posée là, qui fermait l’accès aux mécanismes que le sorcier avait essayé un jour de comprendre, avant de se rétamer sur le sol, aux pieds d’une femme moldue – assez agréable à regarder, soit dit en passant – qui avait tenu à le soigner.

    Un regard vers le gisant et le Prince de Sang-Mêlé se rendit compte que ce gars-là ne le dérangerait plus avant un moment. D’un coup de pied bien placé, le sorcier tourna Olaf sur le côté, ne lui laissant d’autre choix que de regarder la paroi latérale de l’ascenseur. Puis, il pointa sa baguette vers le haut et souleva ainsi la plaque, avant de se faire léviter jusqu’à l’ouverture ainsi pratiquée. Appuyé sur le rebord, Severus constata que l’ascenseur était bloqué entre deux étages et qu’il était très possible de se tirer de là par l’ouverture du premier étage. Il n’y aurait alors plus qu’à descendre par les escaliers pour rejoindre cette soirée organisée dans l’immeuble. Parfait. Mais devait-il vraiment abandonner l’autre imbécile là ?

    Un rapide calcul convainquit l’ancien Directeur de Serpentard de ne pas laisser traîner un corps derrière lui. Surtout que cette idiote de Tonks semblait vivre dans les parages. Le rapprochement serait vite fait. Se hissant par l’ouverture dans le plafond de l’ascenseur, Severus s’agenouilla sur le bord et dirigea sa baguette vers le Comte.


    "Levicorpus !"

    Le corps inanimé du type se mit à s’élever doucement dans les airs. Une fois qu’il fut à portée de main, Snape le hissa par l’ouverture, sans lui rendre sa liberté de mouvement pour le moment. Après tout, c’était comme lorsqu’il fallait sauver quelqu’un de la noyade : il valait mieux éviter que l’autre ne puisse se débattre. Et ce ne fut qu’une fois sûr que son dégueulasse compagnon d’infortune ne puisse plus tomber que le sorcier lui rendit sa liberté, après lui avoir fait oublier, grâce au délicieux sortilège d’Oubliettes, comment il était venu jusque là. Il avait même pris la peine de remplacer ce souvenir par un autre : après une énième dispute verbale – remportée par Severus –, les deux hommes s’étaient finalement convaincus qu’il fallait agir dans le même sens pour pouvoir s’en sortir. Alors Olaf avait fait la courte échelle à Snape qui l’avait ensuite aidé – non sans grimacer à cause de l’odeur de son fardeau – à se hisser par l’ouverture du plafond.

    "Ravi de voir que vous êtes plus souple que vous n’en avez l’air. Regardez, on peut sortir par les portes coulissantes si on parvient à les séparer l’une de l’autre."

    Avec les ongles que le type se payait, il pouvait bien essayer d’ouvrir les portes. Mais Severus craignait tout de même que ce déchet ne soit tenté de retourner dans l’ascenseur pour chercher les dés d’oignons et les autres objets qu’ils avaient dû y abandonner.
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyMar 30 Mar 2010, 01:05

Il était vrai que la jeunesse avait foutu le camp depuis pas mal de temps du côté du Comte Olaf, mais de là à tomber pétrifier à cause d’une de ces maladies de vieux, il n’était pas encore sur le point d’être avalé par un cercueil quand même !
Pourtant, des godes il en avait déjà vu, mais celui de l’homme en tout cas l’avait comme foudroyé, quoi qu’Olaf croyait plus en la possibilité d’une maladie musculaire subite.

L’homme aux cheveux gras et noirs ne semblait pas se soucier de son état le moins du monde, comme si la situation lui paraissait normale. Il ne chercha même pas à mettre un genou en oignon pour s’enquérir de sa santé.
Quel manque d’altruisme !
Bon… le comte n’aurait pas fait mieux mais il était loin d’imaginer qu’il rencontrerait un jour un être presque aussi ignoble que lui-même.


L’énergumène avait l’air de faire les cents pas ; Olaf ne voyait que le plafond de la petite cabine et une forme noir sur le côté.
Soudain la chose se figea et le comte fut pris d’une incroyable frayeur. La vieille faucheuse était arrivée, il n’y avait plus de doute.
Son corps se mit à s’élever dans les airs, emmené par une force invisible.
Le comte Olaf le sentait bien, la lumière blanche approchait, ainsi que les nuages sur lesquels il est bon de paresser et les anges aux ailes merveilleusement douces…
Mais attendez voir !
Ca ne pouvait pas être vrai.
Il savait très bien que sa place n’était pas au paradis mais bien en Enfer. Son corps ne devrait pas s’élever mais plutôt descendre dans les abîmes.
Alors que se passait-il ?
Impossible d’y réfléchir d’avantage car une lumière aveuglante emplit l’ascenseur et puis… rien…………………….





- « Diantre ! Dans combien de poubelles avez-vous traîné pour vous payez des godasse aussi cradingues ? Mes manches sont toutes poisseuses ! »

Et au souvenir de cette effroyable courte échelle, Olaf frissonna bruyamment et se mit à quatre pattes sur le toit de la cabine pour se nettoyer sur la jambe de l’homme qui le complimentait sur sa souplesse.
Le comte fanfaronna un moment sur ses aptitudes physiques et tenta un saut carpé pour en mettre plein la vue au type.
In extremis, il arriva à se dresser sur ses quilles, fier de l’avoir effectué ce saut.



- Et maintenant, si vous mettiez enfin vos cheveux luisants à contribution ? Il suffirait de les frotter sous les lourdes portes pour les engraisser et les faire glisser plus facilement. Ne regardez pas mes ongles, ils sont bien trop fragiles. Allez hop !


Et sans attendre l’autorisation, Olaf se dirigeait vers Snape, les mains tendues vers sa tête pour l’agiter contre les portes coulissantes.
Le comte n’avait pas encore digéré sa « défaite » verbale…
Le dernier mot il comptait bien l’avoir maintenant.



- Je vous interdis de faire votre précieuse, ce n’est pas le moment. Une situation extraordinaire demande des mesures extraordinaires !
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MessageSujet: Re: All Souls' Night (Severus & Olaf)   All Souls' Night (Severus & Olaf) EmptyDim 11 Avr 2010, 19:57

    La situation aurait pu être pire. C’était grave, mais pas désespéré, en tout cas. C’était ce que Severus se répétait mentalement pour ne pas commettre d’impair. Il avait déjà fait usage à plusieurs reprises de la magie devant ce tas d’immondices ambulant et ne tenait certainement pas à ce que ce dernier finisse par se douter de quelque chose. Le mieux à faire face aux paroles de ce déchet, c’était de les ignorer. Aussi bien les remarques désobligeantes concernant les semelles de ses souliers – des remarques infondées, soit dit en passant, puisqu’il n’y avait jamais eu de courte échelle entre lui et le crasseux et que ce bête type venait sans doute de remarquer qu’il n’était pas d’une propreté exemplaire – que l’exhortation pour que Snape fasse usage de ses cheveux pour graisser les doubles portes de l’ascenseur. Cela dit, ce n’était là que des pensées théoriques. Et lorsque le Comte se mit à marcher vers lui, toutes griffes dehors, le sorcier eut un profond soupir d’agacement.

    "Et vous pensez sérieusement que mes cheveux seront d’une quelconque utilité dans cette situation ? Pourquoi ne tordez-vous pas votre dégoûtante chemise pour utiliser les litres de sueur dans lesquels vous macérez ?"

    Au moins, Severus n’avait que les cheveux un peu gras… Et encore, il les avait lavés avant de sortir pour cette fichue soirée qui commençait sérieusement à lui courir sur le système. Dire qu’il avait prévu de profiter de cette occasion pour essayer de se rapprocher un peu de sa colocataire… c’était loupé. Et bien loupé : au lieu d’une moldue désirable dans ses bras, il avait hérité d’un parasite repoussant et malodorant lui tenant compagnie dans un ascenseur en panne !
    Le sort s’acharnait sur lui, il n’y avait pas d’autre explication. Severus Snape était un sorcier maudit. Cela expliquait bien des choses qui avaient eu lieu dans sa vie. D’ailleurs, en y repensant, il avait dû être maudit dès sa naissance. Peut-être même dès sa conception.

    Tendant la main vers le visage d’Olaf, le sorcier fronça les sourcils. Pas question de se laisser approcher par cette ordure homosexuelle qui le collait déjà beaucoup trop à son goût… et depuis bien trop longtemps.


    "Je vous interdis de m’approcher, le cancrelat ! Je n’aurais aucun scrupule à vous assommer si le besoin s’en fait sentir… D’ailleurs, en parlant de besoin et de sentir… vous pourriez au moins éviter de vous lâcher ainsi, c’est franchement dégueulasse !"

    A en croire l’odeur que dégageait ce type, il s’était déféqué dessus. Ou alors, il ne devait pas connaître le savon et la lessive, inventions que même Severus avait appris à connaître et à utiliser dès son plus jeune âge.

    Snape laissa son bras gauche ainsi tendu, forçant l’autre à respecter une distance de sécurité.


    "Maintenant, passez-moi la bouteille de porto au lieu de me regarder avec vos yeux porcins !"

    L’ancien Serpentard gardait un œil sur le Comte, mais il avait déjà résolu la question des doubles portes. Il avait commis l’erreur de rendre à nouveau mobile ce crasseux avant de déverrouiller l’ouverture. Mais cela ne se reproduirait pas. Et pendant qu’Olaf cherchait la bouteille, Severus lança un sortilège informulé mais diablement pratique sur les portes… un fameux Alohomora qui ouvrit immédiatement un interstice entre les deux battants.
    Snape rangea sa baguette dans sa manche et vit que la bouteille que le Comte lui lançait à ce moment-là était aux trois-quarts vide. Tant pis. Le sorcier la prit et fit mine de l’utiliser pour "graisser" les portes.


    "Certains alcools ont des propriétés qu’on oublie trop souvent…"

    Et hop, il passa une main dans l’interstice ouvert magiquement et ouvrit la porte comme si elle n’avait jamais été fermée. Ensuite, il n’eut plus qu’à poser les mains sur le rebord pour y prendre appui et se hisser dans le couloir du premier étage.
    A ce stade-ci, le sorcier avait bien envie de rentrer tout simplement chez lui et de se soûler seul, mais son intuition lui conseilla de se rendre tout de même, par les escaliers, à la salle de réunion.
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