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 Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook

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MessageSujet: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyLun 14 Déc 2009, 00:58


L'été s' affaiblit peu à peu mais l'air est encore chaud. Quand les feuilles commencent à tomber des arbres et que les jours deviennent plus courts, on sait que l'automne approche.
C'est dans cet état d'esprit qu'ont été décorées les tables.
Des couleurs chaudes et naturelles sont présentes sur vos tables, avec, en outre, les bougies et des éléments naturels tout à fait charmants.

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Prenez donc place et... bon appétit !

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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyJeu 24 Déc 2009, 03:01

L'assemblée était pour le moins hétéroclite, mais quelques personnes avaient retenu son attention : une femme en robe rouge et noir, hors d'époque, dont le sourire lui semblait aussi sincère que le sien, un homme qui n'était vraisemblablement pas au courant des progrès de ces derniers siècles en matière de perruques et de prothèses, dont le goût capillaire n'avait d'égal que celui d'une jeune fille aux cheveux violacés, ainsi que son colocataire, engagé dans une discussion qui semblait somme toute cordiale avec un individu de sexe indubitablement féminin. L'allusion de Jordan lui avait fait lever les yeux dans la direction d'un homme au costume simple, mais dont les cicatrices ne laissaient aucun doute quant à son identité. Il avait beau apprécier les vagues de panique que ce dernier avait l'habitude de susciter – même si lui-même avait fait mieux, oui bien mieux de son côté, le simple fait de savoir qu'il vivait dans le même bâtiment que ce cinglé lui donnait l'impression de perdre d'un coup dix ans d'espérance de vie. Voire bien plus, au sens propre comme au figuré : certes, le bon sens aurait voulu qu'il ne fasse pas sauter son propre logis mais associer le bon sens et cet individu était la plus stupide des idées.

Ce cher Al Capone était une calamité bien moindre que cette chose-là, constata-t-il avec un ricanement.

L'allusion à ses propres habits le prit quelque peu au dépourvu, et il choisit de la passer sous silence. Un légère sensation d'humidité, à proximité de sa cheville droite, qui le titillait depuis quelques minutes déjà, attira alors son attention, et, en baissant les yeux, il put apercevoir une petite tâche sombre, heureusement presque invisible, sur le bas de son pantalon, qu'il associa aussitôt, par une opération mentale des plus complexes, à la coupe vide de celle qu'il venait de bousculer, en en tirant les conclusions qui s'imposaient. Génial ... La soirée commençait à merveille, la légiste avait tâché son pantalon. Certes, c'était en partie de sa faute ... Son regard se porta sur la coupe de champagne qu'il n'avait pas encore touché, et, haussant les épaules, il la tendit sans un mot à son interlocutrice, avant de diriger à son tour son regard vers les tables qui avaient été dressées, vers lesquelles quelques personnes commençaient à se diriger.


Bien, je suppose que l'usage veut que je vous accompagne à votre table.

L'usage ne voulait peut-être pas qu'il le précise à haute voix comme s'il s'agissait d'une corvée, mais bon, l'usage n'allait pas le courir, à la fin. Esquissant un petit mouvement du bras, il la laissa le précéder, et ferma la marche. Cherchant des yeux parmi la myriade de cartons la place réservée de la demoiselle, force lui fut de constater qu'il n'avait pas la moindre idée de la façon dont pouvait bien s'écrire le nom de famille avec laquelle cette dernière s'était présentée. Il ne tarda pas à apercevoir un carton portant le nom de J.Cavanaugh, qui, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, devait être le bon, et il s'apprêtait à prendre congé lorsque son regard tomba sur le carton, qui, non loin, affichait en lettres brunes le patronyme familier de "J.Crane" ... Tout fervent habitué à la loi de Murphy qu'il était, devant un coup si bas du karma, il ne put d'abord que garder le silence. Puis, s'asseyant, il constata d'une voix aussi égale que possible.

Il semblerait que nous soyons voués à partager nos repas ensemble. Il ne nous reste que le petit déjeuner, si je ne m'abuse, peut-être devrions-nous prendre rendez-vous, histoire d'avoir une chance de nous louper ....

Au moins, cette fois-ci, le bon goût de la décoration de table évoquait une subsistance quelque peu plus raffinée que la boustifaille immonde que l'on servait à la cantine de l'hôpital. Les autres cartons ne lui évoquait rien, un fait presque étrangement normal dans ce contexte, mis à part celui de L. Cuddy, la directrice de l'hôpital dans lequel il travaillait, qu'il avait pu apercevoir un peu plus tôt -il ne connaissait pas intensément cette dernière, mais elle semblant faire plutôt bien son boulot, ce qui ne la rendait pas désagréable à ses yeux. Décidément, cette soirée envoyait une fois pour toutes aux orties le vieil adage selon lequel il ne fallait pas mélanger le travail et la vie privée. Les autres noms mentionnés – un certain Olaf ainsi qu'un ou une certain(e) J. Hook lui étaient parfaitement inconnus, quant à eux, et de toute façon ils ne s'étaient pour leur part pas encore installés.
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptySam 26 Déc 2009, 20:50

Cette soirée mondaine s’annonçait passablement divertissante. Le Capitaine s’y était rendu de bonne grâce, en songeant qu’il y rencontrerait certainement l’une ou l’autre personne intéressante. Et, de fait, son regard et son dévolu s’étaient posés simultanément sur une femme à l’aspect très travaillé et dont le maintien ne trompait pas. Cette femme était une vraie, une femme de tête, de celles qui osaient tout pour le plaisir tout simple de relever un défi. Une personne intéressante, en somme.
Et cette femme de tête était doublée d’une femme de goût, selon toute apparence, car elle avait esquissé un mouvement vers une bouteille de rhum avant que James ne daignât se diriger vers elle. Bien sûr, elle le détailla du regard quand il vint vers elle, mais Hook mit cela sur le compte de la curiosité et du questionnement intérieur. Car, au fond, il était peut-être un inconnu parmi tant d’autres, pour elle.

Feignant un sourire charmant, Crochet hocha la tête en direction de la bouteille de rhum lorsque la jeune femme lui demanda ce qu’il préférait des deux boissons qu’elle lui présentait. Le rhum… bien évidemment… tous les marins aimaient ce nectar… et les pirates bien plus encore.


    "Merci bien. Ce rhum semble être d’une cuvée plus que potable…"


James passa le verre sous son nez pour s’assurer que son idée n’était pas fausse et que, accessoirement, il n’y ait aucune raison de se méfier de cette femme. Aucun parfum de cyanure ou de poison kokoï dans ce verre. C’était déjà ça.
Et la femme se présenta, hésitant visiblement à dire ce qu’elle s’était apprêtée à dire. Etrange. Le pirate, lui, n’avait pas ce genre d’hésitation. Il était bien trop fier de son titre pour ne pas prononcer ce mot délicieux chaque fois qu’il en avait l’occasion.


    "Capitaine James Hook. Mais vous alliez dire quelque chose…"


"Cap…" que voulait signifier ce début de mot ? Capitole ? Capable ? Capot ? Caporal ? Capitulation? Ou peut-être même capitaine, comme lui…

Mais James fut obligé de cesser ses réflexions. En effet, un mouvement de masse de la foule présente dans cette salle avait l’air de se déplacer vers les différentes tables. Hook soupira silencieusement. Les gens ne prenaient plus le temps de vivre dans cette époque, bon sang !


    "Apparemment, vous n’avez pas tort… mais ce n’est pas une raison pour ne pas finir nos verres !"


D’un mouvement vif du coude, James leva son verre vers Morgan puis le dirigea vers sa bouche où le liquide alcoolisé termina sa course sans autre forme de procès. Et parbleu, il était délicieux, ce rhum ! Hook fut tenté d’emporter la bouteille, mais cela n’aurait peut-être pas plu aux autres convives. Rassemblant alors tout ce qu’il avait de galanterie et de bonne éducation, le Capitaine Crochet attendit que la dénommée Addams terminât son verre, puis il l’accompagna à sa table, la première, pour se montrer galant jusqu’au bout.
Un bref coup d’œil aux différents cartons sur les tables indiqua à James que les gens étaient répartis aux tables par ordre alphabétique. Mais il n’eut pas à chercher beaucoup après sa place, car il était inscrit à la table numéro deux.

Il y avait déjà là un homme installé. L’air à la fois blasé et un peu soucieux, une paire de lunettes soulignant son regard aiguisé, ce type discutait avec une femme aux cheveux foncés et à la tenue seyante. Sa voisine de droite, visiblement. De l’autre côté du carton portant l’indication "J. Hook", on pouvait lire "L. Cuddy". Aucun des noms inscrits à cette table n’évoquait quoi que ce fût en Crochet. Qu’à cela ne tienne, il n’allait pas s’arrêter à un si petit obstacle, ce n’était pas son genre.

Pour prendre place, le Capitaine tira la chaise vers lui d’un coup de crochet, puis s’y assit et ravança son siège. Les décorations de la table étaient faites de bois et de feuilles, comme le premier costume de Peter Pan, avant qu’il ne découvrît qu’il existait du tissu au Pays Imaginaire.


    "Bonsoir vous deux…
    Ça ne vous dérange pas si j’enlève ces bouts de bois et ces feuilles mortes ? C’est d’un goût ! Nous ne sommes pas chez les sauvages, jusqu’à preuve du contraire, et on n’invite pas des arbres ou des bestioles à nos tables…"
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyDim 27 Déc 2009, 01:03

Jordan choisit de ne pas relever l'allusion à Al Capone. Sa réflexion avait été toute personnelle, elle n'attendait pas de réponse, tout comme, vraisemblablement, Crane n'en attendait pas plus. Elle se contenta de hausser les épaules, les lèvres ourlées en une moue signifiant : "si vous le dites". Elle surprit en revanche le regard qu'il porta à son pantalon et l'expression fugitive qui passa sur ses traits. Par une opération mentale probablement similaire à celle du psychologue, elle en arriva à la conclusion qu'elle avait dû l'asperger malencontreusement quand il l'avait bousculée et qu'elle avait renversé son verre. Incident certes pas dramatique, mais agaçant, même s'il en était en partie responsable. Elle allait s'excuser, plus pour la forme qu'autre chose, quand il eut un geste qui la prit au dépourvu : il lui tendit sa propre coupe de champagne. La légiste, stupéfaite, la prit machinalement, sans vraiment réaliser, et eut en guise de remerciement un signe de tête. Ce geste était bien l'un des derniers qu'elle aurait imaginés venant de lui...

Elle se retrouva en revanche plus en terrain connu quand il fit sa remarque suivante. Moins les paroles prononcées - qui étaient la suite logique de ce qu'elle avait elle-même annoncé quelques instants plus tôt - que le ton à la fois résigné et vaguement irrité sur lequel il les avaient laissées tomber lui rappelèrent leur échange bref, mais hautement intéressant, à la cafétéria de l'hôpital. Visiblement, Crane nourrissait le même amour forcené pour les conventions sociales qu'elle-même... Elle ne répondit pas, même si elle pensait qu'il était inutile qu'il prît cette peine, et se laissa escorter jusqu'à sa table. Sa légère hésitation n'échappa pas au regard acéré de Jordan, mais elle choisit de faire preuve de délicatesse - pour une fois - et de ne pas relever.

Elle allait également prendre congé quand elle constata en même temps que lui qu'un seul siège séparait leurs deux places. Si ce fait ne transportait pas la jeune femme de joie, elle ne put cependant s'empêcher de songer qu'au moins, une personne de la tablée aurait une conversation intéressante. Posant la coupe de champagne sur la table, elle répondit, aussi neutre que d'ordinaire :


Oh, à ce sujet, vous pouvez être à peu près tranquille, je ne prends jamais de petit déjeuner.

S'apprêtant à prendre place à son tour, elle jeta un coup d'oeil aux autres cartons. Celui placé entre Crane et elle annonçait un certain Comte Olaf. Inconnu au bataillon - ce qui n'avait rien de surprenant, d'ailleurs, Jordan ne connaissant pas la plupart des habitants de l'immeuble. En face d'elle, elle put voir marqué le nom de la directrice de l'hôpital, ce qui la fit lever brièvement les yeux au ciel.

Sans la connaître plus que ça, la légiste avait du mal avec Lisa Cuddy. Femme brillante, ambitieuse selon toute vraisemblance, probablement douée, elle n'en demeurait pas moins aux yeux de Jordan l'une de ces femmes qui, jeunes, se consacrent toutes entières à leur carrière, oublient de vivre et qui, arrivées à la quarantaine, s'aperçoivent qu'elles ont loupé une part importante de leur vie et ressentent les effets de cette fameuse "horloge biologique" qui les pousse à vouloir à tout prix mari et enfants. Surtout enfants, d'ailleurs. Ce que Jordan ne comprenait pas. Quel intérêt de faire un gamin à quarante ans ? Primo, c'était dangereux. Secondo, c'était contraignant. Tertio, quand le môme attendrait l'adolescence, sa mère aurait la cinquantaine, voire presque la soixantaine. Merci bien ! Pour elle, Jordan ne voulait pas d'enfant. Pour les raisons susmentionnées, d'abord, mais aussi parce qu'elle estimait que de faire un enfant quand on ne pouvait pas l'assumer, c'était l'une des choses les plus égoïstes et les plus cruelles qui soient. Or elle, entre ses horaires impossibles, les risques toujours présents de se faire descendre, et son manque de stabilité, il lui semblait évident qu'elle ne serait pas capable d'assumer un enfant. Fin de la discussion.

Bref. La légiste allait jeter un oeil sur le carton du dernier convive, quand celui-ci fit son apparition. Jordan lui jeta un regard presque amusé. Il s'agissait de l'homme qui avait abordé Morgan quelques minutes plus tôt. Elle le salua d'un signe de tête et prit enfin place, résistant à l'envie de s'accouder à la table comme elle le faisait toujours en temps normal, estimant que, sans doute, ce genre d'attitude quasi-masculine jurerait avec sa tenue de la soirée. Elle reprit la coupe de champagne, qu'elle porta à ses lèvres et prit le temps de savourer la gorgée de Dom Perignon avant de répondre d'un ton indifférent :


Si vous estimez que c'est nécessaire...

Dans le fond, elle trouvait cela un peu dommage : la décoration était de bon goût et s'accordait bien à l'ambiance de la soirée... Mais enfin, elle n'allait pas prendre fait et cause pour quelques feuilles et un peu de bois sous prétexte qu'ils étaient joliment arrangés... Se désintéressant de la question, elle se remit à balayer la salle du regard, en attendant que la directrice vienne les rejoindre, ainsi que ce fameux "Comte Olaf". Elle cherchait également à localiser son colocataire. Etrange que celui-ci ne soit pas déjà arrivé, elle avait cru comprendre qu'il envisageait de participer à la fête, et Jordan avait pu remarquer qu'il était toujours d'une ponctualité tout aussi exemplaire que l'intolérance dont il faisait preuve à l'égard des retards - et d'un certain nombre d'autres choses. Mais après tout, il n'était pas impossible qu'il ait finalement changé d'avis sans lui en parler... Après tout, malgré les nuits qu'ils avaient partagées, on ne pouvait pas vraiment dire qu'ils étaient "ensemble", et il n'avait pas de compte à lui rendre... Pas plus qu'elle n'en avait à lui rendre à lui... Cependant, dire que cela ne l'ennuyait pas serait probablement mentir. Elle était même un peu déçue qu'il n'ait pas jugé bon de l'avertir de son absence, après tout, il y avait plusieurs jours qu'elle parlait de cette fête...
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptySam 09 Jan 2010, 20:44

Jonathan observa, d'un regard quelque peu amusé, le Dr. Cavanaugh prendre place au siège qui lui avait été attribué, l'élégance de ses mouvements ne détonnant pas une seconde avec sa tenue. On était définitivement bien loin de leur première entrevue, livre en main et habits adaptés à son travail du jour. Il était évident que l'envie la titillait de revenir à de plus "saines" habitudes mais au moins elle jouait le jeu jusqu'au bout. Assurément, une posture plus unisexe détonnerait quelque peu avec les habits qu'elle avait choisi pour la soirée. Une application qui, si elle n'avait certes rien de proprement héroïque, méritait au moins d'être soulignée.

Félicitations, glissa-t-il. Ce soir, vous ressemblez tout à fait à un être civilisé. Malgré tout, je prends les paris : vous trahirez votre véritable identité par une répartie féroce avant la fin de la soirée.

Si tant est que quelqu'un finisse par les rejoindre, ou peut-être finirait-il par en faire les frais. Son regard glissa vers son colocataire, qui se trouvait sur sa gauche, non loin de lui … Il détailla la compagne de ce dernier d'un regard marqué d'une touche de curiosité, un peu étonné de voir un misanthrope patenté tel que ce dernier en conversation somme toute civilisée avec qui que ce fut. Elle semblait connaître et Abberline et Jordan, il en déduisit qu'il pouvait considérer sans trop de risques qu'elle avait un lien avec les forces de l'ordre, ce qui lui arracha un léger froncement de sourcils intérieur. Combien de policiers y avait-il dans ce fichu bâtiment, au final ? Il avait sacrément bien choisi son endroit, pour emménager … Quoi qu'il en soit, peut-être s'agissait-il de la fille qui les avait interrompus, le jour de son arrivée, pour une quelconque affaire ? Difficile, voire impossible, à déterminer. Il ne l'avait même pas ne serait-ce qu'entraperçue, tout ce qu'il avait pu percevoir d'elle se cantonnant au timbre de sa voix sur quelques mots. Autant dire rien du tout, après que l'outrage du temps soit passé sur ces derniers. Il serait probablement bien à mal de la reconnaître, quand bien même serait-elle assise à la même table que lui ...

Une de vos collègues ? demanda-t-il d'un ton détaché à la légiste après qu'elle lui eut glissé quelques mots à l'oreille. Elle devait probablement connaître son colocataire, de par les liens qui unissaient leurs deux professions. Il n'était pas certain d'apprécier cette idée ...

Lorsque, finalement, un homme prit place en face du carton indiquant J.Hook, son regard s'attarda de haut en bas, détaillant le nouvel arrivant qu'il avait déjà entraperçu quelques instants plus tôt, avant qu'il ne s'assoie. Il tiqua légèrement quant à la proposition de ce dernier, si aimable qu'elle soit, de refaire la décoration d'intérieur. La dernière chose dont il avait envie, c'est bien que leur tablée attire les regards parce qu'il aurait pris l'envie à l'un de ses "camarades" de jouer les bûcheron improvisés … Que diable voulait-il en faire de toutes manières ? Les poser par terre, à côté de la table ?


Vu l'atmosphère relativement paisible de la soirée, je vais passer sur le fait qu'un homme armé d'un tel appendice, avec une style capillaire digne du défunt Charles II, se prenne d'émettre des réserves quant au bon goût de la tablée. -lâcha-t-il finalement d'une voix amère - Faites comme bon vous semble.

A part la directrice, qui n'était pas encore arrivée, ne restait plus que le "Comte Olaf". Nom qui lui arracha une pensée quelque peu incrédule. Une assemblée pour le moins hétéroclite ce soir, sans le moindre doute … Peut-être ce dernier arriverait-il lui aussi avec une idée saugrenue de son cru, tiens, comme faire un pique-nique sur le sol ou les inviter, lui et la légiste et l'homme au crochet, à la piscine pour y essayer le toboggan et faire connaissance tout en s'amusant. Soyons fous ... Ça y est, les saines habitudes revenaient, il commençait à regretter d'être venu à cette soirée. D'un autre côté, peut-être pourrait-elle notablement s'améliorer si seulement quelqu'un pouvait s'occuper de ce maudit chauffage : pour une fois qu'il abandonnait la veste de tweed, il fallait que ce soit le moment que choisissait le concierge pour finir beurré au point d'en oublier de surveiller la chaudière. Sans parler de la lumière qui filtrait sous l'entrée, qui commençait à donner des signes évidents de faiblesse …
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyDim 10 Jan 2010, 03:43

Ce fut la voix de Crane qui tira Jordan de ses réflexions. Elle eut d'ailleurs une demi-seconde de blocage en saisissant la teneur de ses propos. Le mot "Félicitations" ne paraissait pourtant pas être de ceux qu'elle l'imaginait employer couramment. Par-devers elle, elle songea qu'elle avait de la chance de ne pas rougir facilement, car même si les mots qu'il lui adressait étaient plus que lourdement chargés d'ironie, ils n'en demeuraient pas moins ce qui ressemblait le plus à un compliment dans tout ce que la légiste avait pu entendre depuis un bon moment. Et Jordan avait un contentieux avec les compliments. Avec la gentillesse d'une manière générale. Les sarcasmes, les insultes, les coups, la méchanceté gratuite ou non, elle avait appris à s'en défendre, avec le temps et, plus tard, son boulot. Par contre, la gentillesse et ses corollaires la laissaient toujours désarmée. Et elle détestait ça.

Heureusement, en l'occurrence - et vu son interlocuteur - la réplique ne tarda pas à s'imposer d'elle-même. Pas plus d'une seconde de battement. Armant son sourire le plus innocent - celui, donc, qui lui allait le plus mal, et elle le savait fort bien, ce qui le rendait aussi faux qu'une jambe de bois - elle répliqua :


Si vous-même le reconnaissez, c'est que ma couverture est presque parfaite, alors. Par contre, je ne parie pas, je suis certaine de perdre, et dans la demi-heure, encore.

Lorsqu'elle vit s'approcher Stella et Abberline et qu'elle constata qu'ils prenaient place juste derrière elle, son sourire se modifia légèrement, abandonnant le côté faux pour devenir aimable et enjoué. A la remarque de Stella, J'ai l'impression qu'avec toi, la plupart des invités vont se retrouver rhabillés pour l'hiver, je me trompe ? elle se retint de rire et haussa les épaules, mais sans se départir de son sourire.

Oh, tout de suite... Mais tu sais, ce n'est pas parce que je manie aiguille et ciseaux toute le journée que je ferais une bonne couturière ! Et, immédiatement, comme pour démentir son affirmation, elle ajouta sans hésiter : C'est comme toi, ce n'est pas parce que tu sais obtenir une réaction chimique que tu es forcément un cordon-bleu, même si à la base, ça part du même principe...

Elle conclut par une pression amicale sur le bras de Stella, signalant par là à la criminologue qu'elle plaisantait et que sa remarque n'avait rien de méchant, puis la laissa prendre place, adressant au passage à Abberline un signe de tête presque amical, et se retourna. Alors qu'elle tendait la main pour reprendre la coupe en regrettant de plus en plus amèrement d'avoir choisi de la jouer féminine - ce qui voulait dire qu'elle ne pouvait pas croiser les jambes - Crane lui posa une question. Elle sourit.

Stella ? Non, pas exactement. Elle est de la police scientifique, je travaille pour le bureau du médecin-légiste. Enfin, je le dirige, maintenant. Nous nous retrouvons quand nous sommes appelées sur une scène de crime.

Tiens, elle avait un sentiment de "déjà-dit"... A qui avait-elle pu sortir des phrases aussi formelles ? Bah, peu importait. Elle eut un frisson. Pourtant habituée à la pauvre température de ses frigos chéris, force lui était de reconnaître que plus le temps passait, plus elle regrettait de ne pas avoir adopté un style certes moins élégant, mais plus couvrant... Elle commençait même à avoir la chair de poule, ce qui était éminemment désagréable ! Son regard balaya la pièce. Quelqu'un avait-il laissé une fenêtre ouverte ou bien quoi ? Et pour ne rien arranger, non seulement la température de la pièce baissait, mais également celle de l'ambiance à leur tablée, avec la réponse réfrigérante de son interlocuteur au troisième occupant de la table... Avec toute autre personne, Jordan se serait permis de poser une main apaisante sur le poignet de celui-ci, mais son intuition lui soufflait que Crane risquait de très mal le prendre. Elle se contenta donc de lever machinalement la main avec un discret signe de tête, signifiant que le sujet ne valait vraiment pas la peine qu'on se querellât.

Elle reporta son attention sur la salle, une ou deux personnes n'avaient pas encore pris place. Parmi elles, Lisa Cuddy se faisait attendre. Jordan marmonna entre ses dents :


Mais qu'est-ce qu'elle attend, cette cruche ? Le Prince Charmant ? Faut te réveiller, ma vieille, t'es pas Cendrillon, ton happy ending, tu l'as laissé passer, tu peux juste jouer la Fée Marraine... et encore...

Puis s'apercevant soudain qu'elle avait exprimé à mi-voix ce qui devait normalement rester dans sa tête, elle se réfugia derrière sa coupe de champagne. Elle, méchante ? Oui, pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyDim 17 Jan 2010, 15:16

Après avoir parlé à Grégory sur le fait qu’il se tienne tranquille et qu’il ne la fasse pas remarquer suite à ce qu’ils avaient ensemble, elle regagna la table ou était inscrit son nom sur un bout de papier. Il y avait déjà deux personnes dont l’une d’entre elle qui était son employée, mais qu’elle ne connaissait pas personnellement. Elle prit place esquissa un sourire aux personnes présentent à la table.

Bonjour.


Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de repas, elle n’en avait jamais fait jusqu’à aujourd’hui et cela paraissait intéressant, mais elle n’était pas tellement du genre à beaucoup parler quand elle ne connaissait pas les gens. Lisa n’avait pas non plus l’habitude de sortir et de faire la fête même si elle pouvait de temps en temps, mais elle était souvent avec ses tonnes de dossiers à remplir, rester tard à l’hôpital et trouver le moyen d’être mère ça c’était son plus grand rêve, mais encore fallait-il qu’elle trouve le bon ou tout simplement adopter peu lui importait maintenant elle avait juste envie d’avoir un enfant et s’occuper de lui.

Elle n’engageait pas la discussion regardant toujours les personnes dans la table et lança un regard vite fait vers la table de Grégory qui commencer à partir du mauvais chemin, elle le vit qu’il la regardait et qui parlait a quelqu’un en même temps. A la fin de la soirée elle allait le tuer ça c’était sur elle se demandait tout de même ce qu’il pouvait bien dire d’intéressant elle avait sa petite idée, mais elle espérait se tromper. Repartant son regard vers la table, elle remarqua qu’il y avait un peu de vin et s’en servi pour penser à autre chose, il fallait qu’elle arrête de regarder Gregory parce que là ça allait être suspect. C’était tout de même de sa faute elle essayait de voir si ne préparait pas un mauvais coup derrière son dos.

Lisa porta le verre de vin à hauteur de ses lèvre et le bu d’un trait, elle reposa le verre et fit un sourire aux autres qui semblaient la regarder bizarrement d’avoir bu son vin aussi vite. En même temps elle ne le faisait pas souvent et elle ne tenait pas l’alcool, mais là ce n’était qu’un verre de plus rien d’autre alors bon elle pouvait se le permettre.

-Il est…très bon.

Dit-elle en souriant comme si de rien n’était.
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyMar 09 Fév 2010, 03:42

Comme le temps passe... Les présentations sont faites et désormais, les conversations maintenant bien engagées se partagent autour d'un verre, voici déjà les premiers plats qui passent de main en main et de table en table, l'on se sert, plus ou moins généreusement et l'on peut déjà commencer à manger... Mais avez-vous remarqué que, plus le temps passe, plus la température baisse ? Sur les radiateurs, la veilleuse s'est éteinte... Et ce courant d'air qui n'en finit pas, malgré les fenêtres et la porte bien fermées... bientôt, il fera plus froid dans la pièce que dehors, malgré le vent qui souffle de plus en plus fort et commence à faire trembler les vitres. Est-ce que la pluie ne serait pas aussi en train de se mettre de la partie ? Décidément l'atmosphère semble se mettre au diapason de la date...

(Vous avez jusqu'à mercredi 17 février 2010, 23h59, pour poster à la suite de ce message. Merci.)
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyJeu 11 Fév 2010, 20:29

James avait la curieuse impression que ce repas s’éternisait. Il n’avait rien contre les autres convives de la table, mais il s’ennuyait ferme. Les trois autres paraissaient se connaître plus ou moins, sans doute était-ce le cas, d’ailleurs, et le quatrième larron se faisait attendre. Parbleu ! Hook n’avait que faire des conversations qui se déroulaient à sa table ! Qui des deux premiers arrivés avait le moindre intérêt, finalement ? et la péronnelle qui était arrivée un peu plus tard ne semblait guère présenter les atouts nécessaires pour que Crochet daignât lui accorder plus qu’un regard.

Ainsi, cela ne les dérangeait pas de débarrasser la table ? Eh bien, le Capitaine se fit un plaisir de faire un peu de rangement, en se disant tout de même que Monsieur Mouche aurait fait cela à merveille. Crochet planta son appendice métallique dans la nappe, ignorant les pseudo-sarcasmes du bellâtre à lunettes, et tira un coup sec, envoyant voltiger les feuilles et les brindilles un peu partout autour de la table et sur les convives. Juste avant que les plats ne soient servis. Le pirate prit surtout de la viande, regrettant un peu l’époque des boucaniers, mais se contentant fort bien de ce qu’il avait là.

Le pirate poussa un soupir de soulagement… mais il dut l’interrompre à son grand dam : les lumières de la pièce se firent vacillantes, il sentit un courant d’air frais sur son visage… l’atmosphère se refroidit et l’homme fut tenté de croire que c’était peut-être Mouche et l’équipage, un peu comme quand Hook était allé kidnapper les deux enfants de Peter Banning-Pan à Londres !

Le Capitaine se mit à rire avec frénésie, un rire dément et incontrôlable, comme si tout était normal, comme si tout ce qu’il avait pu espérer était en train de se réaliser… Il aimait trop le chaos pour ne pas apprécier une telle tournure dans les événements ! La soirée eût été bien monotone s’il n’y avait ce genre de petite attraction. Et la pluie qui chassait sur les fenêtres conférait un petit plus à tout cela.


"Ah ! Ah ! Ah ! Je me disais bien que cette soirée ne ressemblait à rien ! Enfin, ça a l’air de bouger !"

Hook chercha son colocataire du regard et leva son verre dans sa direction, comme pour porter un toast au chaos naissant, persuadé que la nouvelle ambiance de ce repas était due à un stratagème du Joker ou de Monsieur Mouche et de l’équipage. D’une manière ou d’une autre, c’était quelqu’un qui avait le bon goût de ne pas apprécier la quiétude trop soporifique. Rentrant dans le jeu, James sortit un mousquet de la poche intérieure de sa veste, posa le canon sur son crochet, ferma un œil pour mieux viser l’ampoule dont la lueur tremblotait et tira. La balle atteignit la lampe et la fracassa, répandant des éclats de verre un peu partout, tandis que le pirate partait à nouveau de son rire démoniaque.

"Souquez ferme, matelots, notre heure de gloire à sonné !"
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptyJeu 18 Fév 2010, 02:04

Le geste du Capitaine Hook soulève les réactions les plus diverses - surprise, fascination, peur, peut-être ? Mais alors que l'on se tourne vers lui ou que l'on commente l'évènement, les lampes épargnées par le coup de mousquet se mettent à vaciller. Le vent souffle de plus en plus fort, de plus en plus violemment, et la pluie est devenue à présent un grondement ininterrompu contre les vitres de la salle. Une nouvelle détonation éclate, cent fois plus violente que la précédente, et un éclair déchire le ciel noir et lourd de nuages. Au même instant, les lumières s'éteignent, et avec elles, la moitié des bougies comme soufflées par un esprit malin. Qui remarquera dans la confusion que, sur le carton qui indique sa place, un autre nom a fugacement remplacé le sien ? Un nom aimé ou honni, oublié ou encore bien présent... le nom d'une personne disparue... Et qui tentera d'ouvrir les portes, les fenêtres, pour aller chercher plus de lumière ? Inutiles tentatives... vous voici pris au pièges, mes jolis...

NB : Vous avez jusqu'au 3 mars 2010 23h59 (heure française) pour poster. A vos claviers !!!
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook EmptySam 20 Mar 2010, 02:51

"Je travaille pour le bureau du médecin-légiste." La tournure et l'intonation familière lui avaient fait enfin comprendre quelque chose – ce n'était pas sa collègue qui les avaient interrompus ce fameux soir, mais Jordan elle-même. Il se rembrunit à cette pensée, tournant un regard vers son colocataire, qui – qui avait disparu pour jouer les garde-malades pour femme enceinte. Une vue qui lui arracha un sourire empreint de sarcasme. Typique. Il se demandait bien quels étaient leurs rapports exacts, à Jordan et lui. Il avait du mal à s'imaginer Abberline faire l'effort de se montrer loquace avec ses collègues, et pourtant, il n'avait pas l'air de se débrouiller si mal …

Vous devez travailler fréquemment en compagnie de la police, je suppose, glissa-t-il avec un froncement de sourcils.

Il haussa un sourcil aux récriminations de Jordan … Le moins que l'on puisse dire était qu'elle ne portait pas la directrice dans son coeur, et il ne put s'empêcher d'esquisser un petit rictus à cette soudaine montée en épingle.


Quel dommage que vous n'ayez pas parié, tout à l'heure. Vous auriez battu des records. Un grief personnel à digerer ?

Il fut interrompu par l'arrivée de celle qu'elle venait tout juste de démonter avec une rancoeur singulièrement mal dissimulée, la justesse du timing lui arrachant un sourire. Pas particulièrement loquace, mais au regards qu'elle lançait sur une autre table, on ne peinait pas trop à deviner ce qui occupait ses pensées au moment présent … Tant qu'ils n'auraient pas à la ramasser sur la table en fin de soirée, si elle continuait à régler son sort à la bouteille de vin, il supposa qu'ils pouvait s'estimer heureux … Son attention se porta sur les plats, dont il se servit tout en laissant dériver ses pensées. S'il avait moins envie de faire la conversation à Jordan, entre la directrice à la répartie endiablée et le bûcheron canadien, il avait du mal à déterminer avec qui il pourrait envisager d'en débuter une nouvelle. Sans compter qu'il faisait de plus en plus froid ... Il regretta amèrement d'avoir choisi ce jour pour adopter de nouvelles habitudes vestimentaires, et se demanda comment Jordan faisait pour tenir ...

Puis leur voisin de table aux goûts capillaires des plus discutable jugea utile de péter un plomb – à nouveau - envoyant un bout de verre dans son assiette et n'arrangeant pas la luminosité, qui laissait déjà à désirer. Jonathan leva les yeux au ciel. Seigneur dieu, il y en a qui manquaient vraiment de self-control.  Et qui diable se servait encore de ce genre d'armes à notre époque ... Il ne pouvait nier, malgré tout, la pointe d'intérêt qui était monté en lui, comme toujours quand il sentait être tombé sur un "cas" qui sortait de l'ordinaire. Il regrettait presque de ne pouvoir faire comme les avocats ou agents d'assurance, et présenter sa carte à chaque client potentiel : "Bonjour, Jonathan Crane, psychologue : Vous m'avez l'air d'un beau cinglé, pourquoi donc ne pas passer à mon bureau, disons, lundi matin ?", l'absurdité de la scène le fit sourire, jusqu'à ce qu'il aperçoive le signe qu'il fit en direction d'un des convives qui ne lui était que trop familier, et il eut une ébauche de soupir.


Bon sang ... Un de ces matins, on se réveilla sous un tas de gravats sans comprendre ce qui s'est passé durant la nuit, murmura-t-il d'une voix à demi-sérieuse.

Retournant son attention sur la table, il jeta un regard machinal au carton d'invitation qui trônait toujours sur la table --- et son estomac fit un bond jusqu'à sa gorge. Impossible – il saisit le papier d'un geste convulsif, avant de le laisser retomber comme s'il l'avait brûlé. Il n'y avait pas de doute, il affichait bien – noir sur blanc … J. Crane. J. Crane. Jonathan repoussa le carton, se maudissant intérieurement d'avoir réagi de cette façon. Il avait cru voir un autre nom l'espace d'un instant, un nom qu'il n'avait pas la moindre envie de voir où que ce soit … Un nom qui n'avait rien à faire là, et qui n'y avait jamais été.

Si tel était le cas, pourquoi l'air glacial qui filtrait de je ne sais où depuis un moment lui semblait-il si intenable, d'un coup, faisant remonter la vieille paranoïa familière qui lui donnait l'envie de regarder par-dessus son épaule, juste au cas où ...
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MessageSujet: Re: Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook   Table 2 : J. Cavanaugh, (Olaf), J. Crane, L. Cuddy, J. Hook Empty

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