Pirate un jour - Pirate toujours

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Flourfff..... Tel faisait le bruit des vagues sur la plage de sable fin. Notre capitaine dépravé préféré èrait sur la grêve. Il repensait à toutes ses années passées à voguer sur les mers et océans, nargant les anglais. Il s'assit sur un rocher, les pied dans l'eau, il regardait l'horizon. A l'horizon il revoyait ses compagnons disparus depuis bien longtemps mais il eu quand même un petit pincement au coeur, surtout en repensant à son père, chef et maître du code de la piraterie. Mais ce n'est pas pour cela qu'il y repensait, c'était les regrets qui refaisaient surface, ceux qui ne seront jamais réparés, qui le rattraperont toujours. Il aurait aimé dire merci de l'aide de ses compagnons, et surtout à son père lui dire combien il pouvait être fier d'être son fils. Une larme se mit à rouler sur la joue du capitaine déchu.

*Tout ça c'est loin tellement loin. Merci les gars pour ce que vous avez pû faire pour moi.*

Il se leva et alla au bout de la grève la où la terre se jette dans la mer, là ou se trouve le dernier phare qui annonce aux marrins les rocher et l'entrée de l'estuaire. La gorge nouée il se mit à chanter pour ses compagnon.

"Yoooohooo! Yoooohooo! L'âme des pirates! Jamais ne mourra.
Yoooohooo! Yoooohooo! L'âme des pirates..."

Tout en chantant il revit ses compagnons sous ses ordres naviguant sur le Black Pearl, il revit même le comodor le sermoner et le pursuivre.

*Il n'est jamais là quand-il le faut.* se surprit-il à penser.

Tout ces valeureux pirates. Certe un pirates ne doit jamais avoir de remords mais Jack était particulié cette fois ci l'envie de retourner sur un vaisseaux lui tarodait les pensées plus qu'autres choses mais auusi les souvenir des temps passés. Il termina la chanson par un long cris remplit de tristesse et de rage. Le capitaine Jack Sparrow venait de craquer.

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Notre comodor qui passait par là entendit un cris à vous glasser les os. Il se dirigea vers les lieux du drame et une fois arrivé sur place il reconnu Jack sparrow au bout de la grève. Il alla le rejoindre...

*Mon dieu mais que fait-il encore ici celui-là*

Il allait vers lui quand il entendit marcher derrière lui. Il s'arréta et se retourna pour voir et vérifier si la personne ne le connaissait pas de peur qu'on le voye avec un pirate qui plus est sparrow. A son grand étonnement et grande détresse il cru reconnaître la personne qui se baladait sur la plage. D'un aire courtoit et avenent il entama la discution.

"Bien le bonjour Monsieur. Belle journée pour respirer l'air marrin."

Son ton sonnait assez faut car il voulait allé voir Sparrow car il connaissait les raisons de son cris de désarois et lui aussi était venu pour les mêmes raison. Mais ce n'est une raison pour snober une connaissance et qui plus est un habitant de l'immeuble.

Sujet: Re: Pirate un jour - Pirate toujours Jeu 30 Oct 2008, 23:55

Il y avait certains jours où Greg aimait bien se promener sur la plage. Le plus souvent, c'était pour donner des coups de canne dans les châteaux de sable des gosses ou pour essayer de reluquer des nanas naturistes. Mais bon, là il faisait un peu frais pour ce genre d'amusement. Alors il se contentait de marcher, simplement, en regardant la mer. Quel pouvoir relaxant ça avait, cette vaste étendue d'eau salée! C'était comme le jardin zen de Wilson, mais en beaucoup plus grand. Bref.
House regardait la mer et appuyait sa canne rock'n roll dans le sable quand il s'entendit saluer par une voix connue et pas vraiment appréciée jusqu'ici. Le médecin se tourna vers le type qui lui avait adressé la parole.

"Tiens donc... Ce cher Commodore James Norrington..."

Gregory songeait que ce type voulait se faire pardonner pour l'autre fois, dans l'ascenseur. Il avait été tellement désobligeant avec lui! Autant lui donner sa chance... Peut-être qu'il lui proposerait de le porter sur son dos pour être sûr que sa canne ne soit pas coincée dans le sable... C'était le genre du mec, sans doute.

"Belle journée, en effet. Je parie que j'aurais quelques insolations à soigner demain... La belle affaire! Les gens sont tellement bêtes qu'ils ne pensent pas même à protéger leurs quelques neurones."

Le Dr House, lui, portait sa casquette de tissu, style grand-père. Non seulement ça protégeait du soleil, mais en plus ça lui donnait un genre. Greg désigna du menton la silhouette sur la grêve.

"Un suicidaire? Un fou?"

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Il y eut une vague un peu plus forte que les autres, et le Capitaine Morgan Addams se retrouva sur la plage, peut-être un peu plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité. Elle se releva, et considéra un instant la mer et ses mouvements gris-verts frangés d'écume blanche. Elle était venue très tôt ce matin-là, profitant de son jour de repos pour venir se ressourcer. Comme toute personne ayant passé la majeure partie de sa vie sur un navire, elle avait besoin de la mer, du bruit des vagues, pour tourner rond. Cela lui permettait de repenser à ses anciens compagnons de flibuste, à son père, Harry le Noir, à Shaw... Au bon vieux temps, quand elle n'avait à se soucier de rien ni de personne, sinon de son navire... Oui, ça lui manquait, même si elle paraissait s'être bien adaptée à la vie moderne.
Aussi, depuis qu'elle était arrivée, après avoir planqué ses vêtements entre deux rochers, n'avait-elle pas quitté l'eau, bien qu'elle ne fût pas à plus de 12°C. Ou peut-être à cause de ça. Elle avait nagé pendant des heures, se laissant emporter par le courant quand la fatigue commençait à tétaniser ses muscles, reprenant les mouvements nécessaires à se maintenir à flot quand le besoin s'en faisait sentir. Et après, on s'étonnait qu'elle fût aussi mince et musclée...
Indifférente à la chair de poule qui commençait à envahir son corps humide et aux gouttes d'eau glacée qui glissaient sur sa peau depuis sa crinière rousse et son deux-pièces blanc, Morgan s'apprêtait à retourner à l'eau, quand elle entendit des hurlements de possédé. Morgan n'était pas quelqu'un qu'on effrayait facilement. Et bien qu'elle fût à cet instant assez vulnérable, puisque sans arme, elle s'avança sur la grève pour voir ce qui se passait. Elle ne mit pas longtemps à identifier celui qui poussait des cris aussi douloureux et pathétiques.

Sparrow ?

Morgan s'apprcha un peu plus de lui. Enuuyée de le voir dans cet état. ça ne correspondait pas à ce qu'elle avait pu voir de lui.

Hey, Cap... Tout va bien ?

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James s'étonna de voir le docteur ainsi habillé et surout là et aussi courtoi que possible. Il est vrai que leur première rencontre ne c'était pas forcément bien passée. De plus s'entendre appelé par ce foutu titre de comodor l'étona encore plus et rajouta au manque de la bonne époque. A la question fatidique de Greg, James ne pû retenir un sourire moqueur pour sparrow...

"Vous pouvez le prendre comme tel ou autre chose tout ceci décrira notre bon vieux capitaine Sparrow. Il est peut être suicidair ou fou mais il ne faut pas s'y fié il est capable de tout les coups, même les plus fourbes."

S'entendre complimenter Sparrow de la sorte lui fit monter une bouffée de nosée.

*Mon dieu que suis-je en train de dire!!!*

"Mais ne vous inquiétez pas pour lui, il a dû encore se noyer dans l'alcool comme je le connais."

Au fond de lui il savait que ce n'était pas ça mais il fallait sauver la face. Et oui les vieilles rancunes ont la vie dure.

"Sur ce je suis entièrement d'accord avec vous le fait que les gens sont assez bête pour ne pas couvrire les quelques neurones qu'ils ont. D'ailleurs avant que les miens ne se consument je voudrait vous demander humblement pardon pour notre première rencontre qui je pense ne c'est pas très bien passée."

Jamy s'excuse cela est assez rare pour que le docteur s'en sente honoré sinon plus. De la part de james personne ne reçu d'excuse officielle.

"Peut-être ais-je l'aire pathétique mais qu'importe ce que vous pensez ou ce que les autres pensent je tient s'incèrement à m'excuser."

Sujet: Re: Pirate un jour - Pirate toujours Ven 31 Oct 2008, 20:26

Ainsi, en effet, James Norrington était venu vers lui pour s'excuser. Gregory en fut quelque peu étonné, mais à dire vrai, les gens étaient tellement bizarres que cela ne sortait pas tellement de l'ordinaire, après tout. Autant rester plutôt courtois et tenter de se faire offrir un verre ou un repas, ce serait une belle manière de se réconcilier. House eut un sourire narquois.

"Oh, vous le connaissez? D'ici, il a surtout l'air d'un clochard bien emmêché..."

Le médecin se garda de dire tout haut ce qu'il pensait tout bas : si Sparrow était imbibé, cela devait venir de ses fréquentations, c'était logique.
Et voilà que Norrington s'excusait pour leur première rencontre. Amusant. Qu'avait donc ce type dans la tête pour prendre sur lui tous les torts alors qu'il n'avait que celui d'avoir été là au mauvais endroit au mauvais moment?
Gregory haussa les épaules, voulant signifier par là qu'il se fichait pas mal de cet épisode. Il n'allait pas s'abaisser à présenter des excuses à ce gars-là.
House regarda au loin et vit une silhouette féminine, plutôt bien faite, sortir de l'eau - la vache, elle devait cailler à cette époque de l'année ! - pour aller vers l'aliéné qui hurlait son désespoir.

"Vous avez au moins le mérite de paraître sincère."

Pathétique, pitoyable, même, mais sincère.
Greg était désormais intéressé par la silhouette de femme mince au loin.

"Peut-être devrions-nous aller voir ce qu'il a..."

Et, ayant dit cela, le docteur House se mit en marche, boitillant en enfonçant sa canne dans le sable à chaque pas, mais il avançait tout de même vers la grêve. Pas pour voir le type, mais pour la femme. Qu'on ne se trompe pas sur ses intentions, surtout.

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Même si Jack entendit des pas derrière lui et appelé il se retourna point et profita pour se calmer et sécher la larmes indécente tombée de son oeuil. A la question traditionnelle "ça va?" il eu envit de répondre un sordide mèle toi de ce qui te ragarde mais la voix était celle d'une femme. Il arbora au lieu de sa son plus beau sourire et se retourna telle un drofué qui vérrait des éléphants rose un peu partout. Et de sa voix miéleuse comme pas deux...

"Plait-il ? " Il reconnu Morgan... "Mais ne serais ce point Morgan que je vois là ? Que le monde me semble petit. Pourquoi vous comme cela de ma personne, non frachement je n'en vois aucun intérêt, et même je serais vous j'irais ailleurs."

Il regarda les alentour et vit James et Greg qui se dirrigeaient vers lui.

"Surtout que Monsieur le piquet et le pervers sur canne arrivent à plein régime et il me semble que vous n'ètes pas très chaudement habillée."

Il commensa à bouger et s'arrêta à hauteur de l'oreille de Morgan et chuchota...

"Si j'ai criée c'est pour exprimer le manque que j'ai de la mer et de mes compagnons, pour plus de précisions débarrassez vous de Monsieurs le boiteux pervers et de petit chien de la reine et rejoignez moi à la jetée... et il ajouta à voix haute... Sur ce je vous souhaite de passer une bonne journée."

Et il s'en alla loin du rafus qui allait reigner dans quelques secondes maintenat et surtout il ne voulais voir pour l'instant personne si ce n'est quelqu'un qui puisse un tentiné le comprendre.

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Le comodor ne pût retenir un large sourire de satisfaction lorsque notre cher docteur lui sortit que Jack ressemblait plus à rien qu'à autre chose. Et eu un mal fou pour avouer qu'il connaissait effectivement Sparrow.

"En effet je connaît cet homme et à dire vrai il est soul du matin au soir. Cela est dû à son passé de pirate je suppose. Et oui ce vieux forbant je l'ai pourchassé par vent et marrée là où il allait je le chassait, et - il déglutit difficilement - à chaque fois il s'en sortait."

Il eu une seconde de blanc le temps que norrigton se fasse à l'idée de se qu'il vient de dire. Il fût surpris du compliment de Greg qui bien sûr n'est pas dans les habitudes de ce doc très spécial.

"Je vous remercis de le reconnaître."

James n'eu aucun mal à voir que le doc était plus intéressé par Morgan que par se qu'il venait de dire. Il emboita donc le pas. Il se rapprochèrent cette capitaine très fraichement vétu pour la saison mais qu'importe cela avait son petit effet, car Jamy ayant horruer des pirates tomba en axtase et resta baba devant Morgan en mayot de bain. Malgrés tout il réussissa à sortir un vague bonjours.

"Euh... Bonjours Madame."

Sujet: Re: Pirate un jour - Pirate toujours Dim 02 Nov 2008, 23:20

Au fur et à mesure que James lui parlait de ce type, Greg trouvait ce fameux Jack Sparrow somme toute assez intéressant. S'il avait pu échapper au commodore à de nombreuses reprises, ce ne devait pas être n'importe qui. A moins que le commodore soit n'importe qui, au fond.
House tenta une question neutre :

"Et comment se fait-il que cet homme soit ici?"

Cela revenait à demander pourquoi Norrington était là aussi, sans doute, puisqu'ils se connaissaient. Enfin, le médecin aimait bien poser des questions qui n'avaient l'air de rien mais qui lui apprenaient beaucoup.
Quand James remercia Gregory, ce dernier se contenta d'accélérer un peu le pas - de son mieux, en réalité - comme pour fuir les remerciements. Il avait horreur de ça, après tout. Ce n'était pas nouveau.

Une fois arrivés près de la grêve, les deux hommes durent constater que le pirate avait fui, comme un lâche. Bah, rien de grave, le principal était resté là, dans un superbe maillot de bain qui ne demandait qu'à être enlevé.
House regarda la jeune femme de haut en bas et de bas en haut avant de lancer d'un ton badin :

"Cool... " House avala une gélule de Vicodin et revint à son observation. "Vous faites souvent ça ou c'est juste pour me mettre dans un état d'excitation sexuelle anticipatoire?"

Greg n'alla pas jusqu'à feindre de sourire béatement, mais le coeur y était tout de même.

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Face à la tirade de Sparrow et à sa fuite, Morgan secoua la tête. Ben tiens. Tous les mêmes. Quand quelque chose n'allait pas, ils s'imaginaient toujours être les seuls dans l'univers à souffrir et que personne ne pourrait jamais les comprendre. Pauvre type. PauvreS typeS. Tsssss.
Elle fit volte face quand elle entendit dans son dos les pas des deux autres. Le regard halluciné de Norrington lui arracha un sourire, et la remarque de l'autre type à trois pattes le transforma en rictus narquois.

Si ça vous suffit pour être excité, alors pas la peine que je mette en route d'autres artifices, répliqua-t-elle en prenant une pose un tantinet provocatrice.

Elle planta son regard sur Norrington, hésita à lui balancer une remarque dans les gencives sur son taux d'imbibation de la dernière fois, mais se contenta de se pencher et, passant son index sous le menton du Commodore, de lui fermer la bouche, qu'il avait gardée entrouverte.

Remets-toi, officier, on dirait que c'est la première fois que tu vois une femme dénudée. Remarque, ajouta-t-elle en se redressant c'est peut-être bien le cas... Ou alors, c'est que tu me prenais pour un homme, Commodore ?

Elle ricana et reporta son attention sur Trois-Pattes et lâcha :

Sinon, à part pour fantasmer en imaginant ce qu'il y a en-dessous du maillot, vous êtes là pour quoi ? Et vous êtes qui, surtout ?

Le vent commençait à se lever, et n'augmentait donc pas la température corporelle de Morgan, qui continuait à chuter. Ses lèvres avaient viré au bleu marine, ainsi que la cicatrice qui courait au ras du haut de son maillot de bain. Mais la pirate ne semblait pas s'en émouvoir autrement.

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Vexé par la réflexion - non sans fondement - de Morgan, et gêné - dans tous les sens du terme - par sa tenue... légère... James se renfrogna.

Chère Madame, je puis vous dire que... Non, en fait, oubliez. Oh et puis foutez-moi la paix, pirate de malheur ! Est-ce que je vous agresse, moi ?

Il était en effet assez humiliant de devoir reconnaître qu'à trente-cinq ans, on est toujours... (faut-il vraiment l'écrire ?) puceau. Surtout face à un homme qui n'hésiterait pas à réutiliser cette information en public, d'une part, et une femme qui se vantait d'avoir vu le loup très jeune d'autre part. D'ailleurs plus il y songeait, plus il se sentait humilié. Ce que le peu de dignité qui lui restait ne pouvait souffrir. Voilà pourquoi il se jeta littéralement à la gorge de la pirate, hors de lui, dès la fin de sa phrase en ajoutant :

Oui, d'ailleurs !

Il devait faire une bonne tête de plus que Morgan, et, en tous les cas, une bonne dizaine de kilos de plus au moins. D'où le déséquilibre qui se produisit et qui les projeta tous les deux dans l'eau, avec une belle roulade dûe à l'élan.
Fût-ce la pression ? le mouvement ? Toujours est-il que, lorsqu'ils se retrouvèrent sous l'eau, ses lèvres rencontrèrent celles de Morgan - bien involontairement d'ailleurs. Passée la surprise des premiers instants, il commença à trouver ce baiser - son premier baiser - plutôt agréable... Non. TRES agréable, en fait. Il releva la tête un instant pour reprendre souffle et replongea pour embrasser de nouveau cette femme - sciemment, cette fois-ci - en l'enlaçant.

Sujet: Re: Pirate un jour - Pirate toujours Sam 08 Nov 2008, 21:04

Bon. Les choses ne se passaient pas exactement comme House aurait voulu qu’elles se déroulassent. Dans un premier temps, bien sûr, il avait été évident que cette femme en maillot de bain s’intéressait assez à lui – elle lui avait demandé qui il était, ce qu’il faisait ici – et il avait pris cela pour une ouverture.
Mais avant même qu’il ne puisse répondre à cette sirène – assez provocatrice pour être intéressante – échouée là, Norrington lui avait sauté dessus et l’avait mise à l’eau.

Greg restait debout, à promener son regard sur le reste, sur le paysage, surtout, puisque plus rien n’était assez intéressant à ses yeux. Alors il remarqua, un peu plus loin, un tas de vêtements. Certainement ceux de la baigneuse… Une idée lui traversa aussitôt l’esprit et il se dépêcha de boiter jusque là, sans se retourner. Il ne vit donc pas James revenir à la surface pour reprendre assez d’oxygène pour elle et lui.

Le médecin mit son plan à exécution, c’était aussi simple que cela : il emporta les vêtements de la naïade pour qu’elle vienne les chercher à lui. Machiavélique. Ça ne l’étonnait pas, au fond, qu’il ait pensé à cela, c’était tellement génial comme idée.

Le diagnosticien bien connu n’hésita pas longtemps : il pouvait soit rentrer dans son appartement et raconter à Sherlock ce qui venait de se passer – ce qui pouvait annoncer une soirée amusante avec la thématique de « Peut-on rire de tout ? » ou du bienfondé de l’attitude norringtonienne en fond de discussion – soit aller prendre un verre dans un bar à proximité et regarder, de loin, ce que feraient ces deux zouaves. Il opta pour la deuxième solution, simplement parce que Holmes n’aurait certainement pas fini la vaisselle à cette heure-là.

Non loin de la plage, il y avait pas mal de bars et de restaurants. Greg alla prendre place à l’intérieur du bar le plus chic, près de la fenêtre pour avoir un poste d’observation correct. S’il se faisait repérer, tant mieux, il ne demandait que cela.

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Morgan n'avait rien eu le temps de faire : elle s'était soudain retrouvée avec les mains de Norrington autour du cou, et, entraînée par le poids et l'élan du Commodore, avait été projetée à l'eau, en faisant un roulé-boulé qui l'avait passablement sonnée. Et voici qu'à présent, elle était sous l'eau, ses lèvres collées à celles de Norrington, à moitié en train d'étouffer. Parce qu'en plus, avec sa chance, elle se retrouvait dans un trou d'eau, au lieu d'être simplement mouillée. Norrington la tenait toujours fermement, aussi ne pouvait-elle pas se redresser pour reprendre souffle. Et voilà que, soudain, ce qui n'était qu'un malhureux concours de circonstances, se transformait en baiser. Non mais, oooooh ! Doucement les basses ! et en plus il reprenait de l'air pour l'embrasser de nouveau, mais sans la laisser respirer et sans lui laisser le choix. Elle qui n'embrassait jamais ! Principe de base de toute fille de joie qui se respecte !
Furieuse, au bord de l'asphyxie, Morgan banda ses muscles et repoussa violemment Norrington pour pouvoir se redresser. Elle cracha l'eau qu'elle avait avalée, inspira gouluement une bouffée d'air, s'étrangla à moitié, se mit à tousser, assise par terre, la respiration sifflante. Dès qu'elle eut retrouvé assez de souffle, elle se mit à glapir :

Non mais c'est pas vrai ! vous êtes cinglé ! Alors non seulement vous voulez tuer Sparrow chaque fois que vous avez un coup dans le nez, mais maintenant, même quand vous êtes sobre, vous voulez me tuer aussi ! Et puis pour qui vous vous prenez pour m'embrasser, d'abord !

Elle se releva et sortit de l'eau, frissonnante et folle de rage. Elle marcha d'un pas décidé vers l'endroit où elle avait plié ses vêtements, bien décidée à se rhabiller et à laisser ces messieurs s'entretuer s'ils le souhaitaient... Mais ne trouva rien. Elle commença à regarder alentours... puis à fouiller les rochers... puis à paniquer légèrement...

Mais c'est pas vrai ! On m'a volé mes vêtements et le reste de mes affaires !

Voilà qui commençait à faire beaucoup. Elle était gelée, elle commençait à avoir faim, Norrington avait manqué de la noyer et, de plus, avait porté atteinte au peu de pudeur qu'elle avait en forçant ses lèvres, et voilà qu'en cadeau-prime, on lui piquait ses vêtements.

Aaaa-choo !

Et en plus, elle s'enrhumait ! Le tableau était presque complet, il ne manquait plus qu'elle tombât et s'abimât quelque chose ! Ce qui fut fait derechef quand elle voulut descendre des rochers : son pied glissa sur l'arête d'un rocher et elle dégringola sur la plage avec un cri de surprise et de douleur. Elle se retrouva de nouveau assise sur la plage, mais cette fois-ci avec en plus une plaie ouverte au tibia et une autre sous le pied.

¡ Puta de burdel de mierda, hecho cagar! ¿ Nombre de Dios, es no justo, por qué yo? ¡ Marranada de piedra a gilipolla ! ¡ Jilipolla de ladrón de caracoleas! ¡ Qué vaya a hacerse meter, este hijo de puta !

C'en était trop. Et quand c'en était trop, Morgan oubliait son anglais natal pour l'espagnol maternel. Elle était au bord de la crise de nerfs. Rectification : elle piquait une crise de nerfs. Alors qu'elle hurlait son chapelet de jurons sur un diapason devenu de plus en plus aigu, des larmes qui se mêlaient à l'eau salée de la mer commençaient à rouler sur ses joues, bien qu'elle les essuyât toujours d'un geste rageur. Et maintenant, à la faim, aufroid et à l'exaspération s'ajoutait la douleur.

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James sentit une poussée violente et se retrouva sur le sable avec Morgan debout devant lui à l'engueler sur son geste fort impudique. Il la regarda partir et lorsqu'il l'entendit partir vers il ne savait où, toujours est-il qu'il entendit un cri puis un flots de jurons. Il se leva et accourut pour sauver la demoiselle en détresse. Lorsqu'il arriva sur les lieux il vit Morgan folle de rage et ses yeux baignés de larmes. Un rapide diagnostique lui fit comprendre qu'elle venait de tomber dans les rochers et elle s'était ouvert la jambe. Il alla à ses côtés et d'un geste lui mit sa veste sur les épaules de cette femme qui se veut forte mais qui a un coeur aussi fragile que du cristal.

Tenez miss avec ceci vous aurez moins froid acceptez le je vous en pris.

Même si c'était une pirate cette femme avait su écouter et essayer de le comprendre. Il avait commencé à ressentir quelquechose pour cette femme mais rein de plus que de l'amitié, et puis... avec ce qui venait de se passer, le baiser, et puis la voir là sur la plage, grelottant de froid et de rage venait de finir le travail. Contre toutes attente l'Amiral James Norrigton de la marrine anglaise venait de s'éprendre pour une pirate.

Pardonnez mon geste dé placé. S'il vous plait, mais voyez vous je ne pouvais me contenir plus et je fût assez idiot pour suivre mes instinc. Je vous en pris pardonnez un homme dont le coeur fût meurtrit mintes et mintes fois mais qui est maintenant en voix de guérison...il prit son courage à deux main et...Grâce car ce que je ressen pour vous n'est plus de la haine ou autres choses s'en approchant mais c'est de l'amour. Oui, Madame je vous aime.

Il se mit devant Morgan et déchira un morceau de sa chemise et entoura la plaie sur la jambe de Morgan. Il lui releva le visage et sourit, piteusement mais il sourit. Enfin il lui tendit la main droite et lui prit sa main gauche...

Capitaine Morgan Adams acceptez vous l'amour qu'un pauvre fou, tel que moi, vous prote ? Si vous refusez je serais dans le plus grand désarroit.

Et il finit sa déclaration par un baisé sur la main.

Sujet: Re: Pirate un jour - Pirate toujours Dim 09 Nov 2008, 11:17

Gregory avait commandé un café et observait la plage et ce qui s'y passait. Visiblement, Norrington s'en était pris plein la figure et la femme s'était blessée puisque le vaillant homme de la marine arracha un bout de sa chemise pour panser la plaie.

* L'imbécile! Il va mettre du sel dans la plaie ouverte... Elle va hurler ! *

Le commodore avait sans douteoublié que, deux minutes plus tôt, sa chemise trempait, avec lui, dans la mer, s'imprégnant bien d'eau salée et de bactéries.
Si la baigneuse n'avait vraiment pas de chance, non seulement elle souffrirait, mais en plus, elle risquait de devoir être hospitalisée pour l'infection qui ne manquerait pas de se déclarer.

House continuait à regarder. Il avait posé le tas de vêtements à côté de lui, sur la banquette où il était assis. A ce moment précis, il aurait bien aimé avoir le numéro de portable d'un des deux personnages restés sur la plage. Mais ce n'était pas le cas, il prit donc son portable pour appeler une personne de référence en telle situation : Lisa Cuddy. Greg lui expliqua vite fait qu'il allait bientôt sauver une jeune femme de la mort et que c'était pour ça qu'il n'était actuellement pas à l'hôpital pour faire ses heures de consultations. Il ajouta qu'elle n'avait qu'à ajouter les heures qu'il ne prestait pas à celles que devait faire son équipe. Après tout, ils étaient là pour le seconder.
Gregory referma son GSM en voyant leeux silhouettes quitter la plage. Norrington allait sans doute offrir à la baigneuse de quoi se réchauffer. Lui, il devait trouver une excuse valable pour êtr entré en possession des vêtements de la jeune femme. Facile.

* Je n'aurais qu'à dire que j'ai suivi le mec qui les avait emporté et que je l'ai réduit au silence grâce à ma super canne... *

Comme il avait déposé sur la table sa casquette, il avait un air un peu moins austère que tout à l'heure. Sa canne était, mine de rien, un atout auquel on ne pensait pas souvent...

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La dernière fois que Morgan avait hurlé de douleur, elle avait une douzaine d'années et on lui avait bien fait comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à le refaire. Aussi n'avait-elle pas hurlé quand, dix ans plus tard, la Compagnie des Indes la marqua au fer rouge comme du bétail. Ni quand elle se prit cette balle entre deux côtes, ni même quand William lui ôta cette même balle avec du rhum pour seul désinfectant et anesthésique. Aussi ne hurla-t-elle pas quand Norrington apposa sa chemise imprégnée d'eau de mer sur sa plaie. Mais elle arracha le bandage de fortune avec vivacité.
Quand Norrington lui débita son petit discours, elle crut qu'elle allait lui arracher les yeux. Elle se contenta de lui administrer une gifle digne de ce nom.

Alors non seulement vous essayez de me tuer, mais voilà qu'en plus vous vous payez ma tête ! On peut dire que vous choisissez bien votre moment !

Elle retint un éternuement et continua, toujours aussi furieuse :

Si vous avez un tant soit peu de charité humaine, épargnez-moi ce genre d'insulte, ok ? Vous ? M'aimer ? Vous qui avez toujours pourchassé les pirates, qui ne les avez jamais supportés ? Pitié !

Morgan ne savait pas ce qui l'énervait le plus dans ce qu'elle prenait - dur comme fer - pour un sarcasme cruel. Le fait que James Norrington, qui avait passé sa vie à pourchasser les pirates puisse dire en aimer une, ou qu'il ose se dire amoureux d'elle en particulier - elle qui avait presque 5 ans de plus qu'Elizabeth et qui était loin de venir du même milieu et d'avoir reçu la même éducation.
Morgan, souffrir d'un complexe d'infériorité ? nooon... Elle était juste lucide : elle n'était plus une gamine, elle avait un caractère de ch******, n'était pas vraiment aussi jolie que sa colocataire, et ses manières et son éducation faisaient plus que laisser à désirer : elles étaient tout bonnement inexistantes. Alors que Norrington, qui, jusqu'à la semaine précédente, s'était consummé d'amour pour Elizabeth et s'était lentement enfoncé dans une pitoyable déchéance à cause d'elle, vienne la baratinner en lui disant qu'il l'aimait, voilà qui dépassait les limites de sa propre capacité d'autodérision. Ce n'était même pas drôle. C'était être méchant gratuitement.

Elle se releva tant bien que mal. La douleur la calma un peu. Il y avait plus urgent à faire que de continuer à agonir Norrington d'injures. Elle soupira, dégagea son visage des mèches de cheveux que le vent s'obstinait à rabattre devant ses yeux, et lâcha :

Ecoutez, on reprendra cette conversation une autre fois, à tête reposée, quand nous serons tous les deux dans un environnement plus propice à la discussion. Pour le moment, donnez-moi un coup de main, il faut que je rejoigne le bar le plus proche pour passer un coup de fil. J'ai une amie chirurgien, elle pourra m'arranger ça.

Chirurgien n'était pas le terme exact, puisque l'amie en question - que Morgan connaissait depuis maintenant cinq ans - était en réalité médecin-légiste. Mais bon, elle saurait quand même faire les points de suture nécessaires.

Invité

Devant la réaction de Morgan, Jamy eut un pincement au coeur. Il le savait pourtant qu'il était un gros boulet quand il s'agissait de femmes mais à ce point-là... Il vit avec amertume Morgan retirer le morceau de chemise du tour de sa jambe. Lorsqu'elle lui balança au visage comme quoi il se foutait de sa tronche il ne put retenir un froncement de sourcils offusqué. Au départ de Morgan le sang de james ne fit qu'un tour. Il l'attrapa par le bras et la retourna face à lui...

Vous ètes certes une pirate, mais vous êtes la seule à vous être occupée de moi sans me rejeter. En tous temps, vous m'avez écouté sans dire mot. Je vous ai déblatéré des insanités sur votre profession mais grâce à vous j'ouvre enfin les yeux : ce n'est pas de la haine mais de l'envie que j'ai eu durant toutes ces années. Je vous enviais pour votre liberté et votre façon de vivre, à ne pas ce soucier du lendemain.

Il s'arrêta de parler et lâcha le bras de Morgan, étant sûr de son attention envers ce qu'il avait à dire. Il ne regrettait pas son geste et, de toutes façons, ce qui est fait est fait ; on ne peut revenir sur le passé.

Morgan, grâce à vous je me sens mieux, et surtout je me retrouve une nouvelle vie. Je fus un type coincé qui avait honte de ce qu'il était ; mais maintenant, tout ce que je fais, je l'assume. Je ne puis renier mon passé et mes anciennes pensées, mais un seul mot de votre part et je le ferai pour vous. Est-ce qu'un seul homme au monde fut, ne serait-ce qu'une seule fois, capable de vous dire cela et de surcroît sobre et en pleine possession de ses moyens ?

Il ramassa la chemise et la passa autour du corp frigorifié de Morgan. Il la prit dans ses bras pour la réchauffer et...

En preuve de mes dires, laissez-moi aider et servir d'appui à la femme qui a réussi de me faire changer du tout au tout. D'un pochetron je redeviens un homme responsable et prêt à tout pour une femme et les autres. Je vous prie d'accepter mes humbles excuses ; laissez moi vous conduire où vous voulez.

Sur ce, il lui prit le bras et le passa autour de son cou afin d'aider ce frêle esquif à se sortir de cette tempête d'émotions mélées d'eau et de sable. Il se dirigea vers le bar le plus proche.

Invité

Morgan soupira face à la tirade de Norrington.

Ecoutez, je ne suis pas en état d'en discuter. Je suis fatiguée, énervée, frigorifiée, et j'ai mal. Alors ne m'en voulez pas, mais on en reparlera una autre fois.

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que, déjà, Norrington la soutenait et l'aidait à marcher - ou plutôt à boiter - en direction du bar le plus proche. Ils y pénétrèrent comme deux naufragés, bras-dessus, bras-dessous. Alors que le serveur s'approchait, offusqué de leur aspect - surtout de celui de Morgan - la Capitaine lui cloua le bec et réclama un téléphone. Tout en attendant, elle repéra le type à la canne, qui se trouvait sur la plage plus tôt. Elle lui fit signe et, quand le téléphone arriva - rapide, le service - elle composa le numéro fébrilement.

Docteur Cavanaugh...
Jordan, ici Morgan. J'ai besoin d'un coup de main. D'un coup d'aiguilles, plutôt.
Ecoute, ma vieille, tu tombes mal, je suis débordée, j'ai un arrivage...
Tu peux les laisser tomber dix minutes, tes macchabées, ils ne vont pas s'enfuir ! Moi, par contre, je risque de me retrouver sur ta table d'autopsie si tu ne te bouges pas les fesses !
C'est mort, Morgan, je peux pas. Ecoute, tu gueules, c'est donc que tu ne dois pas aller si mal que ça ! Je te laisse. On en reparle demain au bar. Biz !
Jordan... Jordan !
Tuuuuuuuuut...

Grrrrr. Voilà qui n'allait pas arranger l'humeur de Morgan. Elle allait faire quoi, à présent ? Elle saignait, elle avait mal et le serveur était sur le point de les flanquer dehors, Norrington et elle...

Sujet: Re: Pirate un jour - Pirate toujours Sam 22 Nov 2008, 01:30

La patience était toujours récompensée. Enfin, presque, mais pour les patients, c'était normal. Il étaient priés d'être patients, c'était aussi simple que cela. Alors, Greg ne se faisait pas trop de mourons pour les deux zouaves restés sur la plage : arriverait bien un moment où ils comprendraient que le froid était loin d'être chaud...
Donc, avec son irish coffee terminé devant lui, il vit bientôt s'approcher les deux personnes avec qui il avait parlé un peu plus tôt. Norrington et Addams entrèrent dans le bar et la femme, toujours aussi dévêtue, demanda à téléphoner. House écouta ce qu'elle disait. Apparemment, c'était plus grave qu'il ne le pensait... à moins que...

Il se leva et avança jusque là avec l'aide de sa précieuse canne. Il commença par faire remarquer, assez sèchement au serveur qu'il devait faire quelque chose au lieu de rester planté là.

"Y a-t-il un médecin dans la salle?"

Devant l'absence totale de réactions, quelques regards attirés mis à part, House soupira plus que fortement et fit signe à Norrington de faire se coucher Morgan sur une banquette. Il demanda du désinfectant, du fil et une aiguille et se pencha sur le visage de la baigneuse.

"Vous avez de la chance que je sois un pro de la broderie, sirène..."

Je vous passe les détails, toujours est-il que le capitaine Morgan Addams eut à subir une désinfection à l'alcool piquant avant de pouvoir sentir l'aiguille s'enfoncer dans sa peau et rapprocher les deux bords de la plaie. Une fois que ce fut arrangé, Greg se releva, aida Morgan à faire de même et l'invita à la table où il se trouvait plus tôt.
Il est bien évident que durant ce temps, il n'accorda pas un seul regard à l'amiral James.

"Voilà. Par ailleurs, je crois que ceci doit vous appartenir..." Il prit sur la banquette le tas de vêtements qu'il posa devant elle avant d'ajouter, à voix basse pour que le commodore n'entende pas : "Je ne sais pas si cela faisait partie du plan drague de Norrington, mais j'ai récupéré ces habits entre les mains d'un mec qui ne semblait pas très net..."

Ignorant toujours Norrington, Gregory House appela le serveur :

"Mettez-nous deux irish."

Invité

Dire que Morgan avait souffert durant l'opération aurait été ne rien dire. Pour s'en convaincre, il suffisait de voir son visage, qui semblait en quelques instants avoir perdu tout son hâle, et ses mains qui cramponnaient le bord de la banquette d'une part et la main que Norrington avait eu le tort de lui laisser d'autre part, si fort que ses jointures en étaient devenues blanches... Quand l'homme à la canne - dont elle ignorait toujours le nom, d'ailleurs - en eut fini avec sa jambe, elle eut toutes les peines du monde à décrisper ses propres doigts. Fidèle à son habitude, pas un son n'avait passé ses lèvres devenues blèmes. Une fois assise, elle mit quelques secondes à chasser les papillons noirs qui dansaient devant ses yeux et la nausée qui semblait vouloir s'installer.
Quand enfin, elle eut repris ses esprits - et le contrôle de son système digestif (heureusement qu'elle n'avait pas mangé des masses ce matin-là) - ce fut pour constater que son "brodeur sur jambe" avait déposé devant elle les vêtements que, seulement quelques minutes plus tôt, elle avait crus disparus pour de bon. Rien ne semblait manquer, pas même ses bijoux. Non que ceux-ci eussent eu une valeur énorme, mais Morgan y tenait. Ce qui expliquait pourquoi elle ne croyait qu'à moitié à la fable racontée par le médecin. Enfin, elle ne dit rien à ce sujet.

Je suppose qu'il faut que je vous remercie... Mais je le ferais mieux si je connaissais votre nom.

Sujet: Re: Pirate un jour - Pirate toujours Dim 23 Nov 2008, 23:31

Après la couture, rien ne valait un petit remontant. Par exemple, cette femme était déjà un remontant. L'irish coffee en plus, c'était parfait. Gregory, assis non loin de la sirène, s'était déjà emparé de sa tasse chaude où il y avait trempé les lèvres juste assez pour avoir une petite moustache de mousse blanche au-dessus de la bouche. Il n'y fit pas attention quand elle l'interrogea et répondit sans même penser à cette moustache.

"Greg House, miss... rien de moins... mais ne me remerciez pas, si je peux empêcher ce triste sire de faire de votre poitrine son oreiller, je me fais un devoir de le faire."

Le médecin se rendit bien compte que la jeune femme ne devait pas être entièrement convaincue par ce qu'il avait, alors il montra sa canne à un endroit où elle était un peu abîmée, il avait en fait frappé un jour sur la tête de Chase avec cette canne et c'était bien de cet événement que venait ce coup dans l'objet.

"J'espère en tout cas que vous ne vous ferez plus piquer vos attributs comme ça... pour ma canne.
Remarquez, moi je ne demande pas mieux que de vous avoir nue à ma table..."

Après avoir dit cela, House reprit une gorgée d'irish et s'essuya le dessus des lèvres avec la langue. Sensuellement, comme s'il s'agissait de quelque chose d'exceptionnel dont il ne fallait perdre aucune occasion de goûter la saveur.

Invité

Jamt fut surpris de la dextérité avec laquelle le docteur psychopathe et boiteux a recousu sa chère et tendre. Mais surtout le cran de cette femme qui ne pronoça pas un seuls mots durant tout le suplice. Malheureusement pour lui à la fin le docteur détourna Morgan de lui pour se venter d'un fait complètement faux, ce qui ne tarda pas à le foutre en rogne.

*Vas y mon gars ventes toi...*

Malgrés son applond il ne pû retenir un superbe...

Sa va vos chevilles ne gonfflent pas de trop Monsieur le boiteux ?

Malgrés son amertume James ne tarda pas à s'excuser de ces mots quelque peu déplacés, surtout qu'il venait de rattraper ses conneries.

Je m'excuse... Mais cela n'est seuleument du q'au fait que vous ayez sauvez une dame sans être trop agressif avec les autres.

Il ne dit plus un mot après cela si ce n'est...

N'oubliez pas Jack Miss. Je vous souhaite le bonsoir Mr House. Pour ma part je pense que je vais rejoindre l'autre protagoniste. Si mes souvenirs sont bon il est parti du côté du port. Sur ce au revoir Monsieur et à toute à l'heure Mademoiselle.

Il sortit sans un mot de plus, le désarroit et le manque de civisme de Greg l'en empéchait. Il ne voulait pas recommencer à sacager un bar. Pas comme la dernière fois.

Il alla donc vers le port et retrouva sans peine c'est âme perdu qui avait du mal à trouver son chemin et qui répondait au nom de jack Sparrow. Il le trouva assi au pied du phare signalant l'entrée du port et la digue.

Il s'en rapprocha et s'asseya à ses côtés.

Et bien vieux forbant sa n'a pas l'aire d'aller. Allons un pey de nerf il est où le capitaine que j'ai connu ?

Spoiler:

Invité

Cela faisait bien deux bonnes heures que Jack c'était eclipsé de ces grotesques personnages et ce retrouvé au calme. Ce fut donc avec un certain mécontentement et dégoût qu'il vit s'assoir Norrington à ses côtés.

Euh... Le bistrot est de l'autre côté du port. Loin de moi l'idée de vous offusquer, mais si je vous dis cela c'est que je connais votre penchant pour une certaine boisson et qu'ici il n'y en a pas. De plus vous voir me donne comme des nausées, vous voyez? Vous savez ce genre de choses que l'on rescent quand une personne indésirable essaye de vous consoler.

Il ne voulait en aucun cas parler avec cet alcoolique qui, la veille au soir, lui avait passablement refait le portrait, et honteuseument sali son tricorne. Mais voyant que James ne venait pas pour se moquer de son désarroi et qu'il ressentait la même chose il se décida à parler...

Te rappels-tu de ces momments passés à se courir l'un après l'autre? Te rappels-tu du temps de la marine et des pirates? Et bien, vois-tu c'est ce temps qui me manque, se sont mes compagnons qui me manque. Le Black Pearl me manque. J'ai ce qu'on appel le mal du pays en quelque sorte.

Il débala son sca avec amertume, et il sentit la petite boule dans la gorge se faire plus grosse et les yeux commencèrent à lui chauffer le visage. Une larme roula sur la joue du capitaine, une seule, mais cela suffit à n'importe quel autres mots. Notre Jack avait des envies de suicides et il n'y avait pas besoin de l'osculpter pour le savoir le regarder suffisait emplement.

Yoohooo! Quand sonne l'heure
Hissont nos couleurs
Yoohooo! L'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Comme dit la chanson mais cela fait bien longtemps que la piraterie est finie. Je ma sens comme abandonné. Et toi sa te fait pareil ?

Invité

Morgan eut un sourire, attrapa sa chemise et en passa les manches. Au moins, si sa tenue n'était pas "correcte", elle avait quelque chose de sec sur les épaules. Elle ne but pas tout de suite, posant ses mains autour de la tasse pour tenter tant bien que mal de les réchauffer. Elle avait suivi la sortie de James avec un soupçon de lassitude. Le Commodore avait probablement beaucoup de qualités - c'était du moins ce qu'Elizabeth lui avait toujours affirmé - mais pour l'heure, Morgan avait surtout eu affaire à ses défauts. Et l'un d'entre eux - et non le mondre - était certainement ce manque total de sens de l'autodérision qui lui aurait permis d'affronter House bien plus sereinement.
La rogne de Morgan était retombée en même temps que sa tension nerveuse. Elle n'avait pas de remords quant à ce qu'elle avait pu faire ou dire durant les dernières minutes écoulées, mais, en y réfléchissant, elle s'apercevait qu'elle avait sans doute été un peu excessive. Comme souvent. Duh. Peu importait. Elle règlerait ce problème plus tard, quand elle aurait repris pleine possession de ses moyens. Pour l'heure, elle savourait le fait d'être au sec et au chaud. A la remarque de House, elle répondit :

En général, je suis plutôt celle qui vole que celle est volée... Aussi j'espère n'avoir jamais affaire à votre canne. Je sais bien que j'ai une épaisseur de cheveux certaine qui pourrait sans doute atténuer le choc, mais...

Elle sourit et porta enfin sa tasse à ses lèvres. Elle avait une certaine technique, puisqu'elle parvint à s'en tirer sans avoir la fameuse moustache de crème audessus de la lèvre supérieure. Au lieu de ça, sa lèvre semblait fardée d'écume. Elle la mordit rapidement pour effacer les traces. Elle était consciente de ne pas s'être présentée. Mais elle consodérait que, si son interlocuteur ne posait pas la question, c'était qu'il s'en fichait royalement. Aussi, pourquoi lui donner un nom dont il n'aurait cure ?
Dans un coin de sa tête, résonnait encore la phrase de Norrington : "N'oubliez pas Jack, Miss". Pour sûr, non ! Il faudrait qu'elle retourne vers le port pour essayer de le retrouver, tout à l'heure, quand elle serait rhabillée. Bah. Elle avait sans doute encore un peu de temps devant elle...

Vint un moment où Norrington préféra partir rejoindre son braillard de Sparrow. Greg n'avait pas trop envie de rencontrer ce type qui avait hurlé comme un timbré alors qu'il discutait avec le commodore. Enfin, de toute manière, il avait d'autres ~~chattes~~ chats à fouetter présentement. Ainsi, la charmante et chevelue dame avec qui il prenait un irish coffee sur le compte du militaire de la Navy. Un vrai Village People, celui-là, soit dit en passant. House préférait de loin se concentrer sur sa partenaire de table. D'ailleurs, ce qu'elle disait était plus ou moins sensé, à défaut d'être réellement intéressant.
House se rinçait surtout l'oeil, en vérité. Il avait pu apercevoir la chair de poule qui avait recouvert la peau de son interlocutrice un peu plus tôt et il s'était demandé si elle pointait de la peau de cette manière partout. Mais soit, l'heure n'était pas encore à ce genre de consédérations.

"Oh, mais j'ai bien mieux que cette canne, vous savez, c'est loin d'être mon seul atout !"

Petit sous-entendu sans grande finalité. Mais il fallait bien alimenter la conversation. C'était dingue ces foutues coutumes : pourquoi fallait-il toujours parler aux gens avant de pouvoir espérer les toucher autrement?
Le diagnosticien but encore une petite gorgée de sa boisson chaude et posa les yeux sur les cheveux emmêlés de sa convive. Non, il ne jouerait pas de sa canne là-dessus, elle risquerait de rester coincée dans les noeuds si nombreux.
Bon. Gregory n'était pas vraiment doué pour discuter de tout et de rien avec des gens qu'il ne connaissait pas. Ses principaux sujets de conversation étaient, effectivement, les maladies rares - avec son équipe -, le prêt d'argent sans intérêts - avec Wilson - et la mode des décolletés pour et avec Cuddy. Le reste ne l'intéressait pas assez pour qu'il puisse en parler sans se sentir forcé. Il tenta tout de même :

"Alors, qui est ce Jack dont le Village People vous a parlé? C'est le type qui hurlait, ça je le sais, mais qu'a-t-il de spécial pour que vous ne deviez pas l'oublier?"

» Le destin finit-il toujours par nous donner ce que l'on souhaite ? [ pv Victor ]