arrivée du concièrge [libre]

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Après avoir pas mal voyagé, Dobby venait d’arriver au 109. Il avait directement postulé pour être concierge quoi de mieux qu’un elfe de maison pour gérer un immeuble ?

Il entra pour la première fois dans son appartement et s’arrêta tout étonné.

« Quoi ? Tout ça c’est pour Dobby ? Mais c’est beaucoup trop grand Dobby n’a pas l’habitude… »

Il regarda autour de lui et découvrit un tout petit placard encombré de chose et d’autre. Notre petit elfe entreprit de le vider de tout le barda qu’il mit dans ce qui aurait dû servir de chambre à coucher. Il apporta alors les quelques affaires qu’il avait dans ce petit placard à balais. Il avait avec lui essentiellement des chaussettes ainsi qu’une couverture tricotée main.

« Voilà qui est mieux, après tout Dobby n’est là que pour dormir, il vaut mieux que les instruments pour travailler soient accessibles plus facilement que dans ce machin…

Enfin, Dobby suppose que les propriétaires ont dû se tromper en aménageant la pièce. »

Une fois ses quelques affaires bien rangées, l’elfe entreprit de nettoyer l’appartement. Pas qu’il soit spécialement sale, mais il ne savait pas vraiment quoi faire d’autre. Quand il eut fini, il fit toute la vaisselle (qui était déjà propre) et prépara de quoi manger. L’elfe de maison ayant l’habitude de faire à manger pour les autres venait de préparer assez de nourriture pour nourrir tout l’immeuble. Une fois le dîner prêt, la vaisselle refaite (bin oui, faut bien après avoir préparé un repas), l’elfe s’assit un moment.

Très vite, il commença à s’ennuyer, il n’avait pas l’habitude de ne rien faire et malheureusement, il n’avait plus de laine pour tricoter.

« Dobby devrait trouver de quoi s’occuper, car la maman de Dobby disait toujours que l’oisiveté était la mère de tous les vices…

Dobby ne comprend pas bien cette histoire d’oie et de vis, mais Dobby sait qu’après avoir dit ça, la maman de Dobby se mettait tout de suite au travail alors Dobby va trouver quelque chose à faire. »

Alors qu’il réfléchissait à ce qu’il pourrait bien faire, il entendit frapper à sa porte…

Sujet: Re: arrivée du concièrge [libre] Mar 11 Nov 2008, 20:15

[HJ : j'arrive!!! désolée, je prends plein de rp, mais je m'ennuie un peu maintenant que les stages sont finis...]

Cela valait bien la peine de demander un colocataire si celui-ci ne faisait pas le travail pour lequel Gregory considérait qu'il l'avait pratiquement embauché! Bien sûr, Sherlock était d'une intelligence admirable, son esprit de déduction ne l'était pas moins et sa sympathie n'avait pas de limites aux yeux du médecin. Le seul défaut de cet homme, c'était qu'il ne faisait pas la vaisselle assez vite et qu'il était de sortie chaque fois que le Docteur House désirait lui laisser la pile d'assiettes et de verres à laver. Pourtant, ils avaient établi un tour de rôle et ce n'était pas vraiment respecté dans l'appartement. Bref, il fallait montrer l'exemple.

Le diagnosticien avait appris l'arrivée imminente d'un ou d'une concierge. Il avait bien l'intention de lui faire du charme pour que cette personne daigne lui donner un coup de main, c'est-à-dire qu'il comptait quasiment la recruter pour faire son boulot de vie de "couple" à sa place.
Bref, ce n'est pas sans arrière-pensée que Greg avait frappé à la porte de la loge du concierge. A vrai dire, il s'attendait à tomber sur une grosse femme blonde, le genre à vouloir se taper ses locataires pour passer le temps. House imaginait véritablement le genre gorgone et gourgandine, une femme se vautrant dans le stupre sans problèmes de conscience.
Mais quand la porte s'ouvrit sur un petit être vêtu très étrangement, Gregory dut se rendre à l'évidence : si la concierge était telle qu'il le pensait, son fils, qui était venu ouvrir la porte, ne devait pas avoir beaucoup de chance... déjà que physiquement, il était loin d'être beau à voir... Même lui, le Dr House, se disait que cette pauvre petite chose ne devait pas avoir une scolarité très facile.

Le médecin, appuyé sur sa canne, regarda un instant le petit bonhomme, puis lui demanda :

"Salut! Tu aimes les sucettes?" Il en sortit une de sa poche et la tendit à l'enfant, avant de reprendre la parole : "Ta maman est là?"

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Tout content d’avoir de la visite Dobby alla ouvrir la porte. L’inconnu qui se trouvait devant lui était un homme que Dobby trouvait grand (quand on mesure moins d’1m20 les bras levés, je vous assure que tout le monde vous paraît grand…) ayant une canne.

Avant que Dobby n’ait pu demander à l’homme ce qu’il voulait et pourquoi pas lui proposer de quoi manger (faudrait pas oublier qu’il a de quoi pour tout l’immeuble), l’homme lui adressa la parole et l’elfe qui n’avait rien compris à ce qu’il disait se retrouva en possession d’une sucette, un truc dont il ne savait pas ce qu’il fallait faire. Il s’était un peu habitué à avoir des marques de gentillesse depuis qu’il avait eu l’honneur de connaître Harry Potter, il n’éclata donc pas en sanglots .

« Dobby est honoré de recevoir quelque chose de monsieur le visiteur. Dobby remercie Monsieur le visiteur. »

En entendant ses paroles, Dobby se rendit compte que l’homme devait le prendre pour quelqu’un d’autre. De sa petite voix aiguë, le petit elfe tenta de dissiper le malentendu.

« Monsieur le visiteur a-t-il besoin de quelque chose ?

La maman de Dobby n’est plus de ce monde depuis un bon moment. Monsieur le visiteur la connaissait ? »

C’est à ce moment-là que Dobby remarqua qu’il ne s’était pas présenté. Il s’inclina devant le docteur et lui dit :

« Dobby est Dobby, le nouveau concierge, pour vous servir. »

Spoiler:

Sujet: Re: arrivée du concièrge [libre] Jeu 13 Nov 2008, 13:42

Gregory avait eu une sorte de relent de pitié pour ce petit bonhomme malformé qui lui avait ouvert la porte. Il lui rappelait un peu, au fond, le gamin de quinze ou seize qu'il avait été amené à soigner et qui présentait une malformation faciale qui rendait son visage semblable à un ballon de rugby qui aurait eu une hernie suite à une couture qui aurait lâché... C'est pour cela qu'il avait donné une friandise à ce petit être.
Quand le petit bonhomme ouvrit la bouche, avec une façon pléonastique à tendance redondante répétitive, House considéra cet être vivant d'un autre oeil. Qui donc aurait l'idée d'appeler son gosse Dobby? Même s'il était aussi moche que ça? Enfin, il était au moins bien élevé, c'était déjà ça de gagné...
Puis le dénommé Dobby continua sur sa lancée et demanda au médecin pourquoi il était là, avant de parler de sa mère.

"J'habite dans l'immeuble...
Et je ne pense pas connaître ta maman..."

Quand Dobby se présenta, Greg eut presque envie de l'imiter pour lui répondre, tellement c'était ridicule... mais le bon sens lui dictait de ne pas se montrer trop désagréable afin d'éviter de se mettre ce nouveau concierge à dos.

"Ok...
Je suis le docteur Gregory House. Je suis locataire du 303."

Malgré l'envie de l'imiter encore, Greg n'en fit rien. S'incliner aussi bas lui aurait sans doute été dommageable. Une canne, ça ne sert pas à grand-chose pour la situation où il se serait retrouvé par terre.
Enfin. Dans un élan de je ne sais trop quoi, le docteur demanda tout de même au concierge :

"Et tu as quel âge?"

Si Dobby répondait dix ans, alors il était normal qu'il fasse cette taille. Sinon, cette taille était un symptôme. Attendant la réponse, il appuya sa canne contre sa jambe et sortit de sa poche sa boîte de Vicodin pour en gober un cachet.
Cet immeuble semblait de plus en plus être un nid à cas pathologiques. Norrington l'alcoolique. Elizabeth la folle. Sherlock le fainéant. Eowyn la trop sensible des oreilles - qu'elle n'avait pourtant pas aussi grandes que celles de Dobby. Morgan la sirène. Cela faisait déjà un fameux paquet. Sans compter l'associal de la bibliothèque et les gens bizarres du William the Conqueror.
Il ne manquait plus qu'une strip-teaseuse pour faire le bonheur de Greg House...

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Spoiler:

Le petit elfe de maison ne comprenait pas pourquoi l’homme le regardait si bizarrement, il était pourtant un elfe tout à fait normal, ni plus grand, ni plus petit que les autres, et de figure plus ou moins semblable, je veux dire par là qu’il ne se démarquait pas par une quelconque anomalie… Et pourtant, son visiteur l’observait comme s’il avait eu un nez à la place d’un groin…

« Ah, monsieur le visiteur est un locataire de l’immeuble alors. Dobby est ravi de rencontrer monsieur le visiteur.

Mais Dobby ne comprend pas, pourquoi monsieur le visiteur demande à voir la maman de Dobby s’il ne la connaît pas ? »

Le visiteur se présenta comme le locataire du 303, ce numéro disait quelque chose à notre petite créature, avait-il déjà rencontré quelqu’un qui habitait là ? Il réfléchissait, sa mémoire lui faisant quelque peu défaut.

C’est à ce moment-là que le docteur lui demanda son âge…

« L’âge de Dobby ? Heu… Dobby ne sait pas, Dobby a été au service des Malefoy après que la maman de Dobby soit morte, mais Dobby n’a pas compté le temps qu’il a passé là, ensuite, Dobby a rencontré Harry Potter, » il eut un petit mouvement de fierté en prononçant ce nom et en disant qu’il l’avait connu, nul doute dans sa tête que le docteur connaissait Harry Potter « il a été libéré et est venu travailler à Poudlard. Ensuite, Dobby a été tué et puis il est venu ici… Ça fait beaucoup d’années, mais Dobby ne sait pas combien. »

Il avait parlé sans presque reprendre son souffle

Une fois sa tirade terminée, l’elfe regarda l’homme. Il se rappela alors qu’un dîner était prêt et que peut-être que son visiteur avait faim.

« Dobby s’ennuyait alors Dobby a préparé à manger, si Monsieur le Docteur Gregory House veut, Monsieur le Docteur Gregory House peut rester manger… »

Il regarda l’homme plein d’espoir, il n’avait pas envie d’être tout seul…

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Quand Jordan poussa la porte de l'immeuble, elle avait un faux air de Dracula au féminin : teint blême, poches violettes sous les yeux, bouche encore rouge sang à cause du rouge à lèvres... Elle venait de passer plus de trente heures à la morgue. Un vrai rush, suite à un incendie. Elle était crevée, elle avait faim, elle avait envie d'un bon bain, et elle craignait que son colocataire ne soit dans la salle de bains. Elle ouvrit son sac, avec l'intention d'aller ouvrir la boîte aux lettres avant de monter... mais eut beau fouiller, elle ne put mettre la main sur ses clefs.

*Nom de Dieu, c'est pas possible, c'est ma journée !*

Elle tira son portable, hésita à appeler, mais se ravisa. L'équipe qui avait relevé la sienne était sans doute aussi débordée que ce qu'ils avaient été. Ils n'auraient pas le temps de l'aider. Tant pis. Elle les retrouverait sûrement dans son casier quand elle retournerait prendre son service. En attendant, elle choisit d'aller demander au nouveau concierge de bien vouloir lui ouvrir la porte.

A la loge, il y avait déjà quelqu'un, en grande conversation avec une espèce de bout de gamin très laid et qui couinait sur un diapason suraigu. Allons bon. Le concierge ne devait pas être là. Elle s'approcha quand même.

Scusez-moi, lança-t-elle à l'attention de l'homme. Le concierge reviendra quand ?

Sujet: Re: arrivée du concièrge [libre] Sam 22 Nov 2008, 00:23

Mine de rien, en posant ses questions innocentes, Dobby posait, en réalité, les bonnes questions, celles qui étaient les plus pertinentes, celles qui dérangeaient un peu. Gregory plissa les yeux et regarda de haut le petit bonhomme. Il fallait feindre à présent. Après un court silence, le docteur trouva la solution.

"Tu ne parais pas très âgé alors je me suis dit que tu vivais encore chez tes parents..."

Tourné comme cela, ça pouvait même être pris pour un compliment. Greg se félicitait mentalement de sa jugeotte. Décidément, il était vraiment un homme d'exception. Alors le êtit être expliqua qu'il ne savait pas quel âge il avait, mais qu'il avait dû entrer au service d'une famille qui exploitait les gosses lorsque sa mère était morte. Ensuite, il avait été libéré par... Nom de Dieu ! Harry Potter? Mais cette chose confondait réalité et rêve! Deuxième symptôme.
House connaissait évidemment cette histoire qu'on racontait à des gosses pour les faire rêver. C'était un conte comme les autres, un de ces récits manichéens où le bien gagnait, évidemment. Le but de l'auteur avait été de gagner un maximum de fric en raconter des conneries. Et maintenant, il y avait des gamins qui croyaient dur comme fer que c'était réel...

"Harry Potter? Il existe vraiment? Tu l'as rencontré?"

Feindre de croire à son histoire. C'était la meilleure façon de s'attirer les faveurs de ce dénommé Dobby. Ce dernier ne tarda pas, d'ailleurs à inviter Greg pour manger avec lui, mais au même moment, une jeune femme était arrivée et avait demandé à voir le concierge.
House se tourna vers elle et lâcha une de ces répliques dont il avait le secret :

"Vous auriez pu faire une meilleure entrée, miss... du style "Tout le monde les seins à l'air, ceci est un hold-up! Tout le monde à terre et à mon signal, enlevez vos culottes!"
Enfin, c'est ce que j'aurais dit si j'avais été à votre place..." Court silence durant lequel Gregory observa rapidement la nouvelle venue. "Le concierge est devant moi, miss. Demandez-lui ce que vous voulez, c'est quelqu'un de très... prévenant."

Invité

Cet homme qui se tenait devant lui n’avait pas l’air d’avoir l’habitude des elfes de maisons, habiter chez ses parents n’a pas beaucoup de signification pour eux, ils habitent chez leur maître ou s’ils sont libres, comme c’est le cas de Dobby, mais de très peu d’autres, ils habitent chez la personne qui les emploie. Cet appartement de concierge était le premier « chez-soi » que Dobby n’avait jamais eu.

Ne comprenant donc pas trop bien la remarque Dobby ne répondit pas et se contenta de regarder l’homme. Mais lorsque le docteur fit mine de douter de l’existence de son héros, la Dobby réagit très vite…

« Bien sûr qu’Harry Potter existe, comment monsieur le Docteur Gregory House pense sinon que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est mort pour de bon cette fois ??? C’est Harry Potter qui a tué celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, Harry Potter était un ami de Dobby, non seulement Harry Potter est un héros, mais en plus Harry Potter a grand cœur, Harry Potter a libéré Dobby contre la volonté du maître de Dobby… »

Il ne fallait surtout pas faire mine de critiquer Harry sans quoi Dobby allait se fâcher (ça donne quoi un elfe de maison fâché ?)

À ce moment-là, une femme lui demanda quand le concierge revenait. Avant que notre petit elfe ait eu le temps de répondre, le docteur répondit, le désignant comme concierge à la dame.

Dobby s’inclina vers elle.

« Dobby est le nouveau concierge de cet immeuble, Dobby peut-il être utile à quelque chose ? »

Il se tourna ensuite vers le docteur.

« Monsieur le Docteur Gregory House n’a toujours pas dit à Dobby si monsieur le Docteur Gregory House voulait rester manger. »

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La jeune femme n'eut pas un rictus à la remarque de l'homme. D'un ton très calme, elle laissa tomber :

Jamais de hold up en dehors des heures de service, c'est la nouvelle règle au syndicat du crime. Sinon, on risque d'encourager l'amateurisme et on va se trainer une réputation détestable. En plus, j'ai laissé mon uniforme de braqueuse de charme dans mon casier avec mes clefs.

Et puis, elle avait déjà suffisamment affaire à des victimes de hold up à la morgue pour ne pas avoir envie de plaisanter avec ça ce soir-là.
Elle regarda la... chose... qui se tenait devant eux et qui venait de se présenter comme étant le concierge et arqua les sourcils.

Je m'appellerais Mengele, vous seriez depuis longtemps sur ma table d'autopsie...

Jordan plongea les mains dans ses poches. Effectivement, le concierge semblait très prévenant, puisqu'il avait invité l'autre - un confrère apparemment - à diner. Sympa. Au fait, elle avait faim... est-ce qu'il restait de la pizza dans le frigo ? Mmh... pas sûr ! Pffff... pas envie de ressortir faire les courses...

Bon, c'est tout simple : j'ai oublié mes clefs au boulot, voire, avec la chance qui me caractérise, dans la cavité pectorale d'un de mes clients. J'aimerais rentrer chez moi, sans risquer de voir mon colocataire m'agonir d'injures parce que je l'aurai dérangé, et comme j'ai également laissé mon passe-partout Dieu sait où, je compte sur votre double des clefs pour m'ouvrir la voie. Svp merci d'avance.

Les trois derniers mots furent prononcés avec la rapidité et la lassitude que manifeste généralement quelqu'un qui tient ces conventions sociales pour inutiles et fastidieuses.

Devant l'apparente effervescence des neurones du concierge, Greg dut se rendre à l'évidence : cette petite chose mal foutue ne comprenait pas ce qu'on lui disait. Il devait être bête en plus d'être moche. Mais bon, la nature ne fait pas que des belles choses, il ne faut pas pour autant la blâmer...

"Ok, ok... je ne mettais pas ça en doute, mais j'ai longtemps pensé que c'était une histoire qu'on racontait aux gosses pour les endormir..."

Et une jeune femme était alors apparue, sauvant par là la situation : House n'aurait plus à essayer de comprendre ce que lui racontait le concierge, il n'avait plus qu'à être comme d'habitude. Tout ça lui rappelait vaguement le jour où il avait tout fait pour se montrer gentil et aimable avec des patients... dans le seul but de se faire offrir un cadeau de remerciement et prouver par là à Wilson qu'il était capable d'avoir des cadeaux, lui aussi.
Il la regarda un moment, pendant qu'elle expliquait qu'elle n'avait pas sa tenue de braqueuse-stripteaseuse.

"Dommage, je suis sûr que vous avez pas mal d'allure dans ce genre-là..."

Venant du diagnosticien, c'était un compliment. Il fronça les sourcils en entendant parler de la table d'autopsie, que la nouvelle venue semblait vouloir faire tester à ce petit concierge. Ensuite, elle expliqua pourquoi elle était là. House s'appuya sur sa canne et lança d'une voix qu'il voulait plus ou moins douce :

"Vous pouvez venir chez moi, si vous le voulez... Mon colocataire est rarement là - alors qu'il est chargé de faire la vaisselle - et je pense que nous pourrions trouver un arrangement... Mangez ici avec moi et puis..." Greg posa à nouveaux les yeux sur le concierge : "Au fait... Quel est le menu?"

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Spoiler:

Dobby regarda le docteur House, il ne comprenait pas ; le docteur avait l’air de connaître et en même temps de ne pas connaître son héros. Mais il n’eut pas le temps de réagir parce que la femme qui venait d’arriver lui parlait d’autopsie. Il plissa les yeux en la regardant (ben oui, c’est sa manière à lui de froncer les sourcils :D ) même s’il ne savait pas grand-chose, l’elfe de maison savait ce que voulait dire ce mot, mais il ne comprenait pas pourquoi il lui était adressé. Cette femme était-elle de celle dont il faut se méfier ? On verrait à l’autopsie. :D

Lorsqu’elle lui parla du problème, le concierge réfléchit un moment, il ne comprenait pas tout de ce qu’elle disait. Mais que faisait donc cette femme pour que ses clefs aient le risque de se retrouver dans la cavité pectorale de ses clients ?

Il ne fit pas de remarque et se contenta de répondre à la question, de plus en plus méfiant vis-à-vis de la nouvelle venue.

« Dobby est désolé, Madame, mais Dobby ne peut pas donner les clefs à Madame-qui-vient-d’arriver sauf si Madame-qui-vient-d’arriver a une pièce d’identité et que Dobby peut vérifier que Madame-qui-vient-d’arriver est bien la locataire de l’appartement dans lequel Madame-qui-vient-d’arriver veut rentrer. »

Le règlement interdisait en effet, à l’elfe de maison de donner le double des clefs à une personne sans avoir vérifié son identité. Il n’était pas là depuis longtemps et ne voulait pas faire d’erreurs, il serait inflexible sur ce point là.

« Mais si Madame veut, Madame peut rester manger avec Dobby et Monsieur le Docteur House.

Dobby a préparé une très bonne lasagne »

Le petit elfe dit cette dernière phrase en se retournant vers le docteur.

Invité

Sympa de proposer, mais ce sera pour une autre fois. Là, je ne rêve que d'une douche et de changer de fringues.

Elle avait eu une ébauche de sourire pour le plus grand de ses interlocuteurs - ou du moins ce qui y ressemblait le plus, avec la tête de déterrée qu'elle se payait, en plus courinnée d'un magnifique cocard que le maquillage ne parvenait pas à dissimuler complètement.
Et voici qu'à présent, le concierge exigeait une pièce d'identité pour lui ouvrir. Bon réflexe, mais chiant comme la pluie. Enfin. Avec un sourire, Jordan ouvrit son sac, en tira son portefeuille et sortit trois ID : permis de conduire, pass de médecin-légiste, carte de sécurité sociale (ben oui, y a pas de carte d'identité, aux USA !).

Faites votre choix... Laissa-t-elle tomber en tendant le tout au coincierge.

Elle commençait si elle allait pouvoir rentrer chez elle... Quand le mot "lasagne" résonna à ses oreilles. Comme en réponse, son estomac fit entendre sa complainte habituelle.

J'ai bien entendu lasagne ? Euh... Si vous avez une place à table, alors, je veux bien...

Elle gourmande ? Euh... oui, un peu... Mais surtout AFFAMEE ! Et le jour où elle dirait non à des lasagnes...

Sujet: Re: arrivée du concièrge [libre] Sam 03 Jan 2009, 01:54

Pffff... il y avait des gens qui avaient un don pour se rendre inintéressants alors même qu'ils avaient, au premier abord, des qualités indéniables... Par exemple, les poumons de celle-ci, sans être vraiment comparables à ceux, inégalés jusqu'à présent sans opération, de Cuddy. Pendant que la nouvelle venue discutait avec le petit chose, Greg en avait profité pour faire l'inventaire physique de cette jeune femme, apparemment médecin légiste.

Et enfin, quand elle lui présenta des paperasses en quantité suffisante pour prouver qu'elle était bien la locataire de l'appartement numéro 101 - House retenait un maximum de détails, au cas où -, le concierge annonça le menu. Et la jeune femme ne tarda pas à réagir avec entrain... Le diagnosticien leva légèrement la tête, s'appuyant toujours sur sa canne, et regarda la scène entre les deux autres d'un oeil au sourcil un peu arqué.

"De la lasagne? Mais c'est magnifique !"

Gregory songeait que cette proposition salvatrice allait lui permettre de ne pas avoir à trouver une excuse bidon pour laisser la vaisselle à Sherlock. Eh eh, ça avait du bon de venir sonner chez le concierge de temps en temps... et finalement, ce n'était pas plus mal que ce Dobby ne soit pas une grosse et vieille gardienne nymphomane qui aurait tenté de séquestrer un homme comme lui.
Bref, la soirée promettait d'être sympa. Ne manquait plus qu'un épisode de son soap préféré pour qu'il ne soit pas obligé d'entretenir la conversation !

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Dobby prit les papiers que lui présentait la jeune femme et les déposa sur un meuble, il aurait bien le temps d’examiner ça le temps que ses invités mangent.
Il se dirigea ensuite vers une armoire de laquelle il tira une nappe qu’il mit sur la table de la cuisine, ensuite il mit deux assiettes, des couverts pour deux, deux verres.
Enfin, il apporta sur la table une magnifique lasagne (qui aurait permis à au moins six personnes affamées de manger sans se priver).

« Voilà, tout est près Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh (Il avait eu le temps de lire les papiers de la locataire du 101) peuvent passer à table. »

Il servit de généreuses portions aux deux locataires et alla s’asseoir un peu plus loin pour vérifier les papiers. Il prit un gros registre dans lequel étaient notés les noms de tous les locataires et vérifia si la locataire du 101 était bien miss Cavanaugh. C’était bien elle, il allait pouvoir lui donner sa clef.

Mais un autre nom attira l’attention du petit elfe, le nom de son colocataire, ce n’était pas possible, ça ne pouvait pas être lui, qu’irait-il faire chez les moldus, ce n’était pas du tout son genre…

Dobby réfléchit un moment, il devait bien y avoir plusieurs personnes qui s’appelaient de la même manière, ce ne pouvait pas être Le Severus Snape qu’il connaissait, c’était sans doute un autre. Sur cette maigre certitude, le petit elfe se rassura tout en se promettant d’essayer de ne jamais devoir aller dans cet appartement-là.

Il se tourna alors vers ses invités.

« Si Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh ont encore faim, il y a encore de la lasagne dans le four » J’ai bien dit qu’il avait fait assez à manger pour nourrir tout l’immeuble.[/ i]

[i]Il alla ensuite prendre une clef sur un panneau où toutes les clefs de l’immeuble étaient pendues et prit la clef de l’appartement 101. D’un claquement de doigts, il en fit une réplique parfaite et alla la donner au médecin légiste.

« Voici la clef, Madame Cavanaugh peut la garder maximum trois jours et si elle n’a pas récupéré ses propres clefs d’ici là, Dobby devra faire refaire une nouvelle clef. »

De toute façon, la clef que lui avait fait l’elfe était particulière, après trois jours elle rétrécissait, jusqu’à disparaître…

Spoiler:

[HJ : bon, je m'ennuie, alors je poste... tant pis pour Jordan, je prends les meilleures parts ^^]

Qu'est-ce qui était le plus étrange? Le fait que le concierge soit un nain aussi moche ou le fait qu'il invite systématiquement ses visiteurs à sa table? Greg n'aurait pu le dire, mais en tout cas, il ne s'en plaignait pas (de l'invitation, s'entend, il ne passerait pas le restant de ses jours à bouffer de la lasagne avec un nain aussi laid !).
Installé à table, il se resservit d'emblée une bonne part de lasagnes en plus de celle que le concierge lui avait déjà fournie, avant de pousser le plat vers la femme qui était arrivée plus tard et que le nain-concierge venait d'appeler par son nom, puis il commença à enfourner des grandes bouchées de ces pâtes et c'est la bouche pleine qu'il parla à la femme du 101.

"Fvous êtes vsûre de pas fvouloir dormir vchez moi?"

Que c'était gracieux ! N'importe qui aurait pris au moins la peine d'arrêter de mâcher et de planquer la lasagne dans sa joue pour prendre la parole. Pas House. Il continuait allègrement à mâcher, la bouche ouverte et une main sous la table. Ben quoi, il n'allait pas non plus faire semblant d'avoir des manières...

Avalant enfin le contenu de sa bouche, il eut le toupet de demander à Dobby :

"Vous auriez du vin, par hasard?"

Une bonne lasagne ne pouvait se déguster qu'avec un bon vin, c'était logique. Marrant comme les choses étaient faites, au fond. Gregory se retrouvait à manger presque en tête à tête avec une parfaite inconnue, mais celle-ci était elle aussi médecin. C'était peut-être le moment d'en savoir plus...

"Alors, vous êtes spécialisée dans quoi, vous?"

Et rouf, il enfourna une autre fourchée spectaculaire de lasagne...

Invité

Jordan s'installa à la table, en face de l'autre type, en remerciant le concierge d'un signe de tête, tant pour l'invitation que pour la clef.

Pas de souci, normalement, je les récupère demain. Merci.

Elle n'eut pas le temps de se servir que le grand échalas avait déjà fait une sérieuse brèche dans le plat. Elle dut se contenter de passer après lui. Charmant. Enfin bon, tant pis, du moment qu'il en restait... Elle se servit copieusement et ne réagit pas tout de suite à la question de l'homme. Elle prit tout de même le temps d'avaler la bouchée qu'elle avait prise - non par souci de bienséance, mais simplement parce qu'elle n'aurait pas pu prononcer une parole - avant de répondre :

Vous ne lâchez pas prise facilement, vous ! Non, c'est bon, pas cette fois, merci. Mais la prochaine fois que j'oublierai mes clefs, j'y repenserai !

Elle reprit une bouchée et eut un sourire face au culot de House - puisque House il y avait. Il était invité, et trouvait quand même le moyen de réclamer plus. Y a des gens comme ça... Jordan, pour elle, était déjà bien contente d'avoir quelque chose à se mettre dans l'estomac, alors bon, le reste n'avait pas trop d'importance. Et puis retarder au maximum le moment de retrouver son appart et la tête d'enterrement de son colocataire lui faisait le plus grand bien.
Elle avala ce qu'elle avait dans la bouche avant de répondre:

Pathologie criminelle. Le côté cadavre en décomposition le matin avant le petit dej, squelette desséché retrouvé dans les cheminées, bouts de viscère éparpillés en plein milieu de la nuit... Vous mordez le topo ?

Elle sourit et avala une nouvelle fourchée. Elle aimait bien ce genre de petites provocations. Parce que, elle, ça ne lui coupait pas l'appétit, tout ça. Il n'y avait que quand elle bossait sur des meurtres d'enfants qu'elle marquait un peu le coup. Mais sinon, une plaque de chocolat, et ça repart !

Yum ! Et vous ?

La lasagne était délicieuse. C'était étonnant de voir qu'un nain moche et aussi bizarre que ce Dobby était capable de tel talent culinaire ! il y avait peut-être un lien de cause à effet... comme le débile que Greg avait eu dans son service et qui était un véritable virtuose du piano... Enfin, bref, peut-être que le concierge avait gagné en talent culinaire ce qu'il avait perdu en beauté... et il fallait dire qu'il savait recevoir, donc, ce p'tit gars-là... et pas n'importe qui, rien qu'aujourd'hui, bam! deux médecins... chapeau le nain !
Bon, allez, on arrête de déconner et de se foutre du monde, il est cool ce concierge, après tout. Et House allait l'apprécier s'il était aussi serviable qu'il en avait l'air...

Cela dit, puisque la femme en face de Gregory était occupée à lui répondre, il mangeait aussi poliment que possible en ayant une main sur la cuisse, la fourchette tenue droite comme un i... puis il avala le contenu de sa bouche avant de répondre

"Parfait, eh bien, j'espère que vous ferez rapidement un Alzheimer précoce !"

Venant de lui, c'était un compliment, précisons-le.
Puis la femme parla à nouveau et Greg recommença à s'empiffrer... avant de répondre à nouveau, après avoir avalé, histoire de ne pas faire QUE mauvaise impression...

"Sympa... Dommage que ce soit toujours illégal de faire des autopsies sur des patients vivants !"

Oh, elle s'intéressait aussi à sa spécialité à lui? Eh eh, ça c'était encore mieux !

"Je suis spécialiste du 69, mais actuellement, je dois me rabattre sur la direction du service des diagnostics... Mais mes autres spécialités sont la néphrologie, les maladies infectieuses et la levrette..."

Invité

Chomp ! pu**** que ça faisait du bien de manger, et surtout quelque chose d'aussi bon ! Il y avait longtemps que Jordan n'avait pas mangé aussi bien. Elle vida son assiette et se resservit largement. Ben quoi ? Elle avait faim et pas envie de se prendre la tête. Elle écoutait attentivement son interlocuteur et ne put complètement retenir un sourire quand il énuméra ses spécialités. Elle avala sa bouchée et répliqua :

Ah, moi, je suis plutôt chaise longue, équerre, indolent, prendre ses jambes à son cou... et bien sûr, Andromaque.

Puis, rebondissant sur sa précédente remarque, elle répondit :

C'est dommage, parce que les cadavres peuvent difficilement dire ce qui s'est passé, mais perso, je préfère bosser avec les morts : au moins, ils ne viennent pas me casser les pieds - à défaut d'autre chose - avec leurs jérémiades, et je ne risque pas un procès si jamais je coupe un peu troop profond... C'est bien plus peinard !

Elle rit. Après tout, c'était aussi pour ça qu'elle avait arrêté ses études avant de devenir cardiologue... Pour ça et pour le plaisir immense de résoudre des énigmes. Enfin, peu importait.

Service des diagnostics... ça va, ça doit être varié...

Invité

Dobby avait fait un peu de rangement dans son appartement (mais enfin, après tout le nettoyage qu’il a fait, il reste encore quelque chose qui ne soit pas en ordre ???). Il entendit que le Docteur House réclamait du vin, du coup il partit dans la réserve pour tenter de lui en trouver.

Il resta absent un bon bout de temps, mais revint avec une bouteille qui ne semblait pas du tout contenir du jus de raisins qui aurait fermenté, que voulez-vous quand pendant des années on a travaillé pour des adolescents, on ne pense pas à munir sa réserve de choses qui plaisent aux adultes.

Il déposa la bouteille sur la table.

« Dobby n’a malheureusement pas de vin pour Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh, mais Dobby a trouvé ceci, c’est du jus de citrouille, Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh verront, c’est délicieux. »

À ce moment-là, son globuleux regard se posa sur le plat de lasagne dont le contenu était aussi vide qu’une ville étudiante un weekend. Il débarrassa la table de ce qui ne servait plus à grand-chose maintenant que c’était vide, le déposa dans l’évier et revint quelques secondes plus tard avec un nouveau plat semblable au premier.

« Si Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh ont encore faim, Dobby a encore ça à proposer à Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh. »

Il déposa le plat sur la table et alla faire la vaisselle du premier plat.

Sujet: Re: arrivée du concièrge [libre] Mer 18 Mar 2009, 22:19

Oula ! Vu la façon dont la légiste bouffait, elle devait avoir rarement l’occasion de se nourrir... pourtant, de la viande, ça reste de la viande, non ? Bref, Greg avait terminé son assiette, s’était resservi et avait de nouveau tout avalé, lui aussi. C’est qu’il ne cuisinait pas trop mal, le nain tout moche ! au moins c’était un atout, parce qu’on ne pouvait pas dire que son corps soit de ceux que l’on n’oubliait pas... enfin, si, bien sûr, un truc pareil, on s’en souvenait toute sa vie, mais pas comme on pourrait le faire avec des sculptures antiques... plutôt le contraire, d’ailleurs.
Quand la femme répondit, House réfléchit rapidement. Andromaque... voulait-elle parler de cette Troyenne légendaire qui avait couché avec je ne sais combien de mecs ? Hector, Pyrrhos et Helenos. Au moins trois gars sur quelque temps à peine. Ok, donc, cette Cavanaugh était un papillon. Ou une abeille. Gregory préférait l’image de l’abeille, d’ailleurs. Ça pouvait laisser libre cours à de belles métaphores de butinage de pistil, etc.

"Il y a toujours moyen de trouver un terrain d’entente, vous savez..."

Elle parla ensuite brièvement de ses clients. Evidemment, charcuter quelqu’un qui était déjà mort, ça avait son charme, mais sauver des vies, ça en avait aussi. Ceci dit, dans son service, House aurait souvent apprécié pouvoir découper à son aise dans les patients qu’il était censé guérir. Les imbéciles mentaient à tout bout de champ, il était impossible de faire une anamnèse correcte et, de surcroît, les andouilles étaient encore trop vivantes pour ne pas se plaindre des méthodes parfois un peu expéditives qu’employait le diagnosticien de renom.

Le concierge déposa alors une nouvelle platée de lasagne sur la table en s’excusant de ne pas avoir de vin. Le médecin haussa les épaules. Il s’en fichait : Sherlock avait une réserve assez sympa. Ignorant le plat et le petit bonhomme bizarre, Greg répondit à la remarque de Jordan.

"Ça peut aller... J’ai deux ou trois cas intéressants par mois, pas plus. Le reste du temps, j’essaye d’empêcher ma boss de me sauter dessus pour assouvir ses fantasmes."

Éviter de parler des consultations, surtout. Jamais bon pour le moral, ça. Le docteur House n’avait plus du tout envie de manger quoi que ce soit. S’il avait été au bureau, il se serait sans doute permis une bonne petite sieste.

Invité

Elle eut un signe de tête pour le concierge, avala ce qu'elle avait dans la bouche et repondit :

Mais j'espère bien !

Jordan sourit et déposa ses couverts près de son assiette. Elle avait assez mangé, et même sans doute assez pour deux ou trois jours... Elle jeta un coup d'oeil au concierge, et ne put s'empêcher de songer qu'il devait vraiment y avoir là un cas médical intéressant. Dommage, elle ne pourrait sans doute jamais l'étudier à fond, la Chose n'étant visiblement pas décidée à donner son corps à la science...
Elle reporta son attentions sur House. Le diagnosticien intéressait également la légiste, sur un tout autre plan. Il semblait disposer d'un esprit caustique qui lui plaisait bien. Elle sourit.

Une nympho ? ça peut avoir son charme... Après, tout dépend si la boss en question est comestible ou non... Si mon patron à moi s'amusait à vouloir réaliser ses fantasmes, avec la gueule qu'il a, je lui foutrais un procès aux fesses pour harcèlement. A moins que je ne règle le problème d'une autre façon... Enfin bref.

Invité

Spoiler:

Après avoir posé le plat sur la table, Dobby partit près de l’évier afin de nettoyé le plat vide, et oui, il ne faut rien laissé traîner sinon très vite la maison deviendrait un taudis et ça, Dobby ne pourrait le supporter.

Une fois le plat méticuleusement lavé, rincé, essuyé et finalement remis à sa place, le petit elfe revint près de ses hôtes qui n’avaient pas encore touché au plat suivant.

« La lasagne de Dobby ne plaît pas à Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh que Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh ne mangent plus ? »

Lorsqu’il travaillait à Poudlard, l’elfe de maison n’avait jamais assisté au repas, il n’avait donc pas vraiment la notion de ce que pouvaient manger des humains, encore moins des adultes.

« Mais si Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh veulent encore quelque chose, Dobby peut préparer un dessert, est-ce qu’il y a quelque chose qui ferait plaisir à Monsieur le Docteur House et Madame Cavanaugh ? »

[Edit Greg : attention, on demande bien 10 lignes pleines]

Pfiou, toute cette lasagne, c’était bon, mais franchement, le concierge en avait fait pour trois cents personnes ! Greg avait mangé deux assiettes et ça lui avait amplement suffi ! Jamais il ne mangeait autant, d’habitude.

La discussion avec Jordan était à présent centrée sur Cuddy. Et Cavanaugh semblait avoir bien cerné la personne, à peu de choses près.

"Mouais, enfin, ma boss est quand même pas mal… Je l’aime bien… enfin, il y a des parties d’elle que j’aime bien."

Et le concierge revint, l’air tout triste que ses deux invités n’aient pas attaqué le deuxième plat de lasagne. House commençait aussi à trouver que ce nain parlait vraiment de manière bizarre, car il répétait cinquante fois par phrase les titres et noms de ceux à qui il parlait. C’était assez spécial, faut-il le dire.
Enfin, le cœur de sa question étant le repas, Gregory le regarda d’un air un peu étonné.

"Vous rigolez ou quoi ? C’est la meilleure lasagne que j’aie jamais mangée ! Mais j’ai jamais réussi à avaler plus d’un kilo de quoi que ce soit."

Et il ajouta, plus bas et à l’attention de Jordan :

"Eh beh, je comprends mieux pourquoi le taux d’obésité est si important chez nous ! Ce concierge a dû faire le tour du pays avec ses quintaux de bouffe !"

A la proposition du dessert, House ne répondit pas. Il n’était plus capable d’avaler quoi que ce soit d’un tant soit peu solide. À moins que le nain ne disposât d’un vomitorium dans sa loge ?

Invité

Bon, soit la Chose essayait de les gaver pour les bouffer ensuite, façon sorcière de Hansel et Gretel, soit il n'avait aucune idée de la capacité stomacale réelle d'un être humain. Et même si, au détour de l'une ou l'autre autopsie, Jordan avait pu constater que certains s'étaient distendu l'estomac au-delà de l'imaginable, elle n'avait pas la moindre intention de faire de même. Aussi eut-elle un geste vague et répondit :

C'est ni de la mauvaise volonté, ni que votre lasagne n'est pas bonne, mais là, vraiment, j'en peux plus ! Et non, pas de dessert, merci, jamais après un kilo cinq de lasagnes !

Soit dit en passant, Jordan était de plus en plus intriguée et intéressée par le Dobby en question. Elle n'était pas psy - loin s'en fallait - mais elle était surprise par l'ambivalence qui existait entre les dons ménagers et culinaires de celui-ci et le côté extrêmement limité de son vocabulaire et de ses connaissances grammaticales. Il y avait là un paradoxe fascinant. Enfin, bon. Ce n'était pas sa spécialité, non plus.

A la remarque de House, elle eut un rictus et répondit:

A entendre son accent, il a dû commencer par essayer de s'attaquer à l'Angleterre avant de venir ici... Et on aura été plus réceptifs.

Puis, la légiste rebondit sur la remarque de House quant à sa patronne :

Je vois. Le genre airbags confos à l'avant et train d'atterrissage rembourré, je suppose ? Moulée dans un petit tailleur à jupe courte pour faire bonne mesure, et juchée sur des talons hauts pour que le tout balance ? Genre sexy, mais gare si on louche dans son décolleté, quoi...

Jordan en avait connu une du même genre. Pas désagréable, intelligente, mais impossible à prendre au sérieux à cause de son look. En plus, la fille en question était blonde, ce qui n'arrangeait rien pour elle. Pour elle, Jordan n'avait pas ce genre de problème. D'un autre côté, elle n'avait pas mis de jupe depuis un moment... Est-ce qu'elle en avait seulement une dans sa garde-robe ? Ah oui, tiens... Une seule... Faudrait qu'elle l'essaie un de ces quatre...

Sujet: Re: arrivée du concièrge [libre] Mer 28 Oct 2009, 23:41

Beurp. Brô. House commençait sa digestion de passé un kilo de lasagne et les rôts venaient envahir son espace buccal tandis qu’il n’essayait même pas de cacher cette phase de l’assimilation de la bouffe. Après tout, dans certaines cultures, ça prouvait que la mangeaille était bonne et que le cuistot avait bien fait son job.
Y avait pas à dire, ce nain difforme était tout de même qualifié pour la popote. C’était meilleur que tout ce que Wilson avait apporté comme repas à l’hôpital en plusieurs années. Faut dire aussi que Wilson avait un peu tendance à avoir une alimentation trop saine et trop variée au goût de Gregory.

À la remarque très basse de Cavanaugh, Greg interpela le nain :

"Hey, toi ! t’as fait les cours de cuisine d’Oxford? J’ai rien mangé de pareil depuis… j’ai jamais rien mangé de pareil, en fait !"

Parfois, un petit compliment suffisait pour se faire inviter une prochaine fois, et de fil en aiguille, ça pouvait créer des habitudes et débarrasser House de la corvée popote pour un moment ou pour toujours. Eh eh, faut pas être con, dans la vie ^^

Mais revenons au sujet du moment. À savoir… Lisa Cuddy… Au fond, le portrait que Jordan brossait de la doyenne était assez réaliste. Bon, ce n’était pas du grand art, mais elle était dans le bon.

"Exactement ça… enfin, elle a l’air d’apprécier qu’on mate dans son décolleté, sinon je vois pas pourquoi elle s’obstinerait à en mettre ! Mais bon, j’aime bien l’emmerder et elle aime bien quand je l’emmerde. C’est le principal, remarque…"

Et voilà, House avait tutoyé Jordan. Oh, ce n’était pas un grand pas en avant, c’était venu naturellement, dans la logique des choses. J’aime bien manger et parler avec toi, donc je te dis "tu". Normal, quoi.

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