109, rue du Septième Art
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 MINI-INTRIGUE : Alerte au 109

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MessageSujet: Re: MINI-INTRIGUE : Alerte au 109   MINI-INTRIGUE : Alerte au 109 - Page 2 EmptyDim 27 Juin 2010, 04:01

Dr Spencer Reid. Jonathan venait donc d'avoir une réponse partielle à sa question quant à l'identité du dénommé Spencer. Puisqu'Abberline semblait le connaître et que Jordan se montrait si familière, il semblait à priori sans risque de conjecturer que ce "docteur" devait être un collègue de la légiste. Décidément il semblait que l'immeuble fût le point de rassemblement de la gent policière et assimilés... D'autre part, il semblait que ce ne fût pas pour ce dernier que son colocataire avait fait le déplacement, mais bel et bien pour sa -- pour la fille de Karen. Ce qui ne lui plaisait guère. De quoi Abberline se mêlait-il ? et d'abord, comment connaissait-il la gamine ?

Lorsqu'il croisa son regard, Jonathan eut l'espace d'un bref instant le regret d'avoir ainsi cédé à sa curiosité et d'avoir emboîté le pas à Jordan. Certes, il était délectable de voir, même de façon si fugace, un éclair déconcerté passer dans le regard d'ordinaire impassible au point d'en être exaspérant du Britannique (d'ailleurs, celui-ci se montrait d'une incorrection à son égard... Comment pouvait-on être si rancunier au sujet d'un incident aussi bénin, franchement, cela le dépassait...). C'était en quelque sorte une petite victoire personnelle, qu'en d'autres circonstances, Jonathan se serait fait un plaisir de savourer. Mais pour l'heure, il se trouvait dans une situation légèrement embarrassante. Il serait difficile de justifier de façon convaincante sa présence, et ce sans devoir décliner son ascendance commune avec la jeune matrice du 705...

Il allait s'éclipser - il trouverait toujours un moyen de noyer le poisson - quand Jordan se retourna... et sourit. Jonathan eut une seconde de blocage et se retourna machinalement pour regarder derrière lui si quelqu'un s'y trouvait, à qui ce sourire aurait pu être destiné. Mais non. Le couloir était vide. C'était donc bien à lui que... qu'elle... Il eut un léger raclement de gorge, embarrassé. Certainement, il ne s'agissait que d'un réflexe de politesse. Ou bien était-ce de voir un visage connu dans un moment particulièrement stressant - l'alarme d'ailleurs ne cessait de lui vriller les tympans, ce qui lui faisait craindre une migraine carabinée dans les prochaines heures. En tous cas, il devait y avoir une explication rationnelle. Certainement...

Il s'approchait machinalement quand la porte s'ouvrit, le stoppant dans son mouvement. Quelque part, il en était soulagé. Cela l'empêchait de s'enfoncer en devant donner une explication vaseuse - car maintenant que Jordan l'avait vu, il n'était plus question de se débiner, ou du moins pas de la même façon. Il jeta un regard à la personne qui avait ouvert. C'était bien elle. Irritante petite chose, moins blonde qu'autrefois, qui portait, dans un ventre plus rond encore que la dernière fois qu'il l'avait vue, la prochaine victime de cette lignée de dangereux sociopathes qu'était la famille Keeny. Petite idiote présomptueuse qui pensait pouvoir à elle seule briser le cercle de la dégénérescence de ses ancêtres. Il nota machinalement le visage chiffonné, la trace de l'oreiller imprimée sur la peau fine, les larges cernes sous les yeux trop bleus qui défiaient le monde de les forcer à se détourner, et, sur les bras, les jambes, le cou, ces marques qu'il ne connaissait que trop bien et qui, un bref instant, firent remonter dans sa gorge un arrière-goût amer désormais familier.

Mais qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire ? Cette gamine était une peste insupportable, elle était la fille de Karen, il avait essayé de la tuer... Alors pourquoi était-il si affecté par l'aspect d'une petite chose méprisable qui, jusqu'alors, n'avait été que quantité négligeable dans sa vie et à laquelle il n'avait plus jamais pensé pendant les onze dernières années ? C'était ridicule. Absurde.

"Vous ?"

Et merde. En plus d'être arrogante et insolente, elle manquait effroyablement de discrétion. Il allait absolument falloir qu'il trouve un moyen d'éviter les explications. Avec Abberline, ce serait en somme relativement facile - il pourrait toujours l'envoyer sur les roses en dernier recours - mais avec Jordan... ce serait une autre paire de manches. Même si elle ne lui poserait vraisemblablement pas de questions, la légiste s'interrogerait. Et il ne voulait pas prendre le risque qu'elle apprenne par une autre source que...

La gamine s'était tournée vers Abberline, qu'elle semblait connaître. Ce qui énervait prodigieusement Jonathan. Comme si le Britannique, en liant connaissance avec elle, s'était insinué dans une partie de sa vie et s'y était installé comme en terrain conquis. Il n'avait pas à connaître la fille de Karen. Cette gamine, si lui-même n'en voulait pas dans sa vie, il était hors de question que Jonathan laissât son colocataire l'y amener de force.

Un grand échalas maigre en béquilles fit son apparition. Jonathan leva les yeux au ciel. Ce... gamin... avait l'air fragile du geek battu. Ne lui manquait plus que l'inscription "Martyrisez-moi" au feutre indélébile sur le front. C'était ça, le Dr Spencer Reid ? Pourquoi diable Jordan se préoccupait-elle d'une telle caricature ? Ce n'était pas comme s'il était intéressant, après tout... puisqu'il avait besoin d'aide...

Plus le temps passait - toujours rythmé par l'insupportable sonnerie de l'alarme - et plus Jonathan regrettait de s'être ainsi embarqué dans une situation qui devenait de plus en plus inconfortable. L'arrivée coup sur coup d'une femme au look militaire et d'une... espèce de... chose rose que Jordan et Abberline semblaient connaître - décidément ces deux-là avaient nombre de connaissances communes... Non que cela le regardât, au demeurant. Mais tout de même... - acheva de donner à leur rassemblement un air incongru de réunion Tupperware. Tout pour lui plaire. D'autant que, sollicité par la chose rose, son colocataire adoptait le rôle du petit caporal - ou du parfait boy-scout - en prenant les choses en main.

Jonathan s'était plus d'une fois fait la réflexion que l'une des rares qualités appréciables de son Don Quichotte de colocataire était sa capacité à ne pas s'embarrasser de fausse amabilité. il en eut une nouvelle fois la preuve alors que le Britannique donnait ses instructions brièvement et sans fioriture, allant droit au but par souci vraisemblable d'efficacité. Pas de place pour l'argumentation, pas de perte de temps... Mr Boy-scout connaissait son affaire, et même si cette pensée ne faisait qu'ajouter à son irritation, il fallait le recon...

Il se figea. Avait-il bien entendu ? Abberline venait-il d'oser le traiter en subordonné ? Pire, de le
renvoyer ? Les poings serrés, rageur, Jonathan déglutit et ouvrit la bouche pour répliquer sèchement, quand l'intervention de Jordan le stoppa radicalement dans son élan.

"Jonathan, je vais avoir besoin de vous."

Une petite phrase, qui avait eu le don de lui couper le sifflet. Premièrement, c'était la première, la toute première fois que Jordan - ou même que quiconque depuis des années - se permettait d'utiliser son prénom. Si l'on exceptait une pitoyable tentative de familiarité de Sommier dans ses premières semaines de travail, vite réprimée, évidemment. Deuxièmement... Jordan requérait son aide.
Son aide. Et ce deuxième point le prenait tellement au dépourvu qu'il ne trouva rien à répondre, pour une fois strictement à court de mots. Il acquiesça machinalement tandis que la légiste donnait quelques instructions complémentaires à la chose rose et s'approcha d'elle quand elle souleva Sin... enfin la fille de Karen. Passant un bras dans le dos de cette dernière et un sous ses jambes, il attrapa les bras de Jordan de façon à ce qu'ils fassent comme un siège pour l'adolescente. Il eut un léger frisson quand ses doigts se refermèrent autour de la main amaigrie par les deux mois de plâtre de Jordan. Lui qui évitait le contact comme la peste... Au temps pour ses vues sur l'espace personnel !

Lorsque la porte de l'escalier de secours fut ouverte, il grimaça face à la bourrasque de vent chargé de neige qui s'engouffra dans le couloir, lui rappelant de manière brutale qu'il n'avait sur le dos qu'une chemise et que la température extérieure flirtait avec la négative... La nuit s'annonçait fabuleuse...
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MessageSujet: Re: MINI-INTRIGUE : Alerte au 109   MINI-INTRIGUE : Alerte au 109 - Page 2 EmptyDim 04 Juil 2010, 14:50

Après avoir déposé son manteau sur le dos de la jeune maman brune, Dorian ne s’éloigna pas immédiatement. Tant qu’il était la, elle aurait peut-être encore besoin de son aide. Il se demanda tout de même ce qui pouvait bien le pousser à être aussi serviable, en règle générale, quand cela arrivait c’est qu’il pouvait en tirer un profit plus ou moins considérable pour sa petite personne. Il ne pu s’empêcher de la regarder à la dérobée après qu’il eut répondu d’un signe de tête et d’un sourire furtif au regard plein de gratitude de la jeune femme. C’était amusant comme cette fillette pouvait lui rappeler Sibyl. D’ailleurs, c’était surement pour cette raison qu’il avait été tenté de lui apporter son aide, maintenant qu’il y repensait. Les même longs cheveux bruns et ce regard trop pur, naïf dirait le jeune homme, et le même nez humide et rougit, par le froid dans le cas présent, en revanche ce n’était pas pour cette raison que Sibyl avait le bout du nez dans le même état la dernière fois qu’il l’avait vu. La dernière fois qu’il l’avait vu en vie.

L’exclamation à leur encontre d’un homme étrange avec un verre d’alcool à la main coupa court à ses réflexions, et c’était mieux comme ça. Le voila qu’il se mettait à avoir des états d’âme (remarque, cela était-il seulement possible lorsqu’on n’avait plus d’âme) tout cela à cause du nez enrhumé d’une demoiselle.
Tentant d’ignorer son agacement contre lui-même Dorian s’apprêtait à ouvrir la bouche histoire de faire un peu la conversation et ne pas simplement rester planquer comme un piquet lorsqu’une voix féminine venant de derrière eux l’interrompit en plein élan.

Une jeune femme d’une beauté peu commune, vêtue d’une robe se soirée proposait son aide à la jeune mère. Cette beauté froide avait quelque chose d’inhumain, pour tout ce qui était inhumain Dorian en connaissait plutôt un rayon. La jeune mère accepta cette aide sans une hésitation, Dorian, s’il avait été sans tâche et digne de confiance aurait sûrement mis en garde la jeune femme et lui aurait fait part de ses doutes, mais l’anglais n’était justement pas un homme digne de confiance, quand à son passé il était bien loin d’être immaculé (sauf peut-être les 20 premières années de sa vie, mais elles étaient si loin à présent). Et puis après tout, ce n’était pas ses affaires.

Mais voilà qu’un autre individu faisait son entrée. Lui aussi semblait avoir été surpris en plein sommeil par la sonnerie retentissante puisqu’il était encore en pyjama et en pantoufles. Au moins le médecin, il venait de se désigner comme tel, ne dégageait pas cette aura de dangerosité qu’il avait ressenti en croisant le regard de l’autre bonne samaritaine.
Quoiqu’il en soit cela commençait à devenir trop mondain pour Dorian qui recherchait simplement de tranquillité à la base. Cela dit, de plus en plus d’habitants arrivaient par la porte principale et la cour de l’immeuble commençait à être envahie difficile de trouver un coin calme et à l’écart dans ces conditions.

Dorian fini quand même pas s’éloigner de quelques pas après un mot d’excuses auprès des trois autres, il reviendrait chercher son manteau plus tard. De toute façon il n’en avait pas besoin, il venait de remarquer qu’il ne se sentait pas particulièrement gêné par le froid qui touchait toutes les personnes autour de lui. Il était un peu engourdit mais sans plus. Est-ce que cela signifiait pour autant qu’il était toujours immortel ? Il y aurait eut des moyens très simple de le vérifier, comme par exemple se planter sa canne-épée dans le gras de la jambe, juste pour voir, mais pas sûr que la populace autour trouve ça normal.

A défaut de pouvoir s’isoler complètement il s’était trouvé un endroit encore pas trop fréquenté et après avoir adressé un signe de tête à la personne la plus proche de lui (histoire de se montrer poli à défaut d’amical), il fit mine de s’intéresser aux rescapés de l’incendie qui franchissait toujours les portes pour évacuer l’immeuble.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: MINI-INTRIGUE : Alerte au 109   MINI-INTRIGUE : Alerte au 109 - Page 2 EmptyLun 05 Juil 2010, 15:59

Le couloir se remplissait. Spencer, d'abord, puis une femme inconnue, et enfin Tonks, la jeune femme qui l'avait aidée à emménager, et qui avait également aidé Spencer quand celui-ci était arrivé. Sinead, peu friande des rassemblements, commençait sérieusement à penser à une réunion Tupperware. Tout ce qu'elle avait toujours détesté. Elle faillit même lancer une remarque acide sur le sujet, mais ravala son fiel. Spencer et elle avaient besoin de ces gens pour quitter l'immeuble avant que de terminer en barbecue.

Elle reporta machinalement le regard sur...
lui. Elle ne savait même pas comment le désigner. Biologiquement parlant, c'était son demi-frère, mais elle ne pouvait se résoudre à appliquer consciemment ce terme de frère, si lourdement connoté, à un individu dont elle ignorait presque tout et qui, de surcroît, n'avait pas eu une seconde d'hésitation à lui appliquer un canon sur la tempe. Pourtant, son instinct, lui, se chargeait de lui imposer ce même terme chaque fois que ses pensées, pour une raison ou pour une autre, s'égaraient sur lui. Ce qui était sensiblement perturbant.

Abberline, sollicité par Tonks, prenait les choses en main. Il semblait connaître la femme brune, ainsi que Jon -- enfin... oh et puis tant pis ! -- Jonathan. Et si Sinead n'appréciait pas outre mesure de recevoir des ordres, elle avait suffisamment de bon sens pour reconnaître que la marche à suivre indiquée par le Britannique était sans nul doute la plus efficace et qu'argumenter ne ferait que faire perdre un temps précieux. Il s'imposait qu'elle mît son orgueil de côté pour l'heure. Elle acquiesça donc en silence à la remarque d'Abberline et regarda la femme brune.

La quarantaine, peut-être, un regard noisette vif et intelligent, une silhouette tonique quoique peu épaisse, et un visage magnifique malgré les cernes et les traits tirés, la nommée Jordan Cavanaugh ressemblait bien à l'idée que Sinead s'était faite d'elle d'après les descriptions données par Spencer. Une femme certes plus de la première jeunesse, mais avec ce type de beauté que n'ont que celles qui se moquent éperdument d'être belles ou non, et une sorte d'aura rassurante, apaisante. Spencer avait souvent décrit la légiste comme étonnamment maternelle, protectrice. Ce qui expliquait très certainement sa présence au 7ème étage bien qu'elle habitât le premier...

La phrase d'Abberline à l'encontre de Jonathan lui tira une esquisse de sourire. Visiblement le Britannique ne semblait pas le porter dans son coeur. En revanche, elle sursauta quand la légiste intervint, réquisitionnant Jonathan pour l'aider. Palissant, elle balbutia :


  • Qu-quoi ? Ah non, pas quest...


Elle n'eut pas le temps d'achever. Déjà, Cavanaugh la soulevait dans ses bras, et par réflexe, elle passa ses bras autour du cou de la femme pour ne pas tomber. Elle eut un frisson quand Jonathan vint se poster de l'autre côté, et plus encore à son contact. Même si elle lui avait dissimulé le fait qu'elle se souvenait en détail de chaque seconde de "l'incident", Sinead ne pouvait totalement cacher l'angoisse qui l'étreignait à l'approche de Jonathan. Se serrant contre Cavanaugh, tant parce que c'était elle qui la tenait le plus fermement que pour s'éloigner au maximum de lui, Sinead choisit de prendre son mal en patience.

Le vent froid venant de la porte de secours ouverte lui fit serrer les dents. Elle allait mourir de froid par une température pareille ! Et bien qu'il lui revînt en tête que la légiste avait prévu d'ouvrir sa voiture pour leur permettre de se mettre un minimum à l'abri, c'était avec une certaine angoisse au ventre qu'elle appréhendait la descente...
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MessageSujet: Re: MINI-INTRIGUE : Alerte au 109   MINI-INTRIGUE : Alerte au 109 - Page 2 EmptyMer 07 Juil 2010, 19:52

Mignonne, raffinée et attentive. Mason avait l'impression déconcertante d'avoir gagné un voyage à Tahiti sans avoir joué. Il en serait presque venu à bénir cette fichue alarme incendie.

Oh, mais je n'ai pas froid. Pas de souci. Je ne tombe jamais malade de toute façons, c'est une tradition familiale.

Le fait qu'il allait vraisemblablement perdre une ou deux jambes mis à part, bien évidemment. Il serait d'ailleurs probablement plus crédible s'il voulait bien arrêter de claquer des dents … Il rajouta quelques anecdotes supplémentaires dans l'espoir de noyer le poisson, et tandis que son regard se perdait sur la façade de l'immeuble, il regardait les gens en sortir – une vraie petite fourmilière affolée, il n'aurait jamais pensé qu'un bâtiment si peu imposant puisse contenir autant de monde – ou bien était-il le seul à ne pas avoir ramené de fille chez lui ce soir ? - il s'aperçut qu'il avait probablement dû raconter d'affolantes inepties, même s'il ne se souvenait plus de grand-chose après sa mention d'un affrontement avec un yeti, mais il avait le désagréable sentiment d'avoir effleuré les propriétés bénéfiques des congères dans la conservation des cadavres. S'attendant d'une minute à l'autre à ce que la miss l'envoie balader, c'est donc avec incrédulité qu'il l'entendit parler de partager la couette.

Il était suffisamment peu aveugle pour déceler qu'il n'y avait là aucun sous-entendu et là n'était pas là question – mais quoi, il faisait la connaissance d'une charmante jeune fille, de toute évidence riche, éduquée, belle et qui non seulement ne l'envoyait pas promener mais acceptait qu'il l'approche à moins de 15 mètres. Il aurait aurait volontiers accepté son offre – et dût réprimer à coup de pieds la petite voix intérieure qui lui criait de sauter sur l'occasion, mais il avait suffisamment l'habitude des coups du karma pour savoir que ce genre de situations se terminaient immanquablement par une gifle retentissante. Et il appréciait suffisamment la compagnie de cette dernière pour ne pas se jeter vers ce genre de dénouement.


Oh -non – non. C'est très gentil à vous, mais j'ai une meilleure idée. S'interrompant, il fronça les sourcils. Sans vouloir dire que vous êtes stupide – ça ne m'aurait même pas effleuré l'esprit.

Fouillant dans ses poches – c'était quoi ça, un vieux biscuit ? Bah, il le finirait ce soir - Mason sortit de quoi crocheter la serrure de la voiture, tâche à laquelle il s'attela aussitôt pour parvenir en moins de cinq minutes à un succès total de l'opération. Il aurait certainement pu devenir serrurier, si le fait de se lever le matin pour aller poser des fichus serrures ne semblait si profondément ennuyeux. Il ouvrit la portière avec un sourire de victoire.

Tadaam … Je peux court-circuiter les fils pour la démarrer également, mais je me suis dit qu'il valait peut-être mieux que je vous demande la permission avant ...
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MessageSujet: Re: MINI-INTRIGUE : Alerte au 109   MINI-INTRIGUE : Alerte au 109 - Page 2 EmptyJeu 15 Juil 2010, 01:01

Tout en pensant aux supplices que ferai subir Jamy à Murphy, l'immeuble se vidait peu à peu, et son verre aussi tant et si bien que l'homme aux mille problèmes du remplir son verre une deuxième fois (depuis qu'il est sorti de l'immeuble). Il sorti une jolie flasque en argent, sa seul compagne fidèle et dévouée. Il l'ouvrit, la rapprocha de son verre et.... en bu une rasade, quitte à boire autant réduire les intermédiaires. Il reboucha sa bouteille et la remit dans sa poche intérieure. Il referma vite sa veste, oui à moins 4 °C on ne reste pas longtemps la veste ouverte. L'alcool à beau réchauffer ce n'est pas un radiateur pour autant, mais c'est toujours aussi bon. Le peu de chaleur que lui apporta ce délicieux breuvage pur malt en descendant dans son gosier lui tira un soupir de plaisir. Il jeta sa tête en arrière et ferma les yeux. *Y'a pas à dire, sa fait du bien.*

A son retour dans le monde sobre il fut surpris du monde qui y était présent. Il fut cependant intrigué par un homme plutôt de taille moyenne, certes il sortait pas du lot pour son apparence physique mais
son aire de premier de la classe lui revenait plutôt bien. Malgré cette apparence plutôt victimien du collège, James ne pouvait s'empêcher de rester collé sur lui, les yeux fixes. Il ne pouvait pas non plus retenir cette horrible sensation, ce frisson dans le dos. Comme si il savais ce que cette personne avait fait. Il ne pouvait réprimer, non plus, cette pensée qui lui disais que cette homme ne pouvait être que bon car il était en liberté. Si crime il y a eu c'était forcément dans sa vie antérieur et point dans celle-ci enfin... Pour être sûr il rebut une gorgée de sa flasque et fut surpris de la trouvée vide. Qu'à cela ne tienne, il sortit une bouteille de rhum.

En sortant sa bouteille, reste d'officier ou de code pirate, enfin bref, il se leva et...


Monsieur je pense que part cette matinée fort mouvementé et plutôt incendiaire il fait assez froid pour que je vous propose de boire un verre avec moi. Seriez vous intéressez par un peu de rhum?

James ne voyait que la silhouette mais pas le visage si il savait ce qu'il venait de faire...

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