Dernière soirée de liberté pour les étudiants (libre)

Invité

Yoho, yoho ! A pirat's life f'r me !
We pillage plunder, we rifle and loot,
Drink up, me 'earties, yoho !
We kidnap and ravage and don't give a hoot.
Drink up, me 'earties, yoho !

Morgan remontait en chantonnant à mi-voix l'escalier qui menait à la réserve, suivie de près par le client. Il avait l'air à la fois penaud et rassuré du type qui s'est fait plaquer et à qui on vient de prouver par A+B que ce n'était pas à cause de ses prouesses amoureuses. Dans l'agitation du bar, personne n'avait remarqué la brève absence de la serveuse. Le type tira de sa poche quelques billets, les glissa à Morgan. Mais la capitaine eut un sourire commisératoire.

Garde ton fric, mon gars. Je ne suis pas sur le marché. laissa-t-elle tomber en fourrant les billets dans la poche de la chemise du type.

Puis, tranquillement, elle retourna à son service.

Ce genre de petit scénario n'était pas rare. Morgan prenait parfois en charge l'un ou l'autre des désespérés qui échouaient dans le bar et se faisait un devoir de leur "remonter le moral". Ce qui surprenait le plus les gars, c'était qu'elle ne se faisait pas payer en échange. Nymphomane, Morgan ? Même pas. Seulement fille de p***, au sens strict du terme. Telle mère, telle fille, dit-on parfois. La mère de Morgan, qui avait une haute idée de son métier, l'avait inculquée à sa fille.
"Nous aut', les catins, Morgy, on a la possibilité d'rend' une certaine dignité aux hommes, si on accepte d'perdre la nôt'. C'est pas seul'ment la chose, Morgy, qui compte. C'est tout l'reste. C'est l'écoute et c'est qu'on les rassure. T's'rais surprise d'voir à quel point les hommes ont b'soin d'êt' rassurés, m'fille. Surtout les grands hommes, les riches, et les puissants. Quoiqu'tu d'viennes, plus tard, m'fille, rappelles-toi bien c'que j'te dis : les hommes, ça rest'ra toujours des gosses qu'ont b'soin d'rassurance."
Morgan, avec les années, avait pu se rendre compte de la justesse de la formule. D'abord à l'adolescence, à Port Royal, au bordel où travaillait sa mère et où elle avaut fait ses premières armes. Puis plus tard, au gré des flots et des hommes. Et encore maintenant, dans cette nouvelle vie. Morgan avait une certaine commisération pour ces messieurs. Ils se donnaient de grands airs de protecteurs et se disaient forts. Mais au fond, les femmes étaient bien plus fortes qu'eux.

La serveuse croisa le regard de son patron et haussa les épaules. Il croyait quoi, lui ? Que parce qu'un soir, elle l'avait pris sous son aile, elle resterait toujours avec lui ? Cette prétention... Elle repassa derrière le comptoir et se remit à préparer les boissons. Il était encore tôt, les marrants n'étaient pas encore partis, le Black Gallion (le vrai nom du pub) ne méritait pas encore son surnom de Rendez-Vous des Coeurs Brisés. Ce serait plus tard, vers les dix heures. Elle faisait la nuit, ce soir-là. Elle ferait la fermeture. Faudrait qu'elle en vire un ou deux. Bah ! Elle avait l'habitude.

Hep ! Cap'taine ! On s'assèche, ici !
_ J'arrive !

Elle chargea son plateau de deux bocks et alla servir la tablée. Il y eut le tintement de la porte, et un nouveau client entra...

Invité

C'est alors qu'un homme plutot d'aspet revèche entra dans le pub. Avec un vague bonjour l'homme s'assi à la table tout au fond. Il l'avait choisit car l'ampoule y était cassée et la pénombre qui y reignait lui ferait du bien à sa tête. Notre ami Jamy venait d'entrer dans le lieu de sa dernière débauche. Il attendit que la serveuse fasse son office avant de la quémander...

"S'il vous plait, excusez-moi! Pourrais-je avoir un de vos alcool fort je voudrait noyer une chose de façon drastique."

Il avait demandé ceci d'une façon bien contraire à son état et attitude. Le fait qu'il prenne le boulot demain lui donnait l'occasion d'arrêter de se mettre miséreux tout les soirs et aussi de vivre mieux et voir d'autre tête surtout celle de son coloc et de ses voisins.

Invité

Tout de suite !

Morgan était de bonne humeur. Cela se ressentait sur sa vitesse de service. Elle passait d'une table à l'autre avec rapidité, en passant par le comptoir, et servait d'un mouvement souple du poignet les divers clients. Parfois l'un ou l'autre lui mettait la main aux fesses et se retrouvait avec sa consommation renversée sur la tête. Elle fit un crochet par la réserve pour en ramener une bouteille de rhum brun, une de vodka et une de whiskey et, son plateau en équilibre sur son bras replié, elle se dirigea vers la table du fond.

C'est ce qu'on a de plus fort. J'espère que ça vous ira...

Elle souriait en disposant ses bouteilles sur la table. Elle releva le nez et se retrouva face à face avec...

Tiens, Commodore ! Contente de voir que vous allez mieux que la dernière fois !

Il faut dire que, la dernière fois que Morgan l'avait vu, Norrington voguait sur les eaux de l'inconscience. Elle gueula un "ça vient !" péremptoire à l'adresse d'un client un peu trop pressant, et ajouta :

Bon, je vous laisse chosir, je repasse dans deux minutes.

Elle lui lança un clin d'oeil complice et, en fredonnant, s'éloigna :

Yoho, yoho ! A pirat's life f'r me !

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Le comodor failli tomber de la banquette lorsqu'il reconnue Morgan... Sa vosine de palier. Il vit avec bonheur les petite bouteille dont il était frilland. Puis revenant à lui il décocha un regard de ément à notre chère capitaine. D'un ton froid, sans chaleur humaine, et acerbe Jamy lui répondit...

"Merci, et ne croyez surtout pas que je suis ravis de vous rencontrer bien au contraire. Le fait que vous m'ayez dans un certain état ne vous autorise à aucune familiarité avec moi d'autant plus que votre rang ne vous donne aucun droit de faire plus que ce qui est nécesaire."

Malgrés son ton il était un rassuré que se soit Morgan qui le serve car elle connaissait ses goût et ne ferait aucun commentaire sur sa consommation plus que déraisonnable. Jamy paya les trois bouteille plus un petit quelque chose pour la capitaine. Il en fût un aussi pendant quelque temps par concéquent il sais ce que c'est.

"Par contre arrêtez cette chanson stupide et dénuée de sens morale. Vous les pirates ne connaissez que le's péchés et autres assanités ainsi que la débauches et autres stupidités dans le même genre."

Sur ce il déboucha une des trois bouteille et s'en servit un verre. Pour commencer ce sera du wisky... et... étrangement il s'en servit une dose raisonnable et convenable.

Invité

Oh là, oh là, oh là ! Non mais, il se prenait pour qui, le militaire d'opérette ? Lâchant son plateau sur le comptoir après avoir servi le client impatient, elle revint en trombe vers le Commodore, lui prit le verre des mains, le reposa sur la table et chopa l'homme au col.Fermement, mais sans agressivité.

Alors on va mettre les choses au clair tout de suite, mon gars. Ici, votre grade compte complètement pour du beurre. Vous n'êtes qu'un pauvre pékin parmi d'autres, qui vient se saouler comme les autres. ça c'est pour le premièrement. Deuxièmement, vous êtes dans un bar tenu par un ancien pirate, dont la serveuse est une pirate et dont les clients, à cette heure, sont à 80% des pirates. Alors vos grands airs d'officier de la Marine Royale, vous pouvez vous les mettre où je pense. Enfin, la seule chose qui me retient de vous faire une grosse tête pour m'avoir parlé sur ce ton, c'est que vous êtes un ami d'Elizabeth et que je l'aime bien. Comprendes ?

Elle le lâcha et lui rendit son verre. Puis elle ramassa le prix des consommations, laissant le pourboire sur la table. Mais, avant de s'éloigner, elle se retourna et lança :

Parce que vous portez l'uniforme et que votre salaire vient de la Reine, vous vous croyez mieux que nous. Mais les vôtres ont commis bien plus d'exactions que les pirates, et se sont montrés bien plus cruels et injustes envers les pauvres gens ! Vous nous en voulez parce qu'un jour nous avons préféré garder notre liberté et que vous n'avez pas osé. Parce que cette liberté, il fallait la jouer contre la Mort. Nous avons des règles, et nous les respectons bien plus que vous autres ne respectez les lois de votre chère Angleterre ! Alors oui, nous buvons sans limite. Oui, nous fréquentons les bas-fonds, les putains, les voleurs et les assassins. Mais nous, au moins, nous l'assumons. Et nous, on ne fait pas pendre la population d'une ville entière seulement "pour faire un exemple", comme votre magnifique Lord Beckett ! Nous, on vole, on pille. Mais le fric, après ne nous sert pas à construire des châteaux. Il nous sert pour manger, boire et aimer. Et vous savez quoi ? Au final, même si on risque la mort à chaque fois que nous hisson le pavillon, c'est quand même nous les plus heureux !

Puis, elle se détourna et retourna à sa tâche.

Invité

La porte s'ouvrit de nouveau et on pû voir notre vénéré Jack Sparrow entrée dans le pub. En entendant sa collègue déclamer ce qu'est la piraterie il alla la rejoindre telle un extraterrestre flottant à quelque centimètre du sol. Une fois arrivé sur les lieu du maifait il s'assit et lacha de sa façon inimitable de prendre les gens pour plus bête qu'ils le sont.

"Bien dit chère collègue. Ce fût tellement beau que j'en pleurerais."

Lorsqu'il reconnu le comodor un sourire s'étalla sur le visage du capitain Sparrow et ne pû s'empécher de rajouter.

"Mais il manque le fait que nous les pirates on est plus raffinés que ces idiots d'anglais, non?"

Faisant mine de ne pas l'avoir vu...

"Oooooh! Jamy, tu étais là, j'espère que tu n'as pas entendu ce que je venais de dire non? Euh.... Je crois que si, c'est ton regard qui me le dit. Mais ne fais pas attention à ce qu'on raconte."

Il prit une des bouteilles et lança...

"C'est très gentil à toi de m'inviter cher coloc et c'est avec joie que j'accepte l'invitation."

Invité

Sparrow rien que ça. Décidément la Reine lui en voulait aujourd'hui, deux pirates en face de lui et pas les moindre. Enfin bon ce n'est pas la peine de se les mettre à dos surtout ce soir. Le comodor était tellement blasé de les voir qu'il ne répondit à aucun des deux pour ce qu'il venait de dire.

"Mr Sparrow, je suis désèspéré de voir que vos mauvaises manières subsiste toujours malgrés le fait que les temps on changé, vous... pas d'un pouce vous ètes toujours ce pirate arrogant et sans gène que vous étiez. Vraiment vous me dégouté."

Il ne broncha pas quand pris un verre pour se servir de l'alcool, après tout ce soir il allait se ressembler ne serais-ce qu'un cour instant où ils seront déchirés dans les bras l'un de l'autre entrain de regretter le passé, comme se fût la dernière fois.(bonne soirée en perspective).Il se surprit même de lever son verre...

"A la tienne vieux forbant... Et je jure qu'un jour je te metterais au cachot pour la fin de tes jours puisque la peine de mort est abolie. Triste chose d'ailleur surtout quand on voit des mareault comme toi. Et à la tienne vieille fripouille toi aussi je t'aurais un jour."

Un sourire au coin de ses lèvres apparurent et il but son verre d'un trait.

Invité

Morgan eut une ébauche de ricanement quand Sparrow se mêla de la conversation, et haussa les épaules. Son but, en faisant cette tirade, n'était pas d'humilier le Commodore, mais de lui faire prendre conscience que l'uniforme ne faisait pas l'honneur. Une cause perdue d'avance, au vu de son taux d'alcoolémie. Et puis sans doute était-ce un point de vue que Norrington ne comprendrait jamais. Elle retourna prendre son plateau et s'éloigna, retournant servir les clients. Le bar commençait un peu à se vider. On arrivait à cette heure de transition, où les marrants s'en allaient, et où les désespérés profonds n'étaient pas encore arrivés.
Torchon en main, Morgan essuya une table, redressa une chaise d'un coup de pied bien placé, releva un ivrogne assoupi sur sa chaise,, le chopa par le col de sa veste et le souleva comme sans effort.

Allez, mon gars, va cuver ailleurs !

Elle le casa dans la brouette, dehors, devant la porte, et alla appeler la personne désignée pour le récupérer. En raccrochant, elle entendit le toast de James et éclata de rire.

Rêvez pas, officier. C'est pas la Marine Royale ni la Compagnie des Indes qui m'ont eue la dernière fois, c'est pas eux qui m'auront cette fois-ci !

Elle jetra un oeil aux deux hommes. Les trois bouteilles qu'elle avait amenées ne suffiraient pas. Elle passa dans la réserve et en ramena trois autres. Et, au regard désapprobateur de son patron, elle répliqua :

Z'aurez qu'à les retenir sur mon salaire !

Puis elle retourna se placer derrière le comptoir, le visage au creux des mains.

Invité

James, mouché une fois de plus par la pirate, se rembrunit. Et, pour la peine,se servit un nouveau verre... qu'il laissa de côté et saisit l'une des nouvelles bouteilles, qu'il déboucha d'un seul coup et dont il fit descendre le niveau d'un bon quart. Il grommela entre ses dents :

Pirates de malheur... M'persécutent... Pas possible, y m'en veulent ! Pourquoi moi ?

Doucement, mais sûrement, il vidait la bouteille - ce qui l'amenait au degré d'imbibation où tout homme commence à se lamenter sur son sort.

De toutes façons, c'est toujours pareil. Tout le monde m'en veut. Ma vie n'est qu'une longue déchéance, une spirale de débauche, de désavoeu, de déshonneur, une suite de trahisons. J'ai trahi mes amis, j'ai trahi mon pays et j'ai fini par me trahir moi-même ! Tout ça à cause de vous ! De toi, Sparrow ! Je te tenais !

Il se leva d'une détente et, saisissant sa chaise, la jeta à la figure de Jack en hurlant :

Tout ça c'est ta faute ! Si tu n'étais pas entré dans ma vie, j'en serais pas là ! J'aurais fait une bonne carrière, j'aurais gardé mon honneur et par dessus tout, je serais marié à la femme que j'aime ! Au lieu d'être là, comme un con, tout seul jusqu'au delà de la mort !

Saisi d'une impulsion, il arracha le tricorne de la tête de Sparrow et, le brandissant au-dessus de sa tête, glapit :

Ah ça, tu y tiens, pas vrai ? Et bien regarde ce que j'en fais !

Et, d'un geste brusque, le jeta au vide-ordure.

Invité

Jack n'eut pas le temps d'éviter la chaise balancée par James. Il se la ramassa donc en pleine figure; La chaise étant en bois plein, je vous laisse imaginer le choc. A peine eut-il le temps de relever la tête que son tricorne avait disparu. Il le retrouva dans les mains de James qui, ô sacrilège, le jeta à la poubelle.
Erreur gravissime. Avant que personne n'ait pu faire le moindre geste, on entendit l'impact sourd d'un poing s'écrasant sur un visage et le craquement sinistre des cartilages mis à mal. Jack, venait d'envoyer son poing dans le nez de James. Il se rua ensuite sur le Commodore pour le tabasser, en lui lançant toutes les insanités qui peuvent passer à la tête d'un homme au paroxysme de la colère :

... Bachi-bouzouk ! Ectoplasme ! Marin d'eau douce ! Moule à gaufres ! Pirate manqué ! ...

Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il en ait mal à force de frapper et que deux mains l'agrippent fermement par derrière pour l'arrêter. Il se sentit partir en arrière et il lâcha, fou de rage :

Qui que tu sois, lâche-moi, ou je te jure que je vais m'occuper de ton sort !

Invité

Le "qui que tu sois" en question était - vous l'aurez deviné - Morgan. Une Morgan peu décidée à laisser les deux ennemis continuer leur petit jeu, pour diverses raisons, dont notamment le fait qu'après, c'était elle qui devrait faire le ménage et remplir les déclarations pour l'assurance s'ils cassaient quelque chose. Cela étant posé, on comprendra sans doute plus aisément pourquoi elle était allée repêcher le chapeau de Sparrow dans la poubelle et pourquoi, à présent, elle ceinturait le capitaine. Comme celui-ci ne semblait pas prêt à se calmer, elle le lâcha un court instant - juste le temps de lui envoyer son propre poing à la pointe du menton. L'ayant déséquilibré, elle le laissa s'écrouler par terre et lui jeta son tricorne.

Tout ça pour ça... Bande de gamins.

Laissant Sparrow se relever tout seul, elle alla contrôler l'état de la chaise - entière, avant de revenir s'occuper des deux loustics. Ah, ils avaient l'air beaux ! L'un arborait, entre autres, un magnifique cocard et le nez en vrac, et l'autre... avait l'air d'avoir été pris dans une bagarre de taverne à Tortuga un soir de livraison de rhum. Bref. Elle lança à Sparrow :

Bon, alors vous, vous vous calmez. On ne frappe pas un homme à terre, on vous l'a jamais dit, ça ?

Elle se tourna ensuite vers Norrington :

Et vous, va falloir vous faire soigner, là ! S'attaquer aux objets fétiches, c'est bas ! Non mais, c'est quoi votre problème, vous deux ?

Dire qu'elle avait vu des bagarres éclater pour des c*******s, c'était peu dire. Elle y avait même participé plus souvent qu'à son tour. Mais en voir une éclater comme ça, pour rien, c'était la première fois. Poings sur les hanches, Morgan laissait aller son regard de l'un à l'autre, perplexe. Elle avait vraiment dû manquer quelques épisodes.

Invité

Lorzque ze zodderai le pot de sambre, ze vous zaurai gré de sordir de zous le lit ! Zidon, ze vous prie de retourner à vos zupons !

Voilà en substance ce que James parvint à articuler à l'attention de la moins masculine des deux personnes qui se trouvaient en face de lui.

Quant à l'audre embavvé, z'addajer à un bout de dizzu, z'est vraibent ude breuve de don-zenz et d'ude indezcribdible bauvredé d'ezbrit !

Il se redressa tant bien que mal, essayant lamentablement d'étancher le sang qui s'obstinait à couler de ce qui - à l'origine - était censé être un nez. Dans un dernier souffle, il lança, tel un grand général sentant la défaite :

De doudes vazons, lorzque z'ai devant boi un garzon banqué et un abrudi comblet, ze brévère encore bourir que de voir le bonde ze beubler de dares auzzi hideuses !

Il prit son propre chapeau, raffla une bouteille d'un geste et se dirigea vers la porte... mais, à mi-chemin, ses jambes ne le tenant plus - d'une part - et ayant été passablement sonné par cette cuisante défaite, il tomba à genoux et se lamenta :

Bourquoi berzodde de b'aaaiiiibe ???

Spoiler:

Invité

Bouillonant comme une roue sur un essieux de bois non graissé Jack était entrain de pété un plomb. Les pirates sont simpa mais faut pas pousser, non seuleument James avait mascandé don tricorne mais en plus il le traitait de simplet. Mais gardant sa contenance il envoya...

Comment quelqu'un de censé pourrait apprécier une personne aussi grotesque et navrante que toi James? Non mais franchement le jour où cela se produira autant me passer la corde au coup. Te voir de cette façon me donne autant de pitié qu'une paqurette qui se fait écraser. Tu me donne envie de vomir. Alors maintenat le petit chefounet de la marine va aller se coucher car sinon ta maman va te gronder!

Satisfait il se tourna vers Morgan. Encor plus rageux car cette femme a osé le tirer par le colbac et en plus ne lui a pas permit de s'expliquer correctement avec son pire ennemie. Il reprit son souffle, choisit bien ses mots et se lacha...

TOI!!!! LA PIRATE DE SECONDE CLASSE, QUI N'EST MÊME PAS CAPABLE DE RESPECTER LE CODE JE TE PRIS DE RETOURNER A TES JUPONS ET DE TE TAIRE. DE PLUS TU T'AIS FAITE COULEE PAR MON AILEUL. TU ME DOIT DONC LE RESPECT ET JE TE SOMME DE T'EXCUSER SUR LE CHAMP SINON L'HISTOIRE POURRAIT BIEN SE REPRODUIRE. PETITE EFFRONTE...

Il continua de déblatérer les insultes les plus immondes pour un pirate - que je citerais pas ici^^. Une fois fini il prit Morgan par le col et la plaqua contre le mur.

Certe tu es une pirate, et tu m'as rendu mon honneur en me rendant mon tricorne. Mais sache que la prochaine fois je nésiterais pas à te rayer de cette terre. Alors merci pour le tricorne. Mais plus jamais tu ne m'arrèteras.

Etant sur que le message était passé il lacha Morgan et se dirigea vers Norrington, le releva et lui remit un bourpif.

Alors maintenant tu te calme gros sac à gnole et tu m'écoutes. La prochaine fois je te trucide et exposerais ta tête sur le bout d'un pic...

Il se dirigea ver la porte et...

Sur ce salut.

Invité

Alors là ! Là ! L'un comme l'autre avaient dépassé les bornes de la patience - pourtant assez vaste - de la flibustière. Se faire traiter de femmelette deux fois de suite était bien plus qu'elle n'en pouvait supporter. Les injures ne lui avaient jamais fait ni chaud ni froid, elles lui glissaient dessus comme l'eau sur les plumes d'un canard. Mais se faire dénigrer parce qu'elle se rasait les jambes et non le visage...
Il était rare - extrêmement rare ! - que Morgan se mette vraiment en colère au point de perdre tout contrôle sur elle-même. A peine Jack avait-il achevé sa phrase à Norrington que Morgan bondissait. Elle le choppa par l'épaule, le fit pivoter d'un coup sec et lui décalqua un uppercut en plein visage. Sans un mot, blême de rage, elle enchaîna par deux crochets au creux de l'estomac et au plexus et ponctua par un coup de genou... oui, oui, là où vous pensez... et une manchette sur la nuque de Jack. Elle le laissa s'écrouler au sol et le retourna du bout du pied, appuyant ensuite le talon de sa botte là où ça fait mal et tirant de sa ceinture l'un des deux pistolets qui ne la quittait jamais. L'armant, elle le pointa sur la tête de Jack et laissa tomber, de sa voix la plus glaciale :

La pirate de seconde zone te fait dire qu'elle n'a jamais porté de jupon et que ce n'est pas demain la veille qu'elle en portera. Et si tu me manques encore une fois de respect, je double le traitement et je conclus par une balle au foie. C'est très douloureux, très long... et irrémédiable. Me suis-je bien fait comprendre ?

Si Sparrow avait un tant soit peu de bon sens - ou même simplement l'instinct de survie - il comprendrait que Morgan ne plaisantait absolument pas. Elle désarma son pistolet et retira sa botte.

Je n'ai pas honte d'avoir manqué au code sur cet article en particulier, ni d'avoir été tuée à cause de ça. Si tu avais jamais vraiment aimé quelqu'un, tu comprendrais. Mais je doute qu'un mollusque tel que toi soit seulement capable de comprendre le sens du mot amour.

Elle se détourna de lui et s'approcha de James, qu'elle saisit violemment par les cheveux et qu'elle tira en arrière.

Quant à toi, apprends que je suis fière d'être ce que tu appelles un garçon manqué, c'est la seule chose qui m'a permis d'échapper au bordel. Alors quand on ne sait pas de quoi on parle on se tait.

Elle le relâcha, non sans avoir imprimé une secousse à son geste, qui déséquilibra le Commodore. Elle l'enjamba et, sans se retourner, ajouta :

Et si tu continues de repousser systématiquement toutes les bonnes volontés qui ne demandent qu'à t'aider ou seulement à t'écouter, il ne faudra pas t'étonner de te retrouver seul, officier.

Elle se pencha par-dessus le comptoir, saisit une bouteille, la déboucha d'un coup de dent et en vida d'une traite un bon tiers. Elle tournait le dos aux deux hommes qu'elle venait de malmener si violemment. A présent que la colère retombait un peu, Morgan se sentait blessée. Les attaques de Jack avaient réveillé de mauvais souvenirs. Elle eut un rictus et se mit à parler, à moitié pour elle-même :

Vous êtes bien tous les mêmes. Orgueilleux à en crever. Plutôt se suicider que d'admettre qu'on a besoin d'aide ou qu'on a simplement de la peine. Des vrais mômes. Vous n'évoluez jamais, vous restez toujours au stade des gamins qui se chicanent pour la plus petite broutille et vous gardez des rancoeurs inutiles. Et au final, non seulement vous vous pourrissez la vie, mais vous pourrissez celle des autres. Et quand on essaie de vous aider, vous déversez votre rage et votre rancoeur, sans vous préoccuper de l'impact qu'auront vos paroles. Parce qu'il n'y a que votre petite personne qui compte et que vous vous foutez du reste du monde.

Morgan baissa la tête et vida de nouveau un tiers de la bouteille. Elle ne voulait pas se retourner. Elle ne voulait pas montrer qu'elle était sur le point de pleurer. Elle inspira profondément, regarda la bouteille, songeuse. Enfin, elle lâcha :

Foutez le camp. Ne revenez que quand vous serez calmés.

Spoiler:

Invité

Jamy visage ayant été l'objet d'un ravalement de façade un peu trop séver. L'homme eu du mal à émerger de son petit monde peuplé d'étoiles de toutes les couleurs. Il tourna la tête et cru voir un pauvre type nommé Sparrow. Il se leva et le prit par le colbac.

Toi je te jure qu'un jour je t'aurais!!!

Il retourna à la table prit son menteau et se mit en route vers la porte. En passant devant le bar il déposa une somme assez élevée pour payer les bouteil et les dégats. Il regarda pas la personne qui lui avait gaché la soirée et n'eu qu"un petit regard pour la serveuse. Il prit la poignée de la porte la tourna et sorti en la claquant.

Non mais pour qui ils se prennent ces deux la

Il aira dans la rue seul, pommé, comme un c**. Il se rentrait chez lui et se jura de ne laisser rentrer personne dans son appartement.

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