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 Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]

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MessageSujet: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptyMer 25 Nov 2009, 01:22

Suite de ce sujet

Lorsqu'elle lui prit son arme par un nouveau "tour de magie", il la regarda l'observer sans chercher à la récupérer. Il avait probablement encore de quoi faire dans un recoin de ses vêtements, quelque couteau ou autre joyeuseté, alors si elle voulait satisfaire sa curiosité, qu'elle se fasse plaisir. Il avait décrété qu'il ne la tuerait pas pour le moment, et, bien que se connaissant, il savait qu'il était capable de changer sa résolution au cours de la même soirée, il doutait que cela se fasse en cinq minutes. Quoique --

Alors qu'une seconde plus tôt, il avait été à deux doigts de la tuer, elle lui racontait sa vie, et maintenant semblait le prendre pour quelque petit chat abandonné. Il n'était pas sûr de vraiment bien la cerner, et, c'était bien quelque chose qui ne lui plaisait guère. Une véritable "justicière", hein, qui tenait à ses principes même si eux-même ne l'avaient pas épargnés. Elle n'était pas si différente d'une certaine personne, d'un certain côté. Elle était différente aussi, un peu plus "humaine", peut-être. L'humanité ... La petite plaie qui le taquinait au coin de la joue, qu'il suffisait d'ignorer pour qu'elle disparaisse mais qu'il ne pouvait s'empêcher de revenir taquiner du bout de la langue.

Qu'elle se mette à rire au moment où elle voulait le tuer, c'était une réaction nerveuse qu'il comprenait amplement. Qu'elle ne semble pas choquée outre-mesure, sur un plan moral, de tailler le bout de gras avec quelqu'un qui s'affirmait ouvertement en temps que criminel, tout en défendant bec et ongle les principes pour lesquels elle se battait, par contre, cela partait déjà taquiner la frontière de sa compréhension. Et qu'elle fasse des avances physiques au dit criminel, ça ... Mais la situation avait pris une tournure encore plus étrange, et voilà qu'elle le menaçait – Avec sa propre vie. Il éclata de rire, manquant presque de s'étouffer sous les assauts qui le secouaient. Dire qu'il se prétendait le maître de la démesure ... Il commençait à y avoir du boulot sur le plan de la concurrence.


Pourquoi ci, pourquoi ça ... Tu ressembles à une enfant. Il rit de nouveau. Tu poses beaucoup de questions, beaucoup trop. Que crois-tu que les réponses vont t'apporter ? Tout le monde cherche à tout savoir, en permanence. On accumule du savoir dans des discours, des livres et autant d'encyclopédies. Il eut un sourire, clairement méprisant et sarcastique. Mais quand l'humanité ne sera plus biologiquement viable, qu'en restera-t-il ? Rien, plus une trace. Des milliards et des milliards de ces vies que l'on considère comme si précieuse, et dont l'existence n'aura rien changé.

Laissant la demoiselle en suspens avec son arme sur la tempe – s'il lui venait des crampes, elle n'avait qu'à s'en prendre à elle-même – il alla jusqu'au lit pour s'y laissa tomber, et son regard dériva sur le plafond. D'un blanc refait un an auparavant peut-être, déjà plein des tâches que l'usage y avait laissé. Un sourire vint flotter sur son visage.

Désolé de te décevoir, petite, mais je suis une page vierge, et rien ... La vie, mes hommes de main, toi , moi, oh, rien n'a d'importance. Ce fil dont tu parles, dans mon cas, s'est déjà rompu depuis longtemps, et il a emporté avec lui tout ce que j'ai pu être. Étrangement, j'y ai survécu. Mais je n'ai pas de vie car je suis – juste- le chaos et la destruction. Et s'ils ont existé avant que je ne prenne mon premier souffle, ils perdureront lorsque j'aurai rendu mon dernier soupir. Il se releva. A moi, à présent, de te poser des questions.

Il s'avança vers elle, d'un pas plus lent et plus précis que d'ordinaire, mais cette fois-ci ne fit aucun mouvement, ni vers le revolver, ni même cette fois pour la toucher. Le visage inhabituellement fermé, il se contenta de l'observer des pieds à la tête, ses habits, ses cheveux passablement décoiffés, ses joues rouges et fiévreuses et son petit regard déterminé.

Ces valeurs pour lesquels vous avez donnés vos vies et vous êtes battus, que crois-tu qu'elles vont devenir ? Ce tyran là ou un autre, quelqu'un d'autre prendra sa place, et la même lutte stupide recommencera encore et encore. Les vies que vous avez sauvées, que leur avez vous offert, à part un petit rab avant la maladie, la vieillesse ou les accidents, et l'inévitable rencontre avec la grande inconnue ? Et alors que tu sais tout ça, et que tu ne tiens même plus à ta propre vie – pourquoi te bats-tu encore pour préserver tout ça ?

Il rit, et sa main vint se poser sous le menton de la demoiselle, le soulevant légèrement pour que son regard croise le sien, l'absence d'hésitation qu'il y lisait accentuant la colère sourde qui montait en lui. Il n'esquissa pas le moindre geste en direction de l'arme qui la menaçait.

Tu n'es pas stupide au point de croire que tout cela a un sens, non ?

Son étreinte se fit plus forte, probablement douloureuse. Cette fille - elle n'adhérait à aucune de ses valeurs, non, elle était une fervente adepte de cette fichue humanité. Et ça, ça, il ne pouvait le tolérer. Un ennemi à combattre, quelque chose à détruire, c'était tout ce qu'il désirait. Et si elle s'opposait à ses principes ... Qu'il ait un certain intérêt à ses yeux, comme elle semblait le montrer, ça n'avait tout simplement aucun sens. Et pas une absence de sens comme il les aimait ... Ça non. Elle refusait d'être un allié si bien que d'être un ennemi. Quel place cela lui laissait ?

Si tu veux mourir, ne compte pas sur moi pour te faciliter la tâche. Si tu veux mourir tu n'as qu'une petite détente à presser pour rejoindre le Paradis, le Nirvana, Dysneyworld, ou quel que soit l'endroit ultime que te promet ta propre religion. Mais pour moi tu n'as pas l'air de quelqu'un qui veut mourir – quelqu'un qui n'a plus d'attrait particulier envers la vie, mais quelqu'un qui attend encore quelque chose. Qu'est-ce que tu recherches ? Un amour ? Une chose à laquelle t'accrocher ? Un point fixe, un repère, c'est le meilleur moyen de te perdre.

"Ce que tu possèdes finit par te posséder", comme le disait avant lui le célèbre philosophe Tyler Durden. Tenir à une chose, si infime soit-elle, c'était donner à l'extérieur un levier – une faiblesse. Détruire cette chose, par contre, c'était le moyen ultime de se l'approprier. Pourtant, cette fille, il avait la sensation désagréable que la détruire ne ferait que la placer définitivement hors de sa portée. Sa main vint se poser le long de l'arme, et d'un geste il en libéra le magasin qui vint reposer sagement au creux de sa main, rendant l'arme à nouveau inutile, une menace ridiculement vide pour un prétendu instrument de mort. Il reprit un couteau – peu importait lequel, le passant sur la joue de la demoiselle sans cette fois-ci en entamer la chair, se contentant de l'effleurer.

Si je sauve ta vie, elle m'appartient. Elle m'appartient n'est-ce pas ... Et je peux en faire ce que je veux.

Il descendit le long de son cou, laissant un sentier de peau intacte sous son tracé. La pointe effilée s'arrêta à la lisière de ses vêtements, et, tranchant cette fois-ci à travers le tissu, il entreprit de se débarrasser de ce qui le séparait de ce qu'il voulait obtenir. Après avoir fendu le devant du haut de cette dernière, il en écarta les pans, prenant le temps d'observer sa plastique. Elle était indubitablement belle – il esquissa un sourire.

Tu as gagné petite Dora - gagné ce round, tout au moins : tu es la première chose que j'ai envie de posséder. Il se rapprocha d'un pas, laissant ses mains gantés dessiner les courbes qui s'offraient à son toucher, et vint respirer au creux de son cou, revenant, par jeu, taquiner de ses dents le relief de sa jugulaire qu'il sentait palpiter Sa bouche descendit, mordillant doucement sa poitrine au travers de ses sous-vêtements.

Puisqu'aucun de nous ne semble vouloir céder, j'ai un marché à te proposer. J'essaie pour quelques moments fugitifs d'avoir un d'un point fixe, quelque chose qui m'appartienne ... Et pour quelques moments fugitifs, tu essaie de ne plus te raccrocher à rien. Oublier tes principes, la morale et les principes qui t'ont guidés. Pour appartenir le temps de quelques soupirs à quelqu'un qui représente l'inverse de ce pour quoi tu te bats ... Sa main descendit sous la Dora, pour caresser doucement son intimité au travers de ses sous-vêtements. Et ensuite nous laissons nos chemins se séparer.
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptyJeu 03 Déc 2009, 00:31

Alors qu'il s'avançait lentement vers elle, elle l'observa. Malgré son maquillage criard, une ombre se dessinait sur son visage. Nulle trace d'humour, ou de blague. Quel étrange changement. Et si soudain... Lui qui était tout le temps si joyeux, si souriant (généralement pour de mauvaises raisons) venait de se fermer comme une huitre. Alors qu'il s'arrêtait pour la détailler, elle ferma les yeux. Elle n'aimait vraiment pas ça. D'ordinaire, cela ne la dérangeait pas qu'on la dévisage de la tête aux pieds. Avec des cheveux pareils, elle attirait les regards. Mais ce soir non, elle n'aimait pas du tout ça.

Fermant les yeux sous l'inspection de son regard, elle l'écouta déblatérer sur le bien fondé de leurs combats. Comme tout le monde, elle avait douté. Au moins une fois, et elle n'avait pas honte de l'avouer. Après l'attaque du château qui avait coûté la vie à Dubledore, elle avait voulu abandonner. Trop de morts, trop de sacrifices. Perdue, elle ne savait plus trop pour quoi elle se battait, ni pour qui. Elle avait passé une nuit à y réfléchir. Et au petit matin, elle avait une réponse.

Elle ouvrit les yeux et le regarda. Ajustant sa poigne sur la crosse du revolver, elle soutint son regard.


- Tout ceci à un sens pour moi. Je peux me regarder dans un miroir le matin. Je peux me dire que je vais être utile aujourd'hui. Je vais surement te paraître utopique mais notre organisation pour la resistance représentait l'espoir du monde magique. L'espoir que le combat cesse un jour. Nous avons le droit et le devoir de croire que tout ce que tu dis être s'arrêtera un jour. Et personne ne peut nous enlever ça. Ce sont nos convictions, et même toi ne pourra rien y changer.

Il paraissait... énervé. Que se passait il donc dans sa tête? Quel était le combat qui s'y jouait? Elle savait que son but était de lui faire partager son avis. Mais ça, il en était incapable, et cela il devait se le mettre dans le crâne. Il aimait sacrément parler pour un « criminel ». Elle n'avait jamais vu quelqu'un comme lui. Pourtant, elle en avait croisé quelques uns. Mais des comme lui, ça...

- Ce que je recherche?

Que voulait elle de lui au juste? Peut être avait il raison au fond. Peut etre n'avait elle pas envie de mourir. Elle ne savait plus. Pourquoi se « battait » elle contre lui? Si elle avait réellement envie de mourir, elle l'aurait laissé faire dès le début de leur rencontre, non? Elle savait depuis le début que ce type n'était pas « net ». Mais elle s'était accrochée à lui comme une sangsue. Que voulait elle de lui? Elle soupira et baissa les yeux.

- Je ne sais pas, murmura t'elle.

Elle entendit un léger clic, et l'arme se fit plus légère. Elle regarda la main du Joker, qui contenait à présent toutes les balles qu'il avait ajouté au revolver. Elle comprit que ce qu'elle avait en main ne servait plus à rien. Il avait pris sa décision. Il lui avait dit, mais elle avait cru que c'était une énième ruse de sa part. Il avait choisi de lui laisser la vie sauve. A cette pensée, ses mains se mirent à trembler. Elle laissa son bras tomber le long de son corps, espérant ainsi calmer les tremblements. Son corps frissonna quand elle sentit la lame du couteau recommencer son chemin. Elle avait eu une poussée d'adrenaline quand elle avait posé l'arme sur sa tempe, mais à présent, nulle trace de l'hormone. Elle se sentait faible et fatiguée.

Elle hocha la tête. Oui, sa vie lui appartenait. Elle savait très bien qu'elle ne pourrait jamais tuer quelqu'un et tant pis pour lui, il était prévenu. Mais peut être pourrait elle rester en arrière. Cette idée la regunait. Elle allait se retrouver dans le mauvais camp. Dans celui des méchants. Celui où elle avait toujours refusé d'aller. Elle sentait ces traitresses de larmes arriver.

Elle ne comprit pas immédiatement ce qu'il se passa. Il trancha ses vêtements et l'empêcha de poser ses mains sur son corps en passant les siennes dessus. Elle ne put que rougir. Quand elle sentit son souffle dans son cou, elle ferma les yeux. Que pouvait elle faire de plus? Elle n'avait pas envie de bouger, et ne le pouvait même plus. Et plus il descendait sur son corps, moins elle se sentait gênée.


- Arrête de me prendre pour une gamine. Je ne suis plus une enfant tu sais?

Lachant le revolver et la baguette qui chutèrent lourdement sur le sol, elle saisit son visage et l'approcha du sien. Elle sourit avant de fermer les yeux. Comme une aveugle, elle étudia son visage, soulignant ses yeux, caressant ses cicatrices, passant ses doigts sur ses lèvres charnues. Brusquement, elle plaqua ses lèvres sur les siennes. Avec une infinie gourmandise, elle explora sa bouche, dansa avec sa langue tandis que ses mains défaisait rapidement sa cravate. Toujours en vitesse, elle repoussa le manteau le long de ses épaules et tira sur les manches pour qu'il finisse sa course sur le sol. Elle n'avait jamais été aussi pressée de deshabiller un homme. Pas même Remus. Remus!

- Non arrete dit elle en s'écartant. Je ne peux pas faire ça...

Elle le regarda en reculant. Remus. Elle ne pouvait pas lui faire cela. Il n'était mort que depuis quelques mois, ce serait comme... avancer sans lui, l'oublier. « Et pour quelques moments fugitifs, tu essaie de ne plus te raccrocher à rien. » Elle s'approcha rapidement sur le Joker, agrippa ses cheveux et replongea sur ses lèvres. Décidemment, trop de volonté tue la volonté. Bravo Tonks.

D'un geste rapide, elle enleva les vêtements découpés par le couteau et attrapa la main du Joker. Elle la posa contre sa poitrine tendue dans le sous vêtement.


- J'accepte ton marché, si toi tu me promets de tenir ta parole. Choisis moi comme point fixe, et tiens t'en à ça pendant les 30 prochaines minutes. Pas d'entourloupe, pas de machination, pas de théâtre. Sois toi pendant cette periode.

Rageusement, elle s'attaqua au gilet. Une fois celui ci par terre à côté du reste de ses vêtements, elle passa son doigt dans le col de la chemise de l'homme qui lui faisait face. Elle planta ses yeux dans les siens, et avec un immense sourire, défit les boutons un à un, très lentement. Très, très lentement. Après tout, ils avaient le temps non?

- Alors Joker, prêt à t'amuser avec une sorcière?, demanda t'elle alors qu'elle défaisait le 2eme bouton, très très lentement.


Dernière édition par Nymphadora Tonks le Jeu 24 Déc 2009, 03:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptyMar 15 Déc 2009, 00:14

Qu'il arrête de la prendre pour une gamine, hein ? Difficile à faire quand elle rougissait comme une lycéenne à son premier flirt – voire une collégienne, les lycéennes à notre époque n'étant pas toujours des plus effarouchées, d'après ce qu'on en disait. Mais après un moment de d'hésitation et de repli, elle reprit bien vite assurance et lui montra qu'elle aussi savait employer des arguments convaincants. Après tout, si elle avait eu un enfant, on pouvait supposer sans grand risque de se tromper qu'elle avait déjà une certaine expérience, nan ? Il la laissa mener la danse pour un temps, curieux de voir où le petit chemin qu'elle traçait allait les mener.

D'entourloupe ? Ne m'insulte pas ma belle. Je suis un homme de parole ...

Sa main remonta contre la poitrine de la belle, tandis que l'autre venait dans son dos pour dégrafer le sous-vêtement.

On peut dire que tu es dure en affaires. J'aime ça. Moi aussi cependant. Si tu ne respecte pas les règles de notre marché, je te tuerai probablement.

Un, deux, trois ... Il se saisit du poignet de Tonks lorsqu'elle arriva à ce qui devait être le millième bouton, l'empêchant de poursuivre son mouvement et intervenant pour la première fois de puis le début de ce dernier échange. Une telle lenteur le rendait fou, et il était à deux doigts de se saisir de la demoiselle pour évacuer ses pulsions à l'instant même avec elle contre ce rebord de fenêtre. Bien sûr, il aurait pu faire cela ici-même, aussi rapidement que brutalement ... Prendre ce dont il avait besoin pour se faire plaisir et plier bagage. Seulement, cela n'entrerait pas dans les termes de leur contrat. Solution de facilité.

J'adore jouer. Oh oui j'adore ça ... Et encore plus lorsque les règles jouent ainsi contre ma faveur.

Lâchant le poignet de la jeune sorcière, il retira sa chemise en le retroussant par-dessus sa tête, la jetant au loin histoire, une fois pour toutes, de s'en débarrasser. Évitant le port façon "jeune mariée" à la sauce Hollywoodienne, il la fit reculer jusqu'au lit en la guidant par la taille, lui mordillant le cou pour distraire son attention. Elle heurta le bord du sommier, il la fit basculer, grimpant au-dessus d'elle avait un sourire de prédateur.

Attrapée, constata-t-il d'une voix chantante.

Il retira ses gants en tirant dessus avec les dents, les lança quelque part derrière son épaule, puis vint de sa main nue caresser le visage de la belle, balayant doucement les cheveux qui étaient tombés devant son visage, puis descendant le long de son corps pour s'imprégner de ses courbes. Il entrait dans ce rôle un peu trop facilement, retrouvant les mouvements comme s'ils les avait déjà esquissé avec cette même douceur, cette même envie de montrer que les choses importaient. Peut-être était-ce le cas, d'ailleurs. Il avait vécu une large vingtaine d'années avant de devenir ce qu'il était, suffisamment pour avoir eu une jolie petite femme, peut-être même un ou deux marmots braillards comme celui de son amante actuelle, un chien, un poisson rouge, voire même une jolie maison avec une barrière blanche au mer de la mer.

Mais tout ça appartenait à un autre univers. Il n'était plus ce type avait été, et si l'on envisageait que l'expérience puisse le révéler un jour capable d'éprouver quoi que ce soit d'autre que la rage, l'euphorie macabre ou le goût de la destruction, ce serait sous une forme qu'il lui restait à découvrir. Peut-être tuerait-il la demoiselle, lorsqu'il aurait obtenu d'elle ce qu'il voulait, et il l'oublierait. Il y avait pourtant quelque chose de sûr, c'est qu'en ce lieu et en ce moment, si quelqu'un d'autre que lui s'avisait de lui faire du mal, de l'abîmer, il ne lui faudrait que quelques minutes pour que ce dernier le supplie d'abréger ses souffrances ... Et probablement quelques jours avant qu'il ne consente à mettre fin à son calvaire.


Si tu me forces à me créer volontairement des faiblesses, petite Dora, tu dois tout me donner ... Ton petit être, à moi et moi seul jusqu'à la moindre de ses fibres.

Oh oui, il voulait la posséder, pas seulement son corps, mais que pour un fugitif instant chaque parcelle et recoin de son âme lui appartienne, entièrement et totalement. L'idée qu'elle puisse lui refuser quoi que ce soit le mettait dans une rage que nul n'aurait pu imaginer, et c'est presque brutalement qu'il retira son pantalon et le sous-vêtement qui allait avec. Lorsqu'il se fut débarrassé des derniers bouts de tissus inutiles qui lui cachaient la vue de ce qu'il désirait, il s'immobilisa et observa la vision qu'il avait devant lui.

Elle était belle, indubitablement belle, bien trop jolie pour la décoration de mauvais goût de ce pitoyable appartement – ou peut-être cela n'en était-il que mieux, à la réflexion. Une fleur au milieu du bitume ... Il lui releva le menton, croisant son petit regard déterminé, et son sourire ne fit que s'accentuer. S'était-elle débarrassée des derniers doutes qui l'habitaient ? Il s'approcha pour lui glisser d'une voix basse :


Et toi, prête à t'amuser avec le méchant clown tueur ? Ou quoi que je sois sous les termes de notre marché, Mr. Point Fixe peut-être ? A moins que tu n'aies envie de m'appeler Romulus ...

Ok, ok, il arrêterait ici les mauvaises blagues. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de la tester, sans doute par jeu, pour voir si elle ne rebrousserait pas soudainement chemin en s'entendant rappeler le nom de son précieux bien aimé.
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptySam 26 Déc 2009, 15:58

Alors qu'elle chutait sur le lit, elle poussa un petit cri. Focalisée sur les sensations qu'elle ressentait alors qu'il martyrisait son cou – merci mon dieu! – elle devait bien avouer qu'elle n'avait pas prêté attention au reste. Elle était bien trop concentrée sur la façon dont on s'y prenait pour respirer. Comment fallait il faire déjà? Ah oui, inspirer, expirer. Il fallait à tout prix qu'elle évite l'asphyxie, alors remarquer le bord du sommier c'était un peu trop pour elle.

Le petit cri de victoire du Joker la fit rire. « Attrapée ». Il l'avait déjà attrapée quand ils s'étaient rencontrés dans la rue. Elle s'était laissée faire et n'avait pas eu peur de lui, pas une seule seconde. Oh, bien evidemment, sa mère le classerait dans la catégorie des gens peu recommendables en un seul coup d'oeil. Mais encore une fois, elle avait désobéi aux recommendations maternelles pour « n'en faire qu'à sa tête, une fois de plus ». Et à vrai dire, elle ne pouvait pas le regretter... Oh non, pas pour le moment en tout cas... Pas tout de suite!!

Elle était à présent totalement nue. Avait il un pouvoir où quelque chose y ressemblant? Ou alors il savait très bien s'y prendre pour détourner l'attention de quelqu'un quand il le désirait. C'est seulement quand elle avait senti le tissu de ses vêtements qu'elle avait pris conscience de sa nudité. Le sentant se figer, elle remarqua qu'il la regardait attentivement. Elle n'eut aucun mal à deviner que la vue lui plaisait, sentiment d'où elle ne put s'empêcher de tirer une immense satisfaction.

Comme à chaque fois qu'il lui parlait au creux de l'oreille, ses paupières s'abaissèrent. Son souffle chaud qui glissait le long de son cou lui donnait la chair de poule. Cela électrisait sa peau. Elle sourit, gardant les yeux fermés. La remarque sur Remus n'était certainement pas la mieux placée, et n'aurait pas du intervenir à ce moment. Mais malgrè le fait qu'elle le connaissait depuis peu seulement, elle savait très bien qu'il s'agissait d'un test. Et elle n'avait vraiment pas envie qu'il arrête ce qu'il faisait. C'est plus l'absence de réaction fasse au prénom de son mari qui la surprit. D'un geste tendre qui ne serait peut être pas de son goût, elle attrapa la main qui tenait son menton et posa un baiser sur chaque doigt.


- Comme tu m'as fait une promesse, je tiendrai la mienne. Pour les prochaines minutes, je serai à toi, totalement et entièrement à toi.... Enfin, si tu t'en sors bien. Je n'ai pas non plus envie de passer la pire nuit de ma vie.

Alors que la langue de la jeune fille explorait la bouche de son amant, sa main s'égara le long de son corps. A l'aveugle, ses doigts agiles s'attaquèrent aux boutons du pantalon gênant. Faisant comme elle le pouvait avec l'espace restreint entre leurs deux corps, elle gigota en jouant des pieds et des mains pour lui abaisser jusqu'aux genoux. Décidant de faire durer le plaisir – ou la torture selon le point de vue – elle commença à jouer avec le caleçon. Passant un doigt sous l'élastique, elle le laissa glisser le long de sa peau brûlante pour arriver au bas de son dos. Sa main libre se posa sur ses fesses, et elle le colla contre son propre corps, avant de pousser un gémissement. Cet homme, ce parfait inconnu la rendait complètement folle. Etait ce mal de ne penser qu'à son plaisir? Etait ce mal de ne songer qu'à cet homme avec qui elle était? Etait ce mal de vouloir s'abandonner aux bonnes grâces de son amant?

D'un coup de hanche, elle le retourna sur la largeur du lit. Leur position était assez similaire à celle qu'ils avaient quand elle l'avait fait tomber afin de le forcer à lui rendre lettre et baguette. Seulement, cette fois ci, ils étaient nus. Assise à califourchon sur ses hanches elle ferma les yeux et se baissa pour poser ses lèvres sur son front.


-Et au fait, vas y, fait toi plaisir, parle de Remus, je m'en fiche. Je suis à toi pour l'instant. Je suis avec le clown tueur qui est devenu M. Point Fixe, exprès pour moi.

Profitant de sa quasi cécité, elle se hâta de glisser une main dans le caleçon et d'empoigner le penis tendu de son compagnon. Ses longs doigts commenèrent un lent, très lent mouvement de va et viens.

- Mais tu vois, maintenant c'est à toi de gémir un peu. Faisons partir ce maquillage pour que je puisse voir à quoi tu ressembles.

Quittant son front, elle plongea sur la base de son cou qu'elle recouvrit de baiser. Voyons de quoi était il capable!
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptySam 02 Jan 2010, 23:45

La petite Dora ne perdit pas de temps à réduire la différence d'habillement qui substituait entre eux deux, et de façon si empressé et ludique qu'il ne douta plus un instant du fait qu'elle ait laissé derrière les doutes qui la préoccupaient jusque il y a peu, ce qu'elle lui confirma oralement peu après. Il laissa échapper quelques grognements appréciatifs lorsque la belle commença à se mettre au travail, appréciant la chaleur qui montait en lui, son sang s'accélérant pour atteindre un rythme qui lui aurait déjà fait sortir son couteau, rien que pour s'amuser un petit peu, si ce n'était sa promesse. Sa main vint presque d'elle même se poser sur son dos, ses doigts suivant à fleur de peau le chemin dessiné, vertèbre par vertèbre, par la colonne tendue de la demoiselle, juste sous cette peau douce et fine. A peine le temps de l'admirer et la demoiselle passait déjà à l'action … Oh, pas que cela lui déplaise, certes non, mais il n'allait quand même pas la laisser prendre une encolure d'avance sur lui. Même si son regard enflammé, brillant de fièvre comme une jolies billes de verre embuées, ainsi que la vue des plus alléchantes qu'il avait sur son corsage lui donnaient envie le la laisser continuer, juste pour voir jusqu'où elle pourrait aller ... Lorsqu'elle parla de le faire gémir, cependant il ne put retenir un petit ricanement amusé.

Oh, je te souhaite indubitablement bien du courage pour ça ... Quant à ce qu'il y là-dessous - Il passa la main sur son visage, enlevant une bonne partie du maquillage ce faisant, et graissant joliment le reste - Aussi vague et vidé de sens que le rouge et le blanc qui le recouvre.

Et sans avertissement, il renversa leur position d'un mouvement de bassin. Un sourire carnassier tendant la peau de ses cicatrices, lui maintenant les deux poignets au-dessus de la tête, il l'épingla comme un joli papillon. Heureusement pour elle, la demoiselle n'avait pas les ailes aussi fragiles, que ces petites créatures, que les plus petites enfants froissaient sans même le vouloir, et il lui en faudrait certainement plus pour la dissuader de ses envies de rébellion. D'ailleurs, il y comptait bien ... Son visage se posa au creux du cou de la belle pour s'imprégner de son odeur, et lorsqu'il s'en retira le maquillage avait laissé un petit dessin trop vague pour être identifié, comme les tâches de Rorschach. Sa bouche descendit alors jusqu'à la poitrine qui se dessinait devant ses yeux, suivant la montée de sa peau satinée pour venir taquiner la pointe d'un sein, puis la seconde. Il les sentit se durcir sur son toucher, et il en mordit une pointe, doucement, avant d'embrasser la seconde.

Je n'ai rien contre tes petites attentions, ma belle …. loin de là … - il lui mordilla le lobe de l'oreille pour illustrer cette idée, avant de poursuivre – mais tu peux tout aussi bien les faire de par-dessous moi - bien, bien mieux même.

Il libéra ses poignets, recouvrant lui aussi l'usage de ses mains, qu'il fit descendre le long de ses formes pour redessiner sa cambrure, s'attardant un instant au niveau de ses hanches pour caresser la courbe de son fessier. Puis il posa une main derrière son cou, emmêlant ses doigts dans la chevelure rousse, tandis que l'autre venaient caresser l'intérieur de ses cuisses, si blanches … Une morsure agréable se fit sentir au creux de ses reins, et il glissa un doigt puis deux au sein de la belle, bougeant en rythme avec elle à mesure qu'il les faisait aller et venir, leurs deux corps se frôlant sans pourtant se heurter. Son propre souffle se fit plus saccadé, se perdant dans le creux de l'omoplate que sa bouche frôlait, l'esprit et le corps grisés par une fièvre que n'égalaient que ses plus intenses tueries, la folie que lui procurait ce nouveau petit territoire à posséder devenue plus intense que celle qui depuis toujours l'habitait. Ses jeux et son empressement avaient éveillé ses sens qui dorénavant le brûlaient, et il ne pouvait plus attendre de faire sienne la jolie friandise que le hasard avait amené à sa porte.
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptyDim 10 Jan 2010, 23:25

Tonks explosa de rire devant la réplique du Joker. Alors comme ça, il doutait de ses capacités en matière de « médecine douce ». A sa guise, il serait bien forcé d'admettre qu'il faisait erreur et qu'il aurait dû lui accorder le bénéfice du doute. Comme elle l'avait fait pour lui. Elle ne l'avait pas tout de suite catalogué en fonction de son apparence extérieure.

- Est ce que c'est un pari que tu me lances? Fais attention à toi, j'ai de fortes chances de gagner. Même ce cher Johnny, Johnny le magnifique que tout le monde admirait au Ministère, moi comprise, a gémi alors qu'il est un dieu que rien ne peut émouvoir.

Et alors qu'il lui révélait une partie de son visage, elle ferma les yeux. Avait elle vraiment envie de savoir qui il était? De savoir à quoi il ressemblait? C'était le Joker qu'elle avait séduit ... allumé à vrai dire. L'homme qui était dessous, pour le moment, ne l'intéressait pas tellement. Celui qu'elle voulait c'est celui qui l'avait fait voyager au bord de l'ascenseur émotionnel toute la soirée.

Le brusque mouvement lui fit ouvrir les yeux. Cet homme était vraiment incommodant. Voilà qu'elle se retrouvait le dos plaqué contre les draps rapeux de la couche. Constatant avec délice que son visage n'était pas entièrement démaquillé, elle fit un mouvement pour toucher les cicatrices qui apparaissaient... Mouvement qui n'atteint pas son but puisqu'il attrapa ses poignets pour les crocheter au dessus de sa tête. Et comme il descendait jusqu'à sa poitrine, elle se mit à trembler. Les émotions qui la traversaient étaient décidement bien trop forte pour son corps qui avait oublié ce qu'était le plaisir.

Il fallait qu'elle se calme, sinon, elle ne ferait vraiment pas long feu. Elle avait déjà eu beaucoup de mal à entendre ce qu'il lui disait. Elle n'entendait que son coeur battre de plus en plus vite. Même son visage, pourtant coloré et qu'elle ne pouvait pas manquait lui apparaissait de plus en plus flou. En plus, il fallait absolument qu'elle gagne son pari. C'était une question d'honneur. Il fallait qu'elle se concentre sur autre chose. Maugrey en tutu. Snape en maillot. Celestina Moldubec en concert privé chez les Weasley. Mais aucune des images qu'elle s'imposait ne voulait s'imprimer devant sa rétine.

Lorsqu'il libéra ses poignets elle s'accrocha aux draps. Il fallait qu'elle ait un repère, une bouée de sauvetage au cas où elle perde la tête. Une chanson. Elle se mit à chanter mentalement cette comptine qu'elle destinait à Teddy quand il se réveillait de la sieste.

*J'ai un melon. Je découpe le melon. Je sépare les morceaux. Je sépare les morceaux. Wouah le melon !!!! *

Alors qu'elle avait enfin réussi à retrouver une respiration plus ou moins normale, elle sentit les doigts du Joker approfondir leur exploration. Ses mains s'agrippèrent convulsivement aux draps et elle ne put retenir un gémissement bruyant. Ses joues rougirent. Elle comprit rapidement qu'elle n'était pas la seule à être de plus en plus fébrile. Elle attrapa son visage et planta violemment ses lèvres sur les siennes. Elle les aimaient énormément et son souffle dans son cou serait décidément trop destructeur pour sa santé mentale. Elle perdait complétement la tête. Seules ses lèvres la maintenaient consciente. Comptant sur les restes de retenue qu'elle avait, elle abandonna ses lèvres.


- Je sais que la torture c'est ton truc, mais franchement, tu veux pas m'achever là? Je n'en peux plus et toi non plus apparemment.

Elle secoua la tête, et ses cheveux retrouvèrent leur aspect d'origine. Plus de jeux, plus de déguisement. Tremblante, elle posant ses mains sur ses fesses en fermant les yeux avant de murmurer un faible « s'il te plaît », preuve de son état d'abandon total, qui aurait pu être dangereux si elle pouvait y réfléchir. Mais elle ne le pouvait pas, vraiment pas.
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptyVen 15 Jan 2010, 01:35

Une chose était sûre, c'est que la demoiselle était aussi impatiente que lui de passer aux choses supérieures … Et lui aussi. Il dévora les lèvres de la belle lorsqu'elles eurent effleuré les siennes, tant de violence n'excitant que d'avantage ses ardeurs : si elle voulait s'aventurer sur le terrain des plaisirs sauvages, elle ne serait pas déçu, ça non. Il ne garantissait pas, cependant, qu'elle ne risque d'y laisser quelques plumes … Les injonctions qui suivirent, cependant, le firent rire doucement. Il semblerait que malgré les apparences, le petite Dora n'ait pas encore dépassé l'âge de faire des caprices !

T-t-t-t. On dirait qu'ils ne vous apprennent pas la patience, par chez vous ….

Il passa une main dans les cheveux de Dora, à nouveau d'un violet éclatant alors qu'ils brûlaient d'un rouge flamboyant encore peu de temps auparavant … S'il avait été homme à avoir des impressions, il aurait probablement trouvé cela impressionnant. En tous les cas, c'était manifestement des plus divertissants … Et lui violet lui allait décidément à merveille. Le "s'il te plait", si faible qu'il en était presque inaudible, lui arracha un sourire clairement carnassier. Mais c'est qu'elle tremblait - un spectacle des plus délicieux s'il en était. Lui qui avait souhaité que sa petite proie lui appartienne, il savait qu'il avait été pleinement exaucé. A tel point que s'il avait soudain décidé de se retourner contre elle, en ce moment présent, il était prêt à parier qu'elle n'offrirait pas la moindre résistance. Ce ne serait pas, après tout, la première promesse qu'il romprait allègrement, et avec une touche d'humour tordu pour se justifier, s'il vous plait, et bien sûr, rajouter un peu de gazoline sur le feu de camp …

Mais il n'en avait pas oublié ses premiers objectifs. Non, sa petite proie d'aujourd'hui était à lui, bien à lui - pas une brindille de plus à s'en aller nourrir les feux du chaos et de la destruction, si délicieux soient-ils. Et elle le resterait tant qu'il n'en aurait pas décidé autrement. C'était dit.

Maintenant, il avait autre chose à "contempler", et la vue des joues rouges comme des cerises de la belle lui arracha un sourire quelque peu supérieur et narquois. Il n'était manifestement pas le seul à prendre du plaisir, par ici … Encore heureux. Si la belle s'était montré ingrate, il ne serait peut-être lui-même pas montré des plus conciliants. Il rit doucement, son souffle venant se perdre une fois de plus au creux du cou contre lequel son front s'était posé.


Tes désirs sont des ordres, ma belle … j'aurais eu du mal, de toutes manières, à me retenir plus longtemps à croquer une friandise aussi délicieuse – glissa-t-il, s'amusant de tester s'il pouvait à nouveau faire monter le rouge jusqu'à ses pommettes.

Il s'empara de nouveau des poignets de la miss, et, sans autre forme de procès, s'empara pleinement de son petit papillon. Ses mains enserrèrent les fins poignets d'une prise mortelle, probablement douloureuse, lorsque ses coups de reins s'accentuèrent, mais il ne pouvait pas moins s'en soucier. Son souffle rauque, son pouls s'accélérèrent, chaleur brûlante d'une fièvre grisante qui laissait son esprit presque déconnecté. Nulle chasse ne lui avait encore paru si savoureuse … Et il était déterminé à en profiter pleinement. Il mordit la chair tendre qui recouvrait l'omoplate la biche tremblotante, pas si gentiment, pour assurer cette conviction, et la saveur de sa peau salée, humide de sueur, à laquelle se mêlait la saveur acre et métallique de l'hémoglobine, lui arracha un frisson de délice. Reins serpentant au creux de ceux de la belle en une agréable morsure, il se posa au rythme des va-et-vient, se faisant peu à peu plus farouches, plus accentués, tandis que quelques grognements rauques s'échappaient de sa gorge.
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptySam 23 Jan 2010, 01:32

Quelque chose avait changé. Elle n'aurait pas su dire quoi, ni pourquoi elle le savait. C'était juste le résultat d'impressions qu'elle avait. Il lui semblait confiant, tranquille, abandonné. Son rire n'avait pas la même saveur de violence et de volonté de tout détruire. Alors qu'il refugiait son visage dans son cou, elle sourit. Etait ce un signe de soumission? Est ce qu'il s'en remettait entièrement à elle? Elle était surprise. Du peu qu'elle le connaisait, elle pouvait dire qu'il n'était pas homme à accorder sa confiance. Mais après tout, ils avaient fait un deal. Peut être se conformait il vraiment aux conditions fixées.

Elle l'entendit parler et il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qu'il avait dit. Elle n'eut que le temps de sentir le rouge lui monter aux joues qu'il attrapait déjà ses mains pour enfin la posséder. Elle laissa échapper un gémissement de plaisir. Son corps se mit à bouger au rythme des poussées de son amant. Suivant la cadence et étant de plus en plus essouflée, elle sentit ses dents se refermer sur son corps. Elle gémit de douleur une seconde, le temps que les coups de reins du Joker fassent revenir les ondes de plaisir.

Comme il accélerait toujours la cadence, des gémissements de plus en plus nombreux fusaient de ses lèvres. Répondant à ceux du Joker, la pièce se mit à résonner de leurs ébats vieux comme le monde. Ses cris répétés et incontrôlés lui faisaient honte. Comme elle avait promis, elle se laissait totalement aller. Tournant le visage, elle essaya de le cacher dans la couverture qui gisait contre son dos. Après deux-trois tentatives, elle se rendit compre que l'effet n'était pas tellement celui qu'elle voulait à la base. Elle ne put que plonger ses yeux dans ceux de son amant, sentir son visage devenir de plus en plus rouge ainsi que la vague de plaisir grossir lentement en elle.


- Joker ...

Cependant, elle réussit à aligner quelques pensées cohérentes, et se refusa à être la seule à prendre du plaisir. C'était hors de question. Seulement de là où elle était, et avec les forces qu'il lui restait, elle n'avait pas 36 solutions. Elle n'avait plus que la solution de jouer avec ce qu'elle avait à proximité. Libérant ses mains de l'emprise du Joker, elle les passa autour de son cou avant de l'attirer à elle. Rapidement, elle posa ses lèvres sur les siennes, fugacement, ne lui laissant pas le temps de lui rendre la pareille. Plantant ses ongles dans son dos pour le plaquer contre son corps, elle déplaça ses lèvres le long de sa joue pour atteindre le lobe de son oreille qu'elle se mit à martyriser entre deux gémissements. Elle descendit péniblement vers la peau fine de son cou, laissant quelques marques brunes qui lui rappeleraient son bon souvenir pendant deux-trois jours.

Alors qu'elle n'était plus que gémissements et le dos du Joker griffures, elle releva ses jambes pour nouer ses pieds autour des reins de son amant. Pressant le bas de son corps contre le sien, le suppliant de cette façon de la libérer, enfin, elle porta son poing à sa bouche pour ne pas hurler. La vague immense n'en finissait pas de croître. Elle l'appela une fois, deux fois et attendit qu'il mette fin à cette délicieuse torture.
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptyMer 03 Fév 2010, 01:53

Le Joker eut un petit sourire appréciateur lorsque les dents de la demoiselle vinrent égratigner son oreille, y coulant au passage de délicieux gémissements aussi doux que des sucreries, son cou, marquant son territoire. C'est qu'on se prenait pour une petite panthère, hein .. Ce n'est pas la délicieuse douleur qui lui caressait le dos, brûlante comme une étreinte, qui le démentirait … Il pouvait certifier qu'elle tenait sa promesse, ça oui – s'il en doutait encore, et le nom qui sortit de ses lèvres comme une invocation le lui prouva, si c'était encore nécessaire.

C'est bien moi en effet … - répondit-il d'une voix chantante - Tu me cherchais ?

Une blague de bien mauvais goût dans un tel moment, mais n'était-ce pas ce qui en faisait tout le charme ? Assurément oui, et il ricana audiblement rien que pour le certifier. Il lui mordilla le cou une dernière fois, taquinant sa jugulaire, d'abord gentiment puis un peu moins, ce qui laisserait certainement de jolies marques inflammées quelques jours durant. Sa façon de laisser sa marque, à lui, ponctua-t-il intérieurement avec un petit rictus de satisfaction. Reprenant l'un des poignets de sa petite captive qu'il enserra d'une main de fer - plantant à loisir ses ongles dans la peau blanche et douce de son poignet - il lui laissa le second disponible, celui qu'elle martyrisait, sans lui en laisser un morceaux, de ses jolies petites dents, peu désireux de la priver du loisir de tailler quelques arabesques dans la peau de son dos. Déjà cette dernière s'impatientait, une fois encore, mais cette fois-ci il ne se ferait pas prier pour la satisfaire ...

Dora jolie … Si tu me gratifie de tes jérémiades toutes les deux minutes, comment veux-tu que je profite ?

Il appuya ses propos de quelques coups de reins appuyés, sa respiration rauque s'accentuant progressivement, au rythme du sang qui palpitait dans ses tempes. Un dernier sursaut, un léger râle et il se libéra, plantant de plus belle ses ongles acéré dans le poignet de la demoiselle. Un petit temps pour que le sang dans ses veines reprenne un rythme un peu plus normal, et il saisit petite Dora par le cou, l'amenant jusqu'à ses lèvres pour un baiser ni doux, ni diplomatique, et il mordilla sa lèvre inférieure avec un léger rire, qui s'accentua progressivement avant de s'éteindre. Puis libérant sa prisonnière, il se redressa, petit sourire de triomphe au coin des lèvres et du regard.


Pari tenu Dolly-Dora.
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MessageSujet: Re: Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks]   Suite de ballade nocturne [PV 'Dora Tonks] EmptyJeu 04 Fév 2010, 02:35

Enfin la libération arriva. Enfin il finit de martyriser son coeur et son corps. Enfin il lui permit de se laisser submerger. Enfin elle implosa. La vue brouillée, elle plongea sa main libre dans ses cheveux et se laissa enfin aller. Une vague de spasmes, plus violents les uns que les autres s'empara d'elle. La respiration saccadée, le souffle court, Tonks regarda son amant. Elle savait que le Joker avait, lui aussi, aimé leur entrevue, elle n'en doutait pas une seule seconde.

Lorsqu'il prononça ses derniers mots, elle se figea. Pari tenu. Bien sûr que tout ceci n'était qu'un pari, elle le savait très bien. Ce qu'elle ignorait c'était ce qu'il allait se passer maintenant. Maintenant qu'ils avaient gagné leur pari, que rien ne les retenaient, que plus rien n'existait entre eux. Qu'allait il faire d'elle maintenant? Elle avait joué avec le feu ce soir, à plusieurs reprises. A plusieurs reprises, elle avait pensé se brûler. Pourtant, il ne lui avait pas fait de mal, comme s'ils avaient passé un accord muet. Mais maintenant c'était terminé. Ils revenaient au tout début de leur rencontre. Plus de promesse, plus de défi, plus de challenge, plus rien.

Délicatement, elle le poussa dos contre le lit, et se pencha vers lui pour déposer ses lèvres sur les siennes. Se laisser mener en bâteau ce n'était pas son truc. Elle ignorait tout de ses intentions. Autant prévoir tout de suite de s'en sortir. Quelques dizaines de minutes plus tôt, elle ne voulait plus vivre. Mais il avait bien déviné. Ce n'était pas une question d'envie de mourir, c'est juste que vivre ou non n'était plus important pour elle. Maintenant elle était bien décidée à sauver sa peau, coûte que coûte, et c'était grâce à lui.

Tonks n'était pas une femme qui paniquait facilement. Elle était toujours maîtresse de ses sentiments, et de son sang-froid. Toujours. En mission, elle gardait toujours son calme. Elle n'avait jamais cédé à la panique. Pourquoi cela devait il commencer maintenant? Mentalement, elle essaya de se raisonner. Elle ne risquait plus rien. C'était elle qui dirigeait les opérations maintenant. Il ne la surprendrait plus comme il l'avait fait plus tôt dans la matinée. C'était elle qui contrôlait maintenant, elle qui avait un plan, elle qui allait se calmer et qui allait le suivre.

Pour qu'il ne se doute de rien, elle se leva en lui souriant. Traquillement et en gardant son sang-froid, elle s'éloignant du lit le plus lentement possible pour qu'il ne s'agite pas. Elle sourit en se disant que c'était la méthode qu'ils utilisaient pour ne pas effrayer les animaux sauvages. Ne pas faire de grands gestes pour ne pas les effrayer, ne rien faire dans l'urgence pour qu'ils ne paniquent pas. En quelques pas, elle rejoignit sa baguette. Elle se baissa lentement, essayant de capter tous les bruits qui emplissaient la pièce afin de pouvoir se préparer à une quelconque rebellion de la part du Joker. Vive comme l'éclair, elle attrapa sa baguette, se retourna et jeta un sort de saucissonage au clown. Au moins, il ne pourrait pas lui faire du mal.


- Et bien... C'était fort intéressant. Merci beaucoup pour la thérapie, Doc.

Elle se déplaça le long de la pièce pour récupérer ses vêtements, réparant au fur et à mesure ceux qui avaient été déchirés. Elle commença à se rhabiller tout en se demandant comment elle aurait fait si ce sort lui avait été inconnu.

- Il faut que tu me comprennes. Maintenant que tu as obtenu ce que tu voulais de moi, qu'est ce qui m'assure que tu ne vas pas finir par me descendre? Je ne peux pas te laisser me faire ça, tu comprends.

Une fois vêtue, elle refit le tour de la pièce pour réunir les vêtements du Joker, et lança un sort pour les réparer, juste au cas où. Elle les plia rapidement, et les posa à côté de lui sur la couche. Elle s'approcha de la porte, pour partir mais s'arrêta.

- Allez, je suis gentille. Le sort que je t'ai lancé se levera de lui même d'ici 10 minutes. Tu seras libre de faire ce que tu veux, mais il faut que je m'assure de pouvoir partir. Ne m'en veux pas, c'est pour mon bien.

Elle récupéra ses affaires, ses potions, ses photos et sa lettre. Des objets qui avaient entraînés pas mal de choses. Avec un petit rire, elle s'approcha une dernière fois de lui, l'embrassa et quitta la pièce. A peine eut elle posé un pied sur le trottoir désert qu'elle transplana. Ce soir elle avait oublié Remus, l'espace d'un instant. Ce soir, elle avait oublié le trou énorme dans son coeur. Ce soir, elle était heureuse.
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