109, rue du Septième Art
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 Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]

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MessageSujet: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyVen 05 Sep 2008, 20:13

On a beau dire, un déménagement, ce n'est jamais facile. D'autant plus quand on se sent véritablement obligé de changer d'adresse, voire de monde. Ainsi, Severus Snape, ancien professeur et directeur de la plus parfaite des quatre maisons du prestigieux collège Poudlard, école de Magie de renommée mondiale, avait été contraint, par acquit de conscience, à changer de style de vie.
Son arrivée dans la vie moldue s'était faite difficilement. D'abord parce qu'il n'était pas habitué à se vêtir autrement qu'avec son éternelle tenue noire de sorcier et de sa cape floutch-floutchante toujours derrière lui, puis aussi pour sa coiffure, ses attitudes et son langage un peu abscons pour les non initiés...
Le gros point positif de ce déménagement résidait dans le fait que jamais, non, jamais plus, Snape n'aurait à se coltiner des bouffons arrogants et disgracieux comme les foutus élèves qui peuplaient l'horrible maison rouge et or, dégoulinant de courage et provoquant toujours chez lui une horripilation démesurée... Et parmi ces andouilles, la pire de toutes était Potter... Harry Potter... Non, plus jamais il ne verrait sa sale face de petit con.
Cette pensée remplit l'excellent préparateur de potions d'une joie immense, mais indiscernable sur son visage car le jour où vous verrez Sev sauter de joie, il est évident que la Belgique deviendra aussi montagneuse que le Val d'Aoste et que l'Amérique aura un gouvernement de gauche... autrement dit, il n'y a rien de moins possible.

Depuis qu'il vivait là, le ténébreux homme passait ses journées enfermé dans son appartement, le 101... Des chiffres sans intérêt, mais bon, c'était désormais chez lui... et c'était un peu plus propret que ses appartements au collège de sorcellerie... ce qui lui manquait surtout ici était son environnement habituel : les cachots.


*Les cachots et leur lot de surprises, d'humidité et de produits étranges... Les cachots et l'ancienne salle de torture... ah, les cachots...*

C'était décidé! Severus trouverait un lieu dans l'immeuble... un endroit où il se sentirait chez lui, un endroit où son bonheur ne serait pas qu'un rêve... c'est ainsi qu'il prit la décision, sage et efficace, de visiter les caves avant de choisir d'en aménager une.
Et c'était ce qu'il passait son temps à faire désormais. La cave du 101 était devenue peu à peu une sorte de petit laboratoire, avec des étagères plein les murs et un bel établi d'ébène en son milieu. Il avait même pris la peine d'installer un bureau aux tiroirs pleins de plumes et de parchemins (il lui arrivait de partir incognito faire quelques emplettes sur le Chemin de Traverse).

Aujourd'hui, il s'attaquait à la porte. Une fois l'intérieur pratiquement fini, en effet, il voulait reproduire de la meilleure façon possible la lourde porte de son bureau poudlardien... malheureusement pour ce grand solitaire, les caves n'étaient pas qu'à lui... d'ailleurs, il entendait des bruits de pas s'approcher de sa cave...
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptySam 06 Sep 2008, 16:20

Comme tout un chacun - et peut-être plus que tout un chacun - Erik avait besoin de s'isoler. Le problème de vivre en colocation était qu'à tout moment, son colocataire pouvait débarquer dans l'appartement et agir comme bon lui semblait. Ils venaient d'ailleurs encore une fois de se prendre le bec, Jareth ayant la mauvaise habitude de se mettre en "tenue d'intérieur" - comme il osait lui-même le dire - dès qu'il passait la porte. La tenue d'intérieur en question ne consistant qu'en un simple caleçon...
Pour quelqu'un comme Erik, qui, chaque jour de sa vie et jusque dans l'intimité de son logement, s'appliquait à présenter au monde la meilleure apparence possible, qui ne se défaisait de son masque qu'une fois la porte de sa chambre verrouillée et sous sa douche, et qui, du lever au coucher s'efforçait d'être le plus élégant possible, par respect pour le reste du monde, ce manque flagrant de considération était loin, très loin au-dessus des limites du supportable.
(longue phrase...) Aussi, ce jour-là, avait-il préféré rompre les chiens avant de s'emporter vraiment et d'essayer une nouvelle fois d'étrangler Jareth.

Pourquoi ses pas l'avaient-ils conduit aussi directement au sous-sol ? Et bien... On ne passe pas toute une vie - et même plus - à hanter les soubassements de l'Opéra Garnier et à n'utiliser quasiment que souterrains et catacombes pour circuler dans Paris sans garder une certaine nostalgie de leur froide humidité et de leur absence de lumière. Aussi, depuis deux semaines qu'il était arrivé au 109, Erik avait-il entrepris de faire de la cave correspondant à son appartement son espace privé - un espace où lui seul se rendrait, farouchement défendu par une porte à combinaison de sa composition, et dont lui seul connaissait le fonctionnement, ce qui lui éviterait (du moins l'espérait-il) les intrusions de Jareth.
Malheureusement, quand on ne dispose pas de pouvoirs magiques,
(contrairement à certains... je ne vise personne, suivez mon regard...) l'aménagement est plus long, plus fastidieux et le résultat moins parfait. Erik avait encore une grosse somme de travail à fournir avant que cette cave soit telle qu'il la rêvait. Avec l'autorisation du concierge, il avait entreposé l'ameublement dans la cave d'un appartement vide, en attendant de pouvoir le ramener dans la sienne.
Il passa devant la cave du 101 sans s'arrêter. Depuis quelques jours, il y entendait du bruit. Sans doute quelqu'un d'autre aménageait cet espace. Quelque part, Erik en avait été un peu contrarié. Lui qui espérait disposer du calme du sous-sol comme il l'entendait, voilà qu'il se retrouvait à le "partager" avec quelqu'un d'autre. Enfin, tant que chacun restait dans sa cave...

Arrivé à la 402, Erik referma la porte derrière lui, ôta sa veste et sa cravate qu'il suspendit à un porte-manteau qu'il avait installé dans un coin, et retira son masque. Il jeta un regard aigu autour de lui. il en vaiat fini avec toute la partie ponçage, visserie, perçage et autres joyeusetés bruyantes depuis quelques jours. Restait maintenant la partie montage de tous ses petits "tricks", pièges, protections, etc. On se protège comme on peut d'une intrusion gobelinesque...
Erik déboutonna les poignets de sa chemise, et en releva les manches. Ce n'était pas le moment de chômer. Bientôt, armé d'un tournevis, il se retrouva perché en équilibre instable sur un escabeau, à faire la navette entre ce qu'il faisait et ses plans posés à même le sol.
Manipuler des explosifs peut s'avérer dangereux, cela, Erik le savait déjà. Manipuler des objets tranchants aussi - il s'en doutait. Coupler les deux était de la folie pure et simple. Une folie qu'il avait pourtant déjà planifiée et qu'il aurait sans doute mise en pratique, si un incident ne s'était produit alors qu'il allait attaquer le dispositif...

Il y eut soudain une étincelle, et une explosion. Mineure, heureusement, mais qui fit tomber Erik et remplit la pièce confinée de fumée. Etouffant à moitié, s'étant coupé sur la lame qu'il manipulait au moment de l'explosion, son premier réflexe fut de se précipiter dehors pour respirer. Il se rua donc hors de la cave et se retrouva dans le couloir, démasqué, sanglant, toussant tout ce qu'il savait, et crachant un chapelet de jurons dans toutes les langues qu'il connaissait - les plus récurrentes étant bien évidemment le Français et le Persan. Court-circuit ? Autre chose ? Aucun moyen de savoir d'où était venue cette ****** d'étincelle, même si Erik soupçonnait fortement Jareth d'être derrière tout ça. Il jeta un coup d'oeil à l'intérieur, fut rassuré de ne voir aucune lueur rouge au milieu de la fumée, et, tout en cherchant à retrouver son souffle et en étanchant tant bien que mal le sang qui coulait de sa plaie, attendit que celle-ci (la fumée !) se dissipât pour pouvoir retourner à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyDim 07 Sep 2008, 15:27

Les sortilèges volaient dans toute la cave du 101 pour faire ces aménagements de la façon la plus simple et la plus efficace. Il savait bien que le Ministère de la Magie le croyait mort – Potter avait dû témoigner en sa faveur à ce moment-là, quel idiot ! avec quelle facilité Snape l’avait berné… Ce gamin croyait beaucoup trop au fameux « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Pourtant, la preuve du contraire lui avait été apportée au moins vingt fois par mois, voire par semaine, quand Malefoy étaient dans les parages… et puis lui, le grand, l’excellent sorcier et le talentueux misanthrope, Severus Snape, Maître des potions et directeur de Serpentard, homme de confiance de Dumbledore et de Voldemort, parfait agent double et exemple de sagacité, n’avait cessé de prouver cela au binoclard également… il faut dire que Sev détestait l’enfant qui avait en lui tellement de points communs avec James Potter, son géniteur bouffon, et sa mère, la belle Lily Evans pour qui Sevy avait malheureusement toujours eu plus qu’un petit faible… Snape haïssait Potter junior, mais s’était toujours fait un devoir de le protéger. Combien de fois lui avait-il sauvé la vie ?

*Beaucoup trop.*

De toutes manières, tout cela appartenait au passé. Sev savait bien ce qui se passerait si Harry et compagnie le retrouvaient… et ça, jamais il ne pourrait le supporter ! Jamais il ne pourrait même faire plus qu’envisager cette idée aussi tenace qu’il avait sentie… il y avait eu comme un présage dans le regard vert du plus célèbre des élèves de Gryffondor…
Brrrr ! rien que d’y songer, Snape eut froid dans le dos !
C’est alors qu’une explosion se fit entendre un peu plus loin. Association d’idées obligé, explosion = Neville. Le professeur serra la main sur sa baguette et sortit d’un pas décidé de sa cave. Qu’est-ce qu’il foutait ici ce Bouffondor-là ? L’homme allait lui effacer la mémoire et l’envoyer tout nu sur la rue, pour qu’il soit recueilli par les services sociaux ! non mais…
Dans le couloir, il régnait une odeur un peu dérangeante, que Severus ne reconnut pas. Aucun breuvage magique ne dégageait une telle fragrance… ou alors Snape perdait l’odorat… Bon sang ! il ne voulait surtout pas perdre son talent de préparateur, ce serait une des pires choses qui pourrait lui arriver ! Tant qu’il pouvait préparer à loisir toutes les potions qu’il voulait, il pouvait aussi faire avancer la recherche !
En parlant de recherche, il approchait de la cave incriminée. Un homme en chemise en jaillit lorsque Snape apparut à l’entrée du couloir des caves du quatrième étage. La baguette magique à la main, le Serpentard lança quelques sortilèges informulés d’Evanesco. On n’est jamais trop prudent : si c’était Londubat, il pourrait utiliser la magie comme bon lui semble, mais si ce n’était pas lui…
La fumée âcre du couloir disparaissait au fur et à mesure qu’avançait le sorcier. Et, une fois arrivé devant la cave du 402, un dernier sortilège vers l’intérieur de la pièce et toute la fumée s’évapora. Sev baissa alors les yeux vers l’homme en chemise.


"Par la barbe de Merlin! Que s’est-il passé ?
Vous êtes blessé?"


Snape voyait bien que du sang coulait d’une plaie ouverte qu’avait le type. Mais si ce n’était pas bien grave, tant mieux. Les sortilèges de soins n’étaient pas son domaine de prédilection, mais il en connaissait pas mal : étant jeune, il avait hésité entre les carrières de médicomage ou d’alchimiste… pour finalement devenir professeur et agent double.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyDim 07 Sep 2008, 18:48

Erik avait tant bien que mal retrouvé son souffle. Il avait beau être habitué à respirer dans des espaces confinés, souvent saturés de poussière et d'humidité, il est des moments où trop, c'est trop. Et puis l'odeur de poudre, ça va bien cinq minutes...
Un homme avait débarqué - un homme qu'Erik n'avait jusqu'ici jamais eu l'occasion de croiser. Coup de chance pour notre Fantôme, c'était son "bon" profil qu'il présentait au nouveau venu. Il répondit entre deux quintes de toux :


"Je ne sais pas... *Cough* Une étincelle... *Cough* Il y avait des produits inflammables à proximité...*Cough*"

Il regarda sa main. L'entaille était large, profonde, mais semblait avoir épargné l'artère. Elle était propre, nette, et même s'il fallait y apposer des points de sutures, sans doute guérirait-elle assez bien. Aussi répondit-il :

"ça va aller. Je crois que ç'aurait pu être pire. Merci."

L'un dans l'autre, il prenait "l'incident" avec pas mal de flegme... Jusqu'à ce que, baissant les yeux, il remarquât, à ses pieds, un éclat de porcelaine blanche... Un éclat dont la forme rappelait irrésistiblement celle d'un nez...

**Par le rire de Mephistophélès...**

Il releva la tête, jetant un regard incrédule par la porte ouverte, porta une main à son visage et constata l'absence de son accessoire le plus indispensable...

"Nom de Faust... Mon masque !"

Pris de panique, il se précipita à l'intérieur. Mais ne retrouva que sa veste, d'ailleurs passablement roussie. La déflagration avait fait éclater le masque de porcelaine. Littéralement hors de lui, Erik hurla :

"JARETH, JE VAIS T'EUTHANASIER !!!!!!!!"

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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyDim 07 Sep 2008, 22:35

L’homme respirait. Il paraissait n’être pas trop mal en point. Tant mieux. Snape n’avait aucune envie de devoir le soigner plus que nécessaire. Après quelques paroles plus ou moins compréhensibles, une histoire d’étincelle et de produits inflammables, puis bien vite, le blessé avait parlé d’un masque, avait évoqué le nom d’un sorcier très connu du monde magique et s’était jeté dans la cave, l’air affolé, en maudissant un certain Jareth.
Bon. De deux choses l’une. Ou bien ce type était une personne démente qui méritait de se retrouver à l’étage de psychomagie à Sainte-Mangouste, ou bien Severus avait loupé un épisode. Le sorcier déduisit qu’il valait mieux opter pour la deuxième solution puisqu’il ne connaissait cet homme ni d’Eve, ni d’Adam.


"Je ne suis pas sûr que tout aille si bien, mister…"

Sev se tenait dans l’ouverture de la cave, il observait l’intérieur de cette pièce et l’homme qui s’y était précipité. Son regard s’arrêta sur un objet en miettes auquel le type semblait réellement tenir.

"Euthanasier ? Vous savez, si c’est la perte de cet objet qui vous préoccupe tant, je peux arranger cela."

Même les plus idiots des sorciers débutants connaissaient le bête sortilège capable de réparer les bris en tous genres. Severus regardait attentivement autour de lui. Cette cave était en cours d’aménagement. Peut-être deviendrait-elle même une pièce de vie, à en croire les morceaux de bois épars. Des restes de table, sans doute.
Snape se sentait de bonne humeur aujourd’hui. Puis il était content de ne pas s’être trouvé nez à nez avec cet incapable de Londubat. Il pouvait bien rendre un petit service à ce type, quitte à lui arranger la mémoire par la suite.


"Vous avez tous les morceaux ?"

Severus n’attendit pas la réponse et s’accroupit pour ramasser les débris blancs qui jonchaient le sol.

"Ma cave porte le numéro 101. Rejoignez-moi dans dix minutes et je vous rends ce truc intact."

A ces mots, le sorcier sortit de la cave de l’homme et retourna à la sienne, dont il laissa la porte ouverte, où il étala les morceaux de porcelaine sur son bureau, s’assit sur son fauteuil en cuir de dragon noir et agita sa baguette magique en murmurant la formule du Reparo. Enfantin, vraiment. Tout le monde pouvait faire cela. Severus prit ensuite l’objet en main. Un masque. L’homme était enragé pour un masque. Qu’avait-il de si important, ce bête masque blanc ?
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyMar 09 Sep 2008, 00:30

Erik avait sursauté quand l'homme lui avait parlé, mais ne s'était pas retourné. Il ne fallait pas, surtout pas, qu'il se montrât de face. Il n'eut pes le temps de dire quoi que ce soit que déjà, l'autre était reparti, emportant les débris du masque. Le lui rendre intact ? et en dix minutes ? Soit l'homme ne manquait pas de confiance en lui, soit... Mouais, bon, Erik préférait ne pas songer à la deuxième hypothèse, il en avait soupé des pouvoirs magiques des uns et des autres. Déjà supporter le Roi des Gobelins au quotidien, c'était dur, mais alors imaginer qu'il se trouvait dans un immeuble où ne vivaient que des personnes douées de pouvoirs magiques...
Bref. Il commença à évaluer les dégats matériels autres. Rien de bien grave. L'essentiel était sauf, il n'aurait qu'un peu de nettoyage à faire. Et à se racheter une nouvelle veste. Encore qu'il avait bien l'intention d'envoyer la facture à Jareth. Il se dirigea vers un recoin de la cave, en tira une mallette dans laquelle se trouvait le nécessaire pour nettoyer et bander la plaie qu'il portait à la main. Il irait se faire recoudre ultérieurement. Il désinfecta l'entaille, veillant à bien en nettoyer les bords et se fit un bandage de fortune, pour éviter de se vider de son sang. Il devrait renoncer à jouer pendant un certain temps, ce qui augmenta sa rogne dans des proportions sensibles. Puis, d'un geste rapide, il fit retomber ses cheveux, qu'il portait habituellement soigneusement plaqués en arrière, devant la partie déformée de son visage. Quelque part, c'était un avantage de les porter suffisamment longs pour qu'ils dissimulent son visage.
Avec un soupir, il ramassa sa veste. Inutile de se remettre au travail pour aujourd'hui : entre sa main qui commençait à le lancer et son moral qui s'était mis en berne, il ne ferait rien de bon. Il referma la porte et prit le chemin de la cave 101 en traînant un peu les pieds. Pourquoi avait-il quitté l'Opéra ? En définitive, il aurait mieux fait d'y rester. Tant pis pour le monde, tant pis pour Christine. Ne plus la revoir, et surtout ne plus la voir dans les bras de Raoul... En fait, Erik se demandait surtout pourquoi il était revenu à la vie. Etait-ce une punition divine pour toutes les mauvaises actions qu'il avait commises dans sa vie antérieure ? Pour cela, encore aurait-il fallu qu'Erik croie en Dieu. Ce qui n'était pas le cas, car sinon, comment expliquer sa difformité, avec un Dieu censé être plein d'amour pour ses créatures ?
Perdu dans ses réflexions, il se retrouva bientôt devant la porte de la 101. Celle-ci était entrouverte. Erik frappa et la poussa. Tout de suite, le décor l'interpella. Sombre, sobre. Etagères, établi, des fioles partout. L'un dans l'autre, Erik trouvait cela à son goût. Même si cela confirmait sa seconde hypothèse : il y avait de grandes chances pour que son interlocuteur fût un magicien. Un regard sur l'homme et surtout sur le masque, intact, qu'il tenait en main, acheva de convaincre Erik.


Je vois que vous avez réussi. Je vous en remercie.

Oh, ce n'était pas son unique masque... Mais c'était sans doute celui qu'il mettait le plus souvent et le plus volontiers. Allez savoir pourquoi. Aussi le fait de le voir réparé lui arracha-t-il une esquisse de sourire. Une raison de moins de vouloir tuer Jareth, mais bon, vu le nombre qui lui restait... aucune importance. Il s'avança jusqu'au bureau.

Et - simple curiosité - comment avez-vous réussi à rendre à cet objet pulvérisé sa forme sans qu'il en manque un seul morceau ? Grande habileté... ou magie ?

A être confronté chaque jour depuis deux semaines à la Magie de Jareth, bien que "Zauberfrei" Like a Star @ heaven , Erik ne s'étonnait plus de rien.
Il ne s'aperçut pas tout de suite qu'en penchant la tête pour mieux observer le résultat, il avait ainsi libéré son visage du rideau de cheveux noirs qui le masquaient et dévoilé sa "tare"...


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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyJeu 11 Sep 2008, 11:53

Assis à son bureau, Severus observait ce masque de porcelaine qu’il tenait encore entre les mains pour quelques instants. Un objet tout simple, au fond. Moulé d’une seule pièce, d’une beauté toute simple, élégant. L’homme qui portait ce visage de porcelaine était homme de goût. La question à présent était de comprendre pourquoi arborait-il un faux visage comme celui-là. Bien sûr, il pouvait y avoir des tas de raisons. Mais celles qui venaient à l’esprit de Snape ne collaient pas tout à fait. Le masque lui avait d’abord rappelé les Mangemorts. Mais le modèle était différent, la matière était différente et la couleur aussi. En même temps, Sev était bien placé pour connaître les sorciers proches du Seigneur des Ténèbres et il était clair que cet homme n’en faisait pas partie.

Quand l’autre vint dans sa cave, Snape songea qu’il avait commis un impair et qu’il allait nécessairement devoir recréer une mémoire toute neuve à cet homme masqué. Il n’avait pas pensé à cacher ses parchemins, grimoires et ingrédients… L’homme remercia. C’était normal, après tout. Puis, l’homme questionna. Là, ça se gâtait un peu. Si les gens découvraient qui il était, Severus pouvait dire adieu à sa petite retraite anticipée.


"Peut-être les deux."

Habileté ou magie… comment pouvait-on lui poser cette question ? Bien sûr qu’il avait des pouvoirs. Bien sûr qu’il était habile. Il possédait ces deux dons, rien ne servait de lui demander. C’est quand l’homme se pencha pour regarder attentivement son masque remis à neuf que les cheveux de celui-ci bougèrent, et Severus entrevit un visage aussi beau à voir que la surface d’une potion ratée prête à exploser. Ce visage entrevu faisait un peu penser à celui qu’avait Voldemort la dernière fois que Sev l’avait vu. L’absence d’appendice nasal étant le plus frappant. Mais d’un autre côté, ça faisait penser à quelqu’un d’autre…

"Vous n’auriez pas un cousin ou un oncle du nom d’Alastor Maugrey, par hasard? Vous avez… certains traits en commun…"

Si c’était un petit neveu de Fol Œil, Snape était cuit. Repéré, sans doute déjà donné, il allait devoir reprendre la fuite. Il n’aurait pas dû laisser ce type patienter dix minutes pour son masque… mais quoi ? Maugrey aurait un cracmol dans sa famille ?
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptySam 13 Sep 2008, 00:17

Erik baissa les yeux, croisa le regard de l'homme et réalisa soudain que son visage était à nu. Constatation qui faillit le faire paniquer, s'il n'avait déjà été confronté à cette situation au moins une fois depuis... Christine.

**Seigneur. ça ne va pas recommencer ?**

Il n'eut qu'un geste à faire, et la corde qui ne le quittait jamais apparut dans ses mains, tandis qu'il laissait tomber :

Vous n'avez rien vu. Suis-je assez clair ?

Il ramassa sur le bureau son masque et l'ajusta d'une seule main. Des années - des siècles - d'entraînement lui permettaient de ne pas avoir à y revenir. Il arqua un sourcil quand l'homme lui parla et répliqua, glacial :

Maugrey ? Non. Ce nom ne me dit rien. Et soyez assez aimable pour ne pas vous payer ma tête, au propre comme au figuré. Nul être au monde ne porte la même malédiction.

Il eut un rire amer.

Je puis me vanter d'être à ma manière un être d'exception.

Sous le masque qui, désormais, cachait toute expression, ses traits s'étaient durçis. Erik n'avait pas lâché la corde qu'il gardait tendue entre ses mains. Il était habile avec cet objet - suffisamment pour qu'à son époque on lui ait prêté des pouvoirs surnaturels, bien qu'il en eût été totalement dépourvu. Mais il savait que, si son interlocuteur était effectivement doué de pouvoirs magiques, il n'avait aucune chance dans un duel.
Erik était peut-être capable du pire dans certains cas, mais il était aussi intelligent. Il baissa donc son arme et, dans un mouvement très étudié, re-glissa la corde dans sa poche, de manière à ce qu'elle soit disponible en cas de besoin. L'extrême rapidité du geste faisait qu'il était presque indécelable.
Un peu plus à l'aise maintenant qu'il avait retrouvé son visage de porcelaine, Erik guettait la réaction de l'homme. Il avait remarqué, à quelques signes infimes que l'esprit de son interlocuteur tournait à plein régime. Il lâcha :


J'ignore qui vous êtes et d'où vous venez. Et je m'en moque éperduement, si c'est ce qui vous inquiète. J'ignore également de quoi vous êtes capable, exactement. Mais, vivant en colocation avec une personne qui use et abuse de la Magie, je devine que quoiqu'il advienne je n'aurai pas le dessus. Donc, je propose que vous oubliiez ce que vous avez vu et que je retourne à mes propres occupations.

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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyLun 15 Sep 2008, 15:39

Alors que l’homme difforme remettait son masque et le menaçait presque, Severus resta stoïque. Ce moldu n’avait pas de quoi l’impressionner. Après tout, quand on est sorcier, espion et professeur de potions, on en voit de toutes les couleurs… alors un gars qui se promène avec un bout de ficelle… Après son petit numéro qui se terminait par un acte d’une bonté incommensurable, l’homme rangea sa cordelette et parla d’un colocataire.

"Vous êtes perspicace et raisonnable. Mais... Je n’oublierai certainement pas ce que j’ai vu, d’ailleurs je ne vois pas pourquoi vous en faites tout un foin…
Votre colocataire… qui est-ce ?"


Snape espérait de toute son âme qu’il ne s’agissait pas d’un des trois petits cons. Mais à l’heure actuelle, c’était possible. Tout comme il était possible que ce type qui lui parlait avec condescendance n’était qu’un fou.
Le sorcier se leva et alla chipoter quelques secondes dans ses fioles, à la recherche de quelques ingrédients qui pourraient toujours être utiles pour préparer de quoi calmer les gens d’ici ou pour se faire passer pour quelqu’un d’autre.


"Et… en quoi êtes-vous un être d’exception, à part ça ?"

Sev se retourna pour faire face à son "invité". Il n’avait pas l’air tellement exceptionnel, vu d’ici. Même Flitwick était plus impressionnant.

"Et pour satisfaire votre curiosité, je me nomme Severus Snape."

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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyJeu 18 Sep 2008, 17:00

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Jareth tournait en rond dans l'appartement. Ce n'était pas drôle. Pas drôle du tout même. Erik, au lieu de sortir de ses gonds comme d'ordinaire, s'était contenté de partir en claquant la porte. C'était décevant. Alors Jareth s'était rhabillé. Après tout, ça n'avait rien d'intéressant de rester aux trois-quarts dénudé si ce n'était pas pour faire exploser Erik. Oh, il savait où il s'était rendu ! Et il n'avait pas l'intention d'aller le chercher. Plutôt de le faire venir. C'est pourquoi il avait envoyé cette petite étincelle dans la cave. Il savait très bien ce qui s'y trouvait, et ce que son geste pourvait provoquer. Mais il avait calculé son coup, ne voulant qu'ennuyer son colocataire, et non le tuer ou le blesser.
Le problème était qu'il y avait déjà presque un quart d'heure qu'il avait envoyé son petit maléfice, et qu'en temps normal, Erik aurait déjà été là depuis plus de cinq minutes à vitupérer et à le menacer en pure perte - ce qui ne laissait pas d'amuser le Roi Gobelin. Sans se l'avouer, Jareth commençait à s'inquiéter, car il venait d'envisager un détail qu'il n'avait pas pris en compte jusque là : Erik portait en permanence un masque. Et si cet accessoire l'avait empêché de reprendre souffle ? Et s'il avait explosé alors qu'il le portait ? Et si...


**All Right. I do feel uneasy.**

Jareth était dégoûté de devoir admettre qu'il appréciait Erik et qu'il était ennuyé à l'idée que quelque chose lui soit arrivé. Mais il arrive un moment où même le Roi Gobelin se doit de regarder la réalité en face. En l'occurence, ce qu'il regardait en face, c'était son propre reflet dans le miroir qui ornait le mur du salon.

**So, Your Majesty, what do we do, now ?
-We do go down, Your Highness.
**

Oui, Jareth avait pris la mauvaise habitude de discuter mentalement avec lui-même en s'appelant par ses titres et en parlant à la première personne du pluriel. Après tout, Erik avait tendance à parler de lui-même à la troisièe personne du singulier, alors quoi ? En plus, ses titres lui manquaient, plus personne ne l'appelait plus "Votre Majesté" depuis longtemps, et certainement pas Erik qui le traitait plus souvent de "vermine magique" qu'autre chose...
Bref. Le Roi Gobelin se passa la main dans les cheveux, adressa un dernier sourire à son reflet et, d'un claquement de doigts, se transporta dans le sous-sol.


Erik ? Are ya here ?

Il s'avança. Ah, les sous-sols. Bon, ce n'était pas son cher Labyrinthe, mais on s'en approchait...

Eh, Lord Phantom ? Answer, or I'll think ya're making a tantrum, like these bloody kids ! C'm'on, man, ya're more than a hundred years old, ya're a bit old f'r that !

Des voix s'échappaient de la cave 101. Curieux, Jareth passa la tête par la porte et vit...

Sweet Magic Dance ! What a labo ! Wonderful !

Le décor de la pièce lui rappelait irrésistiblement sa chambre d'adolescent, quand il avait dans les cent, cent deux ans. Après, il n'avait plus tropeu le temps de se consacrer à ce genre d'activités, les exigences du pouvoir ayant pris le pas sur sa vie privée.
Il remarqua un type tout en noir, aussi aimable que les gardiens de son palais. Le Roi Gobelin se redressa.


Ah ! A fellow magic-user. Congratulations, pal, your lab is certainly one of the most well-equiped i've ever seen in the last... three hundred years.

Puis, apercevant enfin Erik, Jareth se précipita vers lui.

Here ye are, Erik. For Music's sake, dude, what were ya doin' ? I was waitin' f'r ya, up there ! I thought ya'd've come up as soon as this powder would've explod...

Il prit conscience trop tard de ce qu'il venait de dire et se détourna, préférant changer de sujet tant qu'il pouvait encore respirer à peu près librement, la corde d'Erik n'entourant pas encore sa gorge. Il laissa tomber, avec la nonchalance exaspérante des aristocrates :

To answer your question, Sir, what makes him exceptionnal... I'd say : exceptionnally susceptible, vindictive, aggressive, relentless, jealous, retors and obnoxious. Is that enough, or do I go on ?

Il souriait, tournant le dos à Erik qu'il devinait apoplectique derrière lui.

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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptySam 04 Oct 2008, 17:39

Sans doute l`apparition de Jareth aurait-elle suffit à rendre Erik neurasthénique, s`il ne l`avait déjà été de nature. Le Fantôme n`eut pas le temps de répondre aux questions de ce Monsieur Snape, que déjà le Roi Gobelin, fidèle à lui-même, faisait son entrée théâtrale et envahissait le petit espace. Erik hésita un court instant à le faire taire en l`étranglant, mais l`inutilité du geste de découragea d`avance. Il se contenta de se réfugier dans le silence, laissant à Jareth la possibilité de se donner en spectacle, puis, quand celui-ci se tut enfin (non sans lui avoir taillé un costume au passage) laissa tomber de son ton le plus impersonnel :

Pour répondre à votre première question, voici la personne concernée : Jareth VI, Fondateur du Labyrinthe et Monarque du Royaume Gobelin. Et accessoirement l`un des pires fléaux que cette Terre ait portée.

Il savait qu`en parlant ainsi, il flattait l`incommensurable ego de Jareth, plus qu`il ne l`insultait. Mais c`était hélas tout ce qu`il pouvait faire. Il prit soudain conscience de ce que venait de dire son colocataire. Un changement presque imperceptible se fit alors dans sa physionomie - un changement qui ne pouvait inquiéter qu`un oeil averti.
Il n`avait pas bougé du tout, n`avait pas fait le moindre geste, ni même émis le moindre son. Même son regard était resté le même. Et pourtant, si Jareth (qui commençait tout de même à le connaître un peu) faisait attention, il saurait que le moment était venu pour lui de courir s`il ne souhaitait pas souffrir... D`une voix en apparence tout aussi impersonnelle qu`auparavant, il remarqua :


Je suppose que je dois en conclure que c`est à toi que je dois cette explosion et les désagréments qui en ont résulté...

Une discrète inflexion, vaguement doucereuse... Erik se retenait d`exploser et de transformer Jareth en punching-ball. Mais il n`en faudrait certainement plus beaucoup pour qu`il ne sorte de ses gonds.

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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyDim 19 Oct 2008, 12:01

Les choses n’étant guère très bien amorcées entre ce type au masque de porcelaine et Severus lui-même, il y avait fort à parier que Snape ne se laisserait pas faire. Jamais. Il n’avait rien d’un couard malgré son appartenance éternelle à Serpentard qui ne prônait pas le courage mais bien l’ambition et la ruse. Quoi qu’il advienne, le sorcier aurait certainement agi immédiatement si une tornade blonde ne venait de débarquer dans sa cave en poussant des cris de joie au fur et à mesure que cette chose voyait les étagères aménagées. Sev demeura silencieux. Les propos de cette chose ne le ravissaient pas vraiment, et pour cause. Erik venait d’évoquer l’identité de cet humanoïde. Et rien que cela avait suffi à braquer assez bien le sorcier.

"Je n’ai pas l’habitude de parler aux créatures.
Hors d’ici, bestiole !"


Quiconque connaissait Snape et ses quelques préjugés sur les gens et les créatures savait qu’il devait très certainement tenir prête sa baguette pour réduire cette chose importune à néant. D’ailleurs, si cela devait se passer ainsi, Sev aurait apparemment le soutien de son premier visiteur. Le sorcier avait le visage plus fermé que jamais. Qui aurait cru un jour qu’un gobelin, tout roi qu’il fût, viendrait se perdre dans sa salle de préparation ? Ces infectes créatures n’étaient-elles pas destinées uniquement à forger l’argent et l’or ?

Le sorcier fit quelques pas vers une de ses étagères. La rixe qui s’annonçait ne lui disait rien qui vaille et il était évident qu’une telle bagarre dans son laboratoire n’était pas envisageable. Il s’empara d’un petit pot de gré contenant une poudre fine et légère, une poudre qui ressemblait étonnamment à des cendres argentées.


"Si je puis me permettre… Lord Phantom, je pense qu’il vaudra mieux faire ce que vous songez à faire dans quelques minutes."

Intuition ou légilimancie ? On le prenait pour un magicien, alors, pourquoi pas. Snape n’avait aucune envie de se découvrir trop. Sait-on jamais. S’il arrivait aux oreilles – un peu décollées, soit dit en passant – de Potter junior que l’ancien professeur de Potions s’était réfugié chez les moldus, Sev risquait de perdre beaucoup de lui-même.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyLun 27 Oct 2008, 18:05

Jareth eut un sourire crispé quand Erik lui parla. Il avait prévu une explosion de rage et de colère, pas ce faux calme. Mais sans doute le Fantôme, fidèle à son principe "ne jamais rien laisser paraître en public", tentait-il de se contenir pour mieux s'énerver plus tard. Bon. Voilà qui promettait un beau concert de hurlements pour ce soir-là.
Par contre, Jareth n'apprécia pas du tout, ce fut l'apostrophe de l'homme en noir. Bestiole ? Lui ? Lui qui totalisait plus d'un demi-millénaire d'existence, et dont les pouvoirs, déchaînés, dépasseraient tout ce que ce sorcier pouvait imaginer ? Non mais ooooooh !!!! Le Roi Gobelin s'assombrit sur le champ. En soit, ce n'était pas très impressionnant. Plus inquiétant était l'espèce de halo bleuté qui commençait à l'entourer. Jareth n'acceptait d'être insulté que par deux personnes : Sarah - parce que c'était Sarah - et Erik - parce que c'était toujours drôle de le voir au bord de l'apoplexie. Ces deux-là mis à part... et bien disons que son incommensurable orgueil s'accomodait mal de toute forme de manque de respect. Et ce type allait apprendre qu'il pouvait être dangereux de contrarier le Maître du Labyrinthe...


Erik, me lad, tell me... Did I dream, or did this guy call me a "creature" ?

Un sourire en coin apparut aux lèvres du Roi Gobelin, tandis qu'une sorte de courant d'air commenait à se former dans l'espace réduit que formait le labo.

Get out, Lord Phantom. I would be annoyed if you got injured - I mean : more than you already did.

Le courant d'air s'intensifiait, commençait à tourner en rond. Jareth laissa tomber avec nonchalance :

Such a beautiful lab... What a pity you're not better educated, Sir...


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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyMar 28 Oct 2008, 16:27

Erik eut un soupir. Sans doute, s'il avait été un personnage de manga, le mangaka l'aurait-il dessiné avec la grosse goutte de sueur sur la tempe et l'oiseau qui passe au-dessus de sa tête. Toujours est-il que le Français considérait avec une lassitude mêlée de mépris son colocataire qui se mettait à présent en tête de faire étalage de ses pouvoirs pour une broutille. Après tout, ce Mr Snape ne l'avait appelé "que" bestiole. Erik lui-même utilisait des termes autrement plus virulents !
Bref. Retrouvant son calme à mesure que Jareth perdait le sien (principe de vases communiquants ?) Erik s'approcha du Roi Gobelin et lui assène un coup sec derrière la tête.


Suffit, la vermine. Tu as assez fait de dégats comme ça pour aujourd'hui.

Saisissant Jareth par le col, Erik le souleva de terre (ce qui n'avait rien de difficile, puisqu'il faisait environ 1m88, contre 1m55 pour le Gobelin) et le balança dehors.

On règle d'abord nos comptes, tu règleras les tiens une autre fois. Remonte !

Le Fantôme de l'Opéra se tourna vers Snape.

Navré de cette intrusion. Il ne me reste plus qu'à prendrecongé et à vous remercier encore pour votre aide. Et ajouta-t-il à mi-voix Si jamais vous connassez un moyen radical de se débarasser des Gobelins, je vous en prie, ne vous gênez pas...

Puis, avec une incliaison rapide du buste, il quitta la pièce, attrapa fermement Jareth et l'entraîna derrière lui.

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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [libre] EmptyJeu 30 Oct 2008, 17:08

Tiens tiens… alors comme ça les créatures avaient des états d’âme… voilà qui aurait plu à Rubeus Hagrid ! Cet imbécile de bourrin avait toujours maintenu fermement en salle des professeurs de Poudlard qu’il fallait faire usage de bonté et de délicatesse envers les animaux comme envers les êtres humains… Foutaises ! Severus n’avait jamais été conditionné pour cela, ce n’était pas maintenant qu’il allait commencer ! D’ailleurs, c’était particulièrement dérangeant de trouver chez soi une créature aussi futile et moche qu’un gobelin alors qu’on avait justement quitté le monde magique pour voir autre chose et ne plus être confronté à ce genre de rencontres désagréables. Mais il semblait toutefois que celui qui se faisait appeler Jareth était un tant soit peu sensible à ces rencontres désagréables. Snape n’avait jamais espéré se faire passer pour un homme bon et il n’avait aucun compte à rendre à personne. Alors ce gobelin, il s’en fichait royalement.
La créature commença à fulminer pour une broutille. Autour de sa tête se formaient des formes proches des éclairs et un vent commença à se lever. Le sorcier trouvait cela vraiment ridicule. Il aurait volontiers mis fin à ce manège d’un bon petit Doloris si Erik n’avait pris les devants, assénant un magistral coup sec sur le crâne, sans doute une méthode moldue d’auto-défense ou Salazar sait quoi. Sev faillit émettre un sifflement admiratif. Lui qui avait toujours méprisé la défense non magique venait de se rendre compte que les mains seules avaient un pouvoir autrement plus désarçonnant que la magie. Soit. Jareth, mis à terre par le choc, fut bien vite évincé de la pièce.


"Voyez-vous, Lord Phantom, je ne suis pas du genre à laisser n’importe qui venir troubler ma tranquillité. Vous m’êtes sympathique, mais j’ai toujours eu horreur des créatures… d’autant plus quand elles se croient sorties de la cuisse de Merlin !
Merci de me débarrasser de lui…"


Et comme l’homme au masque de porcelaine demandait s’il connaissait un bon moyen d’éliminer les gobelins, Snape ajouta :

"Chez nous, ce sont des créatures aussi serviles que des elfes de maison. Ils sont cantonnés à la forge et nous n’en rencontrons jamais. Mais sachez qu’avec une bonne potion, on peut venir à bout de n’importe quel fléau."

Ce furent les derniers mots que le sorcier adressa à Erik avant que celui-ci ne sorte de la cave du 101. Une potion qui viendrait à bout de ce foutu gobelin… N’importe quel breuvage pourrait faire l’affaire, au fond. Il suffisait d’y mettre les moyens. Severus se promit de préparer quelque chose pour apporter son aide à Erik.
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